Bawika se casse la jambe - Amra disparait

30 mai 1454 - Retour du Val sans retour

Tamuril a écrit:

Tard cette nuit-là deux ombres chevauchant côte à côte s'approchèrent de l'Auberge. Arrivées dans la cour elles descendirent de leurs montures et se dirigèrent vers l'écurie. Quelques minutes plus tard elles ressortirent et prirent le chemin de la Salle Commune.

Bawika a écrit:

Les ombres traversèrent rapidement la salle et montèrent à l'étage, jusqu'à une chambre qui était restée fermée pendant de trop longues semaines. Mais cela n'était plus important. Tous deux se glissèrent dans les draps avec bonheur et savourèrent le plaisir d'être enfin de retour...

Tamuril a écrit:

Voilà des jours que le ciel de Vannes n'avait retentit de la sorte.

31 mai

rebeka a écrit:

Rebeka frappa à la porte de l' aubèrge...

y a quelqu'un?

Karmelina a écrit:

Karmelina arriva à l'auberge et y rencontra Rebeka devant la porte.

- Ils n'ont pas encore emergé ? je reviendrais plus tard ! bonne journée Rebeka

et elle s'en fut.

Tamuril a écrit:

Tamuril fut éveillé par des coups sur la porte de la Salle Commune.

Tiens ? La porte est fermée ?

Il descendit ouvrir et reçut les filles.

Demat les Filles. Désolé je n'ai pas fait attention cette nuit. Je croyais avoir laissé la porte ouverte. Entrez donc et faîtes comme chez vous. Je reviens.

Il alla ensuite se rafraîchir et se changer.

rebeka a écrit:

Rebeka, dès la porte ouvert, fit un remarquable plongeon sur le fauteuil se trouvant au coin du feu....

J' espère que je ne vais pas tomber malade à cause de ta lenteur Tam... ça fait une heure que je tambourrine!!!!

Puis elle lui fit face et éclata de rire...

"Je plaisante biensur! Comment vas-tu?"

Puis elle alla chercher des cageots de légumes frais, des bonnes viandes,des fruits, des petits pains, des gâteaux et biensure des tonneaux de Chouchenn et des bouteilles de liqueur de Framboise qu' elle avait ramené de chez elle , tôt ce matin... à l'aide de sa charrette qu' elle avait ramenée et deux cheveaux de traits que ses amis lui avaient prêtés.

Allez viens m' aider... on a une fête à préparer...

Tamuril a écrit:

Encore un peu endormi Tamuril aida machinalement son amie.

Tu devrais en profiter pour me faire un résumé de ces derniers jours. Une fête ? Il a dû s'en passer des choses depuis notre départ.

rebeka a écrit:

Ben de quoi parles -tu??? je ne sais pas ce qu'il s' est passé à Vannes pendant notre abscence... moi non plus je n'étais pas là....heu Tam tu te réveilles très doucement aujourd'hui je trouve...

La fête c' est justement pour notre retour que je la prépare

Pendant que Tamuril se frottait les yeux, Rebeka déposait tout le ravitaillement dans la cuisine...

Tamuril a écrit:

Tel un somnambule Tamuril déchargea le chariot de Rebeka. Avant de rentrer ils étaient passés, avec Bawika à la taverne. Là Gwellañ a eu une crise dépensière avant une crise d'excès. C'est ronds comme des ronds qu'ils étaient rentrés. Les effets étaient encore visibles. Une fois les victuailles entrées.

Je dois me rendre en ville Rebeka. Ensuite je dois passer commande de nouvelles encres pour le journal. Je risque de rentrer tard. Commencez sans moi. Ou plutôt continuez.

Il prit sa besace et sella Bayard puis prit la route de Vannes.

rebeka a écrit:

entendu Tam :wink: je me charge de tout et te mets une coupe de chouchenn de côté

Bawika a écrit:

Bawika se réveilla très tard. Elle se leva et alla s'examiner dans le miroir. Elle se trouva une bonne tête de vannetaise : les traits tirés, les yeux cernés, l'air hagard, assurément, on voyait qu'elle avait pris une bonne cuite la veille! Elle fit le nécessaire pour retrouver figure humaine et descendit dans la salle. Elle y trouva Rebeka qui s'affairait au milieu d'une pléthore de provisions. Elle se glissa discrètement dans la cuisine : avant de faire quoi que ce soit, elle avait besoin de manger...

rebeka a écrit:

Rebeka qui avait eu vent des exploits de son amie adorée la veille au soir, avait commencé par lui préparer un bon petit plat bien copieux mais facil à digérer puis un bouillon qui lui redonnerais du peps

Tiens ma chérie c' est pour toi, ça va te faire du bien... tu ' auras même plus l' impression d' avoir pris une cuite hier :wink:

Bawika a écrit:

Merci Rebeka! C'est exactement ce qu'il me fallait!

Bawika s'installa à table et se mit à déguster le repas préparé par son amie.

01 juin

rebeka a écrit:

Rebeka s' appliquait tellement à faire de bons petits plats qu' elle en avait oublié de dormir, ne ressantant pas la fatigue jusqu' alors... il faut dire que du travail, il y en avait... et même si elle en avait achevé une bonne partie, il en restait la moitié à faire...

C' est un régiment entier qui va venir faire la fête alors il faut qu' il y en ai pour tout le monde...

On a pas le droit a la rupture pensait-elle se grattant le bou du nez qui la chatouillait surtout en Chouchenn....

Puis elle se servit un grand bol de thé à la menthe, et avala des croissants tout chauds ...

Bawika a écrit:

Ne t'inquiète pas Rebeka, je vais t'aider à tout préparer! Pour commencer, je vais aller faire l'inventaire des réserves... :wink:

Et Bawika disparut dans la cave.

02 juin

rebeka a écrit:

Rebeka commençait à s'inquiéter de ne point voir son amie remonter...
Elle décida d' aller voir.
Elle entendait un bruit d'eau qui goutte .. plus elle avançait plus il était fort.

Elle appelait d' abord doucement BAWIKA Pas de réponse.
Elle arrivait bientôt à la fin des escaliers, menant à la pièce principale de la cave...
A part des bouteilles qui donnaient envie d' être descendues... rien
Elle appela de nouveau, cette fois plus fort... BAWIKA réponds moi veux-tu!

Mais rien, à part un nouveau bruit... Mais non elle ne rêvait pas c' était bien un *hips* qu' elle venait d' entendre...
Soudain elle apperçut les pieds de son amies, qui gisait sur le sol, ronde comme une queue de pelle...

Rebeka : Ah ben c' est du joli ça!!!
Bawika : Mais *hips* ce n' est pas de ma faute... j' ai fait tomber mon alliance dans le tonneau de chouchenn... alors j' ai plongé *hips* pour la retrouver... et comme je n' arrivais pas à l' avoir, alors je me suis dis qu' en en buvant un peu je ferais baisser le niveau et ce serait plus facile... *hips*
Rebeka : ne penses-tu pas qu' il y avait des solutions moins "saoulante" que la tienne?
Bawika : "ben si mais pas aussi bonne alors... *hips"

Rebeka sentit un lourd poid sur elle alors qu' elle essayait de remettre sur pied son amie... puis elle voyait flou...
Enfin elle entendu une douce voie...

"Réveille toi ma Beka, Tu aurais du te mettre sur le divan au moins"
En fait , Rebeka avait rêvé, s' étant assoupie sur la table de la cuisine...

"Bon je vais voir les réserves" lança gaiement Bawi

"Attends je t' accompagne" dit Béka se lèchant les babines d' avance, pensant que son rêve serait peut être prémonitoire

Bawika a écrit:

Pendant que Rebeka dormait, Bawika avait fait l'aller-retour d'ici à la Place des Lices, et revint à l'Auberge dans un état second.

Je crois que nous n'allons pas exactement faire l'inventaire de la cave, Rebeka... dit-elle d'un air sombre.

Elle la mit au courant de ce qui était arrivé à Gwellan, et avant même que Rebeka ait eu le temps de réagir, elle l'attrapa par le bras et l'entraina dans la cave - tout en ayant pris soin de prendre deux couvertures au passage.

Je vais t'apprendre une technique secrète de la Chouch'tronnerie...

Bawika étala les couvertures devant deux tonneaux et s'allongea, la tête sous le robinet du premier. Rebeka, encore sous le choc de ce qu'elle venait d'apprendre, avait l'air perdue.

Fais comme moi! lui dit Bawika. Ca ne résoudra rien, mais ça nous fera du bien!

Et elle ouvrit le robinet au-dessus de sa bouche.

05 juin

Faltingues a écrit:

Dans un grand bruit deux charettes arrivèrent dans la cour. Faltingues sauta de la première et entra dans la Salle Commune. Cell-ci était vide. Un drôle de bruit venait de la cave. En bas il trouva l'Aubergiste dormant sous un tonneau de Chouchenn. Il ferma le robinet et la couvrit d'une couverture.
Il retourna dans la cour et fit faire le tour des bâtiments aux chariots. Les hommes qui l'accompagnaient l'aidèrent à décharger les pierres. Puis ils repartirent par le même chemin.

Bawika a écrit:

Bawika se réveilla en s'apercevant que le chouchen ne coulait plus.

Gné?

Quelqu'un lui avait posé une couverture dessus. Quelle charmante attention. Serait-ce Rebeka? Mais où est-elle? pensa-t-elle.

Elle se releva avec difficulté et se rassit immédiatement car la cave bougeait trop.

Etrange... Y aurait-il un problème au niveau des fondations? pensa-t-elle encore.

Elle s'emmitoufla dans la couverture et décida de rester là encore un moment.

vincent_le_grand a écrit:

Vincent était exténué par le travail qu'il avait fait dans son champ de blé. Il entra à l'auberge pour manger, boire quelques verres de chouchen et reprendre des forces. Il entra donc dans la sale commune et cria :

Il y a quelqu'un ?

Il vit alors la trappe menant à la cave bouger et s'ouvrir. C'est alors que Bawika sortie en zigzaguent.

V : Demat Bawika ! Tu est toute seule ?
B : Rebeka n'est hip pas loins. J'ai un mal de tête hip moi
V : Tu as trop but ! Je connais ça moi aussi!
B : alors comme ça tu...

BOUM

Bawika venait de tomber. Vincent l'aida à se relever.

V : Ca vas ?
B : Il y as eu hip un tremblement de terre ?
V : Mais n...

BOUM

Bawika était encore tombée... Vincent voulu l'aider mais elle ne bougeai plus ! Vincent regarda de plus près et vut que sa jambe droite avait une position bizarre, mais Vincent n'était pas médecin !
Bawika ? BAWIKA ?
Aucune réaction.
Vincent la monta alors à l'étage et l'installa dans un des lits de l'auberge. Il redescendit en courant en criant :

REBEKA ? Tu est là ?

Personne ne répondit ! Il fallait pourtant que quelqu'un la soigne ! Il se dit que Tamuril pourrait peut-être faire quelque chose et il courut le chercher...

Bawika a écrit:

Lorsqu'elle reprit conscience, Bawika eut à peine le temps de réaliser qu'elle n'était plus dans la cave, mais dans une chambre de l'auberge, qu'une douleur fulgurante lui traversa la jambe droite.

AAAAAAARGH!

Elle ne se rappellait pas de ce qui avait pu lui arriver. Elle essaya de se relever mais elle avait si mal qu'elle s'évanouit à nouveau.

sabotin a écrit:

Après avoir laissé le message au domicile d'aera et de Jikapan, sabotin arriva à l'auberge du Liziec se disant qu'un client pouvait peut être s'y attarder.

C'était son seul espoir pour pouvoir encore parler à Bawika ou Tamuril et leur expliquer cette incroyable histoire.

Mais toutes les lumières étaient éteintes, il n'y avait personne aucune âme qui vive.

Il se résigna à glisser un autre billet sous la porte : "Aidez moi, amra disparue, grave, je cherche dans le village. Sabotin."

Le désespoir était à son comble et il se mit à marcher dans les rues de vannes la tete vide et le coeur gros.

Tamuril entra presque dans la Salle Commune avec le cheval. Il courrut dans tous les sens mais fut attirer par la chambre. En chemin il trouva le mot de Sabotin et l'enfourna dans sa poche. Il entra précipitement et vit Bawika allongée et blème.
Sa respiration était saccadée et une de ses jambes était enflée. Il lui toucha le front. Il était brulant. Bawika gémissait dans son sommeil. Elle sentait le Chouchennn à 3 mètres.

Bonne chose qu'elle soit déjà soule.

Il sortit de la chambre et alla à son bureau. De sous sa Saie il extirpa une clé et ouvrit un coffre à forte serrure. Il était empli de sachets et de fioles. Il prit ce dont il avait besoin et partit pour la dépendance. Là il prit deux planches et des lanières. Il revint dans la chambre et sortit un linge de l'armoire qu'il déchira en bandelettes. Il alla enfin examiner la jambe droite de Bawika. La fracture n'était pas ouverte. Il la ficela par les hanches et les épaules aux montants du lit, sortit une de ses fioles et en versa quelques gouttes sur les lèvres de sa femme. Aussitôt la langue de Bawika lècha les gouttes de la mixture. Il en profita pour prendre sa jambe et la tirer très fort.

Haa !

Bawika cria mais retomba aussitôt dans le sommeil. Tamuril fit des attelles et banda très serré sa jambe. Il prit une bassine d'eau fraîche et y trempa un linge. Il s'en servit ensuite pour éponger le front humide de sueur de Bawika. Puis il lui redonna de la mixture de la fiole et attendit en lui ressuyant le visage de temps à autres.
La respiration de sa femme se faisait plus régulière. Elle semblait s'être endormie. Il repensa à la lettre et la lut.

Zut ! Je ne peut pas laisser Bawika comme ça.

Tout en réfléchissant, Tamuril détacha Bawika des montants du lit.
Bawika était maintenant tirée d'affaire et dormait profondément. Tamuril ouvrit la fenêtre et appela Sprid et Munenn. Ils resteraient à garder Bawika et le préviendraient si quelque chose n'allait pas. Il descendit ensuite à l'étable et sella Bayard. Sans perdre plus de temps il fila vers Vannes.

Quel vent de folie souffle sur Vannes ? Gwellañ et son étrange maladie. Tiens au fait comment va-t-il ? Il faudra que j'aille voir. Bawika qui se blesse. Amra, ma Fillote qui disparait. Cette sensation morbide qui me suit depuis quelques jours. Pas encore aujourd'hui que je vais tamagoshiser.

Il pressa Bayard qui fila de plus belle vers la ville.
06 juin
Plusieurs heures plus tard Tamuril revint furtivement. Il laissa un mot à Bawika.

Citation :

Ma Tendre et Doulce,

Amra, ma Fillote a disparu. Je suis à sa recherche avec Sabotin et Alesius. Je te laisse quelques médicaments ainsi que Sprid et Munenn. Je rentre au plus tôt.

Da garout a ran
Tamuril

Puis il repartit dans la nuit en direction de la forêt.

nelly53 a écrit:

Nelly était toujours à la recherche de ses amis. Amra disparue, Sabotin qui était partie sans doute à sa recherche mais où?
Elle arriva à l'auberge et y trouva Bawika

" - bonjour Bawika comment vas - tu ? mais tu me sembles bien pâle et puis tu boites on dirait, que t'es t il donc arrivé?
et as tu des nouvelles d'Amra et Sabotin je suis inquiète pas de nouvelles d'eux. suis alle chez eux et ai fais le tour du village, ne les ai trouvé nul part"

vincent_le_grand a écrit:

Vincent le grand revint le lendemains matin prendre des nouvelles de Bawika... Toute la ville était en effervescence et il ne savait pas trop pourquoi... En entrant deans l'auberge, il vit Nelly.

V : Bonjour Nelly ? Tu vas bien ? Et Bawika, va t-elle mieux ?
N : Bonjour Vincent, Bawika va mieux, elle est en haut...

Ils échangèrent encore quelques mots et Vincent alla voir Bawika. Après quelques minutes, Vincent redescendit et demanda a Nelly ce qu'il de passait...

Nelly expliqua à Vincent que Amra à disparut. Vincent pensa à Rebeka. Bawika lui avait dit qu'elle était dans l'auberge hier mais il ne l'avait pas vut...

V : Et Rebeka, ou est t-elle ?

rebeka a écrit:

Rebeka sortit de son comat... pas étonnant que personne ne l' avait vu ... on ne sais comment elle avait réussi à remonter de la cave et à s' installer confortablement.... sous la table... n' ayant pas eu la force d' aller jusqu' au fauteuil.

Bizarement, elle n' avait pas mal à la tête... et se sentait en pleine forme. Vous me direz, normal en ayant dormis 48h00 à l' affilées. Elle ne pensait pas que cela lui était possible... enfin... elle se demandait d' où venait toute cette agitation... elle monta voir dans la chambre de Bawika si cette dernière avait su trouver son lit...
Elle l' a trouva endormie... Ne voulant pas la réveiller elle décida de préparer le petit déjeuner pour les visiteurs...

Tiens Bonjour Vincent. Très contente de te voir ici... Peut être pourrais-tu m' expliquer pourquoi tout Vannes semble agité?

Bawika a écrit:

Bawika avait dormi toute la nuit d'un sommeil de plomb. A son réveil, elle sentit ses élancements venant de sa jambe droite, et en se relevant un peu elle découvrit qu'elle portait une attelle. Elle retomba sur ses oreillers et soupira. Elle n'avait aucun souvenir de ce qui s'était passé. Elle regarda autour d'elle et vit Sprid et Munenn perchés sur le dossier d'une chaise. La voyant éveillée, Sprid lui apporta un petit mot. Amra avait disparu! Mais qu'avons nous fait pour attirer tous ces malheurs chez nous? se demanda-t-elle. Bawika resta pensive un moment. Elle reçut ensuite quelques visites, dont celle de Vincent qui put lui expliquer comment elle s'était retrouvée avec la jambe cassée... Après cela, elle attrapa de quoi écrire sur la table de nuit :

Mon amour,
Je vais bien, ne t'inquiète pas pour moi, tu as bien fait de partir aider Sabotin à retrouver Amra.
Je t'attends dans la chambre : je ne peux pas en bouger de toute façon...
Donne-moi des nouvelles de vos recherches.
Je t'embrasse
Bawika

Elle confia ensuite le mot à Sprid, mais la fenêtre était fermée.

Zut!

Bawika lui indiqua la cheminée et Sprid ressortit par là. Elle essaya ensuite de se reposer un peu.

jikapan a écrit:

Jikapan arriva a l'auberge, il n'entendait pas de bruit... Il frappa à la porte, pas de réponse. Il se dit que Tamuril ne lui en voudrait pas d'entrer à l'auberge, il poussa la porte et appela :
Tamurillllll, Bawikaaaaaaaaaaaaaaa ?
Il attendit quelques instants...

Bawika a écrit:

Bawika entendit quelqu'un l'appeller d'en bas. Elle cria en retour :

Je suis là haut, je ne peux pas descendre!!

jikapan a écrit:

Au moment ou il tournait les talons pour repartir, il entendit une voix, venue d'en haut, il n'avait pas tout compris, mais monta les marches quatre à quatre.
Il appela à nouveau Bawika en haut des marches, il était presque certain d'avoir reconnu sa voix.
Bawika?
Elle lui répondit à nouveau. Il frappa donc à sa porte en lui disant "Bawika, c'est Jikapan, je peux entrer?",il attendit qu'elle réponde pour entrer.
Bonjour Bawika, tu n'as pas l'air bien, mais je fais vite... Je suppose que tu es au courant pour Amra? Je cherche Sabotin, je me disais que Tamuril saurait peut-être où il est, personne n'a pu m'aider en ville...

Bawika a écrit:

Bawika était bien embêtée, car elle ne pouvait pas aider Jikapan.

Eh bien en fait, Tamuril est avec Sabotin, mais je ne sais pas où...

A ce moment-là, ils entendirent du bruit venant de la cheminée et Sprid apparut dans un petit nuage de suie.

Ah! J'ai envoyé Sprid porter un message à Tamuril, suis-le, il te mènera sans doute à lui!

nelly53 a écrit:

Nelly était comme tout un chacun et se posait des tas de questions... et surtout où devait elle aller ?
Jikapan aussi était venu en quête d'info. L'inquiétude se lisait sur son visage quand il est arrivé à l'auberge. Il était monté à l'étage voir...

Quand à Rebeka, elle la trouva en train de s'affairer aux fourneaux... comme d'habitude toujours dispo pour requinquer les autres...

N - Alors! Rebeka comment vas tu aujourd'hui?
je suis inquiète pour Amra et Sabotin
et toi Vincent pas de nouvelles non plus?

jikapan a écrit:

Merci Bawika,dit-il en courant déja vers la sortie, il se mit à suivre Sprid qui avait l'air de se diriger vers la forêt. Il ne le perdit pas de vue, mais Sprid était trop rapide, il le vit donc piquer. Jikapan s'obstina dans cette direction, toujours en courant, espérant trouver Tamuril et Sabotin ou l'oiseau avait fait sa vertigineuse descente.

nelly53 a écrit:

Nelly discuta un peu avec Rebeka et Vincent puis prit congé. elle devait retourner à sa boulangerie. du travail l'attendait

rebeka a écrit:

Rebeka avait apporté son plateau-repas à Bawika qui ne pouvait plus descendre...

Bawika si ça ne t' ennuis pas j' aimerais rester à tes côtés durant l' abscence de Tam... comme ça je pourrais t' aider. Je vais en ville voir si il y a du nouveau sur la disparition d' Amra.... Mais que s' est-il passé? le sais tu?

Rebeka se préparait à partir... elle comptait bien rendre vivsite à Nelly avec qui elle n' avait pas eu le temps de discuter, puis elle irais partout où Amra pourrait se trouver

vincent_le_grand a écrit:

Vincent entra juste avant que Rebeka ne sorte... Il avait parlé avec Nelly et il redit à Rebaka et Bawika qu'il n'avait pas de nouvelle de Amra, ni de Sabotin et Tamuril...

Toutefois, j'ai croisé quelqu'un de bizarre à la boulangerie tout à l'heure... Un certain Cylas... Vous le connaissez ?

Enzo arriva...
Salut Enzo !

Enzo52 a écrit:

Enzo arrivait au moment où Rebeka partait.

Salut 'tite Beka! ça va? Je monte voir Bawika. On se voit à la taverne, tu sais que je te dois des verres... :wink: Salut Vincent! Oh, tiens, ça me fait penser... regarde ton courrier quand tu rentreras chez toi. Je ne pensais pas te croiser, et j'ai laissé un mot sous ta porte ce matin.

Enzo quitta ses amis et se dirigea vers l'escalier. Arrivée en haut, elle frappa à la porte, et Bawika lui dit d'entrer.

Ben alors Bawika, qu'est-ce que tu nous fais, là? On n'a pas idée de se faire mal comme ça! Allez, courage. Regarde ce que je t'ai apporté pour te réconforter...

Enzo sortit un gros gâteau au chocolat de sa besace, et une bouteille de jus de fruit.

Allez, mangeons, ça te redonnera des forces! Je vais attendre un peu avec toi pour voir si Tam revient avec des nouvelles de Amra. :? C'est bien inquiétant, cette histoire. Bon, je descends chercher un couteau pour entamer ce gâteau, et je reviens. Dis-moi si tu as besoin d'autre chose.

rebeka a écrit:

Rebeka arriva à l' Auberge, toute essoufflée... , ruisselante. Elle brandissait le message trouvé sous la porte de la maison d' Amra

REGARDEZ ce que j' ai trouvé... sous la porte de la maison d' Amra...Urla t' elle en montant les marche 2 par 2.

C' est peut être un indice ou une information sur sa disparition... Ouvrons vite.... Je n' ai pas vu qui l' avais laissé...

Et pour te répondre mon cher Vincent je ne connais pas cet homme là dont tu parles... d' ailleurs si je ne m' abuse son arrivée est survenue au moment de la disparition de notre amie... c' est peut être liée suggéra Rebeka...puis s' appercevant qu' elle parlait trop ... elle ouvrit la missive...

vincent_le_grand a écrit:

Alors ? Que contient cette missive ?

Bawika a écrit:

Bawika rageait d'être coincée là alors qu'il se passait tant de choses en ville. Elle aurait préféré aider aux recherches pour retrouver Amra au plus vite. Heureusement, ses amis ne l'oubliaient pas et passaient prendre de ses nouvelles. Elle espérait en avoir, bientôt, d'Amra...

07 juin

Enzo52 a écrit:

Rebeka lu la lettre, et tous les gens présents furent horrifiés par son contenu.

Une rançon?! Mais qui a bien pu faire une chose pareille pour de l'argent?! certainement pas un vannetais. Impossible.

Cylas a écrit:

Au cours de la seconde nuit, profitant de l'absence de Tamuril et du handicap de Bawika, cylas parvient sans difficulé à l'auberge.

"Voilà deux jours qu'ils tournent en rond" se dit-il. "Il est temps que je récupère cette rançon".

Il sortit de sa poche un nouveau message :

"Rançon de 10 000 écus ce soir à minuit dernier délai. Les moutons d'Amra sont déjà morts et ceux de Sabotin aussi. Seul le valet connait l'endroit, mais je ne veux personne d'autre avec lui"...

Il reprit son chemin vers la prison d'Amra.

rebeka a écrit:

Rébéka réfléchissait devant un bon verre de chouchenn... (ben quoi vous ne saviez pas que ce doux breuvage aidait à la réfléxion?)...

rebeka a écrit:

10000 écus... mais c' est impossible... comment va t'on faire?
Une quète dans tout le village? ce ne serait pas une mauvaise idée

deSauvigny a écrit:

deSauvigny entra dans la taverne pour voir ce que l'on savait ici.Chacun doit se cotiser, il faut passer le message...
Je suis allé voir, ce gredin n'est pas inscrit sur les archives du vatican donc sur cela aucune informatioN...

Tamuril arriva au triple galop afin de préparer la pièce dans la cave qui servira à maintenir le valet de Sabotin au cachot. En arrivant il vit Rebeka accompagnée d'un inconnu. Il les salua.

Demat Rebeka. Demat Messire. Nous amenons le valet de Sabotin qui est le complice du ravisseur de Amra. Rebeka ? Comment va Bawika ? Je monte la voir.

Rebeka retint Tamuril et lui montra la lettre.

Quoi ! Il faut vite prévenir Sabotin qui est au Port.

deSauvigny a écrit:

Je n'ai pas suivi tout ce qui s'est passé ici mais j'ai compris le principal, enfin je crois.
JE ne sais pas si garder le valet est une bonne idée, il pourrait nous servir d'apât, il suffirait de le suivre...
Et puis nou sommes trop insousiants qui dit que le malfaiteur ne va pas frapper à nouveau, qu'il a d'autres complices que le valet...???

Bricot a écrit:

Bricot passa chez sa marainne Bawika. Il y avait longtemps qu'elle n'avait pas pris de nouvelles.

En arrivant, elle se heurta au futur diacre et à Tamuril et appris tout au sujet d'Amra et Bawika.

Non, d'une flûte! Bricot entra à l'auberge. Elle monta voir sa chère marainne. Elle fût rassurée de voir tant de bons soins autour d'elle.

Bricot vérifia l'attèle de Bawika. Ell demanda à Bawika de bouger ses orteils. Heu...tu ne trouves pas que tes orteilles ont une couleur bleutée? Bricot déserra l'attèle et tout de suite Bawika se sentit mieux. Bricot replaca les oreillers derrière le dos de Bawika, en ressortit un autre d'un coffre et avec l'aide de Rebeka, déposa sa jambe sur l'oreiller.

Ba, tu nous attends, Rebeka et moi on descend en bas pour te préparer quelques choses. Bricot en profita pour parler à Reb. Bon, je ne peux pas rester ici à rien faire pour Amra. On prépare un repas à Bawika. C'est une grande fille, je suis certaine qu'elle ne nous en voudra pas de partir à la recherche d'Amra. Un plateau pleins de fruits, de bons pains chauds et d'un grand verre d'eau fût donné à Bawika.

Ba, on part à la recherche d'Amra. Si on réussit à la retrouver, on aura pas besoin de payer une rançon. Je ne peux pas y aller toute seule alors j'amère Reb avec moi. Reb n'avait pas l'air emballer par le plan de Bricot. Alors Reb, tu viens où tu me laisses partir à l'aventure toute seule? Bricot rassembla dans sa besasse, un couteau, une corde, de l'eau et des pains. En route....on revient avant la fin de la journée, direction forêt, ils n'ont rien trouvé au port... il y a une petite cabane, là-bas qui n'a pas été visité depuis longtemps...

Tamuril a écrit:

Tamuril regarda l'homme qui venait de parler. A son accoutrement il revonnu un ecclésiaste.

Je ne vous connais pas Messire. Vous êtes le nouveau curé de Vannes ? Je me nomme Tamuril. Je m'occupe en autres choses de la gérance de cette Auberge. Vous avez raison il a laché le morceau un peu vite? Le fait de la ramener va nous permettre de mieux le cuisiner.

deSauvigny a écrit:

Je suis le frère deSauvigny. Je suis ce que l'on peut appeler "futur curé" mais mon niveau ne me le permettant pas pour l'instant, je serai diacre. Mon baptême se passe en ce moment même et on va me nommer diacre en même temps dans le topic de la paroisse.

Si vous avez besoin d'aide, venez m'y chercher.

Sur ce il partit en les bénissant afinq ue le Très-haut les mettent sur la voie de la disparue.

rebeka a écrit:

Rebeka suivit volontier Bricot, car non pas qu' elle n' était pas emballée mais elle était tellement soucieuse, qu' elle était plngée dans ses pensées...

Elle marchait côte à côte avec Bricot, malgré le soleil qui tapait violement, malgré les heures de marches, elles ne perdaient pas l' espoir de retrouver leur amie ou du moin un indice qui les mettrait sur la voie...

Tamuril a écrit:

Enchanté mon frère. C'est très bien que Vannes récupère un curé.

Rebeka et Bricot sortirent. Elles prévinrent Tamuril que Bawika était réveillée. Il monta donc dans sa chambre.

deSauvigny a écrit:

Enchanté moi aussi.
Content d'être arrivé et d'avoir été "récupère"... mdr... Je reviens pour les recherches dès que mon baptême se termine.

Tamuril a écrit:

Ne prend pas ça mal mais nous étions bien malheureux sans curé. Bon je file voir ma femme. Ken emberr futur curé et bienvenue.

deSauvigny a écrit:

Je ne prend rien mal mais ça m'a fait bien rire... Lol. Contentde vous connaître... mdr...

deSauvigny a écrit:

Morgan revint à la taverne pour fêter son premier jour de diaconat, son baptême et pour continuer les recherches mais sous l'effet de la bière offerte par le sheureux présent il se mit au thé pour éviter d'être trop saoul car la tête lui tournait déjà...

Bricot a écrit:

Les 2 jeunes femmes après un tour rapide du village, mirent en commun leurs informations.

Bon, dit Bricot, ce Cilas dont on entend parlé et que personne ne connaît il me semble suspect. Qu'est-ce que tu en penses Reb?

Oui, oui, répondit Reb, sans être convaincue. Elle se retint sur Bricot pour enlever un caillon de ses souliers. Mais persone ne sait où il habite et ce qu'il fait dans la vie.

Alors allons voir à la mairie et demandons à Damien s'il n'a pas eu une requête pour un maison, quoique je doute qu'Amra soit retenue dans une maison douillette, fit Bricot. Il n'y avait rien à la Mairie. En resortant Bricot demanda:

Tu as remarqué quelque chose sur le papier qui parlait de rançon? Ce valet, j'espère que Tam en tirera quelque chose? Et puis, il l'on trouvé où le valet de Sabotin?

Rebeka lui répondit, heu, dans la forêt je crois?!

Alors allons par là! Tu connais la cabane de Chitoss et de Rox, je crois bien que ça fait longtemps que personne n'y est allé et c'est bien caché en forêt...Allons-y!

En entrant dans la forêt, l'air se fit moins lourd.

C'est par là. Arrête de rêver Reb, c'est pas le moment. Ne t'en fais pas je connais la forêt comme ma poche. Allez, il faut vérifier s'il y a quelqu'un ou des indices.

sabotin a écrit:

Sabotin revint à l'auberge et prit connaissance des dernières exigences de Cylas. "C'est moi qu'ils veulent et je dois me sacrifier pour Amra".

Il demanda qu'on le laisse seul et qu'on lui ramène son valet, Jikapan s'exécute.

L'entourage ne comprenait pas l'empressement de Sabotin.

Sabotin exposa le marché à son valet, et soudain ce dernier devint sombre et pensif.

Le valet prit la parole : " Maitre, je ne veux pas que vous serviez de monnaie d'échange, je sais que je n'ai plus grand chose à perdre, c'est moi qu vous a trahi. Mais j'ai fait une promesse à votre père qui est celle de veiller à votre survie en toute circonstance.".

Il sortit alors un papier de sa poche et le donna à Sabotin.

"Maitre je ne vous ai pas dit toute la vérité. Cylas m'a laissé ce papier et m'a dit qu'il s'y trouve indiqué l'endroit ou se trouve Amra. Mais moi même je n'arrive pas à comprendre, peut être que vos amis y arriverons.
Et puis vous êtes nombreux, Cylas n'est que l'instrument de gens encore plus dangereux que lui, à plusieurs peut être que...vous arriverez"

Sabotin prit le papier et commençait à lire :

Mon premier est à peine né
Mon second est très sage
Mon troisième n’est pas loin
Mon quatrieme de se monnaie pas
Mon tout est l’endroit préféré de Melyandra et de Kerakana près du Marle

Après cette lecture, Sabotin avait besoin des lumières de ses amis. Seul il ne parviendrait pas à comprendre cette énigme

Tamuril a écrit:

Tamuril monta rapidement dans sa chambre. Bawika venait de finir de manger.

Bonjour Loutig

- Bonjour Kalonig

Comment te sens-tu ?

Couci-couçà

Il l'examina rapidement après l'avoir embrassé. Quelqu'un avait desserré son bandage. En entendant du bruit il se précipita dans la Salle Commune.

Urtogrim a écrit:

Urtogrim était rentré du port bredouille. Dans l'auberge au bord du Lisiec il ne trouvait même pas à se délasser... Il avait lu le parchemin de cette ordure de Cylas et il devait trouver un moyen d'intervenir.

Hum... Il venait d'avoir une idée. Stupide, sans doute, mais il y avait de grandes chances que cela marche. Il alla voir Sabotin : après tout, c'est lui le plus concerné par l'affaire. Puis il lui exposa son idée.... petit MP à Sabotin...

sabotin a écrit:

Urtogrim lui expliqua longuement son idée.

"Je reconnais l'écriture d'un viel ennemi à mon père. Il était bien spécialisé dans ce genre d'exercice. Je sais enfin qui à organisé ce complot. Cylas n'est qu'un simple exécuteur."précisa sabotin.

Sabotin ne voulait pas en dire plus pour l'instant sur l'identité des ravisseurs d'Amra.

Il relit la dernière phrase de l'énigme et se dit: "J'ai déjà vu çà quelque part... ne serait-ce pas dans le numéro 23, du dernier journal de Vannes? ".

La piste mérite d'être explorée. Mais le reste de cette énigme, je vois pas .

Mes amis on doit être sur la bonne piste.

08 juin

Tamuril a écrit:

Tamuril écoutait ses amis.

Sabotin tu as les clés du Journal donc allez-y. Je reste ici ce soir avec Bawika. je suis inquiet. Si le ravisseur est venu porter ce message ici il peut tout aussi bien revenir. Et Bawika, coincée comme elle est aurait du mal à se défendre. Vous êtes assez nombreux je vous rejoindrais plus tard. Tenez-moi au courant.

Bricot a écrit:

Rebeka et Bricot, accompagnées d'Edmond, arrivèrent à l'auberge alors qu'il faisait déjà noir. Edmond n'avait pas voulu laisser les 2 jeunes femmes seules alors que de si tristes aventures se déroulaient à Vannes.

Ils entrèrent, s'informèrent de l'état de Bawika et saluèrent Tamuril qui les informa de l'énigme. Bricot dit alors, mais oui, ça me dit quelque chose aussi ce passage, c'est pas le lavoir près du Marle? C'est pas Sabotin qui a écrit l'article? Il y a aussi le passage sur les annecdotes du Pardon où elles ont été, ajouta-t-elle. Je m'en souviens très bien, je n'étais pas certaine d'avoir bien compris! Bricot regarda ses amis, interloquée!

Bon, il est pas question de réfléchir le ventre vide, je prépare un petit quelque chose pour ceux qui veilleront ce soir. Ça ira mieux pour réfléchir! Bricot disparut dans la cuisine et revint avec quelques sandwichs et quelques jus. Pas de chouchen ce soir, restons l'esprit vif.

Bricot, tout en servant ses amis, se dit qu'elle était chanceuse d' être ici au chaud en bonne compagnie et avec Edmond.

Tamuril a écrit:

Après avoir fait quelques soins à Bawika, Tamuril se mit devant la fenêtre pour réfléchir.

Tiens Faltingues a mené les pierres.

Cela le distraya un moment. Puis il se mit à arpenter la pièce.

Il me faudra passer chez Gwellañ demain. Quelle tristesse. Bricot et Rebeka m'ont parlé de rumeurs concernant la mairie aussi. Mais qu'arrive-t-il à Vannes ? La division s'intalle. Le malheur s'acharne contre nous. Ou bien est-ce la période de transition normale entre les époques ?

Tamuril avait senti que le moment du changement venait. Il était temps de laisser la place. Déjà il avait commencé à déléguer certaines de ses charges et fonctions. Comme à son habitude il avait pris de l'avance avec le temps. Mais celui-ci le rattrapait toujours. La nature humaine était ainsi faite. La part d'animal restera toujours. En chacun de nous sommeille toujours l'être primitif que nous fûmes.

Il est parfois difficile d'accepter le changement.

Sa longue expérience lui avait fait connaître les méfaits que pouvait générer cette peur. Il avait vu bien des réactions étranges. Il avait regardé ça d'un oeil d'étudiant. Et il était toujours aussi navré que cela continue à se passer.

Peste que ces périodes transitoires.

Il se retourna pour voir s'il n'avait pas réveillé Bawika. Elle dormait toujours paisiblement. A sa vue Tamuril sentit tout l'amour qu'il avait pour elle l'envahir. Le calme revint. Il se rappela les moments de communions passés. Ses souvenirs étaient merveilleux. Ils avaient la clarté du temps présent. D'autres souvenirs vinrent à la surface. Plus anciens. Ses débuts à Vannes lorsque Starlion était le maire. Il l'avait peu connu et De Tolosa le remplaça ensuite. De nouvelles idées circulaient. Beaucoup de Vannetais s'impliquaient. Une dynamique se créait. Gannika qui mit en place le parrainage. La création du journal. Tamuril en était fier. Il avait vaincu sa timidité. Après deux mois à la mairie De Tolosa prit sa retraite. Elfyn lui succéda et amena d'énormes changements. Tamuril se souvint en riant de son entrée au conseil. Ce fut une époque de chantiers. Les conseillers prirent une place énorme dans la gestion du quotidien. Aides pour les nouveaux avec lettre de bienvenue et ouverture de topics pour eux, pouvoir de police, nouvelle économie de marché,... Tout le monde y mettait du sien. Au fil des mandats d'autres conseillers vinrent les rejoindre pour remplacer certains anciens et consolider l'équipe. Mais il n'y avait pas que les conseillers et le maire qui étaient actifs. Beaucoup de Vannetais aidèrent. Lieux de manifestations, boutiques, écoles et bien d'autres.
Il y avait eu aussi ces vagues de départ quand de nouvelles villes se créaient. La pire fut lorsque Vannes perdit près de la moitié de ses habitants. Enfin pour les actifs ce serait plutôt plus de la moitié. Un vent de panique souffla ce jour là mais vite réprimé par l'ardeur de ceux qui restait pour remonter la pente. De nouveaux visages apparurent et avec le temps le visage des anciens disparut. Pas tout à fait quand même. Ils furent accueilli avec chaleur et bichoner aux petits oignons. Certains d'entre eux ont bien réussis.
Depuis quelques temps déjà Vannes s'est aggrandie. Et quelle chance beaucoup de personnes motivées et maintenant actives. C'est un sang neuf régénérateur. Il faut juste qu'ils s'émancipent maintenant. C'est pourquoi Tamuril avait délégué certaines de ses fonctions. Pour ensuite leur abandonner. Elles leur appartenaient maintenant. A eux de les faire vivre à leur façon. Il faut savoir ne pas s'accrocher.
Fatigué par cette journée de recherche et par le mauvais vent qui souffle sur Vannes, Tamuril alla s'allonger près de sa Femme. Le sommeil fut agité par de mauvais présentiments.

09 juin

Bawika a écrit:

Le lendemain, Bawika se dit qu'il était temps d'essayer ses nouvelles béquilles. Elle s'assit au bord du lit, et, s'appuyant sur les béquilles, se mit debout. Elle fit ensuite quelques pas dans la chambre.

Super! Cela n'a pas l'air trop difficile...

Elle sortit dans le couloir et s'avança vers... les escaliers.

Misère! Comment vais-je faire pour descendre les marches ainsi?

L'escalier lui paraissait être un gouffre dangereux et vertigineux. Elle entreprit de descendre tout doucement, marche après marche, avec d'infinies précautions... Il fallait tenir bon. La nourriture et le chouchen étaient en bas... Rien ne pourrait l'empêcher de les rejoindre!

deSauvigny a écrit:

Le diacre, attiré par l'odeur du chouchen se laissait guider vers la taverne. Suand il entra il vit Bawika en train de se débattre avec les escaliers.

"Bawika auriez vous besoin d'aide ?

-Laissez-moi agir seule, il faudra bien que j'apprenne à me débrouiller."

deSauvigny parti donc chercher deux chouchens, laissa l'argent sur le comptoir et en offrit un à bawika qui elle aussi, en avait apparemment besoin...

Bawika a écrit:

Bawika arriva en bas de l'escalier, essouflée, elle avait mal aux bras de s'être appuyée dessus ainsi... Elle s'échoua sur un fauteuil et dégusta un bon verre de chouchen pour se remettre de ses émotions...

Merci, mon père! Je crois que j'en avais besoin...

alesius a écrit:

Alesius entra dans l'auberge pour prendre des nouvelles de Bawika

Citation :

Ca va mieux Baw, désolé de n'être venu plus tot prendre de tes nouvelles, avec la disparition d'Amra je n'ai pas trop eu le temps.
Puis je t'accompagner et prendre un verre en ta compagnie

deSauvigny a écrit:

De toute façon un verre de chouchen ça ne fais jamais de mal. Alors comment allez-vous? Ca va mieux ?
A l'auberge au moins vous êtes bien, il y a du mond qui passe. si vous souhaitasi que je vous amène quelquepart ? Je peux vous aider à marcher...

Il but une gorgée, le chouchen de Vannes était décidément délicieux presque trop... Ca insitait à en reprendre

Bonsoir Alésius, comment allez-vous?

alesius a écrit:

Bien desauvigny, le bras me lance encore un peu mais ca va!!!
Allez un autre petit verre :wink:

Bawika a écrit:

Merci, mon père, je n'hésiterais pas, si j'ai besoin d'aide!
Demat Alesius! Alors? Quelles nouvelles d'Amra? Coincée ici, je ne suis au courant de rien de ce qui se passe dans cette ville, c'est frustrant!

deSauvigny a écrit:

Voulez-vous que je voie si rien ne s'infecte, Alesius?
J'ai quelques bases en médecine.
Et vous Bawika, je peux jeter un oeil?
Comme vous voulez.

Je reprend un verre avec vous.

Je pense qu'il faudrait faire attention, Sabotin avait parlé d'un ancien ami à son père si je me souviens bien, ou d'un ennemi, rien ne nous dit qu'il ne va pas frapper à nouveau. Qu'en pensez-vous?

alesius a écrit:

Merci ca ira Desauvigny c'est sympa, ma chere melyandra a pris le relais!!
Sinon Baw, on a chopé cylas et Amra est saine et sauve physiquement, mais à mon avis psychologiquement cela doit etre tres dur
J'irai prendre de ses nouvelles demain, je préfère la laisser se reposer, puis elle est entres de bonnes mains avec son cher Sabotin :wink:

Bawika a écrit:

Ah! Je suis rassurée! J'espère qu'elle s'en remettra vite... Et je vois que tu as été blessé toi aussi! Quelle histoire sordide! se lamenta Bawika. Bon, reprenons un chouchen, ça nous fera du bien... Puis, se tournant vers le diacre : Ne vous inquiétez pas pour ma jambe, mon époux s'occupe très bien de moi!

10 juin

Tamuril a écrit:

C'est au pas que Bayard entra dans la cour de l'Auberge. Il comprit lorque Tamuril le laissa près de l'abreuvoir et lui apporta de quoi manger. Ils allaient repartir aussitôt.
Tamuril monta dans la chambre réveiller Bawika. Il lui expliqua qu'il devait partir en misson pour l'Ordre des Trentes. Pour éviter qu'elles n'ai à descendre tout le temps elle s'intallerait dans la chambre attenante au bureau. De toute façon comme elle donnait directement dans la cour fermée où serait le bassin cette chambre serait la leur dorénavant. Il l'aida à descendre.

Tu seras plus près du Chouchenn et des provisions aussi.

Il remonta lui chercher du linge et d'autres objets utiles. Puis il alla se changer. Lorsqu'il redescendit Bawika s'était rendormi. Il resta un moment à la regarder songeur. Il devait s'absenter longtemps. Brest était fort loin il lui faudrait de nombreux jours. Il songea à Vannes. Reviendra-t-il ? Certainement à l'Auberge tant que Silvia ne viendra pas reprendre son affaire. Enfin il repartit dans la nuit.

Bawika a écrit:

Bawika broyait du noir, toute seule dans l'auberge... Tout allait de travers ces derniers temps. Gwellan était mort, elle s'était cassée une jambe, Amra avait été enlevée, des querelles politiques... Et surtout elle s'inquiétait pour son mari qui n'avait pas l'air en forme en ce moment. Elle traversa la salle commune en grommelant et en donnant des coups de béquilles dans les meubles au passage. Puis elle resta postée à la fenêtre, à regarder dehors, silencieuse.

chitoss a écrit:

Chitoss qui passait par là vit la petite bouille de sa fillote au travers la fenetre de l'auberge et entra lui faire un brin de jasette...

-Salut fillote comment ca vas?
- CA VAS MAL!!!
-ah bon?

Bawika a écrit:

Malgré son humeur grognon, Bawika était contente de voir son parrain.

Ben... Je ne sais pas trop ce qui ne va pas... Une mauvaise passe, sans doute, avec tout ce qui arrive en ce moment! Mais ça ne devrait pas durer!

Bawika essaya de sourire pour ne pas casser le moral de Chitoss en plus de tout ça.

Et toi parrain? Comment ça va?

chitoss a écrit:

-moi?..et bien ma femme ce presente au election et sera encore moin disponible et je serai pris pour m'occuper des enfants , jme suis fait mettre a l'ecart de la revolte par des niv 1 mais a part de ca tout vas...

Bawika a écrit:

Oh... Je compatis.
Tu veux que je te prête une de mes béquilles pour fracasser quelque chose avec? Ca fait du bien, parfois! dit Bawika, en étendant le bras et en poussant du bout de sa béquille une bouteille vide qui était posée sur la table d'à côté et vint se briser par terre.

11 juin

Faltingues a écrit:

L'aube pointait à peine. Une petite troupe d'hommes allait en direction de l'Auberge. Ils étaient chargés d'outils. Ils déposèrent ceux-ci dans la grande cour puis entrèrent silencieusement dans la Salle Commune.
Faltingues avait appris que la Maistresse dormait au rez-de-chaussée désormais. Il décida donc d'attendre qu'elle se réveille avant de commencer ce qu'ils avaient à faire. En attendant c'est à voix basses qu'ils s'abreuvèrent et se sustentèrent.

nelly53 a écrit:

Nelly après être allée à la messe passa à l'auberge prendre des nouvelles de Tam et Bawika, car elle s'inquiétait. elle avait croisé Tam 2 jours plus tôt qui était en train de préparer un article pour le journal . il semblait très affecté par les derniers évènements. il se faisait beaucoup de souci pour son ami Simply. Nelly comprit qu'il était tiraillé car c'était ses amis qui avaient mis Simply dans cette situation. il aurait souhaité crier sa colère en la couchant sur le papier mais la colère étant mauvaise conseillère, les mots auraient été virulents et auraient été blessants. Alors préférant garder pour lui son mal-être, il décida de brûler ses articles et de partir en voyage...

Quand elle arriva, Bawika était seule. une petite troupe discutait dans un coin de la salle en s'abreuvant tranquillement.

demat Bawika comment vas tu aujourd'hui ?
et as tu des nouvelles de Tam je me fais du souci pour lui..?

Bawika a écrit:

Demat Nelly! Merci d'être passée me voir! Ca va plutôt bien, et Tamuril m'a installée au rez-de-chaussée, pour que ce soit plus pratique pour moi...

Bawika se tut un instant.

Hum... Moi aussi je m'inquiète un peu pour lui, je n'ai pas encore eu de nouvelles depuis son départ, mais j'espère que le fait de s'éloigner un peu de la ville lui changera les idées.

Bawika appréciait de pouvoir se confier ainsi à son amie. Mais elle remarqua un groupe d'hommes installés un peu plus loin. Elle prit ses béquilles et s'approcha d'eux pour les saluer.

roxadana a écrit:

Sur le chemin pour aller au moulin, Rox fit un crochet par l'auberge, elle voulait prendre des nouvelles de Bawika...

Elle la vit au loin en grande discussion avec un groupe d'hommes...Elle se dit qu'elle repasserait plus tard...

Faltingues a écrit:

Faltingues et ses hommes avaient attendu que la Maistresse de l'Auberge se réveille. Il se présenta à elle et lui dit avoir été envoyé par son mari pour préparer le bassin.

Oui Tamuril m'en a parlé. Le seul chemin pour accéder à la cour est notre chambre. Je vous montre.

Faltingues suivit Bawika, ses hommes à sa suite après avoir récupérer leurs outils. Elles lui montra ensuite les chambres où ils pourront s'installer durant les travaux. Ils passèrent le reste de la journée dans la cour à creuser.

Bawika a écrit:

N'hésitez pas à me demander si vous avez besoin de quoi que ce soit. Je retourne à l'intérieur.

Bawika était contente que les travaux pour le bassin commencent enfin. Elle se rendit dans la cuisine, sortit divers ingrédients et s'assit à la table pour pouvoir préparer à manger aux travailleurs. Ils auraient sûrement faim après leur labeur.

vincent_le_grand a écrit:

En revenant de son champs
Et tout en allant rue St Vincent
Vincent passa devant l'auberge et entra
Histoire de prendre des nouvelles de Bawika

V: Comment vas tu ? Je vois que tu te débrouille de mieux en mieux avec les béquilles...

Bawika a écrit:

Demat Vincent! Ma foi, oui, je m'en sors pas mal perchée là-dessus... Malheureusement je ne peux pas faire tout ce que je faisais avant. J'ai mis quatre heures au lieu d'une à cuisiner le repas de ce soir!

Tamuril a écrit:

Arrivé de Sprid un peu essouflé.

Citation :

Demat Loutig
Je devrais arriver à St Brieuc sous peu. Ensuite je ne sais pas combien de temps devra durer la poursuite du renégat. Je me rapproche aussi des iles de Bréhat et j'espère avoir un peu de temps pour y aller. Tout dépendra de la durée de la traversée et de la chasse.
J'ai demandé à Faltingues de venir avec des hommes pour le bassin. Ils devraient arriver aujourd'hui.
J'espère que tu vas bien et ne souffres pas trop. Je me sens un peu mieux loin du tumulte des derniers jours. J'ai finalement changer d'avis et envoyer à Sabotin mes derniers articles pour Vannes. Je ne voulais rien mettre mais il n'aurait pas été correct de partir sans explication. Du moins sans demander un remplaçant et sans laisser l'information sur les élections anticipées. Si tu peux te déplacer le jour des obsèques de Gwellañ excuses-moi auprès de nos amis. Je suis en mission pour l'Ordre des Trentes et j'ai peur de ne pas être de retour suffisament tôt.
Pour parler de choses plus joyeuses. Bon et heureux anniversaire Loutig. 4 mois. Da garout a ran.
Je te réécrirais le plus tôt possible. Je dois reprendre la route. Il se peut que je file ensuite sur Brest.
Ken emberr. Boks
Tam

Bawika a écrit:

Bawika était en train de se reposer lorsque Sprid arriva. Il vint se poser sur ses genoux pour lui éviter de se lever et elle détacha le parchemin attaché à sa patte. Elle lut la lettre, le coeur battant. Puis elle alla chercher de quoi répondre.

Citation :

Demat Kalonig,
je suis heureuse d'avoir eu de tes nouvelles, même si tu n'es parti qu'hier, tu me manquais déjà... Je suis soulagée que tu te sentes un peu mieux, je t'avoue que je commençais à m'inquiéter. Je m'occuperais de tout pendant ton absence, cela ne devrait pas poser de problème, j'arrive à me déplacer à mon rythme et ma jambe ne me fait pas trop mal. J'attends déjà ta prochaine lettre. Et je te souhaite aussi un bon anniversaire, en esperant que nous serons ensemble pour le prochain...
Da garout a ran me ivez! N'oublie pas nos rendez-vous en rêve...
Bawika

Elle envoya Munenn porter le message à la place de Sprid, qui avait l'air bien fatigué. Puis elle partit se coucher...

13 juin

Faltingues a écrit:

Faltingues et ses hommes étaient épuisés. Cela faisait deux jours qu'ils creusaient. La chaleur était insoutenable. Heureusement Dame Bawika s'occupait bien d'eux. Elle se reposait maintenant dans sa chambre. Elle leur avait préparé un bon repas et eux aussi ne tarderaient pas à aller se coucher.
Un Corbeau entra pas une des fenêtres ouvertes. Faltingues reconnut un des Oiseaux de son Hôte. Il était porteur d'une lettre. Certainement pour Dame Bawika.

Citation :

Demat Loutig

Je suis heureux que ta jambe ne te fasse pas trop souffrir et que tu puisses te déplacer. Si tu as besoin d'aide n'hésites pas à demander à Faltingues.
Nous pourrions être de nouveau ensemble bientôt. Les plans du Maréchal ont changé. Je pense en savoir plus d'ici peu mais il est possible que je reprenne la route pour Vannes demain. J'arriverais peut-être à temps pour l'enterrement de Gwellañ.

Je reprend ma lettre que j'avais interrompu. Je viens d'avoir des nouvelles de Rennes pour le procès de Simply. Gast. Mes plans changent. Certaines déclarations sont choquantes mais il y a pire. je dois écrire de suite au Maréchal. Dès que mes mains arrêteront de trembler.

Voilà qui est fait. Je prend la route ce soir pour l'Auberge. Il me faudra près de deux jours pour rentrer. Je te raconterais le contenu de ma lettre au Maréchal.

Da garout a ran. Boks
Tam

Bawika a écrit:

Bawika avait passé la journée à se reposer, sortant de sa torpeur uniquement pour préparer les repas des ouvriers. Le soir venu, elle décida d’aller se promener dehors un moment, pour profiter de la fraîcheur. En sortant de sa chambre, elle croisa Faltingues qui lui signala l’arrivée d’un corbeau. En effet, Munenn était de retour. La lecture de la lettre l’inquiéta. Qu’était-il encore arrivé ? Elle aussi se mit à trembler. De peur et aussi de colère. Elle ne connaissait pas la raison des ennuis de son mari, mais elle se doutait bien que cela n’était pas étranger aux évènements récents qui avaient troublé la ville. Pourquoi l’homme finissait-il toujours par courir à sa propre perte, plutôt que d’essayer de vivre en paix ? A défaut de pouvoir donner un coup de pied dans quelque chose, comme elle le faisait lorsqu’elle avait besoin de se défouler, elle frappa le mur avec sa béquille. Puis elle répondit à son mari, en essayant de ne pas trop montrer qu’elle se faisait du souci pour lui.

Citation :

Mon amour,
J’ai hâte de te retrouver, je suis heureuse de savoir que tu seras bientôt là ! Tout se passe bien à l’auberge, les travaux avancent car les ouvriers ne ménagent pas leur peine. Je m’occupe des repas et me repose le reste du temps. J’espère que ces nouvelles dont tu me parles ne sont pas trop graves. Comme je ne suis pas allée en ville depuis mon accident, je ne sais pas ce qui se passe en ce moment, j’aurais sans doute besoin de beaucoup d’explications à ton retour. Sache que je pense à toi à chaque instant et te soutiens dans ces moments difficiles.
Je t’embrasse amoureusement…
Bawika

Puis elle confia le message à Sprid qui prit le relais. Elle regarda l'oiseau s'éloigner. Elle n'avait plus envie de se promener. Ne restait plus qu'à essayer de trouver le sommeil...

14 juin

Tamuril a écrit:

Tamuril avait chevauché toute la nuit et arrivait en vue de Rohan. Comme chaque matin depuis la Ste Martine il se rendit à la caserne pour s'informer des derniers ordres de l'Etat Major. Il y avait là une réponse du Maréchal à sa lettre. Il lui répondit et prit le chemin de l'Auberge. A ce moment là Sprid le rejoignit avec une missive de Bawika.

Elle n'a pas l'air trop inquiète ça va. J'ai eu peur un moment que mes propos ne lui fasse peur. Elle le saura assez tôt. Pas la peine de la rendre malade avant mon retour. Je serais là pour calmer ses angoisses. Je l'espère.

Il lui répondit et renvoya Sprid.

Citation :

Demat Ma Doulce et Tendre

Je suis heureux que tu te reposes. Les travaux de terrassement devraient être bientôt finis mais il y a encore les finissions. Je passerais commande de Chouchenn pour l'inauguration. Hihi. Tu comprend pourquoi il en faut plusieurs.
Je n'ai aucune nouvelle non plus de ce qui se passe au village. Juste ce que le bulletin officiel du Duché diffuse. Je croyais naïvement que la raison avait repris le dessus. Malheureusement je me suis trompé.
Je pense aussi à toi à chaque instant. Ton soutien est d'un grand réconfort et me permet de ne pas choisir certaines extrémités.
Mais laissons cela. Je pense arriver à l'Auberge à l'aube de demain. Ne veilles pas nous aurons désormais beaucoup de temps devant nous. Peut-être que ce voyage que nous avions prévu pourra se faire plus tôt que nous ne le pensions. Je t'en dirais plus demain.

Sot on ganet Loutig

Tam

sabotin a écrit:

sabotin pénétra dans l'auberge en pleine effervescence. Il remit l'invitation à Bawika en espérant qu'elle pourra faire le déplacement. Il comptait beaucoup sur la présence de Tamuril.

- "Bawika si par impossible Tam n'est pas là, je peux t'envoyer une navette pour la rue de la Fontaine" précisa Sabotin.

Bawika a écrit:

Bawika prit le parchemin et le lut avec attention.

Merci Sabotin! Tamuril doit justement rentrer demain. La situation a l'air assez compliquée, il m'en dira plus à son retour, mais j'espère que cela ne nous empêchera pas de venir vous féliciter...

Puis elle attrapa un morceau de parchemin et traça un motif dessus, elle le confia à Munenn qui s'envola pour le porter à Tamuril.

Citation :

Il serait là dès demain, ce simple message suffirait donc en réponse à sa dernière lettre...

Faltingues a écrit:

Faltingues fumait tranquillement une pipe sur le parapet du pont qui menait à l'Auberge. Un cortège venant de Vannes s'approchait. Arrivé à sa hauteur il vit un chariot avec un cercueil. Il se signa puis demanda à un des suivants qui était cette personne dans le cercueil.

C'est le Grand Juge de Bretagne Gwellañ. Nous allons à Nantes pour la cérémonie. Nous reviendrons ensuite l'enterrer dans son fief.

Mes Hôtes devaient le connaître. J'en parlerais à Dame Bawika demain. Sire Tamuril devrait aussi rentrer demain. Dommage qu'il soit absent. Il aurait peut-être pu vous accompagner. Il sera peut-être là pour l'enterrement.

Il regarda longtemps le cortège s'éloigner et pensa que la vie était bien éphémère.

15 juin

rebeka a écrit:

Rébéka arriva avec plein de provisions dans les bras... Elle poussa la porte le plus délicatement possible avec son pied, ses bras étant déjà bien rempli. Elle avec même un paquet dans la bouche... du coup quand elle voulu appeler son amie ça donnait ça :

m bami mbbbm bmbb mb...

S' appercevant que ce qui sortait de sa bouche n' était que charabbia... elle attendu de poser ses paquets avant de reparler...

Ma Bawi c' est moi, Béka... je viens prendre des nouvelles et te chouchoutter toute la journée... Ca va?

Bawika a écrit:

Ah c'est toi Rebeka? J'ai eu peur un instant, en voyant un tas de paquets à pattes qui faisait un bruit bizarre... :wink: Je vais bien, et toi?

Tamuril a écrit:

Tamuril rentra plus tard que prévu. Il avait dû s'arrêter à Rohan pour envoyer ses missives à l'Etat Major, à l'Ordre des Trentes et à la Cour de l'Hermine. Il alla directement à l'écurie déharner Bayard et le mettre avec les juments et Patof dans le pré. En entrant dans la Salle commune il aperçut Bawika et Rebeka. Sa femme lui sauta au cou après avoir essayer de courrir clopin clopan. Tamuril la reçut dans ses bras au moment où elle allait chuter.

Demat Loutig
- Demat Kalonig
Demat Rebeka. Excusez-moi un instant mais je dois aller me laver et le Liziec est un bon endroit. Ensuite je me change et je suis à vous.

Il prit la direction de la rivière.

Faltingues a écrit:

De la cour où il travaillait avec ses hommes Faltingues entendit une voix familière.

Demat Messire. Bon voyage ?
- Demat Faltingues. Long et harrassant. Mais je suis enfin de retour. Et toi comment vas-tu ?
Bien Messire merci. Les travaux avancent bien.
- Merci Faltingues pour tout ce bon travail. Excuses-moi je reviens tout à l'heure. Je suis sale de tout ce voyage et d'autres choses. J'ai bien besoin de me laver.

Bawika a écrit:

Bawika était sur un petit nuage de voir son mari revenu. Mais soudain elle se rappella qu'il avait de mauvaises nouvelles à lui annoncer... Elle essaya de ne pas y penser en attendant qu'il revienne de la rivière, et se concentra sur le bonheur qu'elle éprouvait qu'ils soient enfin réunis.

Tamuril a écrit:

Tamuril revint, propre et fraîchement vêtu. Il alla directement à la cuisine. Son ventre criait famine et des Bawipains tout chaud l'aguichaient de leur parfum suave.

Bawika a écrit:

Bawika laissa son mari se restaurer, puis le rejoint à la cuisine. Elle s'assit près de lui et servit deux grands verres de chouchen. Puis elle lui demanda :

Alors? Raconte-moi tout!

Tamuril a écrit:

Tamuril but une gorgée de Chouchenn et resta un moment pensif.

Et bien je crois que la traque au renégat est annulée. Enfin ce sont les dernières informations que j'ai eu. Mais ce n'est pas ce qui m'a fait revenir à Vannes plus tôt.

Il se tut afin de rassembler ses pensées confuses.

Je ne sais pas si tu es au courant. Dans ton état tu ne peux guère te déplacer. Mais Simply est en procès à Rennes et j'ai eu l'énoncé du réquisitoire. Il y est demandé une peine de principe. Je les avais prévenu avant leur révolte que le Duché ne pourrait pas faire autrement sinon ce serait la porte ouverte à n'importe quoi. Je suis heureux qu'il ne soit pas banni. Cela m'aurait fait grand peine. Car il s'est sacrifié pour ce qu'il croyait être son devoir. Il s'est sacrifié pour ne pas abandonner ses amis. Par contre j'ai été complètement paralysé à la lecture d'un témoignage accablant plusieurs Dragons de s'être révoltés. Il m'a fallu un moment avant de m'en remettre. Tu as dû voir comme je tremblais en t'écrivant.

A ce souvenir les tremblements revinrent. Il but encore une gorgée de Chouchenn. Autant pour se donner du courage autant pour cacher les larmes qui commençaient à poindre. Il reprit son récit.

Cette déclaration publique mettait en cause des Dragons. Le nom du régiment est désormais entâché de trahison. Je me sens coupable de ne pas avoir su inculquer l'honneur et la probité au sein de mes hommes. Je me sens responsable de leurs actes et je me sens aussi trahi. Je n'avais d'autre solution que d'écrire au Maréchal pour donner ma démission. Celui-ci me l'a refusé deux fois. J'ai donc fait le demande à l'Etat Major et ai demandé aussi la constitution du Tribunal Martial pour mes manquements auprès du Duché et avoir baffoué mon serment d'allégence.
Je suis à leur disposition ici à l'Auberge depuis.

Bawika a écrit:

Bawika en resta sans voix. Elle n’avait jamais vu son mari aussi abattu. Elle s’approcha de lui et le serra dans ses bras.

Comment les choses ont-elles pu en arriver là ? Et que va-t-il se passer pour toi ? Tu ne mérites pourtant pas de payer pour les erreurs des autres !

Tamuril a écrit:

Je ne les incrimine pas. La plupart ont participé car ils n'avaient pas l'esprit assez serein pour comprendre leur erreur. Se vanter de son appartenance aux Dragons pour une affaire civile de trahison n'était pas très malin. Que par solidarité ils aient soutenu leurs amis est tout à leur honneur. Qu'ils se soient laissés envouté par les cornes de la discorde l'est moins. L'aveuglement les a empêché de voir les conséquences de leur acte et de leurs paroles. Il n'empêche que le nom des Dragons est cité de façon clair pour avoir participé à une trahison. Le nom des Dragons est maintenant entâché et mon honneur aussi. Pour éviter la destruction du régiment après celle de Vannes je prend sur moi la responsabilité de cette infamie.
Et ce n'est pas tout.
J'ai demandé aussi à être déchu de mes titres de Chevalier et de Baron pour trahison envers le Duché.

Tamuril se tut enfin. Il prétexta que son verre était vide pour se lever et s'éloigner.

Je suis réellement désolé de te faire subir tout ça.

Bawika a écrit:

Ils restèrent tous deux silencieux un moment, puis Bawika dit :

Tu n’as pas à être désolé. Tu as toi aussi ton honneur à défendre et il est normal que tu prennes toutes les mesures nécessaires pour que cela soit fait. Quant à moi je suis ta femme avant d’être celle du lieutenant, du chevalier ou du noble, et je resterais à tes côtés quoi qu’il arrive.

Elle rejoint son mari et lui prit la main.

Maintenant que c’est fait, ne restons pas là à nous morfondre. Allons prendre l’air, une promenade nous fera du bien.

Tamuril acquiesça et ils sortirent, marchant lentement au rythme des béquilles de Bawika.

rebeka a écrit:

Rebeka ,ne voulant pas se montrer indiscrete,avait pourtant entendu parler de mauvaises nouvelles...

Qu' est ce qu'il se passe rien de grâve...j' espère!

Mais Tam avait les joues gonflées par les Bawipain qu' il dévorait férocement... du coup il ne pouvait parler... Rebeka en profita donc pour servir un p'tit chouchenn a tout le monde et double dose pour Tam pour qu'il puisse faire descendre tout ça :wink:

damien_chon a écrit:

Damien entra dans l'auberge.

Demat !

Et bien, en voilà des tetes...?!

Que se passe-t'il donc?

Après avoir entendu que Tamuril voulait démissionner, Damien dû prendre un triple verre de chouchen avant de retrouver ses esprits.

Tu ne peux pas quitter les dragons!
La révolte contre la mairie de Vannes n'avait pas de lien avec le régiment!

Tamuril s'obstinait dans sa décision.
Les choses ne pouvaient rester en état...

rebeka a écrit:

Rebeka resta sans voix, elle avait malgré elle entendu toute la conversation des tourtereaux et avait attendu qu'ils sortent se promener pour défouler sa rage ancrée au fond d' elle!!!!!!!!!!

Tamuril ne peut pas prendre pour les autres!!! Il n' est obligé en rien d' agir de la sorte! c' est injuste

Rebeka avait tellement frappé le coussin face à elle que les plumes d' oies qui le bourrait s' envolèrent partout dans la pièce... ce qu' il l' enerva d' avantage...

Je n' ai plus qu' à nettoyer maintenant c' est malin...
Bon après je leur mijotte un bon plat rien que pour tous les deux....

Rebeka accéléra le mouvement, et en moins de deux la pièce était nettoyée à la perfection...
Elle alla ensuite derrière les fourneaux, préparant un menu peu ordinaire pour ses deux amis.
Elle nota soignuesement sur du papier le menu du soir... puis alla afficher une pencarte sur la porte de l' entrée...:

CE SOIR L AUBERGE EST EXCEPTIONNELEMNT FERMEE AUX VISITEURS. ELLE REOUVRIRA DES DEMAIN MATIN.

Elle avit dressé une table des plus somptueuse, une nappe blanche satinée, des couverts d' argent, un services en porcelaine, des chandeliers et enfin des pétales de roses rouges en décoration... puis elle s' évinça en glissant un peit mot sous a porte pour Tam et Bawi.



Mes chers amis,

Je pense que ce petit repas en amoureux vous fera le plus grand bien en ces temps difficil.
Sachez que je pense bien à vous et que je serais toujours là si vous avez besoin de quoi que ce soit.
Je vous embrasse bien fort
Béka

LordMoustache a écrit:

Le vent soufflait fort ce soir sur la Bretagne. Il s'infiltrait partout dans l'embrasure des portes et des fenêtre et l'on croyait presque entendre la voix de LordMoustache (bon, c'est nul je sais et désolé Rebeka de ne pas respecter la fermeture, mais là je suis hors de moi...)

Tu nous fais quoi là Tam au juste??? Oui, tu es mon supérieur, et oui je te donne l'impression de t'engu***! Nan, mais franchement, est-ce que tu crois à ce que tu dis???

La mort plutôt que là souillure, quel est son sens?

Quel est son sens quand tu vois que tes ami(e)s qui se donnent corps et âme pour Vannes se font proprement insultés jusqu'à en pleurer?

Quel est son sens quand tu te fais accuser sans preuve (puisque ça n'est pas le cas) de faire partie d'une mafia, que tu piques dans les caisses et que tu fais partie d'une caste qui s'enrichit au détriment des villageois que tu essaies tant que faire se peut d'aider?

Quel est son sens lorsque toujours la même personne te dit que tu es à peine bon à faire du RP alors que tu ne comptes plus les heures passées à t'occuper de punir les escrocs et autres esclavagistes?

Quel est son sens lorsque cette personne ne peut plus s'occuper de sa ville (problèmes HRP) et que, lorsque ses problèmes sont passés, elle ne trouve rien de mieux à faire que de se saouler pour faire remonter son moral?

Quel est son sens lorsque tu vois que pendant que ces problèmes durent, Simply, qui a tout donné pour Vannes, n'hésite pas une seconde à revenir en urgence pour reprendre les affaires courantes (au risque de se trouver en procès)?

Et bien pour moi et pour tous les Vannetais qui m'ont accompagné, cela signifie que tu ne peux laisser perdurer ces injustices et que tu te révoltes, cette personne ne reconnaissant pas la moindre de ses erreurs. Et ne viens pas me dire que cela contrevient au Grand Coutunier! Il y a la loi et l'esprit de la loi. Dans notre cas, c'est l'esprit de la loi qui a prévalu.

Bien au contraire, je me serais senti souillé si j'avais fait semblant de ne rien voir, de ne pas me soucié du bien être de tous et avait fait fi des mes idéaux! Et l'esprit qui règne à Vannes, mais encore plus au sein des Dragons dont tu es le chef, m'a ordonné de me comporter ainsi.

Nous avons tous assumé nos actes jusqu'au bout et nous sommes livrés pour être jugé et puni si ces actes avaient été reconnus contraires au droit (ce que je conteste). Et oui, lorsque je me suis livré, j'ai décliné mon grade: je n'avais rien a caché, cela fait partie de ma personne et j'ai toujours été le premier à me mobiliser pour protéger nos terres!

Alors je te demande solennellement Tamuril, comment oses-tu dire que le nom des Dragons a été ainsi souillé? Tu devrais bien au contraire être fier de tes troupes pour qui solidarité et fraternité ne sont pas des mots vides de sens et qui n'hésitent pas une seconde à faire courir des risques à leur personnage pour faire cesser des injustice. A aucun moment des motifs égoïstes n'ont motivé cette action; l'idée a toujours été au contraire le bien de Vannes et de ses habitants en redonnant la parole au peuple, le commandement de la ville étant totalement divisé.

Si tu ne penses pas que ce genre de valeurs sont défendues pas les Dragons, alors je comprendrai ta démission, te prie de m'excuser d'avoir donné mon grade et d'avoir fait un lien entre mes actes et l'armée, mais dans ce cas je ne pourrai rester au sein de ce corps. Si tu penses par contre que ces valeurs sont au contraire le fondement de ces valeurs, alors je te demande de revenir sur ta décision et de rester notre chef.

Si ta démission a été refusée deux fois, ce n'est peut-être d'ailleurs pas pour rien, non?

Le plus triste dans cette histoire, c'est que beaucoup de choses ne peuvent être dites, la raison d'état étant bien évidemment le plus important au final...

Le vent cessa brusquement et on n'eut plus l'impression que LordMoustache était présent...

Bawika a écrit:

Tamuril et Bawika continuaient leur promenade, profitant de la fraîcheur qui tombait avec le soir et du calme de la nature…

Penses-tu qu’ils pourront comprendre ton geste un jour ? demanda soudain Bawika.

Cela m’étonnerait… répondit Tamuril.

Comme pour appuyer sa pensée, un vent nauséabond se leva autour d’eux, et ils jugèrent préférable de rentrer à l’auberge. En arrivant devant la porte, ils virent une pancarte indiquant que l’auberge était fermée. Bawika reconnut l’écriture de son amie Rebeka. J’espère qu’elle ne se fait pas trop de souci, pensa-t-elle. Ils entrèrent, l’auberge était effectivement vide, même Faltingues et ses ouvriers s’étaient discrètement retirés. Ils découvrirent que Rebeka leur avait préparé un dîner aux chandelles. Une somptueuse table les attendait, et le repas n’avait plus qu’à être réchauffé. Bawika s’installa à la table et regarda malicieusement son mari.

Tu vas être obligé de faire le service tout seul, mon amour… Je ne pourrais pas t’aider, avec mes béquilles ! dit-elle en soupirant d’aise.

Ce sera avec plaisir, Loutig... dit Tamuril en souriant

Tamuril s’occupa donc de tout. Les plats préparés par Rebeka étaient délicieux et les deux époux ravis de partager ce repas après tout le temps qu’ils avaient passé loin l’un de l’autre ces derniers jours. Puis ils allèrent se coucher. Il n’y avait plus d’escaliers à monter pour rejoindre leur chambre, mais Tamuril prit quand même sa femme dans ses bras pour l’emmener jusque là. La nuit les enveloppa alors dans son cocon protecteur.

16 juin

Assad a écrit:

Ayant appris la nouvelle de la bouche de Lordmoustache, Assad ne pu s'empecher d'écrire à Tamuril

Le nom des Dragons souillé, ai-je bien entendu ce que Lord m'as dit??? Jamais je n'accepterai t'entendre dire cela, surtout avec tout le travail déployé pour faire de notre régiment le meilleur de Bretagne.
Ce n'est pas car la plupart des gradés du régiment, qui sont par ailleurs les villageois les plus actif de Vannes, se sont révoltés pour sortir la ville de l'ambience dans laquelle elle était plongée depuis les élections que le nom du régiment est souillé. Il en faudra bien plus que ça pour souiller ce nom...

J'ai participé à cette révolte, et je ne le cache pas. Je n'aurai pu supporter de voir Vannes rester dans cet état, et j'ai agis en conséquence. Conséquences qui vont, je dois l'admettre, au-dessus de ce que j'avais imaginé. Je n'aurai jamais cru possible de t'entendre dire que le nom des Dragons était souillé. Le nom des vannetais présent peut-être, mais la base des Dragons ne tient pas seulement sur nous. Les Dragons représentent Vannes, et non pas les quelques vannetais à s'être révoltés. Aussi, si tu dois démissionné pour cela, je compte bien partir aussi, car ne supporterai pas de voir mes amis ainsi souffrir pour un acte auquel j'ai participé.

Selon les dires de Lord, ta démission a été refusée 2 fois... pourquoi pense-tu? Car de un, tu n'as pas à payer pour nos actes, nous seuls avons à le faire. De deux, tu est un lieutenant exemplaire, et ce serai un grande perte pour l'armée, et encore plus pour les Dragons et pour Vannes, si tu devais quitter pour cela.

Je conclurai cette lettre en te disant d'attendre la suite des événements avant de partir si vite, et en te disant aussi que je ne veux plus jamais entendre les mots souillure et Dragons un à la suite de l'autre.

Enzo52 a écrit:

Enzo arriva comme un ouragan à l'auberge du Liziec, prête à sortir un cri de rage coincé dans sa gorge depuis qu'elle avait appris la nouvelle de la démission de Tam.

Tamuril!!!!! Tu es là????? Je...

L'auberge était vide. Il était encore tôt, ils devaient dormir. Elle entra sans bruit, et laissa un mot sur la table.

Tam, tu me manques déjà. Si c'est ta décision de partir, alors soit. Mais j'espère de tout coeur que tu ne nous en tiendras pas rigueur, et que tu nous aimeras toujours. Pour nous tu resteras notre lieutenant quoi qu'il arrive. Embrasse ta charmante femme pour moi. Et surtout n'oublies jamais à quel point on t'aime.
Enzo

Puis elle sortit dans la fraîcheur du matin.

Evenice06 a écrit:

Envoya un messager pour dire juste ceci..

"Cher Tam,au moment de la (des) révoltes, les Dragons n'étaient pas mobilisés, tu n'as donc pas à porter sur toi les actes des simples citoyens de Vannes....Ils n'ont pas agi en tant que militaires, mais en tant que citoyens vannetais..
Et dans ces conditions,ta démission ne peut être que refusée...du moins pour les motifs que tu invoques..."

rebeka a écrit:

Rebeka entra voir comment se portaient ses amis... après ce dîner royal :wink: Comme tout était calme et paisible, elle n' osa troubler ce silence.
Elle alla chercher de quoi écrire : Mes amis, quoi qu'il se passera, quoi que vous décidez de faire vous aurez mon soutien ... Bises Beka
Elle laissa le petit mot sur la table où leur petit déjeuner les attendait, et oui Rebeka n' était pas venue les mains vide une fois de plus...

17 juin
Tamuril s'était levé à l'aube ce matin là. Il prépara un repas froid et attela une des juments au chariot. Il donna ses ordres à Faltingues pour qu'ils continuent les travaux. Ensuite il réveilla Bawika et ils partirent tous les deux en pique-nique. Comme à leur habitude ils laissèrent la porte de la Salle Commune ouverte pour leurs Hôtes réguliers ou de passage.
Ils longèrent le Liziec et trouvèrent un petit endroit calme dans une clairière. La journée était douce et l'air parfumé. Quelques papillons voletaient paisiblement au gré des courants. Les oiseaux les régalaient de leurs chants.
Leur petit moment d'intimité se prolongea toute la journée. Dans la soirée, au moment de repartir, Tamuril reçut un message du Maréchal. La cérémonie pour l'armée débutait et sa présence était requise. Il commença par répondre que sa demande à l'Etat Major parlait justement de cette cérémonie et puis se ravisa.
Ils prirent le chemin de la caserne afin de prévenir ses Soldats. Ils se changèrent puis allèrent à la cérémonie.

Bawika a écrit:

Après la cérémonie, ils rentrèrent à l’auberge. Elle était déserte, mais plusieurs personnes étaient venues : ils retrouvèrent quelques mots doux sur la table. Avant de les lire Bawika voulut un peu de Chouchen. Tamuril l'installa à une table puis alla chercher une bouteille et deux verres. Ensuite, ils lurent les messages.

Tamuril a écrit:

Devant tous ces mots Tamuril ne savait que penser.

Ils ne communiquent pas entre eux ?

Lui vint à l'esprit les mots qu'il avait prononcé le matin même :

Citation :

Je veux juste faire remarqué que le prévenu sera certainement reconnu coupable de trahison et qu'au même titre que les témoignages tout cela sera inscrit dans les archives du Tribunal et de Bretagne. Il en ressortira qu'un sous Lieutenant de l'armée aura été reconnu coupable de traihison envers le Duché et que 15 Soldats du même régiment, les Dragons, ont avoué ou non démenti leur participation à une action sanctionnée de trahison. Le nom des Dragons est entâché. J'estime avoir failli à ma tâche et demande à ce que mes manquements soient jugés.

Qu'aurait-il dû faire en tant que militaire ? Sa première réaction lorsqu'il prit connaissance de cela avait été le choc, la confusion, le questionnement et la colère. Quel va être l'avenir du Régiment après ça ? Il aurait dû logiquement sanctionner ces Soldats. Mais c'étaient aussi ses amis et ils avaient agi avec leur coeur et non pas leur tête. Et puis il était responsable d'eux malgré tout. Si encore ils n'étaient pas aller crier sur tous les toits que des Dragons avaient participé. Il prit une plume et décida de leur laisser un mot. Depuis des jours il bataillait à faire entendre raison mais en vain. Il était las maintenant et avait besoin de quiétude loin de tout ce foutu vacarme.

Citation :

Chers Amis et Chers Hôtes,

Tout d'abord merci pour les messages si gentils que vous nous avez laissé. Ces derniers jours ont été quelque peu éprouvants pour nous. Nous avons décidé avec Bawika de prendre un peu de recul et de repos. Bien sûr comme de coutume l'Auberge restera ouverte afin de vous recevoir.
Ne vous inquiétez pas outre mesure nous reviendrons. Mais nous avons besoin de nous ressourcer et quoi de mieux qu'un petit voyage en amoureux.
Certains d'entre vous ont appris la demande que j'ai déposé d'abord auprès du Maréchal puis auprès de l'Etat Major. Celle-ci est ou bien ignorée ou bien refusée. Je sais que ma décision est difficile à appréhender pour certains d'entre vous. Alors je ne m'en expliquerais pas ou plutôt plus.
Nous partons dès ce soir et nous rentrerons dans plusieurs jours. J'exprime le souhait que les braises encore chaudes qui couvent en Vannes seront enfin définitivement éteintes à notre retour.
La cave est pleine ainsi que la dépendance. Faites bien bombance et gardez le coeur joyeux.

Bawika et Tamuril de l'Auberge du Liziec

Bawika a écrit:

Pendant ce temps, Bawika écrivit un mot pour Rebeka.

Citation :

Ma chère Rebeka,
C’est un plaisir et un honneur que de t’avoir pour amie… Toujours là pour t’occuper des autres et leur apporter ta bonne humeur, même lorsque tout n’est pas rose pour toi… Je te remercie pour tout, du fond du cœur ! J’espère que tu ne t’inquiètes pas trop pour nous. Pour le moment, nous allons simplement prendre quelques jours de repos, cela nous permettra de passer un peu de temps ensemble, loin des soucis. Ensuite nous reviendrons.
Je t’embrasse et te dis à très bientôt.
Bawika.

Puis elle le confia à Sprid pour qu’il le fasse parvenir à son amie. Ils préparèrent ensuite leurs bagages, ne prenant que le strict nécessaire. Tamuril laissa quelques instructions à Faltingues. Et ils partirent sur-le-champ.

chitoss a écrit:

vous etes aussi bien de revenir sinon j'vais aller vous chercher par la peau des fesses....

reposez-vous bien..et refléchis bien Tam....

salut

Enzo52 a écrit:

(Chitoss, il ne part pas pour réfléchir, il part pour se reposer... :wink: )

Bon voyage, les amoureux! Revenez-nous vite...

chitoss a écrit:

se reposer aide a reflechir marraine....mais tu peux pas comprendre en tant que femme...

Enzo52 a écrit:

19 juin

Faltingues a écrit:

Faltingues et ses hommes avaient fini leur travail. Après avoir tout rangé et nettoyé ils repartirent chez eux.

20 juin

rebeka a écrit:

Depuis la dernière missive de ses deux amis, Rebeka n' avait plus eu de nouvelles, mais comme on disait... pas de nouvelles bonnes nouvelles. Et puis un repos c' est faire le vide et ne pensez à rien donc elle ne s' inuiètait pas. Elle espèrait jusque qu'ils en profitent un maximum et qu'ils reviendraient vite pour faire une soirée chouchenn...

23 juin

Fialkowsky a écrit:

Tien depuis mardie ya pas eut grands monde ici.

Arrêté à http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?p=3385717#3385717