[RP] Eglise de Vannes

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

Sauvegarde du 17/09/2007 19:25:34
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Kante a écrit:: Décidément, celà avait été une bien belle cérémonie de baptêmes, hier soir. Ca vous revigorait tout plein ce genre de choses. Voir autant de jeunes gens suivre le chemin d'Aistote ça vous donnait un de ces courages.

Du coup Kante en avait profité pour faire un grand ménage de printemps dans toute l'église, même si l'on était encore qu'en novembre.

Allez hop, tout était clair et net maintenant. On allait pouvoir en faire de bonnes choses ici !

alesius a écrit:: La nuit commencait à pointer le bout de son nez, Al fit un détour par l'église car il avait une question à poser à Kante

Demat Kante, j'aurais une petite question, serait il possible que tu me fasses passer mon extrait de Baptême, je n'arrive pas à y mettre la main dessus, j'ai dû l'égarer dans toute ma paperasse?

Kante a écrit:: Mon cher Alésius,

Je le ferai avec plaisir mais mon correspondant aux archives du vatican, où sont enregistrés tous les baptêmes, m'a informé qu'ils sont actuellement en plein travaux.

Cela ne devant prendre que quelques jours, je devrai donc pouvoir te transmettre un extrait de baptême rapidement.

alesius a écrit:: Ok merci cher ami

Kante a écrit:

Dimanche 26 novembre 1454

Entrez, entrez, mes enfants, je vous en prie, et prenez place sur les bancs de notre Eglise. Vous verrez, ça ne fait même pas mal, en plus c’est gratuit et ça remonte le moral !

Ce matin, j’ai eu envie de vous lire un texte, écrit il y a bien longtemps pas un des mes collègues, prêtre d’un village qui, comme moi, était souvent confronté à l’incompréhension de nouveaux venus. Voici, écoutez bien :

"Je venais de dire ma messe dominicale, quand une foule, un peu bruyante pour ce lieu sacré, jeta au pied de l'autel un être aux yeux hagards et à la vêture des plus fantaisiste.
Mes villageois parlaient tous en même temps, mais, je finis par comprendre que, s’il m’avait amené cet étranger, c'est que pour eux il était possédé.

Il disait que c'était sa première connexion depuis son ordinateur et qu'il cherchait la Faq ou au moins un guide pour l'aider à démarrer.

M'approchant du pauvre hère, je me rendis immédiatement compte que c'était la première fois qu'il voyait un prêtre aristotélicien, ou du moins qu'il n'avait pas une bonne opinion d'eux.

- Bonjour mon enfant, je suis, Neajdlaf, le curé de ce village,
Comment vous nomme-t-on ?

- L'on me nomme Newbie, contrairement à mon apparence je suis un elfe magicien, à la recherche de l'anneau des anciens
Un villageois m'interpella :
- Vous voyez bien mon père, il faut appeler l'Inquisition, ou les exorcistes, il est possédé que je vous dis.

- Du calme, mon fils, l'Inquisition à d'autres chats à fouetter, son but est de lutter contre les hérétiques reconnus et non pour brûler celui qui se perd un peu.
Je sais que certains annoncent à l'enfant qui ne mange pas ses légumes que la méchante Inquisition va venir les brûler mais ce n'est pas son but ici. Quant aux exorcistes, attendons de voir ce qu'il en est de notre ami.

Le vagabond, l'air toujours aussi perdu, cria :
Bon alors on m'explique ? Et qui peut me donner un peu de sa confiance ?

-Chaque chose en son temps mon fils. Pour vous prendre pour un elfe magicien vous devez réellement avoir eu un gros coup sur la tête. Dans l'univers, il n'y a que des animaux, des plantes et des humains. Donc soit vous êtes une plante, soit un animal, soit un humain.
Dieu n'a laissé la parole qu'aux humains, vous ne pouvezdonc être qu'humain.

-Ah oui, je vois mais, si je le veux, je peux être magicien quand même ? rétorqua l'étranger.

-Vous pouvez utiliser des tours pour divertir les foules mais aucun humain n'a de magie en lui. Certes, certains élus semblent bien avoir réalisé des chose prodigieuse, mais c'est grâce à leur foi en Dieu et non à une quelconque magie païenne.
- Bon admettons, mais Moïse ? Il a bien fait de la magie, non ? Hein ! Là je vous tiens non ?

- Je ne connais pas ce Moïse, j'ai bien lu des textes le concernant mais c'était des textes pour distraire les anciens, comme l'histoire de Noé et autres textes anciens qui circulent parfois.

- Bien ils sont dans la Bible non ?

- Pas dans celle de l'Eglise officielle des royaumes en tout cas. Je vais vous raconter notre histoire en quelques mots :

Citation :: Dieu créa l'univers. Dans l'univers, Il créa le monde. Et Il peupla le monde de diverses espèces de créatures. Mais chaque espèce se croyait la préférée de Dieu, sauf l'espèce humaine, car elle connaissait le sens de la vie: l'amour. Dieu récompensa alors les humains en les nommant "Ses enfants". Mais les enfants de Dieu s'abandonnèrent au péché, encouragés par une des créatures ainsi rejetées par Dieu, à qui Il ne donna pas de nom. Dieu punit donc Ses enfants en détruisant leur cité, et ils s'éparpillèrent. N'ayant pas compris la punition, ils s'inventèrent des dieux multiples. Alors, Dieu, pour rappeler aux humains le sens de la vie, confia Son message à Aristote. Et ce message trouva sa perfection avec Christos."

Le vagabond demanda alors s'il devait oublier tout ce qu'il connaissait.

Je tentai donc de lui répondre :
- Si ce que vous croyez connaître n'est pas directement lié à l'histoire des Royaumes et que vous désirez intégrer notre vérité historique, il y a sans doute beaucoup de chose à oublier oui.
Le plus simple est parfois de tout oublier et de remettre à jour ses connaissances par des textes validés du royaume. N'oubliez pas que vous n'êtes qu'un vagabond encore il faudra du temps pour vous instruire et devenir un érudit.

Notre religion porte le nom d'église Aristotélicienne et est de source Aristochrétienne, c'est à dire qu'elle s'inspire à la fois des écrits d'Aristote, des Royaumes et de Christo.
Son message est que pour se rapprocher de Dieu il faut se rapprocher du bonheur et trouver l'amitié aristotélicienne. Cette amitié n'est pas une amitié débridée mais une amitié respectant certaines règles dont la principale est qu'elle doit être désintéressée. Bien sûr, il y a différent type d'amitiés, mais vous trouverez ça dans nos bibliothèques où par vous même.

Le vagabond semblait avoir compris.
-Ah oui, je vois, c'est plus clair déjà, et pour le reste que dois-je faire ? Pour manger ? Pour gagner ma vie ?

- Cela, mon fils, est moins de mon domaine, mais je suis certain que vos concitoyens ne demandent qu’à vous aider.

- Merci mon ami, je vais voir si je trouve ma voie, dit le vagabond en attrapant son sac et sa bourse. Je vais de ce pas prendre contact avec les villageois à la taverne pour leur montrer que je ne suis pas possédé... et qu'ils peuvent me donner leur confiance.

Je souriais en le voyant partir, et je lui criai :
-N'hésitez pas à me contacter en cas de besoin.

J'ai appris plus tard que le vagabond était devenu un grand seigneur et que s'il n'avait pas rejoint l'église aristotélicienne au moins il n'avait pas d'idée préconçue sur elle et ne se laissait pas raconter n'importe quoi."

Voilà mes amis, j’espère que ce texte remplira son but en vous éclairant d’un jour nouveau notre belle religion.

C’est fini pour aujourd’hui, préservez-vous du mal, et, comme toujours, si vous avez un doute sur la voie à prendre, parlez-en avec Aristote, ou avec moi si c’est plus facile, et vous verrez que sa lumière vous guidera.

Allez en paix mes enfants …

Isaïyl a écrit:: Isaïyl s'était levé bien tôt ce dimanche. Il arriva ainsi le premier à l'église. Il s'assit comme à son habitude au fond de l'église et admira les vitraux à travers lesquels filaient les premiers rayons de soleil.

Puis les Vannetais entrèrent et la messe commença. Isa écouta attentivement les paroles de Kante, elles lui rappelèrent que beaucoup, pouvaient être dans le cas du nouveau dont parlait le prêtre.

Anonymous a écrit:: Anth arriva à l'église en même temps qu'Isayl. Elle alluma vite un cierge , fit son signe de croix sans s'apercevoir que c'était à l'envers mais l'important c'était l'intention , non ?
Elle marmonna ce dont elle se souvenait du Paster Noster
Puis elle repartit vite fait bien fait après une genuflexion appliquée parce que elle n'avait pas trop envie de réfléchir sur son sort ce matin.

marquise66 a écrit:: Marquise arriva juste a temps a la messe apres une nuit mouvementée, elle avait révé que Tobias serait le prêtre qui la marierait...rien que d'y penser elle en avait encore des sueurs froides.... Elle s'installa et écouta la messe. Marquise sourit a l'histoire de cet étranger qui a commencé sa vie perdu et qui a fini par guider les autres... quelle meilleure progression que celle-ci?...

A la fin de la messe, Marquise se leva et sortit, sans prendre le temps de trop réfléchir, elle avait pas mal de choses à gérer...

nelly53 a écrit:: Nelly s'était levée tôt, elle était allée nourrir ses bêtes, passée au marché, retournée à son bureau traiter son courrier, et oui même le dimanche les pigeons voyageaient, les pauvres, point de répit ils n'avaient.

Nelly occupée à son courrier se rendit compte qu'il était grand temps de se rendre à l'office dominical. Elle s'empressa de déposer sa plume et fila.
Elle arriva juste à temps pour assister à l'office. Après la messe elle passa un peu de temps à parler avec les villageois présents et ayant encore beaucoup à faire, s'excusa de ne pouvoir rester et prit congé. En rentrant elle repensa à la lecture de Kante et se dit que Vannes avait bien de la chance d'avoir un prête comme lui. Il savait toujours prêcher la bonne parole ...

Anonymous a écrit:: Une fois prêts, Annette et Kromm prirent la direction de l’église St Pathern.

Ils s’installèrent dans le fond de la nef comme à leur habitude, et c’est toujours avec un vif intérêt qu’ils écoutèrent le sermon du père Kante.

Depuis quelque temps, Annette ressentait le besoin d’aller se confesser. Sa situation avait changé depuis qu’elle s’était installée à Vannes, et son éducation faisait en sorte qu’elle culpabilisait. Mais elle gardait en elle tous ses secrets, n’osant en parler à Kromm.

L’histoire que le prêtre venait de lire lui rappela pas mal de choses et c’est avec un certain sourire qu’elle fit son signe de croix.

Puis elle se dit que, si elle en avait le courage, elle irait voir le Père Kante après la messe…
Et puis, une fois encore, elle reporta l’idée, la journée était radieuse et elle n’avait pas envie de se faire sermonner ….

En sortant sur le parvis, ils saluèrent leurs connaissances et reprirent le chemin de la Maison Sise, échafaudant déjà avec enthousiasme la promenade à cheval qu'ils envisageaient de faire.

Isaïyl a écrit:: Isa fut saluer par Anth', Nelly, Annette et Marquise qui s'en allèrent rapidement après la messe.

Lui priait. Soudain, une grande idée lui vint à l'esprit. Il se leva, fit un signe de croix et courut à la Maison de quartier en faisant un léger détour par sa demeure.

Isaïyl a écrit:: Isa prit la direction de l'eglise ce matin-là.

Il s'arrête devant la porte, la laissa derrière lui et se tint droit comme un pic. Une larme coula le long de sa joue et il commença alors un discours:

VANNETAIS, VANNETAISES, JE SUIS ICI AUJOURD'HUI POUR FAIRE MES EXCUSES A TOUS ET SURTOUT A KMCPL A QUI J'AI DEMANDE LA MAIN AVANT D'ANNULER LE MARIAGE!!! PUISSE NOTRE SEIGNEUR ME PARDONNER UN JOUR!!!

Tout le monde l'écouta attentivement.
Il resta là un instant puis prit la direction de la place de la Reyne...

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

Kante a écrit:: Dimanche 3 décembre 1454

Entrez, entrez, mes enfants, je vous en prie, et prenez place sur les bancs de notre Eglise. Vous verrez, ça ne fait même pas mal, en plus c’est gratuit et ça remonte le moral !

Aujourd’hui est un grand jour pour notre communauté ! Aujourd’hui notre ville va honorer sa Reyne ! Aujourd’hui Vannes sera encore un peu plus bretonne, pour autant que cela soit possible.

Et oui mes enfants, vous le savez, il y a quelques temps, nous avions la grande douleur de perdre notre Reyne. Mais après le temps bien normal des larmes et du chagrin, vient le temps du souvenir et de la mémoire. Bien sûr, nous n’oublierons jamais celle qui fut l’image vivante de la Bretagne et de son rêve, mais les générations futures doivent avoir des repères venants du passé pour forger à leur tour leur avenir. Et parmi tous les repères que nous pouvons léguer à nos descendants, les plus forts sont certainement les noms de nos lieux les plus chers.

C’est pourquoi votre Conseil Municipal a souhaité donner à notre antique place du Roy, le nom bientôt sacré de Place de la Saincte Reyne Nathan, ou mieux encore peut être : Plas ar Rouanez Nathan, en notre belle langue.

Tout à l’heure donc, à la fin de cette messe, je vous invite tous à nous rendre solennellement et dignement jusqu’à cette nouvelle place.

Mais peut être, certains bien jeunes parmi vous (et que je vois très (trop) rarement aux cours de catéchisme) ne savent pas qui fut et que fit la Reyne Nathan pour nous, pour la Bretagne.

Le Très Haut, sera je pense, aussi heureux que vous d’écouter cette relation de sa vie :

Nathan est née un 7 novembre, il y a déjà quelques années à Varennes. En ce temps là il n'y avait qu'un seul duché sur les royaumes. Devenue Maire de la ville elle a tissé des liens avec des personnes qui plus tard furent célèbres : Tsarine, Caedes, Korbn.... A la demande du Duc Korbn elle fut président de l'agora en Champagne pendant son mandat et une partie du mandat du Duc Caedes mais refusa sa demande d'intégrer le PARS, voulant rester libre et qui sait sachant peut-être intuitivement qu'un autre avenir se profilait pour elle. Désirant voyager elle partit avec ses amis, Mandaramad, Celtic13, Didipgl et Ben0ben, voir comment était la vie en Bourgogne, duché nouvellement créé et s'installa pour quelques semaines à Macon. Et... La Bretagne émergea des terres. Le lendemain de son emergence, elle arriva, accompagnée de ses amis qui avaient priés les "dieux" régulièrement pour sa création, à Rohan où elle participa à la vie du village. Nommée dans le conseil provisoire, elle devint procureur. Les élections arrivant, elle fut élue en tant que porte parole du Duché,et grâce à son inestimable sagesse et beauté su dès les débuts donner de notre duché une image forte, saine et créer des relations fortes et saines avec les autres duchés, en particulier la Champagne.
Puis la Bretagne coula dans ses veines et elle oeuvra pour le Duché, de près ou de loin, du mieux qu'elle peut. Elle fut choisie à l'unanimité parmi les membres de l'hermine pour présider la liste des premières élections, Iziledur projetant de se retirer dans son fief d'Avallon. Elle devint une des premières femmes élues Duchesse, dans tous les royaumes. Son mandat connut une période de crise en particulier, mais elle s'en tira si bien que le Roy de France la nomma Grande Duchesse, reconnaissant ainsi l'indépendance et la souveraineté de la Bretagne, bien qu'il s'en défende publiquement.
Ensuite, ensuite... hé bien Nathan ne pu jamais se résoudre à quitter la vie publique, la Bretagne l'aimant trop pour la laisser partir, et elle ayant dévoué sa vie à notre duché. Lorsque la liste exceptionnelle (créée en temps de guerre contre les françois) composée de tous les anciens ducs se créa, elle en prit la tête à la demande générale.

Voilà mes amis, le résumé officiel et bien succin de la vie de notre Reyne Nathan, mais au delà des faits ce qu’il faut surtout retenir c’est quelle fut juste et bonne. Elle défendit aussi bien le puissant que le petit. Elle fit de la politique, mais sans jamais être une politique, sans jamais en tirer profit.

Elle protégea et encouragea notre religion aristotélicienne, mais reconnu aussi l’importance de nos coutumes et de notre philosophie celtique ancestrales, sachant dans sa grande sagesse les faire cohabiter et appliquant par la même les préceptes d’Aristote.

Voilà mes amis, je vous invite maintenant à me suivre en procession solennelle jusqu’à la nouvelle Plas ar Rouanez Nathan.

nelly53 a écrit:: Nelly se leva tôt ce matin du 03 novembre, pour surtout ne pas manquer l'office du jour.
C'était un grand jour pour Vannes.

le village tout entier allait honorer feue notre Reyne.
Nelly était là pour représenter les villageois puisque maire de son village mais aussi en bretonne de coeur qu'elle était.

Elle arriva à l'église, s'installa parmi les fidèles qui arrivaient en masse et écouta avec attention l'homélie du prêtre.
Après quoi elle se reccueillit et eut une pensée pour tout ce qu'avait pu accomplir notre sainte Reyne.

"quel exemple pour nous tous" pensait Nelly...

sabotin a écrit:: Les frimas de décembre s'étendaient sur le ville et Sabotin avait un peu de mal à se tirer des plumes de son alcôve.

Comme c'était jour de fête aujourd'hui, il décida de remettre son mantel de cérémonie et fila sans plus attendre à l'église. A son arrivée l'office était sur le point de commencer, il restait quelques places aux premiers rangs et la chaleur du lieu consacré lui rappela celle de sa chambrée qu'il venait tout juste de quitter.

Il prit place aux côtés de Nelly qu'il était heureux de retrouver et chercha à se concentrer sur les paroles de Kante.

Voilà, en effet un rappel du parcours de la vie de notre Sainte Reyne qui est bien complet, il est utile pour bien comprendre l'hommage que la population de vannes et le conseil lui rends aujourd'hui.

Il joignit ses mains et pria....

marquise66 a écrit:: Marquise arriva a l'église légèrement en avance. Elle alla allumer un cierge et s'installa.

Kante arriva tandis que l'église se remplissait de plus en plus. La messe commença, en l'honneur de la Reyne Nathan. Marquise prit quelques instants afin de se recueillir puis a la fin de la messe elle suivit la procession jusque la nouvelle Plas ar Rouanez Nathan. Elle se dit qu'elle en profiterait également pour rendre visite a sa soeur qui venait a peine d'emmenager...

Tamuril a écrit:: Bawika et Tamuril arrivèrent à l'église. Un peu en retard. Ils se joignirent à la foule nombreuse et écoutèrent pieusement l'hommage du prêtre à notre Reyne. Tous se recueillirent et prièrent.
A la fin de la cérémonie ils suivirent le cortège jusqu'à la nouvelle place.

Adele a écrit:: Adele arriva à la messe en l'hommage de sa Reyne. Elle avait mit pour l'occasion ses tout nouveaux habits. Elle alluma deux cierges : un de sa part, un pour son marin en mer !

anubis64 a écrit:: Anubis arriva tres en retard ...des cierges brulaient deja ,et elle en mit deux nouveaux .Elle joignit les mains pour prier ,puis s'en alla d'un pas rapide chez elle .

Niphredil a écrit:: Niph n'avait pas pour grande haitude d'aller à l'office.
Ce qui était une erreur avec toutes l'éducation chrétienne qu'elle avait reçus.

Elle entra discrètement dans l'église et alla directement s'asseoir, sans rien dire. Elle écouta pieusement le sermon du curé et pria de tout son coeur pour la défunte Reyne.

Satono a écrit:: Satono arriva comme a son habitude en retard a la messe , il alluma 1 cierge , il suivit la foule et il pria pour la défunte Reyne ...

Isaïyl a écrit:: Isa était caché dans un coin depuis le début et personne ne l'avait remarqué, il avait allumé le premier cierge. Dès la fin de sa prière, il quitta les lieux et se dirigea vers la taverne décalée.

nelly53 a écrit:: L'office s'avançait, les vannetais continuaient de venir emplir cette église.

l'heure était au recueillement.
Nelly après avoir longuement médité suite à l'homélie du prêtre, se leva, discrètement alla allumer un cierge, se recueilla quelques minutes, puis se signa avant de prendre la grande allée, regagnant la sortie.
Vincent avait apporté avec lui la plaque qui devait bientôt arborer la place. il la déposa dans les mains d' enfants enthousiastes à l'idée de participer à un si grand évènement. N'étaient - ils pas l'avenir de ce village ? et ce sont eux qui feraient perdurer le souvenir pour les générations futures.

Le groupe d'enfants suivi du maire, des conseillers, du prêtre et diacres menaient le long cortège jusqu'à la place qui se nommait encore pour quelques heures " la place du Roy"

vincent_le_grand a écrit:: Vincent s'approcha de Kante, il avait dans un main la plaque, et dans l'autre, le reliquaire trouvé dans les souterrains.

Vincent dit simplement :

Ceci est à vous mon père.

Puis, Vincent rejoignit le cortège

provencale a écrit:: provençale penettra doucement dans l'église ce mit face a l'hôtel posa un genoux a terre baissât la tete

seigneur fait que chaque jours que je passerait en ce village soit porteur de bonheur et d'avenir prospère tel que 'l'aurait désiré mes tres chére parents

il se releva fit un signe de croix et se retourna a ces occupations minière

Kante a écrit:: Dimanche 10 décembre 1454,

Entrez, entrez, mes enfants, je vous en prie, et prenez place sur les bancs de notre Eglise. Vous verrez, ça ne fait même pas mal, en plus c’est gratuit et ça remonte le moral !

J’aimerai aujourd’hui vous lire un très beau texte, d’une éminente sœur franciscaine. Voici ? écoutez :

Il est un bien que nombre d’entre nous laisse en friche

Observons de quelle manière vous autres paysans soignez vos légumes, votre maïs, votre blé, avec quelle minutie vous suivez l’engraissement de vos porcs, comment vous caressez la laine de vos moutons.
Et vous artisans, qu’il est touchant de voir comme vous rabotez avec douceur le fil du bois, quel soin vous portez à tremper la lame de hache, combien vous mesurez les patrons pour ne point gâcher la soie de vos mantels, comment vous découpez finement vos pièces de boucherie
Et toute cette merveilleuse industrie, comment croyez-vous donc qu’elle prospère, quel est le siège de l’étincelle qui la met en œuvre ?
Vous savez bien au fond qu’elle se trouve dans votre esprit, alors je vous pose cette question :

Que faîtes vous donc pour cultiver ce précieux et divin outil, quelle précaution mettez-vous à son épanouissement ? et surtout à quelle fin le destinez-vous ?
Sachez, comme nous l’enseigne Aristote que le propre de l’homme est l’activité de l’âme, en accord complet ou partiel avec la raison
chez l’homme accompli tout se fait selon le Bien et le Beau, chacun de ses actes s’exécutant à la perfection selon la vertu qui lui est propre.
A ces conditions, le bien propre à l’homme est l’activité de l’âme en conformité avec la vertu
« Vertu si difficile à acquérir,
Le plus beau gibier qu’un homme puisse convoiter,
Et c’est un sort envié dans la Grèce que
mourir pour toi,
Et souffrir sans relâche les plus grands maux,
Tant tu mets dans les esprits
Un fruit immortel supérieur à l’or,
Aux parents et au doux sommeil. »

Sachez mes frères, prendre soin de votre esprit, votre bien le plus précieux, seul moyen de communication avec le divin
Amen
Que Dieu caresse votre esprit.

Voilà, ce texte est fini, et je vous avoue qu’il m’émeut hautement. Puisse t’il vous faire progresser vers la lumière.

Nous devions après cette messe, célébrer une union qui me réjouissait grandement, car cela fait bien longtemps que nous n'avons eu l'occasion de nous réunir autour du bonheur de jeunes mariés à Vannes !

Malheureusement, fort tard hier soir la jeune personne est venue me trouver en m'expliquant qu'elle ne pouvait plus se marier. Qu'elle sache que je ne lui en veut absolument pas et que ce qui compte en premier est son bonheur.

J'espère sincèrement que nous aurons très bientot l'occasion de ressortir les deux fauteuils rouges qui servent au mariage dans notre bonne église.

Allez en paix mes enfants …

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

Anonymous a écrit:: Gwenchlan entra dans l'eglise, il pris place sur un des bancs les plus prêt de l'hotel. Il avait un air soucieux, mais il ecouta attentivement le texte du curé.
A la fin de celui ci, il dit : Amen.
Puis sorti de l'eglise et rentra chez lui.

Anonymous a écrit:: Anthelmus entra dans l'église , juste au moment ou Gwen en sortait . Elle le salua en opinant du chef mais resta concentrée sur la prière qu'elle répétait depuis ce matin pour ne pas l'oublier .
Elle s'assit sur un banc , près d'une des grandes colones supportant la nef . Qu'elle ne fut pas sa surprise en entendant Kante annoncé l'annulation du mariage qui devait avoir lieu ce matin .
Il y aurait des larmes encore à Vannes ....
Puis Anthelmus joignit les mains et fit sa prière .
Au bout de quelques instant elle ressortit rassérénée .

Isaïyl a écrit:: Isa arriva à grande vitesse à l'église. Il croisa Gwen et Anth qu'il salua. Il prit sa place habituelle au fond de la bâtisse et s'assit.

Aux paroles de Kante, il pensa aux difficultés à gagner sa vie et cela lui rappela les agressions lors des voyages. En plus la veille, il avait reçu un pigeon de la soeur de Proserpine qui venait de se faire dépouillé par un certain TRILILI. Il eut de la peine. Mais sa peine devint encore plus grande quand il apprit que son amie avait annulée son mariage. La connaissant, il savait qu'elle devait être dans un état vraiment pas beau à voir. Il avait lui aussi annulé son mariage il n'y avait pas si longtemps.

Il se leva dès la fin du discours du prêtre et prit le chemin de la Maison des Lys après avoir fait une prière et un signe de croix.

marquise66 a écrit:: Marquise avait éré toute la nuit, ne sachant où aller elle avait laissé ses pieds marcher...par instinct, par action du divin qui sait, elle était quand meme allé a l'église...elle n'avait jamais loupé une messe. Elle resta tapie dans le fond, personne ne l'avait vu... elle écouta la messe en silence puis parti en pleurant en prenant bien soin que personne ne la voit... elle partit loin du village, vers un lieu ou elle serait tranquile pour noyer seule son chagrin...

nelly53 a écrit:: Nelly arriva en hâte à l'église, elle écouta l'homélie du prêtre avec attention

-Amen en coeur avec les autres.

A la fin de l'office, Nelly rejoignit la sortie après s'être signée et allumé un cierge pour honorer Nathan.
Elle aperçut Marquise les yeux rougis dans le fond de l'église.Elle lui adressa un sourire de compassion et sortit.

anubis64 a écrit:: Anubis s'assie au fond ,tout en priant elle remarqua sa soeur qui etait dans un coin les yeux rougie d'avoir pleure ..

Apres la messe ,Anubis laissa un message a l'attention de Kante ..

MorteEau a écrit:: reste en priere apres le service du dimanche, sombre le visage grave aucune invitation a la conversation ne peut ce lire sur sont visage.
bien apres que le lieu soit vide il ecoute le silence.

sabotin a écrit:: Sabotin après avoir travaillé une bone partie de la nuit sur les dossiers en souffrance à la cour de justice s'accorda un petit moment de méditation et se rendit à l'office.

La douce ambiance de prière lui redonna force et espoir en l'avenir de Vannes.

A l'issue de la cérémonie il déposa quelques écus dans le tronc aux pieds de St Patern et alluma deux petites bougies.

Juste à la sortie, il vit au loin Marquise et Nelly et salua chaleureusement Anubis qui tenait un petit parchemin à la main.

Anonymous a écrit:: Elle avait passé une mauvaise nuit, pleine de cauchemards et d'ombres mauvaises qui la harcelaient et à son réveil elle réalisa qu'elle avait oublié de se rendre à la messe.
Elle se leva, se lava, partit le ventre vide donner un coup de main à ses amis avant de rentrer discrètement comme une fautive, dans l'église.
Elle s'agenouilla et resta un certain temps installée à prier pour le salut de tous.
Avant de sortir, elle brûla un cierge, vérifia à deux fois que personne ne l'avait vue et fila aussi timidement qu'à son entrée....

Enguerran a écrit:: Enguerran entra dans l'église et marcha doucement le long de la nef jusqu'au choeur. Il s'agenouilla et joignit les mains tout en baissant la tête et fermant les yeux. Il pria longtemps, pour tenter d'y voir plus clair et pour puiser des forces dans Christos. Les cierges alentours avaient baissé de moitié quand Enguerran se releva, jeta un regard en direction du grand crucifix en dessous des vitraux de l'abside principale, puis repartit d'où il était venu.

Adele a écrit:: Euh, M'sieur le curé, vous auriez pas oublié mon bathème par hasard ?!

Kante a écrit:: Ton baptême ! Non, non il n'est pas oublié, mais il va falloir que l'on en parle un peu sérieusement.

D'ailleurs si d'autres sont intéressés qu'ils m'envoient un petit message

Kante a écrit:: Dimanche 17 décembre 1454,

Entrez, entrez, mes enfants, je vous en prie, et prenez place sur les bancs de notre Eglise. Vous verrez, ça ne fait même pas mal, en plus c’est gratuit et ça remonte le moral !

J’entends en ce moment beaucoup de choses fausses se dire autour du Père Noël. Certains prétendent même qu’il n’existe pas ! Quelle absurdité !

Je vais donc vous conter la véritable histoire du Père Noël, telle que les grands sages de notre église nous l’ont rapportée :

Arrière-petit-fils d'un brave homme ayant suivit Christos de son vivant, Nicolas Noël est né dans un chariot tiré à ce qu’on dit par des cerfs dressés par son père.
A cette époque les registres n’existaient pas et on ne connaît pas le lieu exact, ni la date exacte de sa naissance mais on sait que c’était pendant un hiver particulièrement rude.

Noël faillit ne pas dépasser l’âge de la puberté tellement il avait souffert à sa naissance, et il a même été en état de mort plusieurs fois. Par contre à chaque retour à la vie, contrairement au commun des mortels, il revenait plus en forme que jamais.
Pourtant chaque année au solstice d’hivers il semblait mourir pendant cinq jours et cinq nuits, mais bien que son corps soit veillé certains prétendaient l’avoir vu à différent endroit, offrant du pain aux plus pauvres, du feu à ceux qui n’en avaient pas, et même un simple jouet aux enfants triste.

Vers l’âge de 15 ans alors qu’il n’avait jamais étudié, il racontait l’histoire de Christos que son arrière-grand-père avait transmit à son grand-père et qui lui-même l’avait transmis à ses enfants et petits enfants.
Le curé de sa paroisse l’invitait régulièrement à participer à la messe et en fit son diacre. Très vite tout le monde fut surpris de son érudition, sa simplicité, son amour pour les autres et ses connaissances intuitives du dogme aristotélicien.

Un jour où on le questionna sur les raisons de ses problèmes de santé liés à l’hiver il répondit :

Je parlerais d’un cadeau de Dieu plus que d’un problème, car à chaque fois que je frôle la mort j’en apprends de Christos et Aristote, car notre Créateur nous donne toutes les réponses à toutes les questions pour que nous puissions voir notre vie sous des jours nouveaux, et que nous puissions nous juger nous même avant d’être jugé.
En principe en revenant à la vie, nous laissons ces connaissances et un peu de notre force, mais Dieu en a fait autrement pour moi je pense, bien que je ne garde qu’une réponse, sans choisir la quelle, je ne perds pas tout de ma visite chez les Saints.

Bien entendu personne ne le prenait réellement au sérieux, et il ne l’était d’ailleurs peut être pas, mais tout ce que les gens retenaient de cet événement c’est que c’était un érudit et un homme aussi sage que bon.

Tout au long de l’année, il donnait la moitié de son temps pour aider les malheureux, pas forcément les pauvres, mais bien ceux qu’il nommait les malheureux.

Quand on lui demandait pourquoi il aidait des riches comme les pauvres, il aimait répondre des phrases qu’il disait tenir d’Aristote lui-même :
« Les talents du riche ne remplace pas le talent d’être heureux ».
« Etre remplis de talents ne permet pas d’acheter le bonheur »
« on vit avec talent, mais on n’emporte pas ses talents dans la tombe »

Tous ne comprenaient pas, car il y avait longtemps que le talent n’était plus monnaye courante...

Vers l’âgé de 35 ans, il fut nommé Evêque et il continua sa vie de la même façon, aidant ceux qui devaient être aidé, quel que soit leur rang social, il était reconnu pour toujours avoir la parole ou le cadeau qu’il fallait pour rendre la boulasse aux plus malheureux.
Et chaque solstice d’hivers il semblait mourir, mais chaque fois 3 ou 4 jours plus tard il revenait plus en forme que jamais et organisait une messe vers minuit où il racontait une nouvelle histoire.
Une année il annonça que vu son grand âge, il avait près de 90 ans ce qui est un miracle en soi, il renonçait à sa charge et entreprendrait, seul, un dernier pèlerinage. Bien sur tout le monde voulu l’en dissuader, mais il promit qu’il reviendrait pour le 25 décembre, et que de toutes façons il faudrait bénir ce jour particulièrement car il avait appris de Christos et d’Aristote eux même, que c’était le jour de leur naissance à tous trois, Aristote étant né à midi et Christos à minuit et lui juste entre les deux, à dix huit heures.

Le Père Noël, comme avait continué de l’appeler ses fidèles, pris la route et revint parmi les siens le 6 décembre suivant.
Il ne répondit que peu aux questions sur ce pèlerinage, mais il avait ramené deux chariots. L’un remplis de bûches, et l’autre rempli autre de pains
Il fit distribuer le pain et le bois aux plus pauvres, et une fois la distribution terminée, il envoya les chariots faire le tour des plus riches à qui on demandait de déposer un présent.
Le 24 décembre, Monseigneur Noël organisa deux messes, l’une à midi en l’honneur d’Aristote et une à minuit en l’honneur de Christos, puis il se dirigeât vers la sacristie et plus personne ne le revit.

La totalité des villageois, du plus croyant au plus mécréant passèrent la nuit à le chercher, et c’est seulement au petit matin qu’épuisés, ils rentrèrent chez eux.
C’est là que la légende fut inscrite parmi les miracles, car chaque maison sans exception avait son foyer allumé et des cadeaux au pied de la cheminée.

Depuis cette époque, chaque année on dit un peu partout qu’en décembre il passe dans les maisons pour donner un peu de bonheur. On prétend même, que parfois, Christos et Aristote l’accompagnent directement...

Voilà j’en ai fini pour aujourd’hui, tachez de réfléchir un peu à tout ça, préservez vous du mal, et si vous avez un doute sur la voie à prendre, parlez-en avec Aristote et vous verrez que sa lumière vous guidera.

Cette messe est finie, mais je pense que vous savez tous qu’un grand évènement nous attend maintenant. Un évènement que nous attendons depuis fort longtemps, un évènement heureux s’il en est : un mariage. Et oui, enfin un sujet de joie et de réunion dont tous peuvent se réjouir. Je vous invite donc, aux noms des futurs mariés, à rester ici même pour partager avec eux ce bonheur.

Isaïyl a écrit:: Isa était arrivé très tôt à la messe ce matin-là. Le soleil montrait ses premiers rayons alors qu'il poussait la porte de l'église. Le mariage d'Anubis et Wimpinks allait avoir lieu et il stressait énormément, l'inquiétude n'était peut-être pas aussi grande que chez les futurs mariés mais elle était quand même importante.

Il s'assit, comme à son habitude, dans un coin au fond de la bâtisse, et écouta attentivement l'histoire de Kante, qui le réjouit, il est vrai, au plus haut point.

Ce Seigneur Noël est un miracle pour nous, il est vrai que j'ai moi aussi connu le malheur et qu'il m'arrive encore de le fréquenter, mais le coeur n'est que réjouissant lors de ce mois de décembre et particulièrement en cette fin de mois se dit-il avec un large sourire et le regard porté vers les vitraux où la lumière transparaissait de manière quasi magique.

Puis il se leva et approcha timidement de Kante à l'annonce du mariage. Il avait préparé son discours et même un petit poème qui, il l'espérait grandement, devraient plaire à ses deux amis. Il avait même amené avec lui quelques mouchoirs en tissu, au cas où l'émotion serait trop grande.

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

kmcpl a écrit:: je souhaite a mes amies tous mes voeux de bonheur .km alluma un cierge pour leur souhaiter beaucoup de bonheur et d'amour.gros bisous au marier
km.

marquise66 a écrit:: Marquise arriva tres en avance ce jour là, il ne fallait pas qu'elle soit en retard...la messe se déroula, elle l'écouta tant bien que mal, l'esprit allant vers sa soeur, la plus belle des mariées. Marquise sentait le stress monter pour elle.

Elle resta attentive a toute l'omélie de Kante puis a la fin de la messe elle se plaça pres de l'autel a côté de son ami Isaiyl et attendit les mariés, jetant furtivement des regards a Alésius....

Wimpinks a écrit:: Ca y est c'était l'heure...
Wimpinks s'avancais donc doucement dans la grande allée centrale,
Son coeur battais a deux mille a l'heure...
Mais peu importe car pour lui le plus beau jours de sa vie venais d'arriver.

il arriva donc devant l'autel et ne souhaitais plus qu'une chose,
voir sa future epouse arriver dans sa magnifique robe de mariée....

vincent_le_grand a écrit:: Vincent entra et pria, puis, attendit l'arrivé d'Annubis et son heureux époux...

Kalipsos a écrit:: Kali était arrivée après la messe et s'était installé au coin VIP que lui avait réservé Wimp.(avec coussin chauffant etc... il est où le chouchen ???), tout devant. Elle avait aperçu Mama, son père et Isa parmi l'assemblée et bien évidemment, le futur marié qui était là, debout, n'attendant plus que sa belle.

hrp : désolée je dormais encore... je viens à peine de me levée... en sursaut : "m**** le mariage !"

anubis64 a écrit:: Les chevaux etaient au galops ,Anubis tira vivement sur les rennes lorsqu'elle vit l'Eglise .
Elle descendit discretement de la charette ,accrocha les rennes a un panneau de bois...
Elle se mit a presser le pas et entra dans une porte a l'arriere pour ne pas se faire voir .
Elle marcha dans un long couloir et arriva a une piece qui etait faite pour se changer si besoin etait necessaire ,elle etait prete et enlevant sa cape ,elle se rendit dans le vestibule ,attendant que la ceremonie commence ...

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

Kante a écrit:: La plupart des personnes présentent à la Messe, était restée dans l’église à l’invitation du Père Kante.

Wimpinks, sortant de la pénombre du fond de l’église s’avança seul vers l’autel. A la fois magnifique et un peu gauche dans ces habits de fête, il s’arrêta à quelques pas du père Kante, cherchant d’un regard un peu désespéré sa promise.

Kante qui n’attendait que ce moment, fit un signe de la main aux plus costauds de ses enfants de coeur qui étaient préposés à l’ouverture des lourdes portes de chêne de l’église Saint Patern.

Au fur et à mesure qu’un flot de lumière se déversait dans l’église, elle apparue.
Seule, dans le pâle et frais soleil de cette fin d’automne, grandiose dans une longue robe blanche et verte, rehaussée de fleurs brodées d’or, tenant à la main un frais bouquet de lys tardifs, attendait Anubis.

Dès que la Chorale vannetaise attaqua avec entrain un joyeux Alléluia de circonstance, elle s’avança lentement dans la nef, pour rejoindre celui qui allait devenir son époux. Son passage était ponctué par les sourires et les commentaires de bien des vannetais et des vannetaises.

Bienvenue mes enfants, bienvenue. En ce jour béni et sous le regard bienveillant du Très Haut, nous accueillons dans cette église deux âmes pures qui ont décidé de sceller leur amour et leurs destins par les sacrements du mariage. Gloire à Aristote source de lumière divine et de joie qui permet à ces deux êtres de se lier par delà le temps et par delà la matière , pour que cet amour qui les amène ici soit préservé même après la mort, pour les siècles et les siècles.

Et pour témoigner de cet amour et de cet évènement qui nous rassemble aujourd’hui, j’appelle le témoin de la Marié, Marquise, ainsi que les témoins du Marié, Roussaux et Isaiyl, à nous rejoindre près de cet autel où nous allons célébrer ce mariage.

Mais avant de débuter, il me reste une formalité à accomplir. Elle est importante certes, mais ne vous inquiétez pas, depuis que je suis prêtre, j’attends encore le jour où quelqu’un se lèvera pour dire : Oui moi. Voici ci donc la demande rituelle, que je fais à tous ici aujourd’hui : Si quelqu'un doit s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant sous le toit de cette église, ou qu’il se taise à jamais.

Personne ? Bon, continuons.

Chère Anubis, Cher Wimpinks, que vous me faite plaisir d’être ici devant cette assemblée aujourd’hui. C’est un jour important pour vous, peut le plus important de toute votre vie. Mais c’est aussi un jour important pour Vannes, car cela fait maintenant de bien longs mois que nous passons sans mariage. J’espère que celui-ci va déclencher de nombreuses vocations conjugales.

Avant d’aller plus loin, j’aimerai que vous disiez haut et fort et à tous ici pourquoi toi Anubis tu veux épouser Wimpinks

Pour notre vie future,je te donnerais mon cœur amoureux .Des enfants,un foyer agreable .
J’essaierais d’en faire la vie que tu as toujours reve .Nous vieillirons ensemble dans notre maison avec la sensation que nous aurons tout fait ,et que nous n’avons manque de rien .
Je vivrais a travers tes yeux,je serais docile si il le faut et j’essaierais de m’ameliorer en cuisine *rit*.
Il n’y a qu’une chose que je souhaite c’est que j’arriverais a te rendre heureux …

Et toi Wimpinks que veux tu donner à Anubis :

Wimpinks regarda profondément Anubis dans les yeux et sortit de sa poche son petit discoure qu'il avait préparer la veille ...

-Anubis, ce que je te promet avant tout c'est de te rendre heureuse
et de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour faire de tes journées un rêve permanent et merveilleux....

Puis Wimpinks complètement noyé dans le regard Anubis,
lui pris doucement les mains et lui dis....

-Voila, je voulais aussi te dire que jamais je n'ai été aussi heureux que depuis le jour ou je t'ai rencontré,
Tu m'as tellement apporté...
et a vrai dire je ne sais vraiment pas ce que je serais devenu sans toi.....
j'ai tant d'amour a te donner....
Et si je suis la aujourd'hui a tes coté c'est tout simplement je n'ose pas imaginé finir mes jours sans toi.
Je t'aime Anubis et la seule chose que je souhaite c'est ton bonheur !!!

Kante, après avoir essuyé une larme au coin de son œil, reprit :

Et bien tout cela me semble parfait, nous allons maintenant écouter quelques mots de vos témoins. D’abord Marquise qui a et un poème pour cette occasion :

Tout a commencé quand vos regards se sont croisés,
Tu a renversé son coeur, tu l'a fait chaviré.
Un vent d'amour lui a fait perdre la tête
Votre histoire est née pour ne pas qu'elle s'arrête.
Votre amour grandit de jour en jour
Je te laisse entrer et fermer son coeur à double tour.

Des sentiments encore ignorés se sont crées
Il faut les conserver et ne jamais les briser.
La flamme dans ses yeux s'est allumée
Le soir ou vos lèvres se sont touchées.
Aujourd'hui le destin vous appartient
A vous seul de savoir prendre le même chemin.

Elle t'aime avec la plus grande sincérité
Montre lui juste que tout ça est partagé.
Que votre amour tout au long de votre vie dure,
Et que votre bonheur a jamais perdure.

Je n'ajouterai rien de plus a part je suis très heureuse pour eux.

Isaïyl a aussi des choses à dire sur vous deux :

Aujourd’hui se sont unis deux êtres qui me sont très chers. Et cela me touche à un point que je n’aurais pu imaginer. Oui, je suis heureux, je suis tout simplement heureux.
Anubis, tu demeures une amie à tout jamais, tu m’as accueilli dans ta demeure à de nombreuses reprises et tu as su m’apporter le réconfort dont j’avais besoin dans les moments difficiles. Je t’en remercie et te souhaite tout le bonheur du monde.
Wimpinks, nous nous connaissons depuis peu mais je sens en toi quelqu’un de bien. Nous avons déjà partagé des rires (et pas mal de chouchen) et je sais que notre amitié ne sera que plus grande avec le temps.
Je suis heureux d’être votre témoin en ce jour béni.
A présent je ne vous souhaite qu’une seule et unique chose : soyez heureux mes amis, soyez heureux malgré la haine, le mensonge et la perfidie. Soyez liés jusqu’à la fin des temps en dépit de tout ce qu’on peut vous dire de mal. Vous êtes faits l’un pour l’autre et chaque jour je m’en aperçois un peu plus.
Soyez rêveurs ! Vivez votre vie telle que vous la voulez sans prendre en compte les injures ou autres incriminations qui puissent vous être faites.
Sachez vivre votre bonheur ! Votre amour, votre vie, tout ce qui existe à présent autour de vous est une chose que vous devrez partager, dans les rires comme dans les larmes.
Enfin mes amis, vous que voilà mariés, vous dont l’amour a été béni par le Seigneur, je vous souhaite un amour éternel qui, je l’espère, résonnera à travers l’espace et le temps pour les siècles des siècles à venir.

...Suite à ça, j'aimerais ajouter un poème intitulé UN COIN DE PARADIS:

Un homme au coeur battant
Face à la femme aimée
Amour bien plus qu'amant
Face à sa destinée

Une femme amoureuse
Durant l'éternité
Belle et bien plus qu'heureuse
Au coeur de la cité

Un baiser qui s'enflamme
Un anneau qui séduit
Le seigneur qui s'exclame
Un coin de paradis

Le vent porte un message
Aux gens de tous les temps
Annonçant le mariage
Des deux plus beaux amants

La foule est silencieuse
Le regard ébloui
La fête est merveilleuse
Le public attendri

Un baiser qui fait vivre
Au delà des ennuis
L'amour est le plus ivre
Plus près du paradis

Félicitations Isaïyl, c’est très beau, et que de souvenirs pour nos futurs mariés.

Et enfin maintenant écoutons Roussaux :

Je me souvient du jour où j'ai rencontrer Wimp comme si c'était hier!!C'était un soir du mois de Juin (je croi même qu'on était arrivé tout les deux à Vannes se jour là), et on as bu, haa quesqu'on as bu comme des trous cette nuit là (Hrp:il était même parti manger un pot de nutéla à 2h du matin).
Hallala c'était une super soirée.
Le lendemain on était arrivé ponmpette à la ruelle du recteur, ou on a fait la connaissance d'alésius et de son frangin Tiscolus. On as joué à un jeu super bizar, on s'étaient bien marré, et depuis se jour Wimp et moi on est come les deux doigts de la main (la main d'un pinguin alors, parsque deux doigts d'une main... bref).

Anubis, haaa Anubis, il faut dire que le premier jour où je t'ai aperçut, j'était tomber sous ton charme. Mais manque de chance pour moi, tu était déjà prise par quelqu'un d'autre , et quand j'avait une infime chance, j'avait déjà rencontré ma douce et tendre Adele.
Hallala, on s'en était tapper aussi des délires tout les deux^^!!
Et je n'oubli pas comment tu aider les nouveaux venu à la tavernes!!Tu est absolument génial!!

Haaa on en eut des suprises avec vous deux...
Comme le petit dernier^^ par exemple!!
On peut dire aussi que celà fait un bou de temps qu'on était pas réuni comme sa tout les trois!!

Mais bon on peut tous dire que vous formez vraiment un beau couple tout les deux!! Et que vous comptez beaucoup pour nous!!
Je vous souhaites à tous deux une longue et belle vie (et dans l'ancienne maison à ma princesse qui plus est, faut que j'aille chercher mes affaires un de ses jours tien...)

Comme tout ceci est agréable à entendre. Nous allons maintenant procéder au mariage. Mais d’abord que je vous rappelle que les époux se doivent mutuellement fidélité, secours et assistance en toute circonstance et tout au long de leur vie.

Ensemble vous devrez assurez la direction morale et matérielle de la famille au sein d’une vie commune et vous devrez protéger et éduquer du mieux que vous le pourrez vos enfants.

Procédons à l’échange des alliances et des serments :

Wimpinks, consens-tu librement à prendre pour épouse Anubis ici présente, à l’aimer et à la chérir dans le bonheur et dans le malheur, à lui jurer fidélité, à la protéger , pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que la mort vous sépare ?

je te promet de t'aimer et de te chérir, de te rester fidèle,
et de te protéger et ce aux péril de ma vie si il le faut....

Et toi Anubis, consens-tu librement à prendre pour épouse Wimpinks ici présent, à l’aimer et à la chérir dans le bonheur et dans le malheur, à lui jurer fidélité, à la protéger , pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que la mort vous sépare ?

Je te promets un amour fidele,de n’aimer que toi jusqu'à ma mort .
Je te promets le respect que je te devrais en echange de celui que tu me donneras .
Je te promets d’etre sincere quoi qu’il arrive,meme si l’evenement est grave
Je te promets d’etre ton present et ton futur .
Je te promets d’etre toujours avec toi dans les moments heureux comme ceux qui sont douloureux .
Je te promets de ne plus vider les bouteilles de chouchen sans toi

Et bien mes enfant, au nom d’Aristoste, au nom de Christos et au nom du Très Haut je vous déclare mari et femme.

Et bien Wimpinks mon garçon tu peux embrasser la mariée voyons ! Et vous autres, vannetais, ne restez donc pas les bras ballants, vous pouvez les applaudir !

Et alors que l’église toute entière vibrait sous un tonnerre d’applaudissements et des cris de félicitations, Wimpinks embrassait la mariée.

Pendant la signature des registres, l’église se vida bruyamment de ses occupants, les vénérables cloches de l’édifice se mirent à sonner à toute volée, vigoureusement secouées par quelques policiers municipaux affectés à cette noble tâche.

Et après quelques temps, Anubis, radieuse, sortie de l’église au bras de Wimpinks, fier et souriant, sous une pluie de pétales blancs lancés par les enfants du village et sous les acclamations et vivats des vannetais enfin réunis dans la joie.

Kalipsos a écrit:: La mariée était resplendissante et le marié des plus éléguant. Personne ne s'était opposé au mariage et ce fut tant mieux... sinon ça se serait fini par un coup sur la tete... Les voeux avaient été prononcé et les mariés se dirigaient à présent hors de l'église. Kali leur souhaita tous ses voeux de bonheur et de réussite lorsqu'ils passèrent devant elle.

Pb technique je dois partir, Kali restera jusqu'à ce que le mariage soit fini.

anubis64 a écrit:: Anubis etait tellement heureuse ,avant de quitter l'eglise au bras de Wimpinks ,elle remercia d'un grand sourire Kante et ses temoins dont les discours l'avaient enormement touches ...(meme une larme coulait sur sa joue ) .

Elle prit le bras que lui presentait Wimpinks et ils sortirent de l'eglise ,des petales de fleurs volaient en tous sens,ils etaient unis par les liens sacres du mariage ...rien ne pouvait bouleverser cette journee .

Elle embrassa chacune des personnes qui etaient presentes en les remerciant d'etre venue et d'avoir partage leur bonheur ..elle eut une pensee pour Laurier qui avait confectionne sa robe ..une pure merveille .
Mais aussi ses filleuls, ses amis qui n'avaient pu venir aujourd'hui ..

Anonymous a écrit:: Proserpine arriva, ne voulant pas manquer le mariage d'anu et de wim, qu'elle trouvaient très beaux.
Felicitation tous les deux, je vous souhaite d'etre heureux....

marquise66 a écrit:: Marquise alla retrouver Alésius qui attendait dehors, elle le serra fort dans ses bras. Elle était tres émue pour sa soeur. Lorsqu'elle passa devant eux au bras de Wimp, Marquise vit une larme au coin de l'oeil de sa soeur, elle en fut encore plus émue...Elle leur présenta toutes ses félicitations et touis ses voeux de bonheur.

Puis Marquise se retourna et embrassa tendrement son homme...Je t'aime...

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

simply007 a écrit:: Après la messe habituelle, Simply ne put se résoudre à partir pour retourner aux affaires municipales. ces dernières pouvaient bien attendre une heure ou deux et il avait bien besoin de voir un beau mariage pour se redonner un peu de moral.

Le couple était magnifique et avait visiblement fait appel à des tisserands très habiles pour leurs tenues.

A leur sortie, Simply admira une dernière fois ce joli couple de vannetais qui venait de s'engager pour une longue et heureuse vie commune...

Cedrek a écrit:: Cedrek arriva vers la fin du mariage.Les mariés, ô combien beaux dans leurs tenues, sortaient de l'Eglise.Cedrek, voulant faire bonne impression, décida de jeter quelques-unes de ses pellicules sur les mariés, en hurlant "vive les mariés".Cette tradition fut reprise plus tard en remplacant les pellicules par des bouts de papiers ou des grains de riz...

vincent_le_grand a écrit:: Vincent avait assisté au mariage sans dormir, ce qui était rare. Il était très ému... Il félicita Anu et Wim et rentra chez lui en pensant à ce beau mariage. Il faudrait bien un chouchen pour se remettre...

Isaïyl a écrit:: Isa avait bien noté que les mariés avaient versé quelques larmes lors des différents discours de témoins.

Le mariage se déroula de la meilleure des façons.

A la fin de la cérémonie, Isa se dirigea vers la sortie et le couple ne tarda pas à le suivre. Il les vit passer devant lui, bras dessus dessous, et leur sourit. Il était heureux de voir ses deux amies enfin unis pour la vie, il savait que les heures qui avaient précédé avaient été stressantes pour le couple. Il les félicita d'un de ses plus fameux sourires.

Bravooooo!Bravoooooooo!

Maskimask a écrit:: Mask arriva à l'église le souffle court. Des pétales de fleur gisaient sur le sol de l'entrée mais aucune âme mis à part une petite vieille qui mendiait au pas de la porte.

-C'est ici le mariage ?

La vieille leva des yeux brillants d'émotion vers l'ivrogne

-Mais mon cher monsieur nous nous connaissons à peine, offrez moi au moins des fleurs avant la noce.

Mask ne répondit pas à la mendiante mais son visage devint tout rouge. Il n'était pas honteux de se faire draguer par cette ancêtre mais bien d'avoir eu tant de mal à se lever. Il déposa un baisé sur le frond de la vieille et s'en retourna vers sa chaumière. Lorsqu'un oiseau croisa son chemin il lui dit bien haut :

-Eh moineau ! Si tu croises deux tourtereaux unis pour le meilleur pense à leur dire tout le bonheur que je leur souhaites :wink: .

llylewin a écrit:

Llylewin qui n'avait pas pu se rendre à la cérémonie à cause d'un atroce mal de dos avait tout de même réussi à envoyer un pigeon, qui, aussi doué en orientation que sa maitresse s'était perdu en route et arriva un peu tard.

Il portait un message pour Anubis.

Citation :: Salut à toi ma marraine préférée
Je suis désolée ne pas pouvoir être là en ce grand jour mais je sais que tu connais les aléas de la vie de future maman et j'espère que tu ne m'en tiendras pas rigueur.
Je suis sûre que tu es splendide (et Wimpkins aussi, mais moins que toi naturellement!)
Je souhaite à Monsieur, Madame et Junior(e) Wimpkins une longue et heureuse vie remplie de plein de chouchen!

Je vous embrasse tous les trois (mais un plus gros bisou pour toi, ce la va sans dire!)

Llylewin

P.S: j'aurais une pensée émue pour vous ce soir... héhéhé

tiscolus a écrit:: Tiscolus avait preféré rester dehors, il n'etait pas baptisé et n'osa pas rentrer dans l'eglise, mais il ne manqua pas, à leur sorti de feliciter les mariés...

Bonheur à vous deux, vous fairez, j'en suis persuadé, de bon parents.

Bricot a écrit:: Bricot versa quelques larmes, émue par une si belle cérémonie et par de si beaux témoignages.

À la sortie, elle félicita les nouveaux mariés et s'empressa de leur souhaiter tout le bonheur possible.

Hourra pour les mariés!

Anonymous a écrit:: Aprés la cérémonie, Adele et Roussaux attendirent dehors que les mariés sortent pour pouvoir les félicités.
Adele tendit un bouquet de fleurs au couple:

-FELICITATION A VOUS DEUX!!!

anubis64 a écrit:: (hrp : anubis est aux Quatre Vents ..pour le banquet :wink: un grand merci a vous trois : Bricot ,Roussaux et Adele )

gloth a écrit:

Aux vêpres sonnantes, un messager de l'évêque vint afficher un avis à l'église Saint Patern. On pouvait y lire :

Citation :: Aux fidèles Vannetais :

En ce jour,

Le sieur Morteeau, cantonier à Vannes, est déchu de son diaconat et ne fait plus partie du clergé breton.

Il lui est dorénavant interdit de baptiser, confesser, marier, bénir ou de célébrer tout autre sacrement aristotélicien.

Fait le 19 décembre 1454,

Hieronymus Gloth,
Evêque de Nantes.

Kante a écrit:: Dimanche 24 décembre 1454,

Entrez, entrez, mes enfants, je vous en prie, et prenez place sur les bancs de notre Eglise. Vous verrez, ça ne fait même pas mal, en plus c’est gratuit et ça remonte le moral !

Et bien, le Très Haut est bien bon avec nous en ce moment et il nous donne moultes occasions de nous réjouir et de le remercier sincèrement.

Tout d’abord, il a fait en sorte que nous ayons de nouveau un Roy en la personne du Grand Duc Gomoz.

Réjouissons nous donc d’avoir à nouveau un guide et un père à la tête de notre Bretagne.

Ensuite, ce soir nous fêterons la Saint Noël, dont je vous ai raconté la vie dimanche dernier.

C’est bien sûr une occasion de faire des cadeaux à sa famille, à ses amis et à ses proches. C’est aussi une occasion de faire bombance et ripaille.

Mais, si au cœur de ces festivités nous pouvions avoir une pensée, mieux un geste pour ceux qui sont plus mal lotis que nous. N’oublions pas que certains n’auront qu’un maigre quignon de pain à se mettre sous la dent ce soir. Alors, ce soir n’oublions pas nos vielles coutumes ancestrales. Gardons toujours à notre table une place pour le voisin moins chanceux que nous, gardons une part du banquet pour le vagabond errant dans nos rue si froides, ne fermons pas notre cœur et notre porte, mais faisons profiter les malheureux de la chaleur de notre foyer, et il n’en brûlera que plus vivement.

Cette période est aussi celle des bonnes résolutions. Et comme d’adage qui dit ’’Plutôt que de te demander ce que la Bretagne et Vannes peut faire pour toi. Demandes toi plutôt ce que tu peux faire la Bretagne et Vannes’’. Car chacun, à notre niveau, nous pouvons agir pour le bien de la Bretagne, de Vannes ou tout simplement de notre quartier ou de notre corporation, dans une compréhension mutuelle et une fraternité bienveillante et généreuse.

Enfin, avant de nous quitter, je souhaiterai que nous récitions ensemble cette merveilleuse prière à Saint Noël :

C'est la belle nuit de Noël
La neige étend son manteau blanc
Et les yeux levés vers le ciel,
A genoux, les petits enfants,
Avant de fermer les paupières,
Font une dernière prière.

Petit Papa Noël
Quand tu descendras du ciel
Avec des jouets par milliers
N'oublie pas mon petit soulier

Mais, avant de partir,
Il faudra bien te couvrir
Dehors tu vas avoir si froid
C'est un peu à cause de moi

Il me tarde tant que le jour se lève
Pour voir si tu m'as apporté
Tous les beaux joujoux que je vois en rêve
Et que je t'ai commandés

Petit Papa Noël
Quand tu descendras du ciel
Avec des jouets par milliers
N'oublie pas mon petit soulier

Le marchand de sable est passé
Les enfants vont faire dodo
Et tu vas pouvoir commencer
Avec ta hotte sur le dos
Au son des cloches des églises
Ta distribution de surprises

Et quand tu seras sur ton beau nuage
Viens d'abord sur notre maison
Je n'ai pas été tous les jours très sage
Mais j'en demande pardon

Voici, que ces paroles sont bonnes et si véridiques, hélas. Ne les oublions pas. Elles sont si belles et si chantantes que je suis certain qu’elles traverseront les siècles pour le plus grand bonheur de tous.

Voilà mes enfants, cette messe est finie, je vous souhaite un très, très joyeux Noël. Que la nuit prochaine vous apporte les cadeaux que vous souhaitez le plus.

Et n’oubliez pas, si vous avez un doute sur la voie à prendre, parlez-en avec Aristote et vous verrez, sa lumière vous guidera.

nelly53 a écrit:: Nelly avait passé une bonne soirée à l'auberge avec Bawika et Marquise malgré l'étrange et inquiétante découverte à la boulangerie , elle était montée tard dormir, le matin elle passa au village distribuer quelques viennoiseries avant de se rendre à la messe.

Pour cette messe de Noël, kante invitait dans son homélie à penser aux moins chanceux, aux sans abris, à tous ces vagabonds qui ne mangent pas tous les jours à leur faim. Ces braves paysans qui ont parfois du mal à nourrir leur famille souvent grande .

"Ne pas oublier ce que signifie partage" avant tout, pensait Nelly.
Nelly était allée se recueillir après avoir allumé un cierge et mit quelques écus dans le tronc.
"cela ira pour les nécessiteux" pensait Nelly.

Après l'office Nelly s'en retourna à l'auberge, elle n'avait point eu trop le temps de discuter avec Bawika qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps.

marquise66 a écrit:: Al et Marquise assisterent a la messe. La neige continuait de tomber au dehors et l'esprit de fetes était dans presque toutes les tetes. Le temps d'une messe, ils oublierent leurs soucis et chanterent a la louange de Christos.

Puis vint la fin de la messe et le moment de se séparer. Al prit la direction du poste de police tandis que Marquise retourna a l'auberge du Liziec. Elle lui donna rendez vous là-bas le soir pour qu'ils aillent ensemble réveilloner chez sa soeur...

veuliah a écrit:: veuliah arriva a l'eglise pour faire la priere du jour et dans sa tete il priait avec enormement de ferveur et sa priere donnait ceci:

Notre bière qui êtes au frais,
Que notre demi soit versé,
Que notre volonté soit faite,
au bar comme au comptoir.
Pardonnez nous nos gueules de bois
Comme nous pardonnons
à ceux qui boivent du coca.
Soumets nous au demi pression.
Et délivre-nous de la soif.
Amen .... ton pack ....

et il reparti affronter son destin

Adele a écrit:: Oh le vilain !!!!!!!!!!

Anonymous a écrit:: Amen!!

Oui Amen toi qu'on aille boire un coup!!

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

veuliah a écrit:: yallez onvasy boire un pticoup a la maison yopla pop

deSauvigny a écrit:: deSauvigny entra dans l'Eglise un peu préoccupé.
Il s'apprêtait à célébrer le baptême de sa soeur mais n'avait pu trouver Kante pour avoir sa permission.
Il se mit à esêrer de tout coeur que celui-ci ne lui en voudrait pas, étant en retraite spirituelle.
Il ouvrit alors la sacristie, s'habilla et se dirigea vers le choeur.

Bonjour à tous.
Me voici à Vannes pour une célébration toute particulière, la célébration de baptême de notre chère Adèle.
Alors que son coeur se prépare à rejoindre la communauté des aristotéliciens, l'Eglise entière jubile de l'acceuillir.

Adèle, tu m'as fais la demande pour recevoir le sacrement de baptême et entrer dans l'assemblée aristotélicienne. Est-ce toujours ce que tu veux ?

Adele a écrit:: Adele essaya de ne pas rire... Elle répondit à la question de son grand frère préféré : OUI

deSauvigny a écrit:: Morgan sourit

Confessons maintenant nos pêchés.
Nous avons tous, dans notre vie, commis des fautes, sciemment ou pas, graves ou pas. Engageons-nous sur le chemin de la repentance, sur le chemin de l'amour pour qu'ainsi fort de notre réconciliation avec Dieu nous cheminions vers l'Amour.

Je vois Adèle se retenir de rire et bien je lui dis, ris soeurette, ris car c'est aujourd'hui un jour merveilleux.

Il lui sourit

J'invite maintenant un proche de cette demoiselle a venir lire notre Credo

sabotin a écrit:: sabotin arborant son mantel neuf, salua Adèle discrètement par un petit clin d'oeil, puis se dirigeant vers le choeur de l'église il sortit un petit pense-bête .

D'une voix légèrement enrouée par les festivités de fin d'année, il donna lecture du credo :

deSauvigny a écrit:: Voilà Adèle les préceptes qui nous unissent tous.
Reconnais-tu ces préceptes et à partir de ce jour les fais-tu tiens ?

Il remercia Sabotin d'un sourire.

Adele a écrit:: Je crois en Dieu et à ses préceptes et je l'ai fait mien.

Adele remercia Sabotin d'un clin d'oeil

deSauvigny a écrit:: (trop de contraintes IRL poussent à tronquer la cérémonie... je passe directement au baptême)

deSauvigny invita adèle à le suivre près des fonds baptismaux.

Par un acte symbolique, je vais te laver de tes pêchés pour que, comme le fit Christos avec ses disciples tu meurre et réscussite en Dieu pour que de la matérialité tu te joigne à la spiritualité et pour que d'un monde sans espérance tu vive avec celle de rejoindre Dieu après ta mort.

Il prit de l'eau et la lui versa sur la tête en disant

Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.
Sois illuminée par la Foi !
Te voilà Aristotélicienne, te voilà pleinement fille du Très-Haut.

Bienvenue ma soeur

Il lui adressa un grand sourire

Adele a écrit:: Adele souriait, elle fit un gros bisou à son grand frêre et l'invita à vider sa réserve de chouchen.

cedricdesflandres a écrit:: Un homme sortit d’un coin sombre de l’église et se dirigea lentement vers la jeune baptisé. Il avait un pas hésitant. En effet, Cédric connaissait peu sa sœur Adele. Il avait été séparés durant leur enfance et ils s’étaient peu revus depuis. Il était venu sans rien dire à part à son frère Morgan. Une fois devant sa sœur il dit :

Bonjour Adele, félicitations et bienvenue dans notre communauté.

Ne sachant quoi dire d’autre il s’avança et serra sa sœur dans ses bras.Une larme de bonheur coulait sur sa joue

nelly53 a écrit:: Nelly était arrivée en retard et s'était assise discrètement aux côtés de Sabotin. Elle fit un clin d'oeil à Adèle la cérémonie finie. Nelly était ravie de revoir Morgan dans la paroisse de Vannes. Cela faisait fort longtemps.

Puis On vit arriver Cédric que l'on avait pas vu depuis bien longtemps également. Nelly lui emboita le pas pour aller féliciter Adèle à son tour, après avoir salué Morgan et Cédric .

- Félicitations Adèle, te voilà des nôtres maintenant

deSauvigny a écrit:: Que je suis heureux de vous voir ...

nelly53 a écrit:: - Oui Morgan, çà fait plaisir de te revoir ici.

Nelly embrassa Adèle et après avoir salué discrètement tout le monde se dirigea vers la sortie. Elle avait promit depuis longtemps de répondre à l'invitation de Gwenchlan pour boire la bouteille qui était restée, elle fit un signe à Sabotin qu'elle filait ...

sabotin a écrit:: -Mes félicitations Adèle, voici quelques dragées que je viens de ramener de Rennes, tu en garderas quelques unes pour ton homme.

Réajustant son mantel dans lequel il flottait un peu, Sabontin très heureux de revoir Morgan s'empressa de lui présenter ses voeux ainsi qu'à Cédric

-Nelly et moi allons vous laisser...la nouvelle année entre déjà en fanfare.

Puis il rejoignit Nelly.

marquise66 a écrit:

Une mouche arriva et se posa tant bien que mal sur l'épaule d'Adele. Elle était porteuse d'un petit message.

Citation :: Demat Adele!

Toutes mes félicitations pour ton bapteme! je suis désolée de ne pas avoir pu y assister en personne mais sache que je suis de tout coeur avec toi!
Prochaine étape...le mariage! et là je ferais tout pour y etre c'est promis!

Je t'embrasse bien fort.

Marquise.

Isaïyl a écrit:

Un pigeon quelque peu kamikaze entra dans l'église et fila droit devant à une vitesse hallucinante jusqu'à s'assomer sur l'autel.

Adèle le ramassa, lui caressa la bosse qu'il venait de se faire, récupéra le bout de parchemin qu'il avait à la patte et lui donna un bisou qui le fit redécoller illico presto vers l'extérieur.

Citation :: Demat Adèle!

N'ayant pu être présent, je t'envoie mon pigeon Slurp (qui, j'espère, n'a pas trop fait de dégâts...) pour te porter toutes mes félicitations quant à ton baptême. C'est une année 1455 qui commence en beauté pour toi. Ainsi mes félicitations s'accompagnent-elles de tous mes voeux de bonheur pour la nouvelle année!

P.S : je viens de rentrer à Vannes, passe à la maison que je t'offre un verre

anubis64 a écrit:: Anubis avait regardait la scene de loin, elle se tenait assise sur un banc au fons de l'eglise sans faire de bruit ..elle esperait que personne ne l'avait vu .Elle s'etait emmeitoufflee dans sa cape noire,et pressait ses doigts sur sa robe .
Elle priait, et en levant le regard pour voir Adele,elle decida qu'il valait mieux partir .
Elle s'en alla d'un pas pressant ,sans faire de bruits ...

Evenice06 a écrit:: Quand elle entra dans l'église, elle était vide, mais l'odeur de l'encens la fit tousser...
Il y avait dû y avoir une cérémonie peu de temps auparavant..
Ce lieu n'avait pas changé depuis qu'elle était partie assumer d'autres tâches au Duché..
Tellement de souvenirs la liait à cet endroit...
Le Père Gortzen, qui était déjà prêtre lors de sa naissance, puis Gloth, bien monté dans la hiérarchie et qui l'avait baptisé et avait baptisé Erwanig..
Elle n'avait connu le Père Morgan qu'à l'occasion du mariage de son filleul Edmond avec Bricot..
Et elle avait appris que maintenant c'était Kante qui avait en charge les âmes vannetaises...
Kante... qui eût pensé que le douanier strict et plein d'humour pourtant, allait choisir la voie de l'église...
Elle sourit en pensant à tout ça..
Elle s'agenouilla et pria avec une ferveur intense pour Erwanig et pour Nathan..
Puis elle sortit, non sans avoir déposé une obole pour les pauvres dans un panier près de la porte et avoir adressé une dernière supplique..

"Donnez-moi la force, Dieu aristotélicien, d'accepter la mort de mon fils Erwanig sans que la haine ne me vienne au coeur..."

Turin. a écrit:: Ce jour là, lorsque je sortis de chez moi, je fus heureux de voir que le déluge avait cessé. La terre était gorgée d'eau et les rues boueuses. L'air s'était rafraichi et un petit soleil faiblard tentait d'apporter du réconfort aux villageois.
Nous étions le premier mercredi du mois et comme à chaque fois, ce jour avait une saveur particulière. Il en aurait sûrement encore plus maintenant qu'Elle n'était plus là.
C'est donc pour la vénérer que je me rendis à l'église toute proche. J'y trouvai une femme, agenouillée près de l'autel. La richesse de ses atours indiquaient son rang avec force. En avançant, j'aperçu deux hommes armés, tapis dans l'ombre. Je reconnu sur leurs livrées les armes de la famille de Guérande. Ne souhaitant ni importuner celle que je pensais être la duchesse, ni me faire prendre à partie par ceux qui protégeaient sa vie, je décidai de m'installer sur les bancs du milieu.
Là, je fis appel à la plus grande, celle qui nous manquait tant et qui, je l'espérais encore, continuait de veiller sur nous.
J'eu l'impression d'entendre la femme sangloter. Aussi, je me hâtai de terminer ma prière pour quitter l'église avant qu'elle ne sache qu'on avait pu la surprendre dans un position aussi fragile.

Anonymous a écrit:: Gwenchlan entrant discretement dans l'eglise, il venait de se souvenir que c'été le premier mercredi du mois, un jour trés important pour la Bretagne et les Bretons.
Il resta au fond de l'eglise, s'agenouilla et murmura une courte mes trés sincéres priére. Il laissa couler une larme sur sa joue, puis quitta aussi discretement qu'il été venu l'eglise et rentra chez lui bien pensif.

gillos a écrit:: Venant juste de sortir de sa retraite, Gillos remarqua qu'aujourd'hui c'était la Sainte Nathan! Il alla prier pour sa mémoire dans un recoin de l'église, ne tenant pas à être remarqué, sa retraite l'aillant épuisé (allez savoir pourquoi, réfléchir ça fatigue ).
Puis il alla a la sacristie voir ce qui s'était passé pendant son absence.

Morgan est revenu? Super! il va falloir que je passe le voir en taverne un de ces quatre. Et nous avons une aristotélicienne de plus au village, il faudra que je pense à la féliciter. Ah... le fils de dame Evenice est décédé. Voilà une triste nouvelle...

deSauvigny a écrit:: (HRP/ Et non mon cher Gillos, Morgan n'est pas revenu... Il est revenu juste baptiser sa soeur et ce parce que Kante n'est pas là et que, quand même, c'est sa soeur... Mais Morgan n'est pas revenu... voilà... On se voit au couvent... /HRP)

gloth a écrit:: SAINTE NATHAN – 3 Janvier 1455

Mes bien chers frères et sœurs, en ce jour consacré à notre sainte reine Nathan, il est bon de nous la rappeler telle que nous l’avons connue, fière et belle, courageuse et sage, vivante image de cette Bretagne idéale à laquelle nous aspirons tous.

Les Bretons sont par nature indépendants ; parfois, cette nature les pousse à se quereller et à se dresser les uns contre les autres. Mais qu’un danger survienne qui menace la terre bretonne, et à nouveau on les voit se rassembler, unis contre l’adversité. J’ai la foi qu’un beau jour, cette unité invincible perdurera au-delà des tempêtes, et qu’une paix tranquille illuminée par la Parole d’Aristote régnera sur cette terre.

Le chemin est long et ardu : beaucoup nous ont quitté en cours de route, épuisés par la vie ou fauchés trop jeunes par un sort cruel. D’eux aussi, gardons l’image vivante à notre esprit, et recommandons leurs âmes à notre sainte protectrice Nathan.

Prions.

Bricot a écrit:: Bricot passa en fin de journée près de l'église et entendit parler du discours sur l'anniversaire de Sainte-Nathan. Elle en fût émue et se dit qu'il ne fallait pas qu'elle rate la prochaine messe de mercredi!

AMEN, elle se signa et continua son chemin.

Kromm a écrit:: Kromm arriva très tôt ce matin-là à l'église. Après une semaine entière cloîtré chez lui à boire, il avait ressenti le besoin ce dimanche-ci d'aller discuter un peu avec le Tout-Puissant, Aristote, ou même St-Patern...

En s’habillant chez lui, il avait hésité, puis décidé de conserver la barbe qui avait poussé sur son menton durant la semaine, et l'avait taillée courte de manière à être présentable devant Christos. Il se rendit compte qu’il avait maigri, à ne s’alimenter ainsi que de liquide alcoolisé, et flottait un peu dans ses vêtements. Il avait enfin recouvert ses épaules de son long manteau noir et avait vite pressé le pas jusqu'au parvis.

Evitant les vannetais qui commençaient à affluer, il entra dans la nef et s'installa dans le fond, près d'une colonne de pierre...

Turin. a écrit:: Une fois n'est pas coutume, j'avais décidé de ne pas me rendre à l'église pour suivre la messe. Je fis malgré tout une prière et j'envoyai Fanch suivre la cérémonie pour marquer la présence du seigneur de Nizon à l'office.

Kante a écrit:: Bon, bande de mécréants, je suis revenu de ma retraite, alors, pluie ou pas pluie, vent ou pas vent, brouillard ou pas brouillard, j'espère bien vous voir TOUS à la messe de ce soir.

Y'aura p'têt un p'tit bout de galette pour les plus affamés ...

Anonymous a écrit:: C'est bien tardivement qu'Anthelmus se rendit à la messe du mercredi soir . Quelques vanettais étaient assis ça et là mais il n'y avait pas foule.
Anth trempa ses doigts dans le bénitier pour faire le signe de croix

Brrrrrrr , elle est gelée cette eau bénite .

Puis elle alla s'assoir et essaya de prier, mais c'était difficile , ses pensées étaient ailleurs . Trop de questions envahissaient son esprit. Finalement elle s'en remit à Christos pour l'aider à y voir plus clair puis doucement , prenant garde à ne pas faire de bruit, elle quitta l'église .

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

Kante a écrit:: L’obscurité avait envahie l’église Saint Patern depuis déjà longtemps, lorsque Kante, entendit le grincement caractéristique de la petite porte de nef latérale.

Tiens, ça doit être mon ami Gwenchlan, se dit Kante, il est à l’heure ce garçon, c’est bien.

Il sortit de la Sacristie et alla à la rencontre de son visiteur.

Bonsoir, bonsoir, Gwenchlan. Tu travailles bien tard dis moi. Mais je t’attendais.

Viens, suis moi, approchons nous des fonds. Fais attention au sol, certaines dalles sont cassées et dans ce noir. Il va encore falloir que je me bagarre avec le prochain Maire, quel qu’il soit, pour qu’il dépense quelques écus à refaire ce dallage tout de même …

Voilà, tiens aides moi à allumer ces quelques bons gros cierges, que nous ayons un peu de lumière.

Et bien, mon ami, si tu le veux toujours, nous allons pouvoir procéder à ton baptême.

Te rappelles-tu ce que tu m’as dit la première fois que avons parlé ensemble de ton baptême.

Et Gwenchlan, la voie un peu hésitante répondit

Oui, j’ai dit que la religion d'Aristote est celle de la Bretagne, étant citoyen breton il est aussi de mon devoir d'entrer dans la maison de Christos. Ainsi lorsque ma derniére heure sera arrive je pourrais partir sans crainte car en etant baptiser, je sais que Christos m'acceuillera.

C’est bien ce que tu m’as dit effectivement, et tu as même ajouté :

Pour l'eglise Aristolienne, pour commencer y aller le plus souvent, aider la paroisse avec mes modestes moyens, etant aussi soldats en defendant la Bretagne, je defendrais aussi les valeurs de l'eglise.

Et cela m’a marqué, car vois-tu, la plupart de ceux qui veulent se faire baptiser, le font parce que c’est une habitude, ou un code social, ou une obligation pour se marier. Attention, je ne dis pas qu’ils ne sont pas sincères, mais souvent la foi n’est pas leur première motivation, non plus que l’amour de notre pays la Bretagne. Et cela est vraiment tout à ton honneur.

Mais, je te rappelle aussi que se faire baptiser, ce n’est pas seulement entrer dans la maison du Très Haut. C’est aussi partagé avec tous ceux qui vont devenir tes frères et tes sœurs en Aristote une communauté de vision, un idéal commun, une amitié fraternelle qui jamais ne devra se démentir.

Tu sais qu’Aristote a dit que ’’la totalité est plus que la somme des parties’’ cela veut dire que les aristotéliciens sont encore plus forts parce qu’ils sont ensembles, et une partie de cette force, dont tu vas devenir le dépositaire et le gardien, seras bientôt en toi. Et à toi de la faire prospérer et grandir pour le bien de tous.

Car se faire baptiser, c’est aussi prendre le chemin qui même à la lumière du savoir et de l’amitié. Tu vas pouvoir accéder au monde des Idées, voir les choses dans leur essence, dans leur pureté. Voir aussi ce qui est derrière les choses, sortir du quotidien, allez vers la métaphysique, étudier pour élever ton âme vers le Très Haut.

Mais trêve de discours et de philosophie, pour ce soir. Nous pourrons reparler de tout ça, quand tu le voudras et aussi longtemps que tu voudras.

Pour ce soir, j’ai réchauffé l’eau des fonds baptismaux avec des pierres brûlantes de l’âtre de la sacristie, mais je ne voudrais pas qu’elle refroidisse de trop et que tu attrapes la mort quand même. Hein, ce n’est pas le but.

Approche Gwenchlan, n’hésites pas, entre dans cette eau, ne crains rien.

Kante attendit à peine que Gwenchlan ait descendu les 3 marches hautes et raides qui descendaient dans les fonds pour l’immerger totalement en lui appuyant sans trop de ménagement sur la tête.

Suffocant et crachant Gwenchlan bondit de l’eau, exactement comme pour une renaissance.

Bienvenu chez toi, mon enfant. Te voici baptisé et membre de la grande famille aristotélicienne.

Voici un cierge, symbole de la Lumière qui désormais t’accompagnera partout et en tout temps. Quelle te soit guide et protection.

Voici aussi une médaille des fidèles Aristotéliciens. Gardes la précieusement. Tu pourras l'arborer fièrement ou la garder discrètement contre ton cœur, selon ton désir et les circonstances. Mais jamais n’en ait honte.

Et n'oublies pas maintenant de montrer partout l'exemple, de te comporter en bon fidèle, de protéger tes frères les plus faibles. Apporte avec toi la lumière à l’amour du Très Haut partout où tu iras, et surtout ne trahis pas ton engagement par une conduite malhonnête.

Vas en paix mon Frère.

Kante a écrit:: Dimanche 14 janvier 1455,

Entrez, entrez, mes enfants, je vous en prie, et prenez place sur les bancs de notre Eglise. Vous verrez, ça ne fait même pas mal, en plus c’est gratuit et ça remonte le moral !

Eh bien, comme le temps passe. Nous sommes déjà à la mi janvier, et je me rends compte que je n’ai pas encore eu le temps de vous souhaiter à tous une très bonne, très heureuse et très aristotéliciennes année 1455. J’espère sincèrement que cette année nouvelle vous apportera paix et prospérité.

Vannes a donc élu un nouveau Maire et à lui aussi je souhaite bien sûr que ses vœux se réalisent pour le bien de tous les vannetais.

Il y a quelques jours, lors du baptême de notre ami Gwenchlan, je lui rappelais cette parole d’Aristote : ’’la totalité est plus que la somme des parties’’.

Si l’on prenait la liberté de vouloir appliquer cette parole à nos derniers évènements électoraux, cela voudrait dire quoi ? Tout simplement que notre nouveau Maire associé, dans et pour le bien de Vannes, avec son candidat concurrent, seraient tous deux beaucoup plus efficaces et utiles (et certainement plus heureux également) que chacun luttant de leur côtés et pour leurs visions des choses.

Bien entendu, mon but et mon rôle n’est absolument pas de vouloir prendre partie sur tel ou tel point de politique locale, mais je tiens simplement à rappeler qu’unis nous sommes plus forts que désunis, et que, comme nous l’a également appris Aristote, l’amitié est ce qui réuni les hommes dans la cité.

Voilà ce qu’il m’a semblé important, je me trompe peut être, sûrement même, de vous dire aujourd’hui. Mais s’il pouvait y avoir un peu plus d’amitié dans nos rues que d’inamitié comme j’ai pu le constater ces derniers temps, je me dis bêtement que les choses iraient peut être un peu mieux.

Oh, je ne vous demande pas de tous changer comme cela d’un claquement de doigt, mais si vous pouviez les uns et les autres réfléchir un peu à cela et aux moyens d’y parvenir, je n’aurai pas totalement perdu mon temps.

Alors, si vous avez un doute sur la voie à prendre, sur la chose à dire ou à ne pas dire, sur ce qu’il serait bien de faire ou de ne pas faire, parlez-en un peu avec Aristote en votre fort intérieur et vous verrez, sa lumière vous guidera. Si, si je vous assure. Au début, cela ne sera peut être qu’une faible lumière clignotante au bout d’un long tunnel. Mais à fore de bien scruter l’obscurité on fini pas se poser les bonnes questions, et de vacillante, la lumière devient vive, belle et pleine de vie.

Voila, j’en ai fini pour aujourd’hui, allez en paix mes enfants (si vous le pouvez) et qu’Aristote vous garde (ça il le peut) …

Anonymous a écrit:: Gwenchlan entra dans l'eglise, il trempa ses doigts dans le benitier et se signa. Il prit place sur le banc le plus prés de l'hotel ecoutant attentivement les paroles pleines de bon sens du pére Kante. Il dit ensuite dans sa tête une priére tout en meditant les paroles du curé.
Il s'inclina une derniére fois devant l'hotel avant de quitter l'eglise, scrutant la foule sur le chemin de la sortit, il aperçu Anthelmus et lui fît un discret clin d'oeil puis alla attendre a l'exterieur.

Anonymous a écrit:: Anth avait assisté à la messe avec assisuité et une profonde ferveur .
Elle avait beaucoup pensé à Gwenchlan qui venait de faire un grand pas sur son chemin de foi envers Aristote .
A la fin de la messe , alors qu'elle se dirigeait vers la sortie et que ses pensées reprenaient la direction de ses préoccupations quotidiennes , elle aperçut Gwenchlan qui l'attendait sur le parvis de l'église .

Turin. a écrit:: Le vent soufflait fort ce soir là. J'avançais péniblement, la pluie battant mon visage. Lorsque je passai la porte, près de la porte qui donne sur la ue des vierges, j'aperçu le garde de faction, bien à l'abris. Il me fit signe. Peut-être m'adressa-t-il un mot, mais une bourrasque emporta les paroles qu'il aurait pu prononcer.
Je continuai sur le chemin, en direction du quartier Saint Patern. Après quelques minutés éprouvantes, j'arrivai enfin. Je commençai alors par une visite à l'église.
Le calme régnait à l'intérieur. Le vent sifflait dehors, mais je me sentais protégé. J'allumai un cierge et fit une courte prière.

- A feue notre reyne, à feue ma baronne !

Je me signai et pris la direction de la sortie.

...

Kante a écrit:: Dimanche 21 janvier 1454

Entrez, entrez, mes enfants, je vous en prie, et prenez place sur les bancs de notre Eglise. Vous verrez, ça ne fait même pas mal, en plus c’est gratuit et ça remonte le moral !

Aujourd’hui, j’ai envie de parfaire quelque peu votre instruction aristotélicienne, et elle en a sacrément besoin croyez-moi. Tenez elle en a autant besoin que le pauvre dallage de notre bonne vieille église Saint Patern. Regardez un peu toutes ces dalles brisées, tous ces trous !

C’est bien simple, l’autre jour la pauvre petite vieille qui venait changer l’eau des fleurs de l’autel a fait un vol d’au moins cinq toises de long tellement elle avait trébuché. C’était d’un dr^… oui, bon enfin, vous savez peut être que notre bon Maire a été souffrant ces derniers temps je ne vais donc pas aller le tarabuster avec mon dallage tout de suite. Attendons qu’il se remette.

Sinon, qu’est ce que je vous disais moi ? Ah oui ! L’état lamentable de votre éducation aristotélicienne. Je vais donc vous narrer, l’histoire édifiante de Sainte Nitouche face aux Bogomiles telle que la racontait son Eminence Pouyss à ses élèves du séminaire.

Voici, écoutez bien :

L’Eglise Aristotélicienne est née du sacrifice de Christos. Mais d’autres croyants, de saints martyrs, donnèrent leur vie pour la foi révélée par Aristote et Christos. L’un d’eux fut sainte Nitouche, victime de la barbarie du sinistre Abaddon, justement surnommé “le fléau”.

Alors que la foi Aristotélicienne essaimait à travers le monde, une secte nommée “Bogomiles” faisait rage à travers tous les Balkans. Ils brutalisaient les vrais croyants et brûlaient leurs églises. A leur tête se trouvait Abaddon, le fléau, gourou dont la folie fut rarement depuis égalée.

Christos fut le deuxième et dernier humain à avoir transmis à ses contemporains la parole de Dieu. Sa force de foi était telle qu'elle rejaillissait tant sur le corps que sur l'esprit de ses contemporains. Les infirmes s'étaient levés pour venir l'écouter et les malades se sont retrouvés guéris en écoutant son prêche.

Mais les Bogomiles prêchaient partout où ils allaient que Christos, qu’ils appelaient par son prénom de Jiésu et qualifiaient de Christ, était en fait l'incarnation de Dieu dans une simple enveloppe charnelle, un corps humain. Selon eux, c’était donc Dieu lui-même qui était descendu sur le monde pour prêcher Sa parole et qui était mort sacrifié sur l’autel du péché humain.

Abaddon et ses disciples croyaient fermement que Christos avait parcouru Jérusalem en relevant les morts et en marchant sur les eaux. Comme, selon eux, Christos était Dieu Lui-même, il leur semblaient inutile qu'il y ait eu une première révélation et niait l'état de prophète à Aristote.

Nitouche, jeune fille vertueuse, était cultivatrice de maïs et maire du charmant village de Sarajevo. Elle vivait encore dans la ferme familiale et était fiancée à Igor de Zagreb, petit marchand croate qui l’aimait tendrement. Lorsque Abaddon et ses sectateurs firent étape dans la ferme des parents de la sainte, ils s’efforcèrent de tous les convertir. Mais Nitouche, ses parents et son fiancé Igor étaient des vrais croyants. Fidèles à l’Eglise Aristotélicienne, ils refusèrent toute compromission avec ces hérétiques.

Sainte Nitouche leur demanda: “Pourquoi Dieu se serait-il limité et déplacé dans un corps humain, alors qu’Il est la Toute-Puissance, infini et éternelle?”

Elle demanda de plus: “Pourquoi Dieu aurait-Il Lui-même transmis Son message alors qu’Il l’avait auparavant confié à un humain, en la personne du prophète Aristote?”

Enfin, elle demanda: “Si Dieu s’était incarné, pourquoi se serait-Il laissé martyriser et tuer, alors qu’Il est immortel et Tout-Puissant?”.

A ces questions, les hérétiques, tels les animaux de la Création, ne surent répondre. Ils bouillaient de rage devant une foi si pure. Alors, vraisemblablement encouragés par la Créature Sans Nom, les Bogomiles se ruèrent sur elle, sa famille et son fiancé. Ils leur firent subir les pires atrocités, laissant libre cour aux péchés dont ils étaient gorgés.

Sainte Nitouche mourut ainsi en martyr, subissant tous les sévices imaginables par de tels démons. Ils déchaînèrent sur elle des trésors de barbarie. Leur violence dépassa ce qu’aucun humain ne pourrait supporter. Les cris de souffrance des parents et du fiancé firent écho aux hurlements bestiaux des Bogomiles.

Mais sainte Nitouche ne dit rien. En son for intérieur, elle priait Dieu de bien vouloir pardonner leur corruption. Ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient, car ils avaient été corrompus par le péché, par l’entremise de la Créature Sans Nom. Une seule larme coula sur son visage, lorsque les monstres hérétiques s’apprêtaient à faire subir les derniers sévices sur son corps agonisant.

Mais Dieu ne permit pas qu’une telle foi en Lui soit ainsi bafouée. La lune apparut dans le ciel et vint cacher la lumière du soleil. Alors que sainte Nitouche mourait, une obscurité démoniaque vint enlever les hérétiques du monde pour les emmener dans les limbes, dans un concert de hurlements de terreur. Seul le corps sans vie de la sainte restait illuminé de la lumière des justes, la douce chaleur du soleil.

Voilà j’en ai fini pour aujourd’hui, tachez de réfléchir un peu à tout ça, préservez vous du mal, et si vous avez un doute sur la voie à prendre, parlez-en avec Aristote et vous verrez que sa lumière vous guidera.

Allez en paix mes enfants …

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

Niphredil a écrit:: Niph assistait à l'office et écoutait le sermon avec attention.
Elle priait de toute son âme pour ses deux soeurs parties sur le front.

A la fin de la messe, elle alla voir Kante.

"Demat Monsieur le curé, j'aimerais me faire baptiser. Y'a t-il des conditions pour cela ?? Est-ce que c'est possible ???"

Kante a écrit:: Des conditions pour se faire baptiser ! Par Aristote, absolument aucune, en dehors du fait de le vouloir.

Ecris moi juste un petit mot dans lequel tu me dis pourquoi tu veux te faire baptiser et ensuite, ce que tu souhaiterais faire pour la communauté des Aristotélicien une fois que tu seras baptisée et c'est tout.

Ensuite j'essaierai te t'organiser un pas trop vilain baptême. Ah si, ce n'est pas du tout obligatoire mais tu peux avoir un parain et une maraine bien sûr, à condition qu'ils soient eux-mêmes baptisés. C'est quand même plus chaleureux pour la cérémonie.

Voilà Niphredil, à bientôt ...

Turin. a écrit:: Je me levai de bonne heure ce matin là. Il y avait du bruit dehors et ce réveil prématuré me mit de fort mauvaise humeur.
Fanch avait préparé une soupe au lard pour le petit déjeuner.
Après m'être rempli la panse, je m'apprêtais pour aller à la messe.
Le ciel était dégagé ce matin là. Le vent semblait tombé, mais l'air était plus frais.
A l'église, je pris place au premier rang, comme à mon habitude. J'écoutai avec attention l'histoire de Sainte Nitouche, puis, une fois l'office terminé je pris la chemin du retour.

Niphredil a écrit:: Merci Monsieur le curé, merci beaucoup, je pense avoir une idée du parrain ou de la marraine, mais je vais aller leur demander.

Turin. a écrit:: J'arrivais tout juste de la cohue. Je n'avais pas croisé grand monde en chemin. Lorsque je pénétrai dans l'église, le calme était aussi de rigueur.
Je m'approchai de l'autel et fit une courte prière. Je m'efforçai alors de faire un peu de bruit, pour voir si le curé ne ferait pas surface.

Kante a écrit:: Non, mais qu'est ce que c'est que ce vacarme à une heure pareille ...

Ah Sire de Nizon, c'est vous ! Puis-je vous être utile ?

Turin. a écrit:: Je vis le curé arriver, avec ce petit air sournois qu'il savait si bien exprimer.

- Demat mon père ! Je suis heureux de vous voir. J'ai cru un instant que même ici il n'y avait plus personne.

Je m'approchai de lui, pour tenir discussion.

- Et bien voilà. Celà fait bien longtemps que je trouve le village morne. On y croise de moins en moins de monde, les nouveaux visages sont bien rares, les marchands sont de mauvaise humeur. Bref, l'ambiance sied à merveille au temps qu'il fait. Le problème, c'est que j'ai l'impression que l'église aussi est touchée de plein fouet par ce marasme. Je dois vous avouer que je me suis senti bien seul pendant la messe de mercredi et ce n'est malheureusement pas la première fois que j'ai cette désagréable impression. Alors je n'ai pas de conseil à vous donner, mais il serait bon de rappeler à chacun que la présence à la messe est un geste nécessaire pour prouver sa foi en Aristote, d'autant qu'avec les moments difficiles qui s'annoncent à l'horizon, il serait bon que tous se rappellent à ses bons souvenirs, car nous pourriont avoir grandement besoin de lui le moment venu. En tout cas, si je peux vous être d'une quelconque utilité, n'hésitez pas à me contacter.

Kante a écrit:: Hélas Baron, vous touchez là un point sensible et malheureusement bien réel de notre Eglise. Nous avons effectivement bien du mal attirer nos jeunes bretons à nos offices.

Ce qu'il nous faut, voyez-vous, ce sont des évènements qui attirent, qui font venir le chaland et le badaud. Il nous faut reconquérir ce public que nous avons perdu aux profit des tavernes, joutes et autres mascarades.

Pour nous, les meilleurs évènements se sont les mariages, c'est bon ça les mariages, ça attire toujours plein de monde un beau mariage. Ainsi, vous Baron par exemple, vous êtes plein de force et de santé et pourtant vous êtes encore garçon. Il faut vite vous trouver une âme soeur et nous ferons de votre mariage un évènement à faire retentir les voutes de cette vénérable église Saint Patern comme jamais.

Pensez-y, pensez-y ... Ce n'est guère avec mes leçons de morales ou de métaphysique de base qu'Aristote retrouvera tous les siens. Par contre, imaginez un peu, votre mariage, en grande pompe, avec musique, défilé ... Quelle promotion de la gloire du Très Haut.

Pensez-y ...

Turin. a écrit:: Celà m'attriste de voir que vous baissez les bras. Je ne crois qu'un mariage de temps en temps remplisse l'église perpétuellement. Je ne crois pas non plus que l'on doive se rendre à la messe pour y passer du bon temps. Voilà une vision qui me fait froid dans le dos. En tout cas, ne comptez pas sur moi pour précipiter les choses. Il n'y a pas à Vannes de femme digne de mon rang qui ne soit pas mariée ou en passe de l'être. De plus, rien ne vous dit que je ne souhaite pas entrer dans les ordres.
Au fait, je ne suis pas baron, juste seigneur.

Kante a écrit:: Oh, veuillez m'excuser, mais Baron, Seigneur, tout ça pour moi c'est un peu pareil ...

Baisser les bras, par Aristote et tous les Saints, que non ! Et s'il y aura un dernier ici, je serai sans doute celui là.

Mais, voyez vous, je crois que nous n'avons pas la même vision de la religion. Si vous voulez des grands évènements religieux, avec mortification, pénitence, contrition, auto-flagellation et j’en passe … ne comptez pas trop sur moi. De même, s’il faut endoctriner, forcer, contraindre … ne comptez pas trop sur moi.

La religion doit être sincère et sans arrière pensée. C’est l’amour et l’amitié du prochain, tel qu’Aristote puis Christos nous l’ont enseigné que l’on doit promouvoir. Pas de quelconques obligations et contraintes morales.

Alors, peut être cela vous choquera t’il, mais je préfère faire une messe devant une église à moitié vide si ceux qui sont là, y sont sincèrement et par amitié des autres, avec la volonté de mettre en application ce qu’ils croient, plutôt que de faire une messe dans une église bondée de mécréants et d’hypocrites qui reprendront leurs travers à peine le seuil de cette église franchi.

Quant à votre entré dans les ordres, pardonnez moi encore, mais il est vrai que je ne l’avais pas du tout envisagé. Mais si telle est votre vocation je vous en félicite. Je vous aurai plutôt imaginé à l’avenir portant fièrement étendard dans notre armée.

Comme quoi, voyez-vous, il est si facile de se laisser abuser par les apparences.

En tout cas, si cette intention se confirme, je ne pourrais que vous recommandez de faire vos études religieuses chez les franciscains, dont je suis moi même issu. Je serai même enchanté de vous donner l’adresse du couvent le plus proche ainsi qu’un mot d’introduction pour les supérieurs de notre ordre.

Niphredil a écrit:

Niph entra dans l'église et déposa un petit mot à la sacristie

Citation :: Mon père,
Vous vouliez savoir pourquoi est-ce que je souhaite me faie baptiser ?
Je souhaite de tout mon coeur entrer dans cette grande et belle famille de Dieu afin de le servir et de l'aimer. Je ferais connaitre et respecter la communauté Aristotélicienne, je la servirais également.

J'ai trouver une marraine, ce sera ma soeur Anubis qui accepte avec joie cette responsabilité.

Je vous remercie pour tout, à bientôt.
Niphredil

Turin. a écrit:: Je me rendis compte que la conversation n'irait guère plus loin.

- Comme vous voudrez. Mais si vous avez besoin de quelque chose, parlez-m'en. Sur ce, je vous souhaite une bonne journée. A dimanche !

Et je pris la direction de la sortie.

...

Anonymous a écrit:: Anth qui entamait sa ballade dans les rues de Vannes s'arreta à l'église car cela faisait longtemps qu'elle n'avait mis les pieds dans l'auguste édifice .Elle poussa la grosse porte à deux mains .

pff faudra qu'il y mette un peu de graisse le Père Kante , de plus en plus dur à ouvrir cette porte .

Anth s'avança dans la nef après avoir plongé le bout de ses doigts transis dans le bénitier.Elle s'assis cherchant du regard le père Kante .Il ne semblait pas là.Posant son sac à ses pieds , elle entama une prière fervente , accoudée sur le dossier du banc devant elle et la tête appuyée sur ses deux mains jointes .
Elle passa en revue les derniers jours de sa petite vie tranquille, évoqua avec Christos quelques points de controverses sujet à confesses , elle se promit de venir rencontrer monsieur le curé à ce sujet dès que ......on verrait bien ...............elle eut quelques pensées émues pour les êtres chers à son coeur et pria pour qu'Aristote veille sur eux .................................
Au bout d'un long moment , elle se releva , frotta ses genoux engourdis par l'appui prolongé sur l'agenouilloir . Puis elle pris son sac et sortit non sans avoir effectué une petite genuflexion en direction du choeur.

Anonymous a écrit:: En sortant de la mairie ,en ce dimanche matin tristounet , Anth se rendit à l'église .Il n'y avait pas grand monde dans les rues .
Anth rentra dans l'église et alla s'assoir dans un petit coin en attendant tranquillement que le Père Kante arrive .

Kante a écrit:: Dimanche 28 janvier 1454

Entrez, entrez, mes enfants, je vous en prie, et prenez place sur les bancs de notre Eglise. Vous verrez, ça ne fait même pas mal, en plus c’est gratuit et ça remonte le moral !

La semaine dernière, je vous ai conté la vie de la très grande Sainte Nitouche, et d’après les réactions de certains, il semble que la vie des Saints éveille chez vous le début d’un soupçon du commencement de prémices d’intérêt pour notre histoire aristotélicienne.

Vous m’en voyez absolument ravi. Et comme je m’en voudrai beaucoup de ne pas continuer à participer à votre éducation tant générale que religieuse, je vais vous conter ce jour l’histoire de Saint Ripolin.

Et non, pour les incultes, ce n’était pas un enlumineur mais un très grand homme.

Et ceux qui parlent à tort et à travers, de diable, de satan, démons et autres balivernes et superstitions de ce genre, feraient bien d’écouter encore plus attentivement que les autres.

D’ailleurs, tous ce démons ne sont le plus souvent que des excuses faciles pour se dédouaner de ses propres péchés. Qu’il est ainsi beaucoup plus facile de mettre ses fautes sur le dos d’un soit disant diable, que d’accepter la réalité de nos défauts.

Cette histoire, comme beaucoup d’autres, fut mise en forme par le grand Cardinal Pouyss

Voici donc Saint Ripolin face à l'Ahrimanisme :

Il y a fort longtemps, à Tolède, en Espagne, un homme du nom d’Ahriman se disait prophète. Il affirmait que les sept incarnations du péché étaient gouvernées par un roi des Enfers appelé Diable. Alors qu’Asmodée présidait à la gourmandise, Azazel à la luxure, Belial à l’orgueil, Lucifer à l’acédie, Belzébuth à l’avarice, Léviathan à la colère et Satan à l’envie, ce Diable regroupait en lui tous ces vices au point d’en faire le maître du péché.

Ce faux prophète affirmait à qui avait la folie de l’entendre que, lors du Jugement Dernier, à la toute fin de l’Apocalypse et donc du monde, les pécheurs envoyés aux Enfers viendraient gonfler les rangs démoniaques des troupes infernales. Il ajoutait que Dieu et son alter-ego maléfique se préparaient à un conflit qui déciderait de l’avenir de toute la création.

Ce conflit, qui durerait mille ans, opposerait donc les deux armées suprêmes. L’armée démoniaque, composée de pécheurs et de démons, serait menée par les sept incarnations du péché, sous les ordres du Diable, leur roi. L’armée céleste verrait les justes et les anges guidés par les archanges Gabriel, Georges et Michel, eux-mêmes sous les ordres de Dieu.

Mais le Très Haut, en sa très grande magnificence, avait placé en ce pays le très saint Ripolin, dont la vertu rayonnait sur ses contemporains. Il prit son bâton de pèlerin, chaussa ses sandales de prédicateur, et s’en vint en la ville de Tolède pour y extirper l’hérésie. Sur la place centrale de la ville, il vit Ahriman prêcher à la foule son erreur impie. Alors saint Ripolin s’avança aux cotés de l’hérésiarque et lui parla en ces termes:

“Menteur! Votre prêche est fausse et, par votre parole impure, vous souillez les âmes de ceux qui sont ici à vous écouter. Sachez qu’il n’est jamais question dans les Saintes Ecritures de votre Dieu malfaisant, celui que vous nommez Diable. Ne les avez vous donc pas lues pour affirmer ainsi de telles absurdités? Apprenez donc la parole de Dieu au lieu de Lui en inventer!”

“Les pécheurs iront aux Enfers, lorsque Dieu les jugera, non pas pour se battre contre leur créateur, mais pour y subir leur juste punition. Votre langue est fourchue et votre prêche impie! Faites plutôt comme les archanges Georges, Michel et Gabriel, et faites pénitence envers Dieu pour qu’Il vous pardonne de votre péché. Car, sinon, vous serez bien placé, lorsque Dieu vous jugera, pour comprendre à quel point les pécheurs ne se battent pas mais souffrent pour l’éternité.”

“Dieu, le Très Haut, est tout et tout est en Lui. Il est le commencement et la fin du monde. Il est qu’amour pour Ses créatures, car elles sont issues de Lui. Qu’a-t-Il besoin de se battre pour affirmer Sa toute-puissance alors qu’il Lui suffit de dire “Ne sois plus.” pour que l’on ne soit plus? Il n’a pas conçu le Paradis, les Enfers et le Purgatoire pour que ceux qui seront jugés se battent entre eux!”

“Ainsi, l’Apocalypse, de saint Posuys, nous apprend que tous les hommes et toutes les femmes mourront avant d’être jugés. Comment pourraient-ils alors se battre si ils ne peuvent se tuer? Comment un être humain peut-il mourir si il est déjà mort? Alors, repentez-vous de vos erreurs, car, lors du jugement divin, celles-ci pèseront bien lourd dans la balance!”.

Alors, Ahriman leva son bâton pour frapper saint Ripolin. Mais, alors que le ciel était d’un bleu azur et que les nuages se faisaient discrets, un éclair foudroya l’hérésiarque, arrêtant net son mouvement. Il n’en restait plus qu’un tas de poussière. Alors, saint Ripolin appela tous ceux qui avaient écouté l’infidèle à faire pénitence et à louer le Très Haut pour Son amour. Tous se mirent à genoux et prièrent pour le Salut de leur âme.

Voilà, j’espère que vous avez tous bien compris ? Que je n’entendrai plus parler de diable, et d’envoûtement, et de je ne sais quelles autres absurdités de ce genre.

J’en ai donc fini pour aujourd’hui, tachez de réfléchir un peu à tout ça, préservez vous du mal, et si vous avez un doute sur la voie à prendre, parlez-en avec Aristote et vous verrez que sa lumière vous guidera.

Allez en paix mes enfants …

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

dardaine a écrit:: Enfin arrivé, je finissais par désespérer.

Dardaine alla s'assoir au fond de l'église, bien en face de la nef , et espéra une arrivée promise

Anonymous a écrit:: Anth vit arriver le Père qui fit un sermon plutot .......énergique et coléruex . mais ça faisait du bien de temps en temps de se faire rappeler dans le droit chemin vers Aristote .
Anth se signa et se dirigea vers la sortie . C'est alors qu'elle aperçu , un nouveau venu à Vannes .Elle se dit que si elle ne lui parlait pas , le pauvre allait sans oute partir en courant de vanens en tendant le sermon de monsieur le curé . Elle s'assit donc à coté de lui .

Demat , messire !
faut pas croire il est plutot brave le Père Kante mais là il doit avoir ses humeurs ..... vous êtes nouveau venu , on dirait alors passez à la maison de quartier on pourra vous offrir un verre et vous parler de Vannes mieux qu'ici ....chuuuuuuutt ...je serai à la maison de quartier dans l'après midi , d'accord ?

Kromm a écrit:: Kromm avait décidé de venir à l'office du dimanche matin, car si bien des choses avaient changé dans ce village qu'il ne reconnaissait pratiquement plus, l'église de St Patern, elle, était un repère pour les âmes égarées, comme un phare dans la nuit...

Il pénétra dans la nef encore vide à cette heure, se laissant griser par les odeurs d'encens qui planaient dans l'air. Comme dans un rêve, il marcha lentement dans la travée centrale, faisant résonner le talon de ses bottes sur les dalles de pierre, frôlant de ses doigts les bancs de bois. Il reconnut immédiatement l'endroit où Annette et Black venaient s'installer lors de la messe... Là-bas, la porte de la sacristie, ou une dalle secrète conduisait aux antiques souterrains dont la plupart des vannetais ignoraient l'existence... Il revit dans sa tête le visage grimaçant de Tobias, Vincent et sa cave, et elle, prenant soin de lui alors qu'il avait été grièvement blessé...

Arrivé devant l'autel, il prit un cierge et l'alluma à la flamme de celui, énorme, qui tronait au centre de la nef. Puis il revint lentement sur ses pas, s'assit au fond, près de la colonne de pierre ou il avait l'habitude de s'installer, s'enveloppa dans son manteau, et réfléchit à son avenir incertain, alors que son regard s'égarait sur les vitraux de l'église...

La nef se remplissait peu à peu et le père Kante arriva enfin. Ses sermons lui avaient manqué, et Kromm écouta avec attention ce que le curé avait comme message à délivrer à ses ouailles. Peut-être y en avait-il un qui s'adresserait directemennt à lui...

Anonymous a écrit:: Pendant qu'elle chuchotait avec Dardaine , Anth aperçut Kromm . elle était heureuse de le voir de nouveau à Vannes . Il était seul .....Anth s'en étonna mais Kromm avait changé , son visage était marqué d'un étrange tristesse mélée à .......de la colère ? du dépit ?
Anth se dit qu'elle allait abréger la conversation avec Dardaine pour ne pas louper Kromm à la sortie de l'église

dardaine a écrit:: J'y serais aussi gente dame

Dardaine, les yeux perdus dans les couleurs fauves d'un immense triptyque, se réveilla de son léger rêve, et discretement se dirigea vers la sortie

Kromm a écrit:: Malgré tous ses efforts, il n'avait pu se concentrer sur le sermon du père, qui était comme un bourdonnement à ses oreilles. Il n'écoutait plus, ne voyait plus ce qui se passait autour de lui... Le regard de ses yeux gris perdu vers un point inacessible, il ne se rendit même pas compte lorsque la messe se termina et quand les fidèles quittèrent leurs bancs pour s'en retourner chez eux....

Peu à peu, il reprit conscience du lieu et du temps, regardant à droite et à gauche, un peu perdu.. Il se leva lentement, eut un dernier sourire triste vers la statue de St Patern, puis serra sa machoire et se dirigea vers la sortie d'un pas lourd ...

Anonymous a écrit:: Anth salua Dardaine d'un petit signe de la tête et sortit . Elle resta un peu sur le parvis de l'église , et réfléchit à la direction qu'elle allait prendre .

sabotin a écrit:: Sabotin suivait avec attention l'homélie du père Kante et lui trouvait de nombreux talents et une grandeur d'âme admirable. Hélas, comme le disait le bon curé, la Bretagne semblait avoir une facheuse tendance à mettre le diable à toutes les sauces.

Après une courte méditation, il rassemblait dans son esprit quelques menus faits, des paroles échappées et les confrontant avec certaines confidences, il eut une pensée pour tous ceux qui allaient quitter Vannes et qui se préparaient à l'exode.

C'est avec plaisir qu'il salua les très nombreux visages familiers qui remplissaient les bancs, regrettant de ne pouvoir les rencontrer plus souvent.

Avant de quitter l'église, il déposa quelques espèces sonnantes dans le tronc de l'église pour les indigents de la paroisse et reprit le chemin de la boulangerie de Nelly.

Kromm a écrit:: Arrivé sur le parvis, Kromm hésitait quant à la direction à prendre, quand il se rendit compte qu'une autre personne se tenait tout près de lui et semblait être aussi indécise....

Il se retourna machinalement vers elle. Ce visage lui disait bien quelque chose, mais il n'arrivait pas à mettre un nom dessus et celà l'agaçait. Certes la jeune femme avait changé, dans ses atours et dans son apparence, mais il savait qu'il la connaissait... Quand enfin un nom surgit dans son esprit et il ne put s'empêcher de s'écrier :
- Dame Anthelmus !

Anonymous a écrit:: Anth sursauta en entendant juste à côté d'elle Kromm crier son nom .

hey Sergent Kromm, je vous ai vu dans l'église dit elle avec un grand sourire Ca me fait plaisir de vous voir mais néanmoins vous n'avez pas bonne mine , vous n'êtes pas souffrant au moins ? fatigué peut être ?

Kromm a écrit:: Kromm ne put s'empêcher de sourire devant le franc parler habituel de la jeune femme qu'il lui connaissait bien, et ses yeux pétillèrent de malice :
- La fatigue très certainement, chère Anthelmus, la fatigue.... J'ai beaucoup bougé ces derners temps et je ne suis plus un jeune damoiseau !

Il rit gaiement et rajouta :
- Et vous êtes bien placée pour savoir que je ne suis plus Sergent, très chère.... Mais et vous, que devenez-vous dans cette bonne ville de Vannes ?

Anonymous a écrit:: Anth était heureuse d'avoir réussi à provoquer chez Kromm cette brève étincelle de malice au fond de son regard .

Sergent , vous savez bien qu'au fond de mon coeur vous serez toujours LE Sergent Kromm ? rien que d'y songer , j'en tremble encore ...laissa t'elle échapper avec un petit rire tout aussi malicieux que le regard de Kromm.
Puis Anth s'approcha de kromm et lui murmura à l'oreille :

je suis confuse ! je ne suis pas encore tisserand donc faudra attendre pour les braies ....................

Et bien sinon pour ce qui me concerne , très cher Kromm , je suis conseiller municipal parait il !!
Enfin j'en ai le titre mais j'en cherche encore désèspérement la fonction dans les méandres économico-transactionello-gestionnico-auditico-politicaux de ce conseil municipal ! J'avoue m'ennuyer à mourrir et je ne vous cacherai pas que j'envisage de démissionner .
A part ça , je suis intendante du baron de Tolosa et je compte bien remplir cette mission avec le plus grand sérieux dont je suis capable ....

Anth repris avant mêm que Kromm n'ouvre la bouche :

tss, tss ....si, si Sergent , je sais être sérieuse quand il s'agit de travail et de labeur .
et vous , quelles routes avez vous donc arpentées ? ne vous ont elles pas plutôt perdu plus que diverti ?

Kromm a écrit:: Kromm écoutait avec interêt la jeune femme : son entrée au Conseil ne l'étonnait guère, il savait qu'elle en avait toutes les capacités et lui même avait donné un avis favorable à son admisson à l'époque où il en faisait lui-même partie.

Il était par contre plus étonné pour ce poste d'intendant chez de Tolosa : la jeune femme indépendante dont il avait conservé l'image dans son esprit avait-elle mis de l'eau dans son vin pour accepter d'être sous les ordres d'un noble ? Toutefois il n'en laissa rien paraître et répondit à la jeune femme d'un petit air moqueur, en se penchant doucement à son oreille, comme pour lui révêler un secret :
- Sachez, ma chère, que j'ai hâte d'essayer le modèle de braies dont vous m'avez si bien décrit la forme, et j'attendrai le temps qu'il faut !

Puis il se redressa légèrement et reprit en la regardant de ses yeux rieurs :
- J'ai voyagé sur nos routes de Bretagne, Anthelmus, et je me suis retrouvé dans certains lieux de perdition, en effet... Mais me voilà de nouveau à Vannes, et même si j'ai l'impression que l'ambiance en taverne n'est plus ce qu'elle était, je me ferai une joie de vous y retrouver et de vous offrir un verre de Chouchenn... en souvenir du bon vieux temps...

Il rajouta tout bas, le sourire aux lèvres :
- ... ou tu n'étais qu'une jeune vagabonde impertinente et ou je t'envoyais des lettres d'avertissement pour escroquerie !

Turin. a écrit:: Comme à chaque messe, j'avais pris place au premier rang, réservé aux nobles, pour suivre la messe. L'église était plus remplie que les dernières fois. Je me demandai même si mon entrevue avec le curé pouvait y avoir quelques rapport.
L'homélie terminée, je repris la direction de la place des lices.

...

Anonymous a écrit:: Anth éclata de rire :
ha te revoilà donc tel que je t'appréciais Sergent Kromm
Certes nous aurons l'occasion de nous revoir en taverne , j'y compte bien !
En attendant , sache que j'essaye de passer régulièrement à la maison de quartier depuis que ......

Anth marqua une pause , hésita un instant et repris:
enfin .......depuis que plus personne ne s'en occuppe vraiment .
D'ailleurs je dois y passer ce soir , tu y es cordialement convié . Je n'ai plus trop le temps d'aller en taverne mais je ferai un effort......rien que pour vous Sergent-chef !

Kromm a écrit:: Kromm éclata d'un rire joyeux en entendant les dernières paroles d'Anthelmus :
- Je te promets, j'essayerai de passer à la Maison de Quartier... A très bientôt, chère Anthelmus, et porte-toi bien !

Il lui fit un petit clin d'oeil complice en souriant et s'éloigna du parvis, en direction d'une des tavernes de la ville...

Anonymous a écrit:: Anth salua à son tour Kromm d'un geste de la main et se dirigea vers la rue de la monnaie pour se rendre chez le Seigneur de Nizon

Niphredil a écrit:: La nuit était tombée depuis un moment quand Niph entra en silence dans l'église.
Elle se signa avec un peu d'eau bénite et alla s'agenouiller directement devant la Saint Mère. Elle alluma un cierge au passage, et pria pieusement.

Elle ne savait pas si le père Kante était arrivé, mais elle avait tout son temps.

anubis64 a écrit:: Anubis et Wimpinks arrivèrent à l'avance. Elle portait une robe bleue, son ventre lui semblait énorme et marchant droite comme un piquet,vit Niphredil au loin en train de prier.
S'approchant doucement vers Niphredil, elle l'attendit qu'elle se releva pour la féliciter de nouveau de cet engagement qu'elle allait bientôt faire. Elle lui posa sa main tendrement sur son bras et lui proposa de s'asseoir sur le premier banc ou Wimpinks attendait patiemment les deux jeunes femmes...

Niphredil a écrit:: Niph entendit du bruit derrière elle, et levant la tête, elle reconnue sa soeur. Aussitôt, elle se leva et se précipita vers elle. Elle la serra affectueusement, mais pas trop fort pour ne pas lui faire mal avec son gros ventre^^.

Puis elle lui demanda de ces nouvelles et Anubis lui répondit qu'elle allait très bien.

Le coeur en fête, Niph alla saluer Wimpinks et tout trois s'assirent sur le premier banc.

Turin. a écrit:: Comme tous les mercredis, la messe avait lieu le soir. Comme à chaque fois, je fis mon possible pour y être présent.
Lorsque j'arrivai à l'église, il y avait quelques personnes, qui disuctaient en attendant la venu du curé. Comme d'habitude, je pris place au premier rang.

Wimpinks a écrit:: Wimpinks voyant les deux soeurs avance vers lui,
décida de se levé pour saluer pour la toute première fois sa belle soeur Niphredil
et par la même occasion il lui adressa toute ces félicitation.

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

Kante a écrit:: Le pére Kante, sortit de la sacristie et s'avança vers ses visiteurs tardifs.

Bienvenue, bienvenue, mes amies. Alors Niphredil, c’est le Grand Soir ?

Seul, un timide hochement de tête lui répondit.

Allons voyons, mon enfant, le baptême n’est pas une cérémonie si impressionnante que ça. C’est une fête au contraire, presque une seconde naissance. Tu m’as demandé d’avoir un baptême dans l’intimité et je respecte bien volontiers ton souhait, mais ce n’est pas une raison pour faire une grimace de six pieds de longs. Cette église devrait au contraire éclater de joie et de musique au lieu de ce silence.

Allons, haut les cœurs et regarde ta marraine comme elle te sourit Mais passons avançons vers le fonds de l’église, où je t’ai quand même réservé une petite surprise.

Et là, effectivement, le bas de la nef, et le baptistère resplendissaient à la lueur de dizaine de bougies allumées.

Magnifique n’est ce pas. Cela fait une semaine que je prive de cierges les bigotes du village. Ils étaient tous réservés pour ce soir. C’est tout de même plus gai.

Et enfin Kante vit la joie éclater dans les yeux de Niphredil.

Bien, bien, voilà qui est mieux. Approchons des fonds baptismaux et procédons donc maintenant à ce grand mystère qu’est le baptême.

Niphredil, te rappelles tu ce que je t’ai demandé lorsque tu m’as dit vouloir te faire baptiser.

Vous vouliez savoir pourquoi est-ce que je souhaite me faire baptiser ?

Et que m’as-tu répondu ?

Je souhaite de tout mon coeur entrer dans cette grande et belle famille de Dieu afin de le servir et de l'aimer. Je ferais connaitre et respecter la communauté Aristotélicienne, je la servirais également.

Et tu as tout à fait raison : le baptême s’est effectivement entrer dans la communauté des aristotéliciens, la grande famille de tous tes amis en fait, qu’il faut respecter protéger et aimer.

Mais c’est aussi, une illumination de l’âme qui sera désormais illuminée par la foi. Tu vas, une fois baptisée, te retrouver au début du chemin de la purification. C’est un long et dur chemin, mais chaque pas que l’on y fait est tellement source de joie. Tu vas pouvoir accéder au monde des Idées, à la métaphysique, voir les choses dans leur essence, dans leur pureté.

Mais je m’emporte, alors que ta marraine à quelque chose à te dire :

Anubis s’approcha de Niphredil, et lui souriant, elle dit :

Je suis tout d’abord ravie d’être à la fois ta Marraine et ta sœur, je suis fière que tu es demandé à te faire baptiser et à entrer dans le cœur et la communauté d’Aristote. Ainsi, il t’apportera conseil, soutien, et confiance lorsque tu en auras besoin. Ces quelques mots ne sauraient expliquer ce que signifie réellement le baptême, c’est un engagement, une preuve d’amour… Un autre membre, et pas des moindres, rejoindra les bancs de l’église, et c’est avec bonheur que je suis à tes côtés pour ce grand moment, ce grand tournant de ta vie…

Viens maintenant, Niphredil, entre dans les fonds baptismaux. Ne crains pas le froid, comme d’habitude en hiver, l’eau a été réchauffée.

Comme à son habitude, Kante attendit à peine que Niphredil ait descendu les quelques marches des fonds pur l’immerger totalement en lui appuyant sans trop de ménagement sur la tête.

Cette vision nautique rappela quelques souvenirs pas si lointains à Anubis qui s’activait à sécher de son mieux sa filleule ressortie de l’eau.

Bienvenu chez toi, Niphredil, te voici baptisés et membres de la grande famille aristotélicienne. Je te félicite et ta marraine peut t’embrasser.

Voici un cierge, symbole de la Lumière qui désormais t’accompagnera partout et en tout temps. Quelle te soit guide et protection.

Voici aussi une médaille des fidèles Aristotéliciens.

Garde la précieusement. Arbore la fièrement sur tes vêtements ou garde la discrètement contre ton cœur, mais ne l’abandonne jamais.

Va en paix maintenant …

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

Niphredil a écrit:: Niph avait vu le père Kante arrivée et appréhendait un peu de ce qui allait se passer.
Mais Kante la rasura tout de suite et la conduisit vers les fonds baptismaux.

Quelle ne fut pas sa surprise de le voir tout illuminé de lumière, c'était merveilleux.
Elle remercia chaleureusement Kante du regard pour cette surprise.

La joie remplit alors on coeur et elle se laissa aller avec confiance dans l'eau baptismale.
L'eau n'était pas froide, heureusement, et elle recut la bénédiction du père avec plaisir, ainsi que le cierge et la médaille.

A la sortie de l'eau, Anubis l'aida à se sécher.

Son coeur et son ême était remplis d'allégresse et de bonheur, elle se sentait légère et en sécurité. Elle aurait voulu crier sa joie au monde, mais jugea que se n'était pas à faire dans une église^^.

A la fin de la cérémonie, Niph s'approcha de Kante :

"Mon père, merci infiniement pour ce merveilleux baptème. Je tacherais désormais de tenir ma promesse, celle de servir la communauté et de l'aimer. Je ne sais comment vous remercier pour cette joie que vous me faite..."

Ne trouvant pas les mots, elle lui fit son plus beau sourir.

Puis elle alla rejoindre sa soeur et se jeta dans ses bras. Elle était au anges.
Elle eu une petite pensée pour Marquise qui lui manquait.

" Anubis, merci d'être ma marraine, ma soeur, d'être là pour moi, je t'adore."

Elle se tourna ensuite vers Wimpinks, ne le connaissant pas encore très bien, elle n'osa pas le serrer dans ces bras, mais elle lui pris la main et la serra bien fort en le remerciant d'être venu.

Turin. a écrit:: Celà faisait bien longtemps que je n'avais pas assisté à un baptême.

- On est quand même loin de l'allégresse et de la joie recherchées par le curé. Puisse Aristote remplir cette église.

Je me signai et repartis vers la place des lices.

...

Kante a écrit:: Me remercier, Niphredil ? Mais, que nous soyons maintenant de la même famille et en plus voir ta joie ce soir, me récompense fort largement du peu de peine que j'ai pris.

Bonne soirée avec ta marraine et tes amis, fêtez ça dignement en bons aristotéliciens. A bientôt.

anubis64 a écrit:: Anubis prit dans ses bras sa soeur, elle lui semblait si jeune à cet instant, et la sentir si heureuse, fit remplir ses yeux de larmes...

Je partage ta joie, allons fêter ca à la maison, Wimpinks viens tu avec nous?

Wimpinks donna une réponse négative. Elle l'embrassa une dernière fois et lui souhaita bon courage pour le travail qui l'attendait.
Puis, prenant la main de Niphredil, elles quittèrent l'église, bras dessus bras dessous.
Anubis salua Kante d'un signe de main, et elles allèrent en direction de la forêt ..

Niphredil a écrit:: Niph dit au revoir à Wimpinks et à Kante avec un grans sourire puis suivit sa soeur.

chitoss a écrit:: Chitoss avait assisté a la cérémonie assie au fond de l'église....Turin sorta de l'église le menton pointé vers le ciel comme d'habitude...

il vit ensuite Niphredil passé devant lui...il n'osa pas lui parler...meme qu'il se cacha presque pour pas qu'elle ne le voit..." Quesqu'il fait ici celui là " va-t-elle s'en doute se dire...lui meme ne savait pas ce qu'il fesait là...

nelly53 a écrit:: Nelly en retournant à la boulangerie passa par l'église pour l'office du mercredi soir, elle fut ravie d'assister au baptême de Niphédril. quelques amis étaient venus l'accompagner. à la sortie, Nelly ne manqua pas de la féliciter, elle n'avait pu être là à temps et était arrivée un peu en retard, alors elle était restée dans le fond de l'église pour ne pas se faire remarquer. Elle remarqua par contre la présence de son voisin dont le comportement l'intriguait quelque peu. Elle remarqua qu'il n'avait d'yeux que pour la fort séduisante Niphrédil :wink: . Mais Nelly ne dit mot et fit semblant de ne rien remarquer. Elle sourit à Niph quand elle passa devant elle et lui emboita le pas et prit la direction de la boulangerie. Nelly ignorait où était passé son fiancé. Elle décida d'aller voir où il pouvait bien être.

Kante a écrit:: Dimanche 4 février 1454

Entrez, entrez, mes enfants, je vous en prie, et prenez place sur les bancs de notre Eglise. Vous verrez, ça ne fait même pas mal, en plus c’est gratuit et ça remonte le moral !

C’est dans un bien curieux état d’esprit que je vous accueille aujourd’hui dans notre vénérable église.

Je sais bien que la plupart d’entre vous ne s’intéressent guère au monde qui les entoure, étant plus préoccupés de la pousse de leurs cultures ou de l’engraissement de leurs animaux, que des sombres tractations qui se déroulent dans les hauteurs de notre église. Et c’est à se demander si ce n’est pas la vraie voie de la sagesse.

Pourtant deux messages se contredisant l’un, l’autre, nous sont parvenus cette semaine. Je dis contradictoires car si tous les deux appelaient à la paix, les raisons qu’ils invoquaient étaient elles, totalement opposées.

Alors en tant que Breton, doit on s’en choquer, s’en offusquer, voir même se détourner de l’église pour autant ?

Bien sûr que non ! Nous ne faisons pas partie de cette église par conviction politique, n’est-ce pas ? Nous ne sommes pas aristotéliciens pour être du côté des plus forts. Nous ne venons pas ici pour avoir la certitude que le Très Haut est plus l’un que pour l’autre.

Bien sûr que non ! Nous sommes ici parce que c’est un havre de paix, une source de compréhension et d’entraide, parce que nous venons y chercher l’amitié d’Aristote, parce que nous tentons d’élever un peu notre âme et notre esprit vers la lumière.

Voilà ce que je voulais vous dire aujourd’hui. Ce n’est pas parce que l’église peut vous sembler emprunter les pires chemins tortueux de la politique qu’il faut abandonner son idéal et tout ce qu’il représente ! Au contraire, c’est en restant constant dans notre foi, que nous renverrons ces hommes du siècle dans la noirceur de l’oubli.

Ensuite, j’entends malheureusement de toutes parts s’élever les rumeurs de la guerre.
C’est toujours dans ces moments difficiles que faux prophètes et va t’en guerre se lance dans des discours emplis de haine et de fiel, oubliant tous les principes même qui nous animent.

Je vous demande donc de ne pas les écouter, de ne pas céder aux vices de la méchanceté et de la barbarie, de ne pas piétiner les principes d’Aristote.

Tout doit être fait pour préserver la paix, car rien n’est pire que la guerre.
Bien entendu, le jour ou nos dirigeants, ayant épuisé toute les voies de la paix, lèveront l’armée bretonne, je suis certain que rien de pourra lui résister. Car elle sera alors animée de la force de la justice et du bon droit.

Mais j’espère sincèrement que nous ne serons pas obligés d’en arriver là, que la raison l’emportera sur la fureur guerrière, et que nous nous retrouvons tous ici même dimanche prochain.

Voilà j’en ai fini pour aujourd’hui, tachez de réfléchir un peu à tout ça, préservez vous du mal, et si vous avez un doute sur la voie à prendre, parlez-en avec Aristote (ou avec moi si je suis plus près) et vous verrez que sa lumière vous guidera.

Allez en paix mes enfants …

dardaine a écrit:: Dardaine resta longtemps au fond de l'église à mediter sur la grande misère que la guerre apporterait avant tout aux pauvres de Bretagne et d'ailleurs... Il quitta l'église et marcha sans but précis envahi par de sombres présages...

Kante a écrit:: La messe du mercredi soir avait été dite depuis longtemps, et pourtant le père Kante faisait les cents pas, à grandes enjambées, dans l’allée centrale de l’église Saint Patern tout en marmonnant.

Non mais c’est devenue une mode ou quoi, cette manie de vouloir se faire baptiser tout seul et en pleine nuit. Si ça continue comme ça je vais réclamer double ration de dragées moi !
Et puis, est-ce bien raisonnable d’aller sur l’eau en pleine nuit d’hiver ?

Le bruit de la petite porte qui s’ouvrait et se refermait, annonça enfin l’arrivée de sa visiteuse à Kante. Une jeune femme, enveloppée jusqu’au cou dans une mante bleue nuit, s’approchai, à pas claquants et rapides.

Ah ! Anthelmus te voilà enfin. Je m’inquiétais, je t’ai même envoyé un pigeon à Arz pour te recommander la prudence, la baie n’est quand même pas une mare d’en douce en plein hiver.

Mais tu es là et c’est le principal. Viens suis moi approchons nous des fonds baptismaux. Je suis désolé du peu de lumière par ici, mais le dernier baptême m’a mangé tout mon stock de cierges et je n’ai pu faire de la lumière qu’auprès des fonds.

Voilà, mets toi ici, que l’on se voit un peu. Car vois-tu on n’entre pas dans la communauté dans le noir. Au contraire cela demande de la lumière, car c’est un geste qu’il faut assumer.

Es tu toujours prête pour cette seconde naissance ? As-tu préparé un petit texte comme je te l’ai demandé. Bien, lis le nous s’il te plait :

Anthelmus sortit un petit parchemin soigneusement plié de la poche de sa mante. On y voyait une grande écriture nette et belle, de personne habituée aux travaux d’écritures. Elle lue d’une voie forte :

Je souhaite être baptisée car je veux tenir ma place dans l'Amitié Aristotélicienne et entrer en communion avec tous les autres baptisés de notre très sainte église .J'aimerai vivre en toute sérénité sachant que s'il devait m'arriver malheur , je serai accueillie par Christos . Et par dessus tout, je souhaite pouvoir développer ma foi dans l’Esprit Éternel et Parfait .

Une fois introduite au sein de cette union, je voudrai essayer de mettre à profit autour de moi cette capacité à aimer nos semblables qu'Aristote nous a enseigné et trouver la force de servir de mon mieux notre très sainte terre de Bretagne

Mais c’est de biens belles intentions que tu as là et je t’en félicite. Je vois aussi que tu as bien compris que le baptême n’est pas que l’entrée dans la communauté fraternelle des aristotéliciens. Ca doit être aussi, le point de départ de la mise en spiritualité de ta vie. Abandonner un peu les contraintes matérielles, pour se tourner vers ce que l’on appelle du terme un peu savant de métaphysique, si cher à notre Aristote, et qui permet surtout de comprendre les autres et leurs actions, pour les aider eux aussi à rechercher la lumière.

Mais trêve de discours et de philosophie, pour ce soir. Nous pourrons reparler de tout ça, quand tu le voudras et aussi longtemps que tu voudras.

Pour le moment, il est temps que tu entres dans ses eaux, soigneusement réchauffées par mes soins n’ai crainte. Ces eaux qui sont le symbole de ta seconde naissance, desquelles tu vas ressortir immaculée et pure pour entamer une nouvelle vie.

Approche, Anthelmus, entre dans cette eau, ne crains rien.

Kante attendit à peine qu’elle ait descendu les 3 marches glissantes des fonds pour l’immerger totalement en lui appuyant, comme d’habitude, fermement sur la tête.

Tant pis, pour cette magnifique coiffure pensait il, mais l’immersion doit être complète. Il ne doit pas rester un bout de sec, pour se nouveau départ.

Anthelmus, ressortit de l’eau suffocante, et le regard noir qu’elle allait lancer à Kante s’adoucit lorsqu’elle entendit Kante lui dire dans un grand sourire sincère :

Bienvenu chez toi, ma soeur. Te voici baptisée et membre de la grande famille aristotélicienne.

Viens, sors maintenant, sèche toit tant que tu peux avec ses linges. Nous allons passer dans la sacristie où j’ai un bon feu qui ronfle dans l’âtre, et une très bonne soupe qui mijote.

Mais avant, les deux cadeaux de bienvenue d’Aristote. D’abord ce cierge, symbole de la Lumière qui désormais t’accompagnera partout et en tout temps. Quelle te soit guide et protection.

Voici aussi une médaille des fidèles Aristotéliciens. Gardes la précieusement. Tu pourras l'arborer fièrement ou la garder discrètement contre ton cœur, selon ton désir et les circonstances. Mais jamais n’en ait honte.

Et n'oublies pas maintenant de montrer partout l'exemple, de te comporter en bon fidèle, de protéger tes frères les plus faibles. Apporte avec toi la lumière à l’amour du Très Haut partout où tu iras, et surtout ne trahis pas ton engagement par une conduite malhonnête.

Bienvenue Anthelmus.

Anonymous a écrit:: Anth ressortit de l'eau en suffocant , elle se serait presque laissé aller à maudire le père Kante de sa fougue mais , le regard qu'il lui lança et son sourire si .......fraternel la laissèrent pantoise , voire même émue .Une bouffée de joie mal contenue l'envahit.
Son coeur battait très fort lorsque le père Kante lui tendit le cierge et le médaillon .
un nouveau départ ....une nouvelle vie , elle ne put s'empecher de jeter un oeil à Gwenchlan qui était resté là silencieux en la regardant.

Anthelmus regarda le père Kante avec un grand sourire et lui dit:
merci mon père , je vous embrasserai bien mais le lieu ne s'y prête guère et la solennité non plus . j'espère avoir la force et la volonté d'honorer ce sacrement , je ne doute pas qu'Aristote me les donne .

Anonymous a écrit:: Gwenchlan était resté dans le fond de l'eglise pour ne pas perturber ce moment solennel. Tout ceux-ci lui rapella bien evidement son propre baptême, même lieu et quasiment au même moment de la journée. A la fin du baptême d'Anthelmus, il se signa en s'inclinant en direction de l'hotel puis sortit discretement de l'eglise.

Anonymous a écrit:: Anth remercia le père Kante .
-votre proposition de partager votre repas est fort sympathique mon Père mais je dois la décliner . Il est fort tard et je suis fatiguée et puis .....faudrait que je me change , je suis un peu trempée là ....je risque la congestion pulmonique .

Anth se signa , et se retourna pour trouver Gwenchlan , mais il était déjà sorti , sans un mot ......l'émotion sans doute.
Anth le rejoignit sur le parvis de l'église et se serra contre lui, tremblante :
Et bien voilà, c'est fait , crois tu qu'on soit vraiment différent après cela ? est ce que notre âme change ? je me sens ................émue, heureuse mais je l'étais déjà tellement .

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

Anonymous a écrit:: Gwenchlan sourira a Anthelmus.

Notre âme change t'elle? est ton different?, ma erminig je ne crois pas, pour moi le bapteme c'est juste une confirmation de la foi que nous avons déjà en nous. Disons que nous entrons officiellement dans la maison de christos.
Il ce fait tard, tu devrais rentrer chez toi et faire un bon feu sinon tu va attraper mal. Je vais en faire de même, on ce retrouvera demain si tu veux.

Anonymous a écrit:: -Tu as raison dit Anth en souriant
Demain j'en profiterai pour rendre mes clefs et passer au bureau de la communiquante . J'irai peut etre aussi rendre quelques visites .Noz vat mon garantez

Anth embrassa tendrement Gwenchlan et ils se séparèrent , chacun retournant en direction de sa demeure .

Anonymous a écrit:: Gwenchlan avait passé la nuit dans une des nombreuses auberge de Vannes. Comme trés souvent il c'était réveillé au aurore. Le calme lui convenait trés bien, il decida d'aller prier a l'eglise avant que la foule arrive. Il poussa la lourde porte de l'eglise, trempa ses doigts dans le benitier puis se signa en s'inclinant legerement en direction de l'hotel. Il pris place sur le banc le plus proche et commença a priérer dans sa tête.
Il quitta ensuite l'eglise en prenant soin de bien refermer la porte puis perdu dans ses pensées, ses espoirs et ses désillusions, il prit la direction du port.

Kante a écrit:: Dimanche 11 février 1454

Entrez, entrez, mes enfants, je vous en prie, et prenez place sur les bancs de notre Eglise. Vous verrez, ça ne fait même pas mal, en plus c’est gratuit et ça remonte le moral !

Cette semaine, j’ai eu le bonheur de baptiser une nouvelle venue en notre Eglise Aristotélicienne en la personne d’Anthelmus. Et ce matin, en préparant cette messe, je me suis demandé qu’elle serait la meilleure façon de l’accueillir parmi nous, de lui montrer notre joie de la voir nous rejoindre. Et bien figurez-vous que je n’ai rien trouvé de mieux que ceci :

Je vous demande de tous vous lever et d’applaudir Anthelmus le plus fort possible. Essayez malgré tout d’éviter sifflements et cris d’animaux, nous ne sommes quand même pas aux joutes. De même, si vous pouviez éviter de taper des pieds, le dallage de notre église est en si mauvais état …

Alors dans un grand remue-ménage de chaises et de bancs bousculés, tous se levèrent, et l’on entendit quelques premiers applaudissements un peu timides de ci, de là. Mais quand le père Kante, du haut de sa chaire battit fortement des deux mains ce fut un véritable roulement de tonnerre qui résonna sous les vénérables voûtes de l’église Saint Patern.

Et il lui fallut donné toute la puissance de sa voie pour calmer ce tapage. ’’Merci, merci beaucoup mes enfants. Vous pouvez vous rasseoir. Je crois bien que nous venons d’inaugurer là une future tradition vannetaise, car je vous demanderai dorénavant d’applaudir ainsi chaque nouveau baptisé que nous accueillerons au sein de notre Eglise.

C’est encore de baptême qu’il faut que je vous parle maintenant, car plusieurs d’entre vous m’ayant demandé à être baptisés, je me propose d’organiser une grande cérémonie de baptême vendredi 16 février prochain, jour de la Sainte Julienne.

Donc, que tous ceux qui souhaitent se faire baptiser à cette occasion m’écrivent un petit mot.

On me pose aussi souvent des questions sur la nécessité ou l’importance du baptême. Certains n’y voient même qu’une formalité quasi-administrative, ou encore qu’un acte nécessaire pour pouvoir se marier.

Mais le baptême est beaucoup plus que tout cela, c’est, comme je le dis souvent, une seconde naissance que nous accorde le Très Haut. Laissez moi vous rappeler ce que dit à ce sujet notre Dogme, dans le Livre des Vertus : La fin des temps, Partie V - Les questions :

Je Lui demandai encore: “Le baptême est le sacrement qui consacre l’entrée d’un humain dans la communauté des croyants. Sans ça, il n’y a pas d’accès au Paradis possible. Mais que deviennent les pauvres enfants dont la vie s’achève avant qu’ils aient la chance d’être baptisés?” Le Très Haut me répondit: “Je vous ai fait élus à votre naissance, car vous tendez naturellement vers Moi. Ce sont vos péchés qui vous détournent de Ma divine perfection.”

“Le baptême permet à la vertu de racheter le péché, permet à l’amour de vaincre l’acédie. Un vertueux qui n’est pas baptisé ne se verra pas effacer ses fautes, car Je n’ai pas béni son entrée dans la communauté de Mes fidèles. Mais ne crois pas que le fait d’être baptisé t’autorise à pécher sans vergogne. Ce sacrement n’est que le moyen de vivre dans la vertu. Mais tous ceux qui n’ont pas été baptisés, qu’ils soient enfants ou adultes, si ils n’ont absolument jamais péché, pourront de même accéder au Paradis.”

Je Lui demandai enfin: “La Fin des Temps aura-t-elle forcément lieu?” Il me répondit: “Non, Je déciderai de détruire le monde si les humains s’abandonnent tant dans le péché qu’ils ont fini par donner raison à la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom. Sache que l’avenir du monde ne dépend que de votre vertu. A vous de respecter la parole que j'ai transmise à Aristote et Christos car, si vous vous comportez comme les habitants d’Oanylone, votre vice liera le sort du monde que vous aimez tant.”

Alors, Dieu me dit que le temps était venu que je retourne chez moi, que mon rêve se finisse, et que je me réveille. Soulagé d’avoir tant appris de Dieu Lui-même, je retournai donc à mon lit douillet, où je me réveillai. Encore troublé par ces révélations, j’entrepris de coucher par écrit ce message de Dieu Lui-même.

Voilà j’en ai fini pour aujourd’hui, tachez de réfléchir un peu à tout ça, préservez vous du mal, et si vous avez un doute sur la voie à prendre, parlez-en avec Aristote (ou avec moi si je suis plus près) et vous verrez que sa lumière vous guidera.

Et surtout si vous voulez être baptisé, vendredi prochain, n’oubliez pas de m’écrire.

Allez en paix mes enfants …

Anonymous a écrit:: Ant s'était réveillée en sursaut à la maison de quartier . Elle ne sentait plus ses jambs car elle s'était endormie dans le fauteuil. Elle réalisa soudain qu'on était dimanche et que la messe allait commencer. Elle fit une rapide toilette de chat , remis un peu d'ordre dans sa tenue et ses cheveux et fila à l'église . Fraichement baptisée elle se devait d'être irréprochable quant à sa pratique religieuse .
Elle poussa donc la porte de l'église bien décidée à s'appliquer dans sa prière . Un bref arrêt devant le bénitier , un signe de croix appuyé et la voilà assise prête à écouter le sermon du Père kante .
Le père Kante apparu alors un grand sourire aux lèvres et se planta derrière l'autel. Quelle ne fut pas la stupéfaction d'Anth lorsqu'elle entendit le père Kante demander des applaudissements . Anth serra les dents , ses machoires blanchirent sous l'effort , ses poings se serrèrent , les jointures de ses doigts craquèrent puis elle blémit , rougit, palit, repassa par une teinte vaguement rose fuschia et eut l'immense envie de disparaitre au fin fond du missel qu'elle tenait à la main.

Grrrrr, Aristote , donne moi la force de ne pas arracher les yeux du père Kante , pardonne moi ces pensées indignes et innomables mais bon sang de bonsoir qu'est ce que j'ai envie d'aller lui ..........grrrrrrrrrrrr
Aristote aides moi ........pitié ......

Anth plongea le nez dans son missel faute de pouvoir y plonger toute entière , et se refugia dans la prière en essayant d'oublier le monde autour d'elle . Finalement , elle réussit à tenir toute la messe et c'est en se retenant de courrir qu'elle sortit de l'église .
Une fois sur le parvis elle respira une grande bouffée d'air frais et réfléchit un instant à la suite de sa journée .

sabotin a écrit:: Lorsque sabotin entra dans l'édifice, le silence fut rompu par un tonnerre d'applaudissements. Subjugué par cette ovation, il demeura quelques instants au fond de l'église pour ne pas se faire remarquer. Que se passait-il ?

Sans trop comprendre, il participa néanmoins à l'exercice tapageur.

Peu habitué à une manifestation aussi bruyante de la foi, il se cala quelques instants dans un prie-Dieu, attendit le retour du calme et joignit ses mains.

Il chercha à travers la foule, la présence de Nelly.

-"Non, se dit-il, elle n'est toujours pas revenue, que fait-elle ? où est -elle ?".

Dans sa naïveté habituelle, il attendait un petit signe..un message subliminal, mais rien n'y fit, juste une porte au fond de la nef qui claquait en raison des omniprésents courants d'air qui s'engouffraient par des orifices mal calfeutrés.

Et son mariage avec Nelly, mais bon sang, le temps passe et çà va être bientôt carême, ce sera pas la bonne période pour faire bombance.

A la fin de l'homélie du bon curé Kante, Sabotin s'approcha du tronc de l'église et y déposa qelques écus pour les pauvres de la paroisse et brûla un cierge.

Il était très étonné de ne pas voir le défilé classique des candidats à la mairie. Décidément, les bonnes habitudes se perdent.

A la sortie il adressa un petit salut à Anthelmus qui avait l'air embarrassée . Il décida de rejoindre la boulangerie pour voir s'il n'y avait pas de nouvelles ...

Turin. a écrit:: Bien que je me fus empressé pour arriver à l'heure, le curé avait déjà commencé son office et mon arrivée fut remarquée.
Je vis avec surprise que cette semaine encore nous célébrions un baptême et j'appréciai de voir qu'il s'agissait de celui d'Anthelmus.
Je suivis la cérémonie, toujours très carrée, du père Kante. Une fois celle-ci terminée, je fis une dernière prière à Sainte Nathan et je retournai vers la place des lices.

anubis64 a écrit:: Anubis vêtue d'une robe noire entra dans l'église, celle ci alluma un cierge et pria devant celui ci, les mains jointes et le visage pâle. Elle assista à la messe, écoutant avec beaucoup de concentration les paroles de Kante, et repartit avant qu'on ne la reconnaisse ..

Anonymous a écrit:: Journée difficile pour Anth à la mairie aujourd'hui mais une journée de travail efficace .
Elle éprouvait le besoin de se ressourcer un moment . Elle se rendit donc à l'église , un des rares endroits de Vannes où la tranquilité était assurée.
Il n'y avait personne .
Contrairement à son habitude Anth ne s'assaya pas au milieu de la multitude de bancs mais elle déambula de long en large les yeux tour à tour levés au ciel et fixés sur les murs à regarder les ex votos, les vitraux qui meublaient et illuminaient l'endroit . Elle fit plusieurs fois le tour de la nef. Elle finit par s'assoir un instant car elle ne trouvait pas le repos et le calme nécesaire à la prière . Une fois assise , un semblant de calme la gagna et finalement elle réussit à prier , à genoux , seule , les yeux fermés . Au bout de longues minutes penchée sur ses mains jointes , elle se releva d'un mouvement vif puis elle alla tremper ses doigts dans un bénitier , jeta un oeil à l'autel , fit une genuflexion appliquée et ressortit.

Kante a écrit:: Décidément les jours rallongent, se disait le Père Kante, en faisant les cent pas dans un dernier rayons de soleil sous le porche de l’église Saint Patern.

De loin, il vit arriver ses ouailles de ce soir et il les accueillit du haut des marches.

Bonsoir mes enfants, bonsoir. Bienvenue.

Et ils entrèrent tous à sa suite dans le vénérable édifice.

A tous, encore bienvenue dans la maison du Seigneur mes amis. Je suis ravi de vous rencontrer ici se soir pour procéder à vos baptêmes.

Nous avons donc, pour les demoiselles Miss70 et pour les garçons Rustik et Atzzo.

Vous savez que ce soir est important pour vous, pour votre avenir, car il peut changer bien des choses. Je sais que certains d’entre vous souhaitent surtout se baptiser pour pouvoir se marier ensuite, et c’est très bien ça de vouloir ce marier. C’est merveilleux même, c’est encore une victoire de plus pour l’amour.

Mais si en plus ce soir, vous découvriez ce qui se cache depuis toujours au plus profond de vous, ce n’est serait pas mal non plus hein ?

Alors venez, avancez vous dans cette maison qui bientôt sera aussi la votre une fois baptisés.

Car le baptême c’est aussi l’entrée dans la communauté des croyants, à partir de ce soir chaque fidèle Aristotélicien sera votre ami, votre frère, votre sœur … Le moment que vous allez vivre est fondamental, il marque votre agrégation à la communauté des croyants.

Votre âme sera désormais illuminée par la foi, vous serez sur le début du chemin de la purification, ne vous en éloignez pas, car la porte se renfermerait. Vous allez pouvoir accéder au monde des Idées, voir les choses dans leur essence, dans leur pureté.

Venez, approchons nous des fonds baptismaux. Ne craignez pas le froid, je sais que nos bons Diacres ont pris soins d’adoucir la température de l’eau en y plongeant de bons galets bretons chauffer tout le jour dans l’âtre du presbytère.

Allons, approche Miss70, n’hésites pas, entre dans cette eau, ne crains rien et annonce à tous ta volonté de te faire baptiser :

Ma foi me pousse de plus en plus vers dieu et il me semble que le baptème soit le meilleur moyen de me rapprocher de notre dieu tout puissant.

Comme à son habitude, Kante attendit à peine que Miss70 ait fini sa phrase, pour l’immerger totalement en lui appuyant sans trop de ménagement sur la tête.

Parfait te voici baptisée Miss. Tiens, donne moi la main pour sortir de l’eau, attention les marches sont glissantes, et pioche généreusement dans ses serviettes pour te sécher.

Voilà, à toi maintenant Rustik :

Je souhaite pouvoir concrétiser ma foi grâce au baptème. C'est pourquoi je sollicite d'être baptisé le plus tôt possible afin de me rapproché de dieu.
Et avec miss70 nous souhaitons nous faire baptiser car nous souhaitons par la suite nous marier afin de ne pas vivre dans le pecher.

Ce fut ensuite au tour de Atzzo de pénétrer dans les fonds :

Je souhaite me faire baptiser car c'est la moindre des choses pour une personne touchée par la grâce divine.

Bienvenu chez vous, mes enfants. Vous voici baptisés et membres de la grande famille aristotélicienne.

Voici un cierge, symbole de la Lumière qui désormais vous accompagnera partout et en tout temps.

Quelle vous soit guide et protection.

Voici aussi une médaille des fidèles Aristotéliciens. Gardez la précieusement, vous pouvez l'arborer fièrement ou la garder discrètement contre votre coeur.

Et n'oubliez pas maintenant de montrer partout l'exemple, de vous comporter en bons fidèles, de protéger vos prochains et les plus faibles.

Apportez avec vous la lumière du Très Haut partout où vous irez, et surtout ne trahissez pas votre engagement par une conduite malhonnête.

Allez en paix maintenant et soyez heureux.
Nous nous reverrons bientôt pour vos mariages j'espère.

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

Gosseyn a écrit:: Gosseyn était nouveau dans la ville de Vannes, il ne connaissait donc pas les us et coutume de la région. Pourtant il était vraiment étonné de voir qu'on sélébrait des baptêmes à une tel heure de la nuit.

Qui plus est le prètre parlait d'un culte qui lui était inconnu. L'Aristotélisme... Gosseyn Connaissait un peu la philosophie, et les écrit d'Aristote. Mais il ne comprenait pas ce que cela venait faire avec Dieu.

Gosseyn observa tout de même la cérémonie en silence par respect. Il ne put cacher sa pudeur quand il vit Miss70 resortir de l'eau, ses vêtements de baptême faisaient resortir ses formes, et Gosseyn ne pu s'empècher de détourner le regard.

A la fin de la cérémonie Gosseyn souhaita plein de bonheur aux baptisés, et aux futur marier. Décidément on aimait s'enchainner dans le coin.

Gosseyn a écrit:: C'est alors que le prêtre s'approcha de Gilbert Gosseyn, visiblement il avait perçut son étonnement. C'est alors que Kante le prêtre s'adressa d'une voix chaleureuse à Gilbert et lui expliqua brièvement les fondements de la foi. Amitié, vertus et politique... Trois mots qui n'entraient que peut en résonance ou en Raisonance avec l'esprit de Gosseyn.

Alors Gilbert remercia Kante pour son hospitalité, sa chaleur, sa gentillesse. Puis il continua son chemin, malgré l'invitation du prêtre à en parler plus amplement. Gilbert irait chercher de plus ample informations dans les archives de la ville.

Kante a écrit:: Dimanche 18 février 1454

Entrez, entrez, mes enfants, je vous en prie, et prenez place sur les bancs de notre Eglise. Vous verrez, ça ne fait même pas mal, en plus c’est gratuit et ça remonte le moral !

Avant de commencer cette messe, et comme nous l’avons fait dimanche dernier pour Anthelmus, je vous demanderai tous de vous lever et d’applaudir le plus sincèrement, et le plus fort possible aussi, trois nouveaux baptisés, trois nouveaux membres de notre famille : Miss70, Rustik et Atzzo.

Et comme le dimanche précédent, mais cette fois ci encore plus spontanément, les vénérables voûtes de l’église Saint Patern résonnèrent sous les applaudissement fervents.

Merci, merci mes amis et merci pour eux, vous pouvez arrêtez votre tapage maintenant.

La messe d’aujourd’hui sera encore plus particulière que d’habitude. Aujourd’hui mes amis, se présente à nous tous réunis ici en saint lieu, le Seigneur Turin, notre nouveau Maire.

Il y a quelques jours, après son élection il m’a demandé de procéder à une cérémonie de bénédiction, et après un moment de surprise, je me suis dit que c’était en fait une excellente idée.

Car s’il est vrai que le Seigneur d’une cité, tiens d’une part la légitimité de son pouvoir de ses électeurs, il tient l’autre part du Très Haut.

Tenez, je vais vous lire deux textes,qui illustreront au mieux mon propos. Le premier fut écrit, il y a fort longtemps, par l’un des pères de notre église. Le voici :

Le monde chers fidèles est divisé en deux Ordres : les laïcs et les clercs. Les laïcs comme vous mes amis, doivent vivre en bons croyants suivant la voie du juste milieu prônée par Aristote et celle de la charité prônée par Christos. Les clercs, comme moi, ne se contentent pas de vivre en bons croyants, ils offrent leur vie à Dieu, ils sont mariés au Tout Puissant. Dans une société saine et féodale comme la notre, les laïcs s'occupent du pouvoir temporel, et les clercs du pouvoir spirituel. Le pouvoir temporel correspond au pouvoir politique, détenu par les Maires et les Ducs. Mais ce pouvoir temporel n'est possible que parce qu'il est soutenu et légitimé par le divin, par le pouvoir religieux.

Pour qu'une société soit dans un bon équilibre, dans l'équilibre de la modération et du juste milieu d'Aristote, il faut une saine collaboration entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel. Un juste milieu, cela signifie que le pouvoir temporel n'est pas aux mains des clercs, cela signifie que le pouvoir spirituel n'est pas aux mains des hommes et des femmes qui font de la politique. Un juste milieu signifie une collaboration entre le politique et le religieux pour une meilleure société.

Alors comment appliquer ces bons préceptes chez nous à Vannes ? Le Seigneur Turin notre Maire est élu par le peuple et il sera béni par le Très Haut. C'est cet équilibre, cette double légitimité qui est la source de son pouvoir.

Pour procéder à cette bénédiction solennelle, je vous demanderai à tous de vous agenouiller.

Seigneur Turin, au nom d’Aristote et au nom de Christos je vous bénie en ce jour.

Je forme les vœux les plus sincères pour que votre action à la tête de cette communauté soit la plus efficace et la plus aristotélicienne possible. Car s’il est en effet de votre devoir d’assurer au mieux les fonctions économiques de notre ville, il est également de votre responsabilité de protéger et de promouvoir notre foi et notre religion.

Vous pouvez vous rasseoir.

Le second texte, est un des textes les plus importants de notre dogme. Il nous vient d’Aristote lui-même. Ecoutez bien :

"L'amitié est ce qu'il y a de plus nécessaire pour vivre, car sans amis personne ne choisirait de vivre, eût-il tous les autres biens. Et dans la pauvreté comme dans toute autre infortune, les hommes pensent que les amis sont l'unique refuge. L'amitié d'ailleurs est un secours aux jeunes gens pour les préserver de l'erreur; aux vieillards, pour leur assurer des soins et suppléer à leur manque d'activité dû à la faiblesse; à ceux enfin qui sont dans la fleur de l'âge, pour les inciter aux nobles actions, car on est alors plus capables à la fois de penser et d'agir".

Alors voilà ce que je vais vous demander d’observer tous ces prochains jours. Ce précepte d’amitié, ne l’oubliez pas. Quelles que soient les situations dans lesquelles vous vous trouvez à Vannes, agissez en ami. Quelles que soit votre fonction, officielle ou pas, agissez en ami. Que vous soyez en accord ou en désaccord avec la politique du Maire, agissez entre ami. Oubliez l’agressivité ou la colère qui ne peuvent conduire qu’au désordre et aux violences.

Parlez entre vous, entre amis, et de la discussion jaillira la lumière. Si chacun de nous, au cours d’une discussion fait un pas vers l’autre, puis encore un autre, il y a de fortes chances qu’à un moment vous soyez dans les bras l’un de l’autre et que vous soyez d’accord.

Je compte sur vous. Je connais assez bien la plupart d’entre vous. Je sais que le sang vannetais est chaud et souvent bouillant, mais qu’il alimente toujours un cœur en or. Alors laissez parler votre cœur et progressons tous ensemble.

Voilà j’en ai fini pour aujourd’hui, tachez de réfléchir un peu à tout ça, préservez vous du mal, et si vous avez un doute sur la voie à prendre, parlez-en avec Aristote (ou avec moi si je suis plus près) et vous verrez que sa lumière vous guidera.

Je vous libère maintenant, et je vous invite tous à vous rendre place des lices, ou victuailles, boissons et festivités nous attendent.

Allez en paix mes enfants …

Turin. a écrit:: La nuit avait été courte. J'avais quitté la mairie tard dans la nuit et je m'étais levé de bonne heure pour mettre la dernière touche aux préparatifs.
Un tisserand local m'avait confectionné une tenue de velour aux couleurs du fief. De l'hermine formait le col, alliant beauté et efficacité contre le froid, qui pouvait encore sévir en cette périoe, même si le temps était relativement clément ces derniers jours.
Je me rendis alors à l'église et je pris place au premier rang. De nouveaux visages étaient présents, ainsi que certains d'autres villages bretons.
Une nouvelle fois, la messe débutat par un baptême, mais triple cette fois. Voilà qui est bon pour la Bretagne.
Vint alors la bénédiction que j'attendais tant.
Le père Kante fit un discours sur les clercs et les laïcs. Il demanda ensuite à l'assistance de s'agenouiller.
Je le fis, placé seul face à lui devant l'autel et il me bénit.

- Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour le bien de ce fief et de ce duché. J'espère que les villageois retrouveront le chemin de l'église. J'en profite aussi pour renouveler le serment d'allégence qui lie Vannes au Grand-Duc de Bretagne et à la duchesse Aliéniore.

Je repris place après cette bénédiction. Le curé termina par un message de paix et d'amitié.

Karmelina a écrit:: Karmelina avait écouté pieusement la messe. Elle était entrée discretement, en retard un peu pour ne pas changer. Il avait fallu qu'elle s'epoussette apres son voyage et qu'elle aille boire.

Elle avait été tres touché par le comportement de Turin, un homme qu'elle admirait, qui avait su faire front presque seul. Il était maire de sa ville maintenant. Elle était heureuse pour lui.

Evenice06 a écrit:: Elle était venue avec Pit bien sûr..Ils avaient fait le déplacement jusqu'à Vannes pour soutenir celui qui avait réchappé , Aristote en soit loué ! au malheur qui avait frappé Erwanig, leur fils..

Un double sentiment étreignait leur coeurs..celui de la joie de voir triompher Turin, qui avait eu le courage de surmonter les embûches et se trouvait récompensé par le fait qu'il avait atteint son but, et le tristesse d'avoir perdu un fils bien-aimé dans les mêmes circontances que celles qu'avait connu Turin..

Revenir à Vannes était pour Pit et elle une épreuve douloureuse, mais l'amitié qu'ils portaient à celui-ci l'avait emporté sur le reste..

La bénédiction prononcée par le Père Kante et les paroles qu'il avait dites sur l'amitié les avaient touchés...
Elle se rapprocha de Pit et se mit à prier...

Aldec a écrit:: Aldec venu de Rieux pour assister à cette journée mémorable, entra dans l'église de Vanens qu'il trouva moins ... poussiéreuse et plus ... visitée par les fidèles

Apercevant des têtes connues, il alla se placer à coté de Pit, son ami de longue date.

Il est vrai que cette cérémonie avait de quoi surprendre, mais elle permettrait au Seigneur de Nizon d'asseoir sa légitimité de Maire tant décriée par d'autres.

Apercevant Turin, il lui fit un petit signe de tête. Il aurait l'occcasion de discuter plus longuement avec lui dans le courant de la journée ...

De Tolosa a écrit:: De Tolosa etait là aussi pour assister au triomphe de son ami. Enfin la Mairie avait changée de mains. L'avenir s'ouvrait sous un jour radieux. Mais un malheur en remplaçant un autre, De Tolosa n'avait plus de nouvelles de son écuyer Gwenchlan et de sa vassale Roxadana depuis plusieurs jours, il etait trés inquiet pour eux deux

Le Dagsit a écrit:: L'aveugle fut guidé par son domestique jusqu'à la porte de l'église. La cérémonie semblant avoir commencé et ne voulant point la déranger, le baron de Chateaubriand préféra demeurer sur le parvis, profitant de toute la messe par son ouïe affûtée grâce à son handicap visuel. Le visage toujours impassible le baron n'en était pourtant pas moins ému de voir la détermination du seigneur de Nizon enfin payer. Les aventures qui l'avaient mené jusqu'à cette fonction tant convoitées laissaient un souvenir au parfum incomparable et pas toujours plaisant à l'odorat. Myrlin espérait néanmoins que les rivaux de Turin ne renonceraient pas si facilement à céder leur place afin que se poursuive le formidable contentieux de la ville de Vannes faisant le régal du légiste.

Aliéniore a écrit:: Aliéniore était arrivée à l’heure, venant de Rennes elle était partie tôt en carrosse. Son état ne lui permettait plus les longues chevauchés et elle avait du se résoudre à laisser Granoë à l’écurie.

Arrivant à l’église elle alla s’asseoir u premier rang au coté du Seigneur de la citée et écouta la messe avec attention.
Elle était heureuse de voir cet homme qui était passé par tant de difficultés prendre en main la destinée de cette ville qui fut si chère au cœur de sa mère et le théâtre de si tristes événements… Avec la bénédiction des électeurs et celle du très haut, le Sieur *Turin ne pouvait que redonner un élan positif à Vannes.

Elle se joignit au prière alors que le curé concluait l’office par un message d’amitié qu’il était bon pour tous de méditer…

dardaine a écrit:: Dardaine méditatif quitta l'église par la petite porte basse qui fait face au vitrail des moissons...

gloth a écrit:: Gloth avait assisté à la messe, vêtu sobrement car il était là d'abord en tant que Vannetais. Le sermon du père Kant lui fit une très forte impression, et il se félicita que Vannes profite de la sagesse d'un curé aussi habile et inspiré.

Il espérait que les tensions qui avaient agité son village depuis l'arrivée du sire de Nizon s'aplaniraient enfin, et que celui-ci gérerait la mairie efficacement. Après avoir adressé un petit signe aux deux notables pour manifester son contentement, il alla saluer sa chère amie Evenice qu'il n'avait plus vue depuis fort longtemps.

Turin. a écrit:: A la fin de la cérémonie, chacun pris place pour former un cortège afin de se rendre au banquet.

miyamoto88 a écrit:: Miyamoto était venu suite à l'invitation du Seigneur de Vannes, la messe avait un peu débuté, il s'assit discretement dans un rang de l'église et écouta pieusement la messe...

Puis à la fin de la messe il se leva pour se rentre au banquet avec les autres...

pit51 a écrit:: Près d'Evenice, il écouta avec attention tout le discours du Père Kante..
Il le connaissait d'après tout ce que son épouse lui en avait dit et se rendit compte qu'elle avait raison en disant qu'il était un bon curé pour la paroisse..
Pour la rassurer et lui faire sentir qu'il était dans le même état d'esprit qu'elle en venant à Vannes, il prit la main d'Eve pour lui faire comprendre qu'ils étaient tous les deux solidaires dans le chagrin de la perte d'Erwanig et dans la joie de féliciter un ami..
Aldec, son fidèle de toujours vint près de lui et il lui sourit..
Puis il salua Monseigneur Gloth d'un signe de tête, ce bon Gloth qui avait baptisé Erwanig...
Il vit passer leur fille, la Duchesse et se dit qu'il la verrait plus tard lorsqu'il irait féliciter Turin pour son élection..
Il se remit donc à prier avec son épouse pour que Vannes connaisse un nouvel essor...

ahestar a écrit:: Avec un peu de retard, Ahestar entra dans l'église de Vannes. Afin d'éviter le dérangement il se plaça tout au fond de la nef écoutant avec attention la première messe qu'il entendait de Kante.
Il le connaissait bon juriste, et le voyait maintenant bon aristolécien.

Puis après l'invitation et le bavardage avec certaines personnes hors de l'église, il partit aussitot vers le banquet.

anguillerusee a écrit:: Anguillerusée s'était rendu à vannes, avec un souvenir pour son défunt filleul erwanig. Il tenait à assister d'une part à une messe de Kante, ce qu'il n'avait jamais encore fait, et d'autre part, était un peu en congés, n'ayant pas à officier cette fois ci. En espérant que le seigneur de nizon et de vannes n'aie point trop forcé sur le kig a farz, il profitait de la cérémonie en gardant son quant à soi ...

Orathor a écrit:: Orathor arriva à l'église alors que la cérémonie était entammée. Il était resté quelques heureus auprès de la pancarte avant de rejoindre l'Eglise. Sur un banc, il scrutait le hall, tandis que Kante clamait son discours. La Duchesse Aliénore, Aldec, Pit51, Evenice06 étaientt dans les lieux. Malheureusement peu de Vannetais était présents.

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

Isaïyl a écrit:: Isa avait bien des soucis, toutes ces questions qu'il se posait....

Il décida d'aller en référer au Seigneur.

Il s'assit au fond de l'église, comme à son habitude - habitude lointaine - écouta attentivement les paroles de Kante et assista à la bénédiction du nouveau maire, Turin, puisse-t-il guider Vannes vers de beaux horizons.

Après une prière au ciel, Isa sortit de l'église, une longue route l'attendait...

Goessio a écrit:: Goéssio après une chevauchée effrénée était venu suite à l'invitation du Seigneur de Vannes, la messe avait débuté, sans faire de bruit il s'assit discrétement dans le dernier rang de l'église et écouta pieusement la messe...

Il reconnus pas mal de gens de sa connaissance il attendit la fin de la messe pour se lever pour se rentre au banquet et rejoindre les autres...

Gosseyn a écrit:: Gosseyn n'était pas encore Aristotélicien, cependant il écouta attentivement le père Kante. Pourtant il ne comprenait pas bien la nécessité où les bien faits du mélange Religion/Politique. Mais cela allait peut-être venir avec le temps. Gilbert s'émerveilla à la venu de l'idée d'un banquet, s'il ne comprenait pas tout à la religion, il comprenait facilement la gastronomie. Il suivi donc le cortège de personnages imposant plus le respect les uns que les autres. Gilbert eu honte de se voir en guenille comparé à tout ces honnête gents si bien vêtus.

dardaine a écrit:: Dardaine préféra arriver très tôt pour la cérémonie en mémoire de son amie Nelly. Dans la pénombre, a l'abri de la lumière rousse du vitrail des moissons, il méditait sur la fragilité des êtres et de la bêtise des va-en-guerre. Nelly lui semblait présente comme l'ombre fait partie de l'arbre.

anubis64 a écrit:: Anubis arriva à l'église en avance, elle prit deux cierges, l'un était pour Wimpinks, et l'autre pour Nelly. Elle se recueillie, et ne vit que bien aprés Dardaine, a qui elle adressa un salue de la main.
Elle prit place comme à son accoutume au fond, les larmes lui montant aux yeux.

Turin. a écrit:: J'arrivai à mon tour à l'église. Le curé n'était pas encore là. Je l'avais croisé à la cour de justice où il défendait un ancien maire dans une histoire de détournement de biens publics.
Je pris place devant, comme toujours.

sabotin a écrit:: Sabotin arriva à son tour habillé de sombre et s'installa dans la première rangée .

Il venait de rendre un dernier baiser d'adieu à sa bien aimée, l'office pouvait commencer.

Il ferma les yeux et pensait intensément à tous les intants de bonheur passés avec nelly.

deSauvigny a écrit:: Morgan arriva à l'Eglise peu après Sabotin.
Bien que triste, il regarda cette eglise, eglise qui avait une valeur particulière à ses yeux puisque c'est là qu'il avait reçu tout ce qu'il y avait à recevoir, c'est là qu'il avait été baptisé, là qu'il avait été ordonné mais...
Mais le moment n'était pas à lui, il était à Nelly.
Il ne s'approcha, cette fois-ci, pas de Sabotin, il avait sûrement besoin de solitude.
Il arrangea sa soutane et s'assit sur un banc, seul, à méditer.
Il avait beau ce souvenir que la mort n'était qu'une séparation humaine, que l'âme ne faisait que rejoindre Dieu, le but ultime de tout aristo, la tristesse prisait son coeur, autant de savoir qu'il ne revêrait plus son amie et de voir l'état dans lequel était Sabotin.
En attendant le reste de l'assemblée, il se permis d'entonner un chant.

Très-Haut tu nous rappelle à toi,
Splendeur de Gloire, au-delà du trépas.
Ô juge suprême tu donneras,
Un corps magnifique à qui a cru en Toi.

Accompagné des anges, nos semblables, nos frères,
Nous te louerons sans cesse,
Dans le Paradis de Ton Soleil,
Aux côtés d'Aristote et de Christos Tes prophètes.

Orathor a écrit:: Orathor arriva alors que le discours du seigneur DeSauvigny, débutait. Il prit place aux côtés du sieur Turin après un léger sourire. Sabotin était au premier rang ainsi que son futur homme d'arme et Anubis. Le jeune homme s'approcha de l'oreil de Turin et murmura.

Le cadavre de Gwenchlan a été découvert par les miliciens. Ils sont toujours sur place et attende mes instructions ...

Orathor s'adossa au banc et écouta le sermon.

Kante a écrit:: Kante s’avança vers le cœur de l’église Saint Patern. Malgré le peu de lumière que fournissait les quelques cierges allumées sous les statues des Saints bretons, il distingua que de nombreux vannetais étaient déjà là.

Mes amis, jamais je ne fus aussi triste de vous accueillir dans ce lieu qui se devrait d’être toujours un lieu de joie et d’espoir. Mais malheureusement se soir l’espoir semble être très loin loin de nous, de Vannes et de la Bretagne.

Comme, je pense vous le savez tous, Nelly, dans ses dernières volontés, a pas souhaité que l’on célèbre une messe, mais simplement qu’un hommage lui soit rendu.

Je ne vais donc pas monter en chaire se soir. Je vais m’asseoir ici, parmi vous et je vous propose que chacun à notre tour nous racontions, à notre manière, un souvenir, une anecdote, une aventure ou tout simplement un geste de la vie quotidienne que nous avons en commun avec Nelly.

En tant qu’hôte ce soir, je vais commencer si vous le permettez.

Kante se tint coi quelques instants, le regard levé vers les ombres dansantes sir les voûtes de pierre.

Mon premier souvenir de Nelly remonte à la fin de l’année 1452. A l’époque elle venait d’arriver à Vannes et j’officiais alors en tant que Lieutenant de police.

Notre rencontre se fit autour d’un étal du marché où elle se plaignait des prix trop élevés. Par la suite, je la retrouvais partout, elle s’activait du soir au matin, toujours par les rues ou les champs, toujours souriante, toujours prête à aider.

Pourtant elle n’était pas bien riche, elle ne l’a d’ailleurs jamais été, étant prompte à la charité, presque à son dépend. Elle débordait d’énergie et d’idées généreuses.

Bien entendu, elle ne tarda pas à être remarqué par le Duc Elfyn, qui était Maire de Vannes à l’époque et qui la fit rentrée au Conseil Municipal. Elle y apporta gentillesse, bonne humeur et sourire.

Ah ce sourire, rappelez vous sa devise ’’Sourire et bonne humeur, le secret du bonheur’’.Jamais devise n’a aussi bien collée à son personnage. et c’est comme ceci que je veux me la rappeler : active, disponible et souriante.

Voilà mes amis, ce que je dirai ce soir de Nelly. Ce ne sont certes pas paroles hautes et glorieuses, mais je crois que c’est comme ceci que Nelly aurait souhaité que l’on parle d’elle : simplement et sincèrement.

Je vous laisse la parole maintenant …

sabotin a écrit:: Sabotin hésitait, allait-il pouvoir parler, ses forces étaient elles suffisantes pour qu’il tienne debout… Il se leva et s’exprimait d’une voix faible :

« La première fois que je l’ai rencontrée c’était en plein jour dans la forêt de vannes, à proximité de la cabane de chitoss où nous nous sommes retrouvés nez à nez en train de jouer aux curieux…il se passait tant de choses dans cette cabane…puis le lendemain l’odeur de la boulangerie, les croissants chauds. Plus tard un pot dans une taverne qui a fait basculer nos destinées…. »

Les yeux de Sabotin s’embuèrent à nouveau,…gêné il préféra se rasseoir.

deSauvigny a écrit:: Morgan lui posa la main sur l'épaule et prit desuite la parole afin de combler le vide.

Oh je ne suis pas si vieux que certains, ainsi je n'ai pas vécu de longues années en sa compagnie mais... le peu de fois où j'ai rencontré son sourire...
Je me souviens du jour où je l'ai baptisé, enfin...
Il n'y a pas d'événement plus notoire qu'un autre, c'était une parole, un sourire... enfin, une amitié simple comme il plaît d'en avoir, une amitié simple qui vous marque au plus profond de votre âme.

Esquissant difficillement un sourire il se rassit

Bawika a écrit:: Tamuril et Bawika étaient arrivés juste à temps pour entendre le discours de Kante. Installés dans le fond de l'église, ils écoutèrent ses paroles, serrés l'un contre l'autre. Bawika ne put retenir ses larmes au fur et à mesure que Kante parlait, il évoquait si bien la personnalité de Nelly... Lorsque Sabotin se leva pour parler à son tour, elle en fut encore plus bouleversée. Elle serra la main de son mari et se mit à prier.

Tamuril a écrit:: Tamuril était arrivé aux bras de Bawika en compagnie des amis de Nelly.

Ils avaient quitté la boulangerie ensemble peu de temps auparavant. La petite église commençait à s'emplir de visages connus et inconnus. Les proches de Nelly avaient porté le corps de celle-ci jusqu'à la nef. Ils allèrent s'asseoir dans un coin reculé et Tamuril se prit à se souvenir de cette merveilleuse personne qui venait de les quitter dans d'affreuses circonstances.
Plusieurs personnes se relayèrent pour apporter leur contribution au souvenir de leur amie.
Des images fugaces des voyages accomplis avec elle sur les routes de Bretagne ou d'ailleurs vinrent se méler aux échos du rire de Nelly et à la chaleur de son sourire. Elle était présente pour tous et avait toujours un mot gentil.
A ses côtés Bawika se tenait silencieuse, les yeux rougis par la peine qu'elle ressentait. Il l'entendit doucement prier.

kerlane a écrit:

Un oiseau vint se poser sur les épaules de messire Turin, et lâcha un message qui glissa sur les genoux de celui-ci.

Citation :: Moi kerlane de l’île aux moines, je suis fort attristé de cette terrible nouvelle, j’ai appris cela par des voyageurs de passage. Je m’en veut d’avoir manqué à ma parole, j’avais juré de toujours veiller sur vous l’ors de mon arrivé sur la ville de Vannes. Vous étiez et restez une grande dame est votre souvenir restera à jamais gravé dans mon cœur. Pardonnez moi noble dame d’avoir hésiter à affronter ces diables de brigand qui m’ont fais rebrousser chemin alors que je devais combattre à vos coté !!! Mais l’heure n’est plus à la colère ni aux regrets, mais bien au recueillement. Reposez en paix et sachez que quelque part en Helvétie une âme en peine n’a de pensait que pour vous.

Kerlane

Isaïyl a écrit:

Un pigeon arriva dans l'église et laissa tomber un mot sur l'autel avant de faire demi-tour...

Citation :: Aujourd'hui Nelly, tu n'es plus! J'espère que tu es bien là où tu es...Tes croissants me manqueront mais la nourriture spirituelle ne peut être que meilleure.
En tout cas, c'est le coeur lourd de tristesse que je t'écris ces quelques lignes.

A bientôt mon amie

Toutes mes condoléances à toi Sabotin. Puisses-tu garder à chaque instant ce sourire qu'arpentait ta belle en mémoire de sa personne...

Ton ami
Isa

simply007 a écrit:: Simply revenait à peine de la Cour des Hermines où il avait averti l'ensemble des nobles de Bretagne de la disparition de Nelly.

Après quelques témoignages, il se leva et commenca à parler.

- Des souvenirs que j'ai avec Nelly ?.... j'en ai tellement que je ne saurais en choisir... les belles journées passées en taverne à rire en vidant quelques verres avec ses amis .... les longues soirées passées au conseil ducal pour règler tous ces satanés soucis d'économie... les magnifiques ballades aux frontières normandes pour découvrir à quel point les normands sont petits et laids... et évidemment toutes les heures à discuter de tout et de rien aussi bien chez elle, chez moi, dans les rues ou dans sa boulangerie...
Elle fait partie de la poignée de personnes avec lesquelles j'ai pris plaisir à passer des dizaines d'heure sans jamais que la discussion dérape ou que le ton monte.
C'est bien simple, quelque soit le souvenir qui remonte, une chose demeure et je crois qu'elle reflète parfaitement Nelly : un grand sourire et une bonne humeur contagieuse...

Simply ne put dire un mot de plus et se rassit alors...

Enzo52 a écrit:: Enzo était assise près de Sabotin. Elle avait eu tout le mal du monde à arriver jusqu'à l'église. La fatigue du voyage et le chagrin lui sabraient les jambes. Elle voulait parler, rendre hommage à sa soeur, mais elle avait peur de défaillir si elle se levait. Elle attendit donc quelques temps, et écouta tous les amis de Nelly lui rendre hommage.

Puis elle finit par se lever. Elle prit appui sur un banc, et parla. Elle du s'y reprendre à trois fois, car sa voix refusait obstinément de sortir.

Nelly... ma soeur... est partie rejoindre Locuste auprès du Très Haut.
Nelly était une personne merveilleuse, mais elle était aussi une soeur extraordinaire. Si douce, si calme, pleine d'humour et de tendresse... elle a toujours été un exemple pour moi, et, je le pense, pour beaucoup d'autres. Elle est restée fidèle à elle-même, même face à la mort. Malgré ses titres, elle est toujours restée simple, avec les puissants comme avec les faibles. Jamais elle n'a méprisé quelqu'un, même le plus petit d'entre nous. Pour tout ça, je suis sûre qu'elle a sa place au Paradis.
Nelly, ma soeur, je t'aime.

Puis Enzo retourna s'assoir. Cela lui avait fait du bien de parler ainsi. Elle s'aperçut soudain que son visage était à nouveau inondé de larmes. Elle n'avait pas encore remarqué qu'elle pleurait.

Evenice06 a écrit:: Elle avait souhaité rester discrètement dans le fond de l'église..Après avoir vécu avec Enzo et Bawika les derniers instants de Nelly, c'était au dessus de ses forces d'aller dire quoi que ce soit..
Sa grande soeur était partie comme elle avait vécu, en Grande Dame..
Après Locuste, c'était encore une partie de son coeur qui s'en allait et toute une époque de joie, de rires et d'insouciance..
Elle pleurait doucement et se mit à prier avec un recueillement total pour le repos de l'âme de Nelly...

anubis64 a écrit:: Anubis écoutait les doux souvenirs que chacun avait vécu avec la défunte.Elle regardait les gens s'asseoir, puis se lever. Elle comprenait la tristesse que chacun epprouvait à cet instant. Elle avait eu tant de rôle: elle était avant tout une fille, une soeur, une fiancée, une amie, une connaissance, qui inspirait le respect et la sympathie.
Elle n'osait se lever et lire un discours, elle n'osait parler devant tant de personnes qui la connaissait si bien..elle se rendit bientôt compte qu'elle ne la connaissait que trés peu.
Anubis crispait ses mains sur sa robe couleur corbeau, elle s'empêchait de pleurer, de penser..

****Lorsque la cérémonie fut finie, elle pria une dernière fois, alluma un nouveau cierge, et quitta l'église, le visage livide et les yeux gonflés.

sabotin a écrit:: Tout au long de l'hommage, Sabotin écoutait attentivement les interventions des uns et des autres.

Kante avait organisé cet adieu très exactement comme elle l’avait souhaité. Ces souvenirs resteraient gravés à jamais dans leurs mémoires.

Sabotin s’était remémoré les instants de bonheur passés avec Nelly, un bonheur sans mélange.

Dans la vie quotidienne elle démontrait de l’intelligence et de la sagesse. Elle était le pilier de raison et de sagesse dont il avait besoin ; sa piété profonde lui conférait un sens équilibré de la vie.

Son ambition était à la fois immense et modeste : atteindre le bonheur sur terre et au ciel. Elle aimait rire et s’amuser, chaudement et beaucoup. Rien ne l’enchantait plus qu’une bonne soirée de rires de musique et de danse, entrecoupée de discussions ardentes.

Tous ces beaux souvenirs retenaient un cri de désespoir qui montait en lui.

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

sabotin a écrit:: A la fin de la cérémonie Sabotin, alla remercier Kante pour l'hommage qu’il avait organisé pour Nelly. Cette rencontre simple et d'une grande gentilesse donnait la mesure de l'affection et du chagrin des uns et des autres...

-cher kante merci, tu refermes les pages douloureuses de ma vie et j’ai vécu cet instant et ces paroles avec une intensité telle qu’elles sont devenues partie intégrante de ma vie….

Il s’inclina une dernière fois devant l’ autel, salua tous les amis présents puis se dirigea vers la sortie pour prendre la direction de l'allée des saules.

Kante a écrit:: Au revoir Sabotin, j'espère ...

Merci, mes amis, d'être ainsi venu ici rendre un dernier hommage à Nelly.

J'ai bien l'impression qu'avec sa disparition disparaissent aussi les beaux jours de Vannes, ou du moins qu'une page se tourne définitivement ...

Après cette cérémonie, je pressent que vous chacun d'entre vous va prendre un chemin qui l'éloignera d'ici ... alors soyez prudent et qu'Aristote vous protège.

dardaine a écrit:: Dardaine s'installa dans la lumière rousse du vitrail des moissons, près de la petite porte latérale de l'orient. Il avait encore mal dormi cette nuit. Il cherchait dans son esprit des solutions possibles pour une meilleure vie à Vannes. Depuis quelques jours il était rassuré de ne pas être le seul dans ce questionnement. Il attendait le sermon de Kante et espérait de son humanisme une voie vers le mieux vivre

Kante a écrit:: Dimanche 25 février 1454

Entrez, entrez, mes enfants, je vous en prie, et prenez place sur les bancs de notre Eglise. Vous verrez, ça ne fait même pas mal, en plus c’est gratuit et ça remonte le moral !

Décidément nous vivons des jours sombres. Je pensais que c’était à tort que le proverbe disait que ’’se sont les meilleurs qui partent en premier’’. Et bien, je crains malheureusement qu’il dise juste.

Vannes a vu disparaître ou partir, ces derniers jours, parmi les meilleurs de ses enfants, nous laissant comme un sentiment de vide et de désespérance.

Mais il ne faut surtout pas se laisser aller au désespoir, se serait pire que tout !

Et l’espoir il y en a. Il suffit de regarder toute notre jeunesse, et c’est à eux que je vais m’adresser maintenant :

C’est à vous de reprendre le flambeau. C’est à vous de vous lancer dans la vie de la cité. Gardez présente à votre esprit ces paroles d’Aristote : ’’L'homme est un être sociable ; la nature l'a fait pour vivre avec ses semblables’’.

Cela est clair, chacun ne peut rester dans son petit coin en attendant simplement que les choses viennent à lui. Il faut sortir de votre coquille et vous révéler au grand jour. Si vous avez des choses à dire, il faut prendre votre courage à deux mains et aller le dire sur la place publique Et même si vous êtes maladroit ou ignorant des choses publiques personne ne vous en voudra. L’essentiel est de vous éveillez à la communauté.

Aristote nous a aussi dit que :
’’Celui qui ne peut pas vivre en société, ou qui n'a besoin de rien parce qu'il se suffit à lui-même, ne fait point partie de l'Etat ; c'est une brute ou un dieu.''

Il est difficile d’être plus clair. Comme j’ai peine à croire que vous pouvez être des dieux, il ne nous reste que l’autre solution.

Donc je compte sur vous. Je compte sur vous pour réveillez notre cité. Je compte sur vous pour dire vos espoirs et vos souhaits, pour dire vos opinions, quelles qu’elles soient, du moment que vous les dites pour le bien de la cité et dans le respect des autres.

Car il ne faut pas tomber dans le travers de l’agressivité ou la méchanceté. Cela aussi serait pire que tout. Comme nous le demande Aristote, si nous ne voulons pas être des brutes, soyons civilisés.

Voilà j’en ai fini pour aujourd’hui. Certains d’entre vous pourrons penser que mon sermon d’aujourd’hui n’est guère religieux. Je ne le crois pas. J’ai toujours eu pour habitude de vous dire les choses telles que je les ressent ou je les pense. Et aujourd’hui je pense que notre cité à besoin de se secouer et de reprendre goût à la vie. A quoi donc servirait une église dans une cité morte ?

La semaine prochaine je vous parlerai, à nouveau de baptême. Quoi de plus vivant que le baptême, cette seconde naissance en fait.

En attendant, tachez de réfléchir un peu à tout ça, préservez vous du mal, et si vous avez un doute sur la voie à prendre, parlez-en avec Aristote (ou avec moi si je suis plus près) et vous verrez que sa lumière vous guidera.

Allez en paix mes enfants …

dardaine a écrit:: Dardaine après ce sermon, sortit discrétement par la petite porte de l'orient. Il faisait beau comme jamais... Il n'avait pas ressenti depuis longtemps en lui ce mélange de calme et de force...

Kante a écrit:: Rhaaa ! Sont bien gentils les Cisterciens avec leurs prospectus, mais ils m'ont encore tout cochonné le portail !

M'ame Murgen vous voudriez pas me passez un ptit coup de balai par ici.

Ah c'est vrai qu'elle est sourde comme un pot, cette pauv' vieille. J'vais le faire moi-même allez !

[edit]
En raison d'un week-end un peu trop arrosé, Mme Murgen (complètement murgée), n'est pas en mesure de nettoyer la porte de l'église (bien trop occupée dans ses propres toilettes). Pour une fois, sa surdité n'est donc pas en cause.
Cependant, dans un élan de bonté (et surtout parce que je suis le sans coeur de cette halle), j'ai déplacé le tract de propagande dans le topic des annonces.

~*Mc Gowan*~
[/edit]

Kante a écrit:: Dimanche 4 mars 1454

Entrez, entrez, mes enfants, je vous en prie, et prenez place sur les bancs de notre Eglise. Vous verrez, ça ne fait même pas mal, en plus c’est gratuit et ça remonte le moral !

La semaine dernière, je vous avais annoncé que je vous parlerai à nouveau du baptême. Et comme j’adore tenir mes promesses, c’est donc ce que je vais faire.

Tout d’abord, pourquoi vous parlez à nouveau de baptême, et bien tout simplement parce que c’est le point religieux sur lequel on m’adresse le plus de questions.

Je vais également vous redonner lecture du texte issu du Livre des Vertus : La fin des temps, Partie V - Les questions :

Je Lui demandai encore: “Le baptême est le sacrement qui consacre l’entrée d’un humain dans la communauté des croyants. Sans ça, il n’y a pas d’accès au Paradis possible. Mais que deviennent les pauvres enfants dont la vie s’achève avant qu’ils aient la chance d’être baptisés?” Le Très Haut me répondit: “Je vous ai fait élus à votre naissance, car vous tendez naturellement vers Moi. Ce sont vos péchés qui vous détournent de Ma divine perfection.”

“Le baptême permet à la vertu de racheter le péché, permet à l’amour de vaincre l’acédie. Un vertueux qui n’est pas baptisé ne se verra pas effacer ses fautes, car Je n’ai pas béni son entrée dans la communauté de Mes fidèles. Mais ne crois pas que le fait d’être baptisé t’autorise à pécher sans vergogne. Ce sacrement n’est que le moyen de vivre dans la vertu. Mais tous ceux qui n’ont pas été baptisés, qu’ils soient enfants ou adultes, si ils n’ont absolument jamais péché, pourront de même accéder au Paradis.”

Je Lui demandai enfin: “La Fin des Temps aura-t-elle forcément lieu?” Il me répondit: “Non, Je déciderai de détruire le monde si les humains s’abandonnent tant dans le péché qu’ils ont fini par donner raison à la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom. Sache que l’avenir du monde ne dépend que de votre vertu. A vous de respecter la parole que j'ai transmise à Aristote et Christos car, si vous vous comportez comme les habitants d’Oanylone, votre vice liera le sort du monde que vous aimez tant.”

Je pense qu’il serait sage que quelques uns, ici présent, médite et surtout applique ces paroles divines.

Bon enfin, revenons à notre baptême. Le baptême est donc la célébration, ou plutôt l’acte qui va symboliser l’entrée, quasiment une seconde naissance dans la communauté des croyants, dans la grande famille, soudée par l’amitié aristotélicienne.

Mais ce n’est pas uniquement ceci. Ce n’est pas par hasard si toute la symbolique du baptême tourne autour de cette immersion dans l’eau. Il ne vous aura pas échappé, du moins j’espère, que cela signifie que celui qui ressort des fonds baptismaux a été nettoyé, lavé de ses péchés. Il ressort propre, près à affronter une nouvelle vie, ayant laissé la crasse de son ancienne dans l’eau qui efface tout, dans l’eau qui est plus forte que tout, qui est le symbole absolu de la pureté et de la fraîcheur.

Le nouveau baptisé a donc devant lui un nouveau chemin à parcourir, une nouvelle page blanche à écrire. Tout est entre ses mains, rien n’est écrit dans le ciel savez-vous ? Notre destin est ce que nous faisons, nous en sommes maître.

Fort de l’expérience de son passé, de son ancienne vie, le nouveau baptisé doit donc renoncé à ses vieilles habitudes de péchés, et suivre maintenant le cours du fleuve vertueux qui doit le mener d’abord au savoir, puis à la sagesse, et, enfin, à la lumière du Très Haut.

Voilà, j’espère avoir su répondre à vos interrogations sur le baptême.

Mais comme, il n’y a pas de meilleure démonstration que la pratique, j’appelle maintenant à me rejoindre près des fonds baptismaux Dardaine et Maniouxleskogatt.

Les deux intéressés se regardèrent de loin, puis visiblement très gênés se levèrent.

Kante reprit : Fichtre mes enfants, vous emblez surpris ! Aurais je oublié de vous prévenir que votre baptême aurait lieu aujourd’hui ? Ma foi, il s’est passé tellement de chose ses derniers temps, que cela est bien possible. Bah, ce n’est pas grave, allez venez, approchez vous.

Et les trois hommes disparurent quasiment à la vue de tous, étant cachés par les lourds piliers qui encadraient les fonds baptismaux.

Dardaine, mon ami, avec tout ce que j’ai dit tout à l’heure, as-tu un peu moins de doutes, es tu prêt à suivre le chemin du Très Haut, souhaites tu toujours être baptiser

Dardaine, contrairement à l’habitude générale fit une longue réponse à la question de Kante :

C'est le doute qui a toujours guidé mes choix philosophiques. Par contre la recherche de la voie de la sagesse et du bien est omniprésente dans ma quête de liberté et de justice. Je pense qu'une foi sans doute est un sectarisme. J'espère que le doute n'empêche pas le baptême.

Et Kante répondit :

Bien sûr que non, le doute est à la base de tout. Sans doute pas d’évolution possible. C’est le doute qui fait avancer l’humanité. Si tout n’était que certitudes, crois tu que nous irions très loin. Que nous chercherions à améliorer sans cesse les choses.

Allez tu peux entrer dans cette eau sans craintes. Elle ne t’ôtera pas tes doutes, elle va simplement te permettre de les appréhender du bon côté.

A toi maintenant Maniouxleskogatt. Souhaite tu toujours te faire baptiser ?

Je desire me baptiser pour trouver la voie de la sagesse, puis fonder une famille à vannes.

Parfait. Entre à ton tour dans cette eau de renaissance. Comment ça, elle est gelée. Tiens, mes Diacres auront oubliés de la réchauffée alors. Faut dire que je ne les vois guère en ce moment.

Pas grave, de bonnes serviettes t’attendent à la sortie.

Peu après Kante, entouré des deux nouveaux baptisés, eux-mêmes enroulés dans des serviettes, se présentèrent face à l’assemblée
Et bien vous tous, qu’attendez vous pour les féliciter ? On n’applaudit plus les jaunes baptisés maintenant à Vannes ? Allez faites moi un chahut à réveiller Aristote.

Et la messe de ce dimanche, se termina dans une explosion d’applaudissements qui en fit trembler la vieille église.

Kante a écrit:: Il était déjà fort tard lorsque Kante entra dans l'église Saint Patern.

Il se disait : Parti depuis seulement quelques jours pour jouer les procureurs au Tribunal du Duché et j'ai l'impression que cela fait déjà des mois. Heureusement, j'ai pu bouclé tous les dossiers de bonne heure et revenir ici à temps.

En effet, il n'était pas question pour lui de se recueillir, pour le jour de la Sainte Nathan, ailleurs que dans l'église de Vannes. Malheureusement, peu de cierges brillaient sous la statue de la Sainte, laissant à penser que peu de monde se souvenait de la Sainte Souveraine ...

Episkopos Ar'Keuzieg a écrit:: Après avoir eu un long long entretien à la mairie avec le Sire Turin, et après que nombre gros sacs d'écus aient changé de main, Episkopos se rendit à l'église de Vannes, qu'il n'avait encore jamais eu l'occasion de fréquenter.
Il entra alors, marchant lentement pour savourer la plénitude du lieu... ses vieilles sandales de cuir ne faisaient presque aucun bruit, ni les pans de sa bure noire qui trainaient au sol.... en revanche, son bâton de chêne, qu'il avait pris le soin de nettoyer du sang séché avec de l'eau salée claquait sèchement sur le pavé.

Il allait jusqu'au premier banc, le dépassa et s'approcha du choeur.

Il allait le franchir lorsque les sirènes de la prudence lui hurlèrent qu'il était en Bretagne, terre éminemment religieuse.

Il enleva alors son pieds qui allait se poser dans le saint des saint, et, avec regret, alla s'assoir sur un des bancs.

Il semblait prier au premier regard, les yeux fermés, mes mains serrées autour de son bâton de pélerin... pourtant... en s'approchant un peu, l'on aurait pu voir ses traits détentus, une absence totale de concentration et une respiration régulière...

Episkopos dormait...

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

Kante a écrit:: Dimanche 11 mars 1454

Entrez, entrez, mes enfants, je vous en prie, et prenez place sur les bancs de notre Eglise. Vous verrez, ça ne fait même pas mal, en plus c’est gratuit et ça remonte le moral !

Comme aujourd’hui, ce que vois de notre village, de ce qu’il est devenu, c'est-à-dire un quasi désert patrouillé par une milice qui assurément pourra servir d’exemple à toutes les milices des siècles à venir (en fait il ne leur manque plus guère que le brassard, mais comprenne qui voudra).

Quand je vois que ce ne sont que quelques demoiselles qui tentent toujours de s’opposer à l’obscurantisme, à la dictature et à ses valets,

Quand je ne me demande même plus où sont passé les hommes de ce village,

Quand je vois que toutes les valeurs de l’aristotélisme sont à ce point bafouées,

Quand je vois que toutes les valeurs de la Bretagne sont à ce point oubliées,

Je me dis qu’au moins une chose est certaine, nous aurons du mal à tomber plus bas, et rien que ça, c’est déjà pas mal.

Voilà j’en ai fini pour aujourd’hui, et là normalement je vous dis ’’tachez de réfléchir un peu à tout ça, préservez vous du mal, et si vous avez un doute sur la voie à prendre, parlez-en avec Aristote (ou avec moi si je suis plus près) et vous verrez que sa lumière vous guidera’’.

Mais aujourd’hui j’ai bien l’impression que même Aristote aura du mal à faire quelque chose pour vous et à vous guider. Vous guider pour faire quoi d’ailleurs ? Aller cueillir des fruits, alors que la Bretagne risque de périr ?

Pauvres de nous, par tous les Saints, Réveillez-vous …

ludolg a écrit:: Mon pére ,

Je ne frequente jamais votre église faute d horaire adéquate mais je suis un bon chrétien (je pardonne, conseille, écoute etc..) Il est vrai que je peche par un gout prononcé de la vie (boisson nourriture femme etc..)

Mais je ne peux vous laisser désespérer a vannes il ya de la vie de la joie et des hommes .

Pour l instant nous faisons le dos rond et attendant des jours meilleurs .
Il y a des lois respectons les et profitons des prochaines élections pour faire bouger le système

Mon pére se vous salue bien bas et suis tres reconnaissant des efforts que vous fournissez pour notre bonne ville

Lelfenoir a écrit:: Lelf passait àl'Eglise pour assister à la messe, étant bon Chrétien dans son coeur. Les paroles du curé Kante était sages et vraies, et lui-même pensait à tous cela depuis longtemps.

A la fin de la messe, il alla trouver le curé pour lui annoncer son bonjour et approbation. Il le remercia aussi pour tout ce qu'il faisait, tout comme Dardaine.

Il quitta l'Eglise, repensant à tout cela.

Gosseyn a écrit:

Gilbert Gosseyn ne fréquentait que peu l'église, oh oui il aimait de temps en temps écouter les sermons et messes qui y étaient prononcés. Mais point pour le guider vers la sagesse, ou la vertue non il n'avait pas besoin de sela. Sa raison lui suffisait. Mais il les écoutait juste pour en rire. Mais ce jour-ci... il ne put s'empècher d'intervenir...

Messire Kante, mon père... Est-ce là un sermon ou votre point de vu sur la politique de notre ville?

Citation :: Quand je vois que toutes les valeurs de l’aristotélisme sont à ce point bafouées

Leur avez vous seulement aprises ces Valeurs Aristotéliciennes? Savent-ils seulement au nom de qui vous leur demandez de prier?

Avec des sermons de ce type permetez moi d'en douter. Et j'en veux pour preuve: ces deux chrétien qui viennent prier dans une église Aristotélicienne, ou deux Aristotéliciens qui se croient Chrétiens? qui sait?

Oui me direz vous vos précédent sermons ne sont pas tous de la même trempes... Mais ils sont récité avec une telle litanie, une telle linéarité... avec si peu d'engouement... A un tel point qu'il n'est plus étonnant d'y voir les gents y dormir. Et quel gents...

Citation :: Il semblait prier au premier regard, les yeux fermés, mes mains serrées autour de son bâton de pélerin... pourtant... en s'approchant un peu, l'on aurait pu voir ses traits détentus, une absence totale de concentration et une respiration régulière...

Episkopos dormait...

Gilbert Gosseyn savait qu'il risquait de s'attirer les foudres des religieux, mais il avait parlé avec raison. Et quand la raison pure guide les actes elle banni autant les idéaux et les dogmatismes.

Gilbert ne comprenait décidément pas comment on pouvait travestir la pensée d'un si grand Philosophe, et utiliser ses titres pous asséner les "fidèles" par ses propres critiques politiques.

Citation :: Je me dis qu’au moins une chose est certaine, nous aurons du mal à tomber plus bas, et rien que ça, c’est déjà pas mal.

Oui en effet... vous êtes déjà tombé bien bas... Mais je vous l'assure, relisez Aristote et vous remonterez la pente...

Kante a écrit:: Gosseyn, mon ami, je ne comprends pas très bien ton discours. Où veux tu en venir exactement ? Quel est ton problème avec l'église ou avec moi ?

Bon reprenons tes propos.

Quand je dis "Quand je vois que toutes les valeurs de l’aristotélisme sont à ce point bafouées", bien sûr que c'est de la politique ! Qu'est que cela pourrait être d'autre ! Et pourquoi cela n'en serait pas ? Dois je me taire, lorsque je vois que les valeurs de notre église ne sont pas respectées, se serait de la lâcheté et la trahison de mon sacerdoce !

Et puis, quelle serait donc cette tare de faire de la politique ? Est-ce interdit ? Est-ce immoral ? Le politique c'est prendre en charge la vie de la cité, et de ce point de vue là, nous devrions tous en faire.

Ensuite tu n'as pas du lire beaucoup de mes sermons pour me demander si j'enseigne les valeurs aristotéliciennes. Et si certains, se trompent encore et font référence aux anciennes croyances est-ce si grave ?
L'essentiel n'est-il pas de les amener à penser et donc a évoluer.

Tu railles aussi que certains dorment, s'ils sont fatigués c'est bien normal !
A une certaine époque, on payait des gens dans les églises pour réveiller, en les pinçant, les gens qui s'endormaient , comme ce problème te préoccupe, je te confierai bien cette tâche. Malheureusement notre église est pauvre, et il te faudra donc le faire bénévolement.

Enfin, tu fais une éloge de la raison ! Et bien le jour ou la raison l'aura emporté sur tout le reste, pauvre de nous ! Plus d'idéaux, plus de croyances, plus d'espoirs en fait ! Jolie race humaine alors que nous serons alors devenu, car le jour ou ne reigne que la raison, c'est généralement celle du plus fort et plus les autres.

Quand à Aristote, je ne suis pas certain que nous parlions du même, ou alors cite nous donc ces écrits qui te semble en contradiction avec notre dogme.

Gosseyn a écrit:

Mon père,
je ne vous demande pas de rennier vos voeux. Loin de là, Bien sûre il est du devoir de tous de s'occuper de la vie de la cité.

Citation :: Le politique c'est prendre en charge la vie de la cité, et de ce point de vue là, nous devrions tous en faire.

Mais ma critique ne porte pas sur votre engagement dans la vie de la cité, mais bien sur le fait que vous utilisiez votre fonction pour propager vos critiques personnelles sur la politique de la ville.

Votre fonction me semble t'il vous impose une certaine neutralité quand à la politique... vous êtes la pour précher la voie du "très haut" et non vos propres opinions.

Citation :: Et si certains, se trompent encore et font référence aux anciennes croyances est-ce si grave ?

Je n'en sais rien, c'est peut-être à vos supèrieurs de nous dire si la croyance en un ancient culte permet d'être tout de même Aristotélicien?

Ensuite ce que vous me dites là m'interoge profondément.

Citation :: Enfin, tu fais une éloge de la raison ! Et bien le jour ou la raison l'aura emporté sur tout le reste, pauvre de nous ! Plus d'idéaux, plus de croyances, plus d'espoirs en fait ! Jolie race humaine alors que nous serons alors devenu, car le jour ou ne reigne que la raison, c'est généralement celle du plus fort et plus les autres.

N'aurai-je donc rien compris à l'Aristotélicisme? Aristote ne pronne t'il pas la raison?

Et là où vous avez totalement tors, c'est justement par la raison qu'on évite la loi du plus fort. La raison nous permet de voir à quel point elle peut paraitre absurde. Chacun à son rôle à jouer, nous avons toujours besoin d'un plus petit que soit... Et la montagne n'est composé que de petits caillou... Pour ces raisons, la raison pure est fondalement bien loin de la loie du plus fort.

Par contre, je consois que la raison pure vous fasse peur... Aristote lui même bien qu'usant de la raison se laissait aller parfois à la passion. Cela est-il un tors? à mon avis oui. Car un jugement teinté d'émotion ne peut être vraiment impartiale... Car se laisser aller ses passions, ses émotions, ses sentimentts, ne peut que nous détourner de la vérité.

Oui plus d'idéaux, oui plus de croyances... Mais des idées, des conceptes, et une methode, pour manipluler. Laquelle? le doute incoditionnel et la raison pure. La question est: de quoi sommes nous absolument certain?
Que nous avons la faculté de douter...

Kante a écrit:: Mais au nom de quoi devrai-je (et le clergé d'une manière générale) respecter une quelconque neutralité politique.

Ce serait laisser la porte ouverte à toutes les politiques, mêmes les pires !

Il me semble, au contraire, qu'il est de mon devoir (de tenter) de remettre dans le chemin du très Haut les uns et les autres afin qu'ils ne s'égarent point. Car je ne fais pas de la politique pour moi même, mais pour le Très Haut (en espérant qu'il soit très indulgent, car à te lire je me demande si j'atteint mon but).

Et je pense que le Seigneur Turin, notre Maire actuel, le sait bien. Je n'interviens que lorsqu'il me semble que les valeurs aritotéliciennes sont menacées ou pas suffisament misent en applications.

(Petit HRP : l'aristote de la religion des RR n'a pas grand chose à voir avec la philosophie réelle d'aristote. Pour plus d'info
http://rome.royaumesrenaissants.com/index.php?sid=893257e9f805057d586f12d1ca8297e6)

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

Kante a écrit:: Dimanche 18 mars 1455

Entrez, entrez, mes enfants, je vous en prie, et prenez place sur les bancs de notre Eglise. Vous verrez, ça ne fait même pas mal, en plus c’est gratuit et ça remonte le moral !

On m’a récemment reproché de ne pas vous éduquer assez des fondements de notre religion.

Je me suis donc dit , et oui je parle bien souvent tout seul, je sais , c’est triste . Donc je me suis dit, tiens je vais leur relire, car je vous l’ai déjà lu, cette fameuse et instructive histoire de Neadjdlaf, qui fit un de mes lointains prédécesseur. Ecoutez donc :

Il y bien longtemps, je venais de dire ma messe dominicale, quand une foule, un peu bruyante pour ce lieu sacré, jeta au pied de l'autel un être aux yeux hagards et à la vêture des plus fantaisiste.
Mes villageois parlaient tous en même temps, mais, je finis par comprendre que, s’il m’avait amené cet étranger, c'est que pour eux il était possédé.

Il disait que c'était sa première connexion depuis son ordinateur et qu'il cherchait la Faq ou au moins un guide pour l'aider à démarrer.

M'approchant du pauvre hère, je me rendis immédiatement compte que c'était la première fois qu'il voyait un prêtre aristotélicien, ou du moins qu'il n'avait pas une bonne opinion d'eux.

- Bonjour mon enfant, je suis, Neajdlaf, le curé de ce village,
Comment vous nomme-t-on ?

- L'on me nomme Newbie, contrairement à mon apparence je suis un elfe magicien, à la recherche de l'anneau des anciens
Un villageois m'interpella :
- Vous voyez bien mon père, il faut appeler l'Inquisition, ou les exorcistes, il est possédé que je vous dis.

- Du calme, mon fils, l'Inquisition à d'autres chats à fouetter, son but est de lutter contre les hérétiques reconnus et non pour brûler celui qui se perd un peu.
Je sais que certains annoncent à l'enfant qui ne mange pas ses légumes que la méchante Inquisition va venir les brûler mais ce n'est pas son but ici. Quant aux exorcistes, attendons de voir ce qu'il en est de notre ami.

Le vagabond, l'air toujours aussi perdu, cria :
Bon alors on m'explique ? Et qui peut me donner un peu de sa confiance ?

-Chaque chose en son temps mon fils. Pour vous prendre pour un elfe magicien vous devez réellement avoir eu un gros coup sur la tête. Alors écoutez l'histoire de nos royaumes.
"A l'origine du monde il n'y avait que Dieu immobile et plein d'amour, il a défini l'univers et accompli une série de miracles pour arriver à la création des animaux, des plantes et des humains. Donc soit vous êtes une plante, soit un animal, soit un humain.
Ensuite Dieu n'a laissé la parole qu'aux humains et à une créature sans nom qui tente de pervertir l'humanité.
Donc comme vous ne pouvez être cette créature qui n'a que la forme des ombres, vous ne pouvez être qu'humain.

-Ah oui, je vois mais, si je le veux, je peux être magicien quand même ? rétorqua l'étranger.

-Vous pouvez utiliser des tours pour divertir les foules mais aucun humain n'a de magie en lui. Certes, certains élus semblent bien avoir réalisé des chose prodigieuse, mais c'est grâce à leur foi en Dieu et non à une quelconque magie païenne.
- Bon admettons, mais Moïse ? Il a bien fait de la magie, non ? Hein ! Là je vous tiens non ?

- Je ne connais pas ce Moïse, j'ai bien lu des textes le concernant mais c'était des textes pour distraire les anciens, comme l'histoire de Noé et autres textes anciens qui circulent parfois.

- Bien ils sont dans la Bible non ?

- Pas dans celle de l'Eglise officielle des royaumes en tout cas. Je vais vous raconter notre histoire en quelques mots :

Dieu créa l'univers. Dans l'univers, Il créa le monde. Et Il peupla le monde de diverses espèces de créatures. Mais chaque espèce se croyait la préférée de Dieu, sauf l'espèce humaine, car elle connaissait le sens de la vie: l'amour. Dieu récompensa alors les humains en les nommant "Ses enfants". Mais les enfants de Dieu s'abandonnèrent au péché, encouragés par une des créatures ainsi rejetées par Dieu, à qui Il ne donna pas de nom. Dieu punit donc Ses enfants en détruisant leur cité, et ils s'éparpillèrent. N'ayant pas compris la punition, ils s'inventèrent des dieux multiples. Alors, Dieu, pour rappeler aux humains le sens de la vie, confia Son message à Aristote. Et ce message trouva sa perfection avec Christos.

Le vagabond demanda alors s'il devait oublier tout ce qu'il connaissait.

Je tentai donc de lui répondre :
- Si ce que vous croyez connaître n'est pas directement lié à l'histoire des Royaumes et que vous désirez intégrer notre vérité historique, il y a sans doute beaucoup de chose à oublier oui.
Le plus simple est parfois de tout oublier et de remettre à jour ses connaissances par des textes validés du royaume. N'oubliez pas que vous n'êtes qu'un vagabond encore il faudra du temps pour vous instruire et devenir un érudit.

Notre religion porte le nom d'église Aristotélicienne et est de source Aristochrétienne, c'est à dire qu'elle s'inspire à la fois des écrits d'Aristote, des Royaumes et de Christo.
Son message est que pour se rapprocher de Dieu il faut se rapprocher du bonheur et trouver l'amitié aristotélicienne. Cette amitié n'est pas une amitié débridée mais une amitié respectant certaines règles dont la principale est qu'elle doit être désintéressée. Bien sûr, il y a différent type d'amitiés, mais vous trouverez ça dans nos bibliothèques où par vous même.

Le vagabond semblait avoir compris.
-Ah oui, je vois, c'est plus clair déjà, et pour le reste que dois-je faire ? Pour manger ? Pour gagner ma vie ?

- Cela, mon fils, est moins de mon domaine, mais je suis certain que vos concitoyens ne demandent qu’à vous aider.

- Merci mon ami, je vais voir si je trouve ma voie, dit le vagabond en attrapant son sac et sa bourse. Je vais de ce pas prendre contact avec les villageois à la taverne pour leur montrer que je ne suis pas possédé... et qu'ils peuvent me donner leur confiance.

Je souriais en le voyant partir, et je lui criai :
-N'hésitez pas à me contacter en cas de besoin.

J'ai appris plus tard que le vagabond était devenu un grand seigneur et que s'il n'avait pas rejoint l'église aristotélicienne au moins il n'avait pas d'idée préconçue sur elle et ne se laissait pas raconter n'importe quoi.

Voilà mes amis, j’espère que ce texte remplira son but en vous éclairant d’un jour nouveau notre belle religion.

C’est fini pour aujourd’hui, préservez-vous du mal, et, comme toujours, si vous avez un doute sur la voie à prendre, parlez-en avec Aristote, ou avec moi si c’est plus facile, et vous verrez que sa lumière vous guidera.

Allez en paix mes enfants …

Gosseyn a écrit:: Gilbert fut ravi du sermon de ce jour (heu oui je sais j'ai un jour de retard en fait ) Il pensa que le prètre avait brillament réagit à ses provocations. En effet Gilbert Gosseyn, comme d'autre peut-être sentait que certaines de ces parloes pouvait directement lui être adressé.

C'est alors que Gilbert se leva, il remercia sincèrement le père Kante et s'en retourna... pour peut-être ne plus jamais le revoir.

Au revoir Vannes, au revoir les Vannetais. Kenavo :wink:

Kante a écrit:: Dimanche 25 mars 1455, un parchemin avait été cloué sur la porte de l’église :

Mes chers enfants, mes chers amis,

Je suis retenu au Conseil Ducal qui siège maintenant en permanence. Je tente de mon mieux de démasquer les espions normands, d’arrêter les soldats ennemis infiltrés et de traîner devant le Juge les traîtres à notre pays. Je ne pourrai donc pas assurer la messe de ce dimanche matin.

J’en suis désolé car j’aurai voulu partager avec vous ces moments. Notre patrie, notre Bretagne est en danger. Les françoys et leurs alliés se massent à nos frontières. N’attendant qu’un ordre pour se ruer sur nous comme une vague terrible et dévastatrice.

Mais tout espoir n’est pas perdu, même si nos forces sont inférieures en nombre, nous saurons les dépasser en vaillance et en bravoure.

Si vous voulez de défendre activement votre village, contactez Jonell, notre Maréchal Chef de Vannes. Si vous vous sentez le courage de vous portez au-devant de l’ennemi contactez notre Prévôt Miyamoto et des instructions vous seront données.

Pour les autres qu’il se prépare au mieux de leur état et que le Très Haut vienne en aide à tous.

Gwezheneg a écrit:: Gwezheneg entra dans l'eglise, essayant de refermer discretement la lourde porte qui brisa le silence du lieu dans un grincement strident.
L'eglise n'était éclairé que par quelques cierges, il ce dirigea vers l'hotel.

Il y a quelqu'un? Pére Kante est vous là?.

Essayant de distinguer une forme dans l'obscurité de l'endroit, Gwezheneg cherchait du regard une silhouette ou un signe de vie.

Gwezheneg a écrit:: Gwezheneg avait enfin trouvé le pére Kante bien caché dans le presbytére. Il s'entretena un cour instant avec Kante, lui demandant où ce trouvé la tombe de son cousin Gwenchlan. Le pére ne semlait plus trés sûr mais dans ses souvenirs, elle ce trouvait prés du chateau du Baron De Tolosa sur l'île d'Arz. Gwezheneg savait enfin, il remercia chaleureusement le pére Kante, il se signa rapidement devant l'hotel et sortit rapidement de l'eglise, prenant la direction du port en espérant trouver quelqu'un pour le mener sur Arz.

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

Kante a écrit:: Dimanche 8 avril 1455

Entrez, entrez, mes enfants, je vous en prie, et prenez place sur les bancs de notre Eglise. Vous verrez, ça ne fait même pas mal, en plus c’est gratuit et ça remonte le moral !

Oh Aristote combien de temps cela va-t-il durer encore ? Toute cette nuit nous avons encore lutté, du haut de nos murailles, pour repousser ces envahisseurs. Mais quand donc comprendront ils que jamais nous abandonnerons ? Quand donc comprendront ils qu’il vaut mieux qu’ils rentrent chez eux. ?

Nous sommes en Bretagne, nous sommes bretons, cette terre est notre depuis la nuit des temps. A l’heure de notre mort c’est elle qui accueillera notre enveloppe charnelle, pendant que notre âme connaîtra enfin la lumière.

Même s’ils parvenaient, par force ou par ruse, à investir de nouveau notre cité, qu’ils sachent que nous n’aurons de cesse de la conquérir de nouveau.

Ah mes amis, comme je regrette le temps serein ou je pouvais vous entretenir de la vie de nos Prophètes ou de nos Saints, comme je regrette le temps ou je pouvais gentiment vous admonester en tenant de vous mettre dans le droit chemin vers la lumière du Très Haut.

Il me semble que cela remonte à une éternité. Quand donc la folie humaine cessera t’elle ?

Mais point d’abattement mes amis, redressez-vous, portez haut nos couleurs et nos devises. Vous pouvez être fier de vous, une fois de plus nous avons gagner, les barbares sont restés derrières nos portes. Et aujourd’hui encore nous gagnerons, et demain également, et après-demain également, et encore plus longtemps s’il le faut.

Voilà mes amis, j’en ai fini pour aujourd’hui que chacun regagne son poste à la maréchaussée, à la milice, ou dans les lances de nos nobles telle celle du baron de Tolosa.

Puisse le Très Haut vous protéger et puisse Aristote vous guider …

Keild a écrit:: Keild était arrivé en avance ce Dimanche, ce n’était point la ces habitudes ,mais comme c’était pour lui l’occasion de sa première messe à Vanne ,il s’efforça de ne pas trop se faire remarquer.
il s’installa dans le fond de l’église.
Une fois la messe terminé il quitta le lieux, comme il était entré ,sans trop faire de bruit.
Repensant au sermon du Père Kante, il fut remplis du courage de ceux qui se battent pour juste cause.
Vannes avait de la chance d’avoir pareille homme pour guider ces habitants .
Et tout en se disant ceci, il retourna à sont poste.

edit:italique

Kante a écrit:: Dimanche 21 avril 1455

Entrez, entrez, mes enfants, je vous en prie, et prenez place sur les bancs de notre Eglise.
Vous verrez, ça ne fait même pas mal, en plus c’est gratuit et ça remonte le moral !

Malgré les temps de guerre incertains que nous vivons actuellement, ou au contraire, peut être à cause de ces temps propices à l’égarement, je me suis dit (et oui, je parle toujours tout seul) qu’il serait certainement pas inutile que je vous rappelle, en ce magnifique dimanche de printemps, ce que sont, à nous autres aristotéliciens, nos principales vertus.

Lorsque l’on parle de vertu, l’on est également obligé de parler de vice. L’un n’allant jamais sans l’autre. Ainsi pour chaque vertu, il vous sera indiqué le vice la contrariant.

Ce texte a été écrit, en son temps, par le Cardinal Pouyss. C’est un des textes fondateurs de notre dogme actuel. Le voici :

"L’amitié est la faculté de se préoccuper du sort d’autrui. Elle est empathie, charité, entraide, réciprocité des rapports sociaux, amour du prochain… A l’amitié correspond l’avarice, qui est le vice de l’être dont l’égoïsme n’a d’égal que le mépris de l’autre.

La conservation est la faculté d’œuvrer à sa propre survie. Elle est la conscience de ses besoins premiers en nourriture, en eau, en sommeil. A la conservation correspond la gourmandise, qui est l’abus du plaisir des besoins premiers, vice de ceux qui n’ont pas la mesure des nécessités de leur subsistance.

Le don de soi, est la faculté de se sacrifier au profit de la communauté aristotélicienne et de la république, abstraction faite de sa propre individualité. Elle est la conscience de faire partie d’un tout. Au don de soi correspond le vice de l’orgueil, qui est le sentiment de pouvoir vivre hors de la communauté, ou d’être capable d’atteindre le statut de divin.

La tempérance est la faculté de se modérer, de suivre la voie du juste milieu qu’exige sa condition de croyant, de faire preuve de compréhension à l’égard de ses semblables. A la tempérance correspond la colère, qui est le vice de celui qui s’abandonne à sa haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition.

La justice est la faculté de l’être à faire preuve de magnanimité, à reconnaître la valeur de l’autre, à identifier l’intérêt d’autrui. A la justice correspond l’envie, qui est le vice de celui qui désire bénéficier des justes récompenses attribuées à autrui, ou de celui qui convoite les biens ou le bonheur de son semblable.

Le plaisir est la faculté qu’a l’homme d’œuvrer à réunir les conditions de son propre bonheur. Elle est la conscience de soi, de son corps, de son âme, et des besoins de ceux-ci pour rendre son existence heureuse et facile. Au plaisir correspond l’acédie, qui est le vice de celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie, et qui ignore sa propre satisfaction.

La conviction est l’espérance en un avenir plein de promesses. Elle est plus largement la conscience des besoins et des intérêts futurs de la communauté des croyants, des nécessités de la conservation de l’espèce (donc de la reproduction). A la foi correspond la luxure, qui est le vice de celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total."

Voilà mes amis, j’espère que ce texte remplira son but en vous éclairant d’un jour nouveau notre belle religion, et en vous évitant de tomber dans les pièges et les facilités des vices.

Il est d’ailleurs à remarquer, que les vertus aristotéliciennes, sont également les vertus qui ont présidées à la naissance de la Bretagne il y a bien longtemps, et qui nous gouvernent toujours aujourd’hui. Peut être est ce une des raisons de l’acharnement aussi cruel de ces barbares impies qui veulent nous détruire.

Enfin … voilà ce que je voulais vous dire aujourd’hui, portez vous bien, lutter pour la Bretagne, préservez-vous du mal, et tentez d’en préserver les autres, et, comme toujours, si vous avez un doute sur la voie à prendre, parlez-en avec Aristote, ou avec moi si c’est plus facile, et vous verrez que sa lumière vous guidera.

Puisse le Très Haut vous protéger et puisse Aristote vous guider …

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

Kante a écrit:: Si longtemps, cela faisait si longtemps qu’il n’y avait pas eu de baptême à Vannes. Ah, maudite guerre, tu nous fais oublier nos premiers devoirs envers le Très Haut !

Ainsi se parlait le père Kante, en cette belle et presque chaude soirée de fin avril, en se rendant d’un bon pas vers l’église Saint Patern.

Heureusement ce brave jeune homme, n’est pas, comme tant d’autres et moi le tout premier, à oublier les préceptes de notre église.

Enfin, il arriva dans la vieille et sainte bâtisse. Le jeune homme : Gwezheneg, l’attendait déjà dans la nef, que le soleil couchant, passant au travers des vitraux, colorait de couleurs vives.

Bonsoir, mon ami, tu m’attendais. Excuses mon retard, mais j’avais encore de la paperasse à liquider pour le Tribunal. Enfin, mon mandat s’achève bientôt et j’aurai enfin plus de temps à consacrer à cette pauvre paroisse qui en a bien besoin … mais je t’enquiquine avec mes radotages. Tu n’es pas venu là ce soir pour cela, hein ?

C’est un grand jour pour toi. Un des plus importants de ta vie peut être !

Viens suis moi, approchons nous des fonds baptismaux. Oui comme le te le disais, ce jour est à marquer d’une pierre blanche pour toi, pour ton avenir. Il peut changer bien des choses. Dans ta vie !

Le baptême aristotélicien, est complexe. Il est à la fois l’entrée dans la communauté des croyants. Ainsi, à partir de ce soir chaque fidèle Aristotélicien sera ton ami, ton frère, ton égal. C’est ce que nous appelons l’agrégation à la communauté des croyants.

Mais la seconde fonction du baptême est d’illuminer ton âme par la foi et de la conduire sur le chemin de la connaissance qui mène à la sagesse et à la purification. Tu seras, ce soir, au tout début de ce chemin. Il est long, difficile, mais toujours rectiligne. En ligne droit vers la lumière du Très Haut.

Bientôt tu vas pouvoir accéder au monde des Idées, voir les choses dans leur essence, dans leur pureté.

Mais trêve de discours, voici les fonds baptismaux. J’espère que l’eau n’en est pas trop froide, mais tu es jeune et vigoureux. Un peu d’eau fraîche ne peut t’effrayer. Entrer et sortir de cette eau symbolise ta seconde naissance en cette vie. Une seconde naissance placée sous le signe du Très Haut.

Es tu prêt maintenant, descend ces quelques marches et annonces au monde ta volonté de te faire baptiser.

Le jeune homme, dit alors d’une voie forte et claire qui résonna sous les voûtes :

Je souhaiterais être baptisé, car si je dois trépasser durant cette guerre, je voudrais avant, être entré dans la maison de Christos pour le bien de mon âme.

Puis il ajouta :

Dieu sait reconnaitre les justes dans cette guerre, gardons espoir la Blanche Hermine vaincra encore et toujours!
BREIZH DA VIKEN!

Kante, comme à son habitude, attendit à peine que Gwezheneg ai fini sa phrase, pour l’immerger totalement en lui appuyant sans trop de ménagement sur la tête.

Suffocant, crachant, mais rayonnant il ressorti de l’eau. Le Père Kante lui tendit une épaisse serviette.

Et bien te voici baptisé, mon frère. Bienvenue chez toi, dans cette maison du Très Haut

Voici un cierge, symbole de la Lumière qui désormais t’accompagnera partout et en tout temps. Quelle te soit guide et protection.

Voici aussi une médaille des fidèles Aristotéliciens. Gardes la précieusement, tu pourra l'arborer fièrement ou la garder discrètement contre ton coeur.

Et n'oublies pas maintenant de montrer partout l'exemple, de te comporter en bon fidèle, de protéger vos prochains et les plus faibles. Apportez avec toi la lumière du Très Haut partout où tu iras, et surtout ne trahis pas ton engagement de ce soir par une conduite malhonnête.
Vas en paix maintenant et que le Très Haut te garde et te protège.

jalemba a écrit:: pere cante j'aimerai me faire baptisé si s'est posible.

Kante a écrit:: Dimanche 6 mai 1455

Entrez, entrez, mes enfants, je vous en prie, et prenez place sur les bancs de notre Eglise.
Vous verrez, ça ne fait même pas mal, en plus c’est gratuit et ça remonte le moral !

Enfin nous pouvons nous réjouir ! Alors réjouissons nous !

Nos compatriotes partis défendre le Duché sont revenus. Certains blessés, certains auréolés de gloire, mais tous se sont battus vaillamment et méritent nos félicitations.

Bien sûr ils ne furent pas seuls à se battre, et ceux restés à Vannes n’en on pas moins souffert ni été moins vaillants pour autant. La ville est tombée, mais grâce au courage de tous elle a été reprise à l’envahisseur que nous avons pu enfin chasser de nos terres.

Réjouissons nous !

Mais je vous en prie, point de concours de courage entre nous, point de comparaison entre les efforts de chacun. Chacun s’est retrouvé dans la tourmente de la guerre, là où le hasard l’a placé. Et chacun à cette place a fait front, les plus humbles comme les plus grands. J’en suis le premier témoin. Tous ont soufferts, tous se sont battus, tous sont maintenant frères de lutte.

Réjouissons nous !

Oh bien sûr, la paix n’est pas encore signée, et la vigilance doit encore conduire nos actions, mais les négociations sont ouvertes et avec l’aide d’Aristote nos dirigeants sauront trouver une paix juste pour notre Bretagne.

Réjouissons nous !

Mais n’oublions pas de pardonner, de comprendre et de tempérer notre colère même juste.

La tempérance : vous vous rappelez certainement la définition de cette grande vertu aristotélicienne qu’est la tempérance. Pour les gens de faible mémoire ou les distraits, je vous la redonne :

La tempérance est la faculté de se modérer, de suivre la voie du juste milieu qu’exige sa condition de croyant, de faire preuve de compréhension à l’égard de ses semblables. A la tempérance correspond la colère, qui est le vice de celui qui s’abandonne à sa haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition.

Vous voyez donc où je veux vous conduire, ce à quoi je vais vous demander de réfléchir : Au pardon de nos assaillants bien sûr. Surtout des plus petits d’entre eux. Ils ont été trompés par leurs chefs, abrutis de fausses vérités, abandonnés par leur roy. Est-ce leur faute s’ils sont françois ? Certes non. Alors ne soyons pas rancuniers outre mesure. Le temps de la reconstruction est venu maintenant. Et l’on ne peut reconstruire sur la vase de la haine et du ressentiment.

Il faut nous montrer plus grands que cela et faire de la Bretagne et de son peuple, le centre de l’admiration de tous les royaumes.

Voilà ce que je voulais vous dire aujourd’hui, portez vous bien, préservez-vous du mal, et tentez d’en préserver les autres, et, comme toujours, si vous avez un doute sur la voie à prendre, parlez-en avec Aristote, ou avec moi si c’est plus facile, et vous verrez que sa lumière vous guidera.

Allez en paix mes enfants …

Gwezheneg a écrit:: Gwezheneg arriva légérement en retard, le pére Kante avait déjà commencé son office, il entra discretement trempant ses doigts dans le benitier, il se signa puis s'installa dans le fond de l'eglise. Il ecouta attentivement le prêche de Kante, puis pria avec ferveur pour ses compatriotes morts au combat, pour toutes les veuves et orphelins de Bretagne. Il pensa aussi aux pauvres paysans françois qui avaient été trompés par leurs chefs et qui avaient laissés derriére eux leurs terres, leurs femmes et enfants pour ne jamais les revoir pour quelques uns d'entre eux. Il quitta ensuite l'eglise bien pensif, ce demandant si la paix reviendrait bientôt.

Skolvan a écrit:: C'était la première fois que Skolvan mettait les pieds à l'église de Vannes .
ll faut bien avouer que ce n'était pas son lieu de jeu favori mais néanmoins il préferait suivre les chemins tracés de sa bonne éducation d 'Aristotélicien pratiquant .
Faut s'qui faut se disait il ...
Il entra donc dans l'église et resta prudemment debout au fond de la nef , dans un petit coin sombre histoire de ne pas se faire repèrer par un curé trop soucieux de la foi de ses nouveaux paroissiens .
Il écouta le sermon du prètre avec attention tout en regardant les différents habitants présents à l'eglise pour voir s'il reconnaissait un visage , sais t on jamais ....ce ne fut pas le cas .
A la fin il se signa et sortit sur le parvis...... soulagé ...

Kante a écrit:: Cela faisait bien longtemps que la vénérable église Saint Patern n’avait été décorée de la sorte. Des guirlandes de fleurs et de branchages avaient été accrochées un peu partout, de gros bouquets de fleurs des prés jaunes et blanches, avaient été disposés tout le long des bancs de l’allée centrale menant à l’autel. Sur l’autel même, deux énormes vases étaient emplis de grands lilas blancs au parfum entêtant.

Le Père Kante, debout devant l’autel, avait revêtu, par-dessus sa meilleure soutane, une magnifique chasuble au blanc éclatant rehaussé de broderie d’or, rien n’était trop beau pour ce jour.

Après s’être assuré que tout le monde était en place, il fit signe à deux enfants de cœur qui ouvrirent en grand les deux battants de la porte.

Sous les murmures étonnés et les commentaires bienveillants des commères du village, s’avancèrent à pas lents, Miss70 et Rustik.

Tous deux étaient vêtus de blanc. Miss70 avait une longue robe blanche avec une traîne, et même Rustik avait préféré un costume blanc, contrairement à la tradition bretonne qui choisissait plus volontiers des couleurs sombres.

Mais s’était une excellente idée, car les rayons printaniers du soleil, passant au travers des vitraux, colorait d’un mélange chatoyant de rouges et de bleus, ces deux magnifiques jeunes gens tandis qu’il s’avançaient jusqu’à l’autel ou deux prie-dieu les attendaient.

Bonjour mes enfants. Si vous saviez comme je suis heureux de vous accueillir aujourd’hui. Cela fait si longtemps que nous n’avons célébré de mariage à Vannes. J’espère sincèrement que ce jour, qui est certainement un des plus beaux de votre vie, soit aussi pour notre communauté le signe d’un renouveau, d’une renaissance tant espérée.

Puis s’adressant à l’assemblée, le Père Kante s’exclama, plus officiellement :

En ce jour béni et sous le regard du Très Haut nous recevons devant tous, dans cette église deux âmes pures aristotéliciennes et appréciées de tous qui souhaitent sceller leur amour et leur destin par les sacrements du mariage. Gloire à Aristote source de lumière divine et de joie qui permet à ces deux êtres de se lier par delà le temps et par delà la matière, pour que cet amour qui les amène ici soit préservé même après la mort , pour les siècles et les siècles.

Les bans ayant été publiés conformément au droit canon et personne ne s’étant manifesté pour s’opposer à ce mariage, nous pouvons donc tout à fait procéder à l’échange des vœux des futurs mariés.

Levez-vous mes enfants. Toi Rustik, déclare à haute et intelligible voix, afin que tous en soient témoins, ce que tu promets Miss70 :

Je promet à ma future épouse : fidélité, amour, tendresse, un foyer afin de vivre dans le bonheur le plus parfait dans la joie et dans la peine.

Et toi, Miss70, que promets à Rustik ?

Je vais promettre à mon époux : Amour, des enfants si possible, du bonheur et de la gentillesse.

Ecrasant discrètement une larme, le Père Kante, reprit.

Puisse t’il en être ainsi ! Je vais maintenant vous lire un court passage de la vie d’Aristote, qui nous montrera qu’être parent est bien souvent le plus beau et le plus grand des mérites.

En ce temps là une grande nouvelle se répandit dans la ville de Stagire : les sages astrologues venaient de repérer une comète inconnue dans le firmament. Aussitôt l’assemblée de la ville se réunie sur l'agora, tentant de découvrir le message que les cieux voulaient transmettre aux hommes. Hélas leur cœur était obscurci par leur foi erronée en de faux dieux, et ils s’égaraient dans des suggestions impies : pour l’un il s’agissait de la venue d’Hermès aux pieds ailés. Pour d’autre la foudre de Zeus allait s’abattre au milieu des hommes, et les temps touchaient à leur fin.
Seul dans l’assemblée un homme se taisait : son épouse était sur le point d’enfanter, et l’angoisse qui était la sienne ne lui permettait pas d’intervenir. Il n’était pourtant pas le moins sage, ni le moins écouté. La noblesse et la paix se lisaient sur son visage, ainsi que les marques d’un dur labeur et d’une vie sans mollesse.

Bien mes enfants, il est temps maintenant de procédé à l’échange rituel devant le Très Haut, non sans vous avoir rappelé les devoirs des époux : Les époux se doivent mutuellement fidélité , secours et assistance en toute circonstance et tout au long de leur vie. Ensemble vous devrez assurez la direction morale et matérielle de la famille au sein d’une vie commune et vous devrez protéger et éduquer du mieux que vous le pourrez votre progéniture

Toi Rustik consens tu librement à prendre pour épouse Miss70, à l’aimer et à la chérir dans le bonheur et dans le malheur, à lui jurer fidélité et à la protéger , pour le meilleur et pour le pire , jusqu’à ce que la mort vous sépare ?

Un ’’Oui’’ franc et sonore retentit alors.

Toi Miss70 consens tu librement à prendre pour époux Rustik, à l’aimer et à le chérir dans le bonheur et dans le malheur, à lui jurer fidélité et à le protéger , pour le meilleur et pour le pire , jusqu’à ce que la mort vous sépare ?

On entendit un ’’Oui’’ plus doux, mais tout aussi franc.

Parfait ! Vous pouvez maintenant vous remettre vos alliances.

L’alliance de Miss70 était un anneau d’argent sur lequel un diamant blanc était serti. L’alliance de Rustik était un simple anneau d’argent. La date du 8 mai 1455 était gravée à l'intérieur de chacun.

Par les pouvoirs qui me sont conférés et avec la bénédiction du Très Haut, je vous déclare unis par les liens sacrés du mariage. Ce que Dieu a uni, nul ne pourra le désunir. Soyez bénis et heureux mes enfants.

Rustik, grand nigaud, tu peux embrasser la mariée maintenant.

Et alors que les cloches sonnaient à toutes volées, les jeunes mariées sortirent de l’église et arrivés sur le parvis, ils furent accueillis par une avalanche de pétales de roses blanches lancés par d’innombrables mains.

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

roy*yvetot a écrit:: Le rpy*yvetot s'agenouilla et pria pour la paix de son ame

anubis64 a écrit:

Une colombe arriva dans les mains de la jeune mariée:

Citation :: Je vous adresse tous mes voeux de bonheur, puissiez vivre en paix, sans que rien ne vous sépare dans l'amour pur et discret.

Félicitation!
Amicalement,
Anubis

anubis64 a écrit:: Anubis arriva enfin à l'église, celle ci n'y avait pas mis les pieds depuis longtemps. Elle lui rappelait de nombreux souvenirs, et il lui avait fallu du temps pour surmonter sa tristesse.
Elle entra et fit attention qu'il n'y est personne, car ne voulant pas se faire voir, elle passa discrètement dans l'ombre. Elle prit alors trois bougies qu'elle avait mis dans sa besace, et les alluma au feu de celles qui y étaient déjà.

Elle s'agenouilla , et pria pour Mistou, qui était décédée suite à la guerre, mais aussi pria pour son mari, et son fils..dont elle n'avait encore de nouvelles..

Regardant une dernière fois l'autel, quittant l'église, elle s'engouffra dans une nouvelle ruelle en direction du cadastre..

Kante a écrit:: Dimanche 13 mai 1455

Entrez, entrez, mes enfants, je vous en prie, et prenez place sur les bancs de notre Eglise.
Vous verrez, ça ne fait même pas mal, en plus c’est gratuit et ça remonte le moral !

Il y a quelques temps, qui me paraissent des années tellement nous avons vécus de sombres évènements ces dernières semaines, j’avais entrepris de vous présenter le Livre des Vertus qui est le livre sacré de tout bon aristotélicien.

La première partie de ce livre traite, fort logiquement bien sûr, de la création du monde. Et, après la partie I qui évoque la création de l’univers, je vais vous lire aujourd’hui la partie II qui nous dit comment le Très Haut créa la vie sur notre terre.

Ecoutez tous avec attention :

Création II: La vie

Mais Dieu était parfait, alors que Sa création était imparfaite. Alors qu’Il était conscient de Lui-même, Sa création ne pensait pas. Alors qu’Il choisissait ce qu’Il faisait, Sa création ne faisait que s’adapter. Alors qu’Il était capable de créer, Sa création ne faisait que se suffire à elle-même. Alors qu’il voulait aimer Sa création et être aimé d’elle en retour, elle en était incapable.

Dieu réunit alors l’amour qu’Il avait en Lui. Il en fit l’esprit, qui ne pouvait être ni touché, ni vu, ni senti, ni goûté, ni entendu, car il était différent de la matière. L’esprit contenait l’intelligence, composée de la raison et des sentiments. Dieu y avait mis le plus de Lui-même: la capacité de choisir et celle de ressentir. Le Très Haut associa la matière à l’esprit, pour que ce dernier puisse exister en harmonie avec le monde, et nomma le tout “vie”.

Mais la vie était imparfaite. Bien que créée par Dieu et composante de Lui, elle n’était pas Lui tout entier. Sa capacité de choisir était partielle, car son savoir et son pouvoir n’étaient pas illimités. Sa capacité de ressentir était tronquée, car elle était composée de matière, neutre et impersonnelle. Mais Dieu voulait aimer la vie et que la vie l’aime en retour.

Mais, pour que Dieu et la vie puissent s’aimer mutuellement, il fallait que cette dernière s’efforce constamment de se rapprocher de la perfection divine. Car elle était incapable de l’égaler. Le Très Haut créa donc le troisième mouvement: les choses supérieures iraient vers Dieu. Ainsi, la matière dont la vie était composée étant une chose lourde, elle fut posée sur le monde, car elle allait vers le bas. Mais, comme elle était aussi composée d’esprit, qui était une chose supérieure, elle tendrait vers la perfection divine.

Et sur le monde, la vie prit une multitude de formes, des plus petites aux plus grandes. Les végétaux s’emplissaient de la lumière des étoiles, couvrant ainsi le monde d’une couche de verdure. Les animaux gambadaient ou voletaient entre les végétaux. Ainsi, alors que Dieu semblait immobile, la vie se manifestait par un mouvement incessant. En effet, Dieu, étant éternel, n’était pas soumis à ce besoin perpétuel de mobilité qui faisait que la vie était sans cesse en activité. Il paraissait ainsi être immobile. Mais c’est cette action ininterrompue que Dieu aimait par dessus tout observer dans Sa création.

Mais Dieu n’avait pas conçu le mouvement de la vie comme une force infinie et, pour qu’il se perpétue, il fallait que l’animal broute le végétal, que le prédateur dévore la proie, et que les cadavres d’animaux pourrissent pour nourrir les végétaux. Ainsi, la mort faisait partie intégrante de la vie. Mais, pour que cela ne détruise pas Ses créatures, Dieu partagea chaque espèce en deux principes complémentaires, qu’il appela masculin et féminin. Tous deux étaient égaux et devaient se rechercher pour s’unifier, et ainsi perpétuer la vie.

Ainsi, de la vie Dieu créa le temps, où la mort succède à la vie, la vie à la mort, et la progéniture à ses géniteurs. De même, l’eau rejoignait le ciel pour descendre sur terre et alimenter les rivières, et le feu sortait des volcans pour alimenter la terre, qui s’accumulait pour nourrir le feu en son sein. Le monde tout entier était uni dans un mouvement perpétuel de vie, alors que Dieu paraissait immobile, échappant aux contraintes du temps.

Comme tout ceci est bel et bien, mes enfants.

Vous savez peut être que quelques uns de nos concitoyens ont le très beau projet d’ouvrir une école à Vannes. Je me suis proposé pour y donner des cours de catéchisme. Si donc, vous avez des questions à poser ou des points à éclairer sur le texte que je viens de vous lire, ainsi que sur tout autre sujet religieux ou spirituel d’ailleurs, je serai vraiment ravi de vous y répondre dans le cadre de cette école.

Voilà ce que je voulais vous dire aujourd’hui, portez vous bien, préservez-vous du mal, et tentez d’en préserver les autres, et, comme toujours, si vous avez un doute sur la voie à prendre, parlez-en avec Aristote, ou avec moi si c’est plus facile, et vous verrez que sa lumière vous guidera.

Allez en paix mes enfants …

Lelfenoir a écrit:: Lelfenoir s'en voulait de ne pas aller aussi souvent à la messe qu'il le souhaitait, la guerre avait changé ses habitudes mais il était bien la ce dimanche 13.

Il écouta attentivement le récit du père Kante, puis pria un moment, après que le curé aie cloturé la messe.

Il quitta l'église, l'humeur réhaussé, après avoir salué Kante, avec un remerciement pour ces bonnes paroles.

Kante a écrit:: Décidément les jours s’allongent de plus en plus, se disait le Père Kante, en faisant les cent pas dans un dernier rayon de soleil sous le porche de l’église Saint Patern.

Ma foi, il faudrait que je trouve cinq minutes pour tailler ces rosiers grimpants, ils sont certes forts beaux, mais il sont en train d’envahir ce porche.

De loin, il vit arriver ses ouailles de ce soir, Fleurbelle et Jalemba, et il les accueillit du haut des marches.

Bonsoir mes enfants, bonsoir. Bienvenue.

Et ils entrèrent à sa suite dans le vénérable édifice.

A vous deux, bienvenue dans la maison du Seigneur. Je suis ravi de vous rencontrer ici se soir pour procéder à vos baptêmes.

Vous savez que ce soir est important pour vous, pour votre avenir, car il peut changer bien des choses. Je sais que vous souhaitez surtout être baptisés pour pouvoir vous marier ensuite, et c’est très bien ça de vouloir ce marier. C’est merveilleux même, c’est encore une victoire de plus pour l’amour.

Mais si en plus ce soir, vous découvriez ce qui se cache depuis toujours au plus profond de vous, ce n’est serait pas mal non plus hein ?

Car le baptême c’est aussi l’entrée dans la communauté des croyants, à partir de ce soir chaque fidèle Aristotélicien sera votre ami, votre frère, votre sœur … Le moment que vous allez vivre est fondamental, il marque votre agrégation à la communauté des croyants.

Votre âme sera désormais illuminée par la foi, vous serez sur le début du chemin de la purification, ne vous en éloignez pas, car la porte se renfermerait. Vous allez pouvoir accéder au monde des Idées, voir les choses dans leur essence, dans leur pureté.

Venez, approchons nous des fonds baptismaux. Ne craignez pas le froid, je sais que mes bons Enfants de Cœur ont pris soins d’adoucir la température de l’eau en y plongeant de bons galets bretons chauffer tout le jour dans l’âtre du presbytère.

Allons, approche Fleurbelle, n’hésites pas, entre dans cette eau qui symboliquement va te laver de tes pêchés. Ne crains rien et annonce à tous ta volonté de te faire baptiser :

je voulait me batiser pour qu'après je puise me marier

Fleurbelle je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.
Sois illuminée par la Foi !

Te voilà Aristotélicienne, te voilà pleinement fille du Très-Haut.
Bienvenue ma soeur

Disant ceci, et comme à son habitude, Kante attendit à peine que Fleurbelle fini sa phrase, pour l’immerger totalement en lui appuyant sans trop de ménagement sur la tête.

Fleurbelle sortit de l’eau, légèrement suffocante et le père Kante lui tendis une grosse et douce serviette.

Voilà, à toi maintenant Jalemba. Entre dans cette eau, et dis nous donc ta volonté dêtre baptisé :

j'aimerai etre batise pour pouvoir ensuite me marier

Jalemba je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.
Sois illuminée par la Foi !

Te voilà Aristotélicien, te voilà pleinement fils du Très-Haut.
Bienvenue mon frère

Voici un cierge, symbole de la Lumière qui désormais vous accompagnera partout et en tout temps. Quelle vous soit guide et protection.

Voici aussi une médaille des fidèles Aristotéliciens. Gardez la précieusement, vous pouvez l'arborer fièrement ou la garder discrètement contre ton coeur.

Et n'oubliez pas maintenant de montrer partout l'exemple, de vous comporter en bons fidèles, de protéger vos prochains et les plus faibles. Apportez avec toi la lumière du Très Haut partout où vous irez, et surtout ne trahissez pas votre engagement par une conduite malhonnête.

Allez en paix maintenant et soyez heureux. Nous nous reverrons bientôt pour vos mariages, j'espère ...

maniouxleskogatt a écrit:: bonjour,
j'ai un gros soucis: je n'ai jamais le temps d'aller ni a la messe du mercredi ni à celle du dimanche......je suis donc rarement heureux hormis les "bibines" de la taverne
existe t il un autre moyen d'aller quand meme a la messe???
merci de votre aide

ps: de plus je n'ai ni parrain/marraine,ni filleul...comment en avoir et a quoi cela va t il me servir???

maniouxleskogatt de vannes

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

Kante a écrit:: L'horaire de la messe du dimanche est figée, la messe de mercredi est là pour ceus qui ne peuvent aller à celle de dimanche justement. Si tu ne peux aller à aucune des deux, je ne peux pas grand chose pour toi, désolé.

Il y a deux types de parrain ou marraine, ceux religieux qui assistent à ton baptême et te conduise dans ta vie aristotélicienne et ceux qui vont t'aider à évoluer dans la vie de tous les jours, je préfere qu'on les appelle plutot tuteur ou tutrice. Pour ces derniers il faut t'adresser aux personnes chargé de ceci par la Mairie.

Kante a écrit:: Dimanche 20 mai 1455

Entrez, entrez, mes enfants, je vous en prie, et prenez place sur les bancs de notre Eglise.
Vous verrez, ça ne fait même pas mal, en plus c’est gratuit et ça remonte le moral !

La semaine dernière, je vous ai lu le Chapitre II, dénommé ’’La Vie’’ du grand livre des Vertus racontant la Création du Monde.

Comme tout bon aristotélicien se devrait d’avoir, au moins une fois dans sa vie, lu ce livre, source de savoir, de sagesse et de bonheur de l’âme, il me semble fort logique de vous en lire aujourd’hui la partie III dénommé ’’Les Créatures’’

Ecoutez tous avec attention :

Création III: Les créatures

Un groupe de ces créatures composant la vie décida de parcourir le monde pour découvrir les autres espèces, tant animales que végétales. Tous prirent leurs affaires sur leur dos et parcoururent le monde, poussés par la soif de découverte qui leur avait fait prendre cette décision.

Ils arpentèrent donc le monde. Ils grimpèrent sur des collines verdoyantes et de gigantesques montagnes. Ils traversèrent des ravins, burent dans des rivières, se reposèrent dans des prairies. Ils dégustaient tout ce que la vie avait à donner de plus beau et doux. Ainsi, ils goûtèrent à la saveur du miel et des fruits. Ils s'enivrèrent de la senteur des fleurs. Ils admirèrent les aurores boréales et les arcs-en-ciel.

Dieu, dans son infinie perfection, avait fait de la vie une merveille, un délice pour ceux qui savaient la déguster. Mais toutes les créatures ne savaient pas apprécier ce cadeau à sa juste valeur. Ainsi, le petit groupe fut surpris à chaque fois qu’il rencontra de nouvelles espèces. Chacune d’elles était dotée de talents qui les rendaient uniques. Ainsi, le petit groupe pouvait admirer à quel point Dieu avait doté la vie d’une infinie variété de richesses. Chaque espèce était l’occasion pour chacun d’entre eux d’en admirer les particularités.

Ainsi, ils rencontrèrent des vaches. Celles-ci, broutant placidement l’herbe, donnaient la tétée à leurs petits. Plus loin, ils passèrent près d’une plaine recouverte de blé, ondulant sous la brise, et croisèrent la route de nombreux moutons au doux pelage blanc, qui broutaient eux aussi paisiblement. Continuant de cheminer à travers le monde, ils entendirent le chant joyeux des oiseaux. Levant les yeux au ciel, ils les virent virevolter sous les doux nuages couleur de crème, alors que le ciel d’azur était enluminé par l’astre solaire.

Ils s’arrêtèrent un moment pour déguster des légumes goûteux, rivalisant de formes, de senteurs et de saveurs. Pendant leur repas, ils purent suivre les galopades de plusieurs chevaux dont les crinières volaient au vent. Plus loin, ils s’approchèrent d’un lac et virent des poissons jouer à se poursuivre mutuellement. Non loin du rivage avait pris racine une forêt de gigantesques chênes dont les branches formaient comme un gigantesque dôme de feuilles vertes.

Plus loin, ils virent un champ de maïs dont les épis se gorgeaient de soleil. Quelques cochons s’y trouvaient, en train de s’en nourrir. Mais toutes ces créatures ne surprenaient pas seulement le petit groupe par la variété de leurs natures, mais également par un aspect commun plus troublant.

En effet, toutes avaient comme point commun de se vanter d’être l’espèce préférée de Dieu. Leurs talents étaient la raison qu’ils avançaient tous. Les vaches vantaient leur nombreuse progéniture, les moutons leur laine, les oiseaux leurs ailes, les chevaux leur vitesse, les poissons leur possession des mers, le plus grand territoire du monde, les chênes leur longévité sans égal, le blé, le maïs, les fruits et les légumes leurs goûts et leurs senteurs variés, le cochon sa force ...

Alors ne vous avais-je pas dis combien ces écritures sont bonnes et enrichissantes. Je suis presque certain, que vous attendez maintenant de connaître la suite avec impatience.

Et bien nous verrons cela la semaine prochaine.

En attendant, et comme il a été annoncé de par la ville, vous savez qu’une école est sur le point de voir le jour à Vannes. J’aurai l’honneur et le plaisir d’y donner des cours de catéchisme.

Je souhaite que ces cours soient le plus libre possible, pour être les plus vivants et profitables à tous. Donc s vous avez une ou des questions à poser ou des points à éclairer sur le texte que je viens de vous lire, ainsi que sur tout autre sujet religieux ou spirituel qui vous intéresse, je serai vraiment ravi de vous y répondre dans le cadre de cette école.

Voilà ce que je voulais vous dire aujourd’hui, portez vous bien, préservez-vous du mal, et tentez d’en préserver les autres, et, comme toujours, si vous avez un doute sur la voie à prendre, parlez-en avec Aristote, ou avec moi si c’est plus facile, et vous verrez que sa lumière vous guidera.

Allez en paix mes enfants …

Kante a écrit:: Dimanche 26 mai 1455

Entrez, entrez, mes enfants, je vous en prie, et prenez place sur les bancs de notre Eglise.
Vous verrez, ça ne fait même pas mal, en plus c’est gratuit et ça remonte le moral !

Je pense que cette semaine encore nous allons continuer la lecture du grand livre des Vertus racontant la Création du Monde aristotélicien. Je suis certain que tout comme moi vous êtes passionnés par cette lecture et vous attendez, depuis la semaine dernière, la suite de la naissance de notre monde avec impatience.

Dans le chapitre précédent ’’Les Créatures’’, nous avons vu les premiers hommes commencer à parcourir le monde que le Très Haut venait de créer pour eux. Nous avons également vu ces premiers hommes s’étonner devant les différentes espèces, toutes différentes les uns des autres, qui peuplait ce monde nouveau.

Voici donc maintenant la partie IV dénommée :

Création IV: Le doute

Le petit groupe décida de s’arrêter un moment. Ils s’installèrent sur une colline verdoyante, où poussaient de superbes fleurs que les abeilles venaient butiner. Une légère brise venait courber l’herbe. Les oiseaux chantaient. Les étoiles venaient éclairer les créatures pendant qu’elles posaient leurs sacs à terre et s’asseyaient en cercle. L’ambiance était maussade, car elles se posaient toutes la même question.

Toutes les espèces qu’elles avaient rencontrées étaient dotées d’un talent particulier. Les vaches, créatures qui broutaient placidement l’herbe, avaient une nombreuse famille. Les moutons avaient une laine douce et volumineuse. Les ailes des oiseaux leur servaient à parcourir le monde en volant. Les chevaux, nobles et fougueux animaux, galopaient à la vitesse de l’éclair. Les poissons étaient les maîtres des vastes océans. Les cochons étaient puissants et farouches.

Même les végétaux étaient dotés de talents uniques. Les chênes étaient dotés d’une longévité qui n’avait rien à envier à leur taille. Le blé se multipliait à l’envi, couvrant de larges territoires. Le maïs avait ses épis, gorgés de vie. Les fruits avaient un délicieux goût sucré et les légumes des senteurs appétissantes. Et le petit groupe s’interrogeait. Mais pourquoi leur espèce n’avait-elle aucun talent particulier?

Certes, les créatures du petit groupe avaient des mains, mais leur force n’égalait pas celle du cochon. Certes, elles avaient des jambes, mais elles ne les amenaient pas aussi loin que les oiseaux et pas aussi vite que les chevaux. Certes, elles pouvaient procréer, mais pas autant que les vaches ou le blé. Certes, certaines étaient barbues, mais c’était une bien piètre consolation comparé à la volumineuse laine des moutons.

Certes, elles étaient pleines de vie et de santé, mais bien moins que le maïs, les fruits et les légumes. Et elles n’osèrent même pas se comparer à la longévité et à la taille des chênes. Toutes ces créatures, animales comme végétales, avaient de sérieux arguments pour affirmer, tel qu’elles le faisaient, qu’elles étaient les préférées de Dieu. Leurs talents étaient uniques. Alors, le petit groupe essaya de se trouver un talent qui était propre à son espèce.

Son espèce se tenait debout. Mais quel avantage cela lui donnait ? “Aucun”, répondirent de concert tous les membres du groupe. Leurs mains leur servaient à construire des outils, mais c’était pour compenser le manque de griffes ou d’autres organes. Ainsi, leur estomac était si faible qu’il leur fallait cuire la viande pour la manger. Et leurs yeux étaient si peu perçants, contrairement aux chats ou aux hiboux, qu’il leur fallait s’éclairer dans le noir. Leur fourrure était si peu épaisse qu’ils devaient s’abriter lorsque la pluie, la neige ou la grêle tombaient ou lorsque le vent soufflait trop fort.

Faisant ce sinistre constat, les créatures du petit groupe se mirent à pleurer. Ils étaient persuadés que leur espèce était le moins aimée de Dieu, qu’Il les méprisait, qu’ils étaient la lie de Sa création. Un silence pesant s’était installé, alors que tous se regardaient mutuellement, chacun cherchant dans les regards des autres une réponse à ses questions. Mais ces regards ne portaient aucune réponse. Ils étaient juste dégoulinants de larmes.

Mais l’un d’eux était resté à l’écart du groupe. Il regardait vers les étoiles. Tous les membres du groupe le négligeaient, le considérant comme un faible d’esprit. Il leur répondait souvent “Heureux les pauvres en esprit...”, mais ne savait que rajouter à cette réplique. Pourtant, de tous, il était le seul à se demander ce que Dieu désirait, au lieu de se plaindre de son sort. Cet homme s’appelait Oane.

Désolé, mais la partie IV s’achève ici, nous pourrez découvrir la suite de la création du monde, ici même dimanche prochain, et surtout n’oubliez pas : ici c’est gratuit et ça remonte le moral.

Voilà ce que je voulais vous dire aujourd’hui, portez vous bien, préservez-vous du mal, et tentez d’en préserver les autres, et, comme toujours, si vous avez un doute sur la voie à prendre, parlez-en avec Aristote, ou avec moi si c’est plus facile, et vous verrez que sa lumière vous guidera.

Allez en paix mes enfants … mais vous pouvez encore rester un peu, si le cœur et vos occupations vous le permettent, car, voyez vous, je vais procéder maintenant au baptême d’une toute jeune et toute timide personne … tellement timide que je ne la vois pas d’ailleurs … allons Nainous montre toi. Sans toi nous aurons tu mal à procéder à ton baptême !

Ah la voici ! Approches, n’es aucune crainte voyons, toutes les personnes ici présentes sont tes amis, et serons ta famille dès que tu seras baptisée.

Et Nainous, petite bonne femme timide mais au regard bien décidé malgré tout (on n’est pas bretonne pour rien … ) s’avança vers le cœur de l’église. Le Père Kante descendit les quelques marches de l’autel et s’avança vers elle.

Viens Nainous, suis moi auprès des fonds baptismaux. Je vois que tu as déjà revêtu ta robe de baptême, fort bien, en plus tu es gâtée, mes enfants de cœur ont changé l’eau hier, il faut dire qu’elle avait fait tout l’hiver !

S’adressant au petit groupe de personnes qui étaient restés après la messe :

Et vous autres, approchés vous également. Bon, comme vous le savez tous, notre baptême aristotélicien est le symbole de deux choses primordiales dans la vie de chacun : tout d’abord il symbolise l’entrée dans la grande famille aristotélicienne, mais il symbolise aussi le début de la vie intellectuelle, une seconde naissance qui devrait vous sortir de temps en temps de vos champs et de vos échoppes pour vous conduire sur le très long chemin de la connaissance et du savoir qui mène à la sagesse.

Alors Nainous, es tu toujours prête à faire le premier pas sur ce long chemin, veux tu toujours faire partie de la grande famille aristotélicienne ?

Et la petite mais ferme voix de Nainous répondit : je veux me faire baptiser.

Parfait ! Descend donc ces quelques marche et pénètre dans cette eau symbole de pureté et de renaissance

Ceci étant fait, le Père Kante reprit d’une voix forte et quasi officielle :

Nainous je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.
Sois illuminée par la Foi !
Te voilà Aristotélicienne, te voilà pleinement fille du Très-Haut.

Bienvenue ma soeur !

Après avoir aidé Nainous à sortir des fonds, il se tourna vers l’assistance et dit :

Et alors vous autres, au lieu de sourire ainsi benoîtement, vous ne pouvez pas l’applaudir comme il se doit.

Et cette cérémonie dominicale se termina dans un beau vacarme qui fit s’envoler tous les pigeons du clocher de l’église Saint Patern de Vannes …

Laurenzo. a écrit:

L'aube se levait à peine quand Laurenzo se leva, il devait partir très tôt ce matin là car il devait aller chercher du fer dans la ville voisine et être revenu le plus vite possible pour honorer les commandes faites à son échoppe quelques jours plus tôt. Il ne pourrait donc pas assister à la messe. Il allait revêtir ses braies quand il passa devant plusieurs caisses de légumes ramenées de Rieux quelques jours auparavent. Sachant qu'il ne les mangerait pas il décida d'en prendre une et de l'ammener au père Kante.

Il frappa à la porte de l'église mais personne ne lui répondit. Il posa alors le cageot de légumes frais avec un petit mot de remerciement pour le père Kante lui souhaitant bon appétit en le remerciant de son assiduité dans son travail de maître de paroisse.

Sur le mot était écrit :

Citation :: Bonjour Père Kante,

Régalez-vous de ces légumes en espérant qu'ils vous plairont. Désolé de ne pas être là pour l'office je dois partir bientôt. Continuez comme vous faîtes.

Bon appétit.

Sur ce Laurenzo retourna chez lui.

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

Kante a écrit:: Malgré le temps pluvieux et frisquet de cette fin Mai, le père Kante arrivait de bon matin et plutôt guilleret pour la première messe. Il avait vu l'archange Gabriel en rêve, et même s'il n'attachait pas trop d'importance à ces choses là, cela était plutôt bon signe.

Encore perdu dans ses songes, et alors qu'il venait d'ouvrir avec quelques difficultées la petite porte piétonne du grand portail de l'église (en se disant pour la 129éme fois qu'il faudrait bien y mettre quelques gouttes d'huile), il trébucha sur un cageot de légumes et n'évita la chutte que par un salto avant assez peu cérémonieux.

Nom du Très Haut qui est-ce qui m'a fichu ça là ?

Avisant un mot au milieu des légumes éparpillés, il le lu et le sourire lui revint rapidement au visage.

Mais il est bien brave ce garçon ! Je connais quelques nécessiteux qui seront ravis d'agrémenter leur soupe trop claire de ces beaux légumes. Je distribuerai tout ceci après la Messe. Décidément, on ne fait jamais assez attention aux presages de ce bon vieux Gabriel !

anubis64 a écrit:: Anubis tira sur les rênes, et la petite "embarcation" s'arrêta, elle descendit de la charette et trouva le père Kante parmi de nombreux légumes éparpillés à terre. Elle alla vers lui se mettant à rire:

Eh bien vous ne manquerez pas de lègumes, mon père. Voulez vous que je vous aide à ramasser.

Elle s'accroupie et se mettant à ramasser les lègumes elle continua:

Je suis venue vous voir car j'aimerais faire baptiser Nathanaël..est ce que se serait possible ou faut il que j'attende encore un peu ?

Kante a écrit:: Oh tu sais un baptême ça ne fait jamais de mal ! On peut donc baptiser Nathanaël maintenant quitte à faire une confirmation plus tard si tu le veux. Quand veux tu organiser cela ?

Tiens attrappe moi ce radis qui a rouller sous le banc ... là bas.

Par contre il faudra absolument un parrain ou une marraine pour faire les réponses à sa place, sachant que la Mère peut très bien être aussi la marraine de ses enfants.

Mais comment fait il pour avoir des carrottes aussi belles, les miennes sont toutes rabougries !

Ah dis donc, j'ai un empêchement pour mon cours de catéchisme mercredi soir, j'ai une réunion chez les Franciscains ce jour là. Peut on remettre à jeudi soir ?

anubis64 a écrit:: Anubis écoutait le père Kante tout en ramassant les cageots et en les "remettant sur pieds", elle dit alors:

Pour la date je ne sais encore, il a un parrain et une marraine...il faudra que je les prévienne pour le baptème...hmm..sinon oui..une confirmation par la suite..je vais voir tout ça et je vous avertirais de ma décision.

Puis cherchant le radis et ramassant quelques carottes au passage, il lui parla de son indisposition pour faire le cours le mercredi soir:

Ce n'est pas grave, je dois juste en avertir les élèves.

Elle aida encore à tout remettre à sa place et se leva:

Je vais vous laisser, je vous remercie pour vos réponses, et je viendrais vous prévenir pour la date!

Elle salua le père Kante et lança un "à jeudi soir", avant de quitter l'église, pour s'en retourner à l'école..

Laurier a écrit:: Laurier s'approcha timidement du Père Kante et toussota un peu........humhum

Excusez moi mon Père !!!! ce n'est pas la plus fervente des femmes qui ose vous dérangez mais j'ai quelque chose à vous demandez.
Pourriez vous me baptisez?

Kante a écrit:: Mais se serait avec le plus grand plaisir que je procéderai à ton baptême Laurier.

Quand voudrais tu faire cette cérémonie ?

Laurier a écrit:: dimanche en pm si c'est possible
vers 14hrs heure du québec

Pouss31 a écrit:: Oh maître de l'Eglise, grand curé de Vannes...
J'ai crû entendre que vous aviez besoin d'huile pour votre porte de l'église.

A ce moment là, de nombreuses colombes s'installèrent aux pieds de Pouss, ressentant sûrement la réelle pureté de cet être étrange.

Aussi, j'ai eu la bonne idée de vous en porter avec quelques mets à distribuer à la messe de 10h !

Je m'excuse de déranger votre paroisse à une heure aussi tardive, mais étant en train de préparer mon baptême, je suis très "pré"occupé !
Je dois encore trouver un parrain ou une marraine qui soit déjà baptisé, et je n'ai pas encore vraiment de réponse, même si des amis seront présent. Pour ce qui est des textes et des poèmes, je ne suis pas encore tout à fait décidé... mais ça ne saurait tarder. J'espère pouvoir vous en proposer pour la messe de demain... enfin de tout à l'heure !

"Il n'y a point de génie sans un grain de folie."
C'est une bien belle citation de notre cher Aristote, je pense que cela me correspondrait tout à fait. Aussi, si vous pouviez citer cette phrase avant le début de mon baptême, je vous en serais très reconnaissant.

Pouss' était très excité de son prochain baptême, il voulait que tout soit prêt et bien préparé, il ne pensait même pas qu'il dérangeait Kante, déjà très fatigué par sa journée éprouvante...

J'aimerais finir la cérémonie par cette deuxième citation d'Aristote : "L’égoïsme, voilà le genre d’amour qui est justement décrié, parce qu’il n’est pas l’amour de soi, mais une passion désordonnée de soi"

A ce moment là, Kante commença à basculer sur le côté, prêt à tomber... Visiblement déboussolé par ce message, il dit alors à Pouss' d'une voix mal assurée : Nous verons tout ça lors de la messe, rentrez mon petit, il faut se reposer !

Pouss' se dirigea alors vers le fond de l'église, à petit pas... mais avant de quitter réellement la grande salle, il fit se retourna, et fit un geste de révérance en direction du curé.

Kante a écrit:: Dimanche 3 juin 1455

Entrez, entrez, mes enfants, je vous en prie, et prenez place sur les bancs de notre Eglise.
Vous verrez, ça ne fait même pas mal, en plus c’est gratuit et ça remonte le moral !

La lecture du grand livre des Vertus, qui je vous le rappelle raconte la Création du Monde, telle que nous, aristotéliciens, la voyons, semble vous passionner ! J’en suis très heureusement surpris et nous allons bien entendu poursuivre cette lecture en ce beau dimanche matin de juin.

Dans le chapitre précédent ’’Le Doute’’, nous avons vu que le petit groupe composant les premiers hommes présents sur terre, se désespérait de n’avoir aucun talent particulier contrairement aux autres espèces qu’ils rencontraient.

Ils n’étaient ni forts, ni rapides, ni endurants. Ils nageaient mal, ils volaient encore plus mal. Bref ils se sentaient méprisés par le Créateur. Seul dans le groupe des hommes, Oane, ne se laissait pas aller à se lamenter, il s’interrogeait …

Voici donc maintenant la partie V dénommée :

Création V: La réunion

Dieu regardait, ému, le petit groupe de créatures qui pleurait. Elles se sentaient abandonnées de Lui, car elles n’étaient pas dotées de talents particuliers. Elles en étaient venues à croire qu’Il les détestait, alors qu’Il aimait chacune de Ses créations. Elles faisaient partie de Lui et les détester reviendrait à haïr une part de Lui. Il avait créé l’univers, le monde et la vie pour pouvoir les aimer, et Il les aimait.

Par à cet amour, Dieu avait doté chaque espèce de créatures composant la vie de talents afin qu’elles trouvent toutes leur place dans Sa création. Mais ce magnifique cadeau restait invisible aux yeux de ce petit groupe de membres. Les humains qui le composaient étaient habités par le doute, restant aveugles à Son amour. Leurs larmes étaient sincères mais injustes. Ils ne demandaient qu’à être aimés de Lui, mais ne voyaient pas qu’Il le faisait déjà.

Les autres créatures étaient conscientes de ce cadeau, mais n’en avaient pas compris la raison. Elles s’imaginaient toutes être les seules à être ainsi récompensées. Les unes pensaient que seule la force était un cadeau de Dieu. D’autres faisaient la même erreur avec la vitesse, la nombreuse progéniture, la longévité, la laine, la capacité à voler ou encore le territoire qui leur avait été alloué par Lui. Elles s’estimaient donc toutes favorisées de Lui et se croyaient Ses préférées.

Mais cet humain, que les siens appelaient Oane, portait en lui le germe du talent que Dieu avait donné aux siens. Il prenait petit à petit conscience du véritable amour que Dieu portait à Sa création. Il commençait à comprendre que chaque composante de la création était aimée de Dieu, mais ne savait pas encore pourquoi. Il passait son temps à regarder les étoiles, espérant y trouver le Très Haut, mais il ne savait rien de Son omniprésence.

Alors, Dieu décida que le temps était venu de donner sa véritable place dans l’univers à l’espèce dans laquelle se trouvait la seule créature qui comprenait l’amour, seul véritable sens de la vie. Il se dit qu’il fallait éprouver l’amour que Ses créatures avaient pour Lui. Pour ce faire, Il décida de réunir toutes les créatures du monde en un seul endroit et de leur demander ce qu’était la vie. Ce qu’Il ferait d’elles dépendrait de leurs réponses.

Alors, d’une seule pensée de Dieu, toutes les créatures du monde entier furent au courant de la convocation divine. Sans attendre, elles se mirent en route. Il existait une gigantesque plaine verdoyante sur un continent verdoyant. C’était là que le monde entier devait se réunir pour entendre la question divine. C’était là que le sort de l’univers allait se jouer.

Il fallut de nombreuses années pour réunir tant de créatures. Toutes ne survécurent pas à ce long voyage, mais aucune n’avait l’intention de rebrousser chemin. Dieu avait insufflé en elles l’envie irrépressible de venir rejoindre la grande réunion de toute la création. Elles traversèrent les mers, les montagnes, les glaciers, les déserts brûlants et tant d’autres lieux difficiles. Elles continuaient cependant à vivre, à mourir, à se nourrir et à procréer. Mais tout cela en ne cessant jamais d’avancer.

Et enfin vint le jour fatidique où toute la création était réunie.

Hélas, ici se termine le chapitre V ! Je crains qu’il ne vous faille attendre dimanche prochain pour connaître la suite de la merveilleuse histoire de la création de notre monde

Voilà ce que je voulais vous dire aujourd’hui, portez vous bien, préservez-vous du mal, et tentez d’en préserver les autres, et, comme toujours, si vous avez un doute sur la voie à prendre, parlez-en avec Aristote, ou avec moi si c’est plus facile, et vous verrez que sa lumière vous guidera.

Allez en paix mes enfants … Ah non avant, une dernière petite chose; si vous tenez absolument à me parler, et même si cela est très très urgent, comme comment sera organisée votre baptême par exemple, essayez d'attendre au moins que le soleil soit levé, merci à vous ...

Lelfenoir a écrit:: Lelfenoir avait assisté comme pas mal de Vannatais à la messe du Père Kante. Un fois la messe terminé, il alla le trouver.

- Demat mon père, je suis venue ici non seulement pour assister à la messe mais aussi pour vous demandez une chose.
J'aimerais simplement me faire baptiser, pour prouver ma foi envers l'Eglise et avancer dans la vie religieuse...

Isaïyl a écrit:: Isa n'était pas revenu dans cette église depuis une éternité qu'il n'avait sans doute pas vu passer.

Il avait pris place pour la messe. Et rien ne servait de dire qu'il était au fond de l'église dans un coin, cela étant son habituelle place dans cette bâtisse pendant la célébration de la messe.

Il écouta attentivement la lecture de Kante. Un sourire s'afficha sur ses lèvres. Il était déjà persuadé qu'Aristote aimait l'Homme...mais là, cette idée ne fut que plus accrue par les mots de l'ecclésiastique. Il aimerait avoir la suite de l'histoire et se dit qu'il était bien dommage qu'il ne puisse pas assister à la prochaine messe de père Kante, son devoir envers le Grand Duc étant plus important. Il aurait sans doute une messe, mais le sujet serait tout autre, bien que tous les sujets de la messe convergeaient vers une même et seule idée : Aristote aimait tous les hommes et toutes les femmes !

Il éleva une prière intérieure aux cieux, tout en pensée pour sa famille et ses amis.

La dernière remarque de Kante, bien qu'il ne savait pas de quoi le père parlait le fit sourire davantage.

Une fois la messe terminée, il quitta la bâtisse, s'étant signé, et prit les chemins de la ville.

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

Pouss31 a écrit:: Kante était comme à son habitude très occupé, il ne dormait que très peu tant il pensait et repensait à tout ce qu'il devait préparer entre les messes, les baptêmes et les mariages, il s'occupait presque toute la nuit à rendre l'église agréable à vivre, à lui redonner une âme allumant quelques cierges, dépoussiérant de vieux tableaux...

Mais pourquoi ce soir là était il autant dérangé par les roucoulement des pigeons ?

Pchiiiiii !

Mais Kante avait beau essayé de les faire fuir, rien ne marchait. Aussi après de nombreuses tentatives, il s'aperçu que ne n'était pas des pigeons... mais uniquement des colombes.

Etrange, très étrange !
La dernière fois qu'il y en avait autant, c'était... euh, je ne me souviens plus déjà... mince !

Une colombe se posa sur son épaule, puis Kante eu l'impression qu'on lui murmurait quelquechose...
Oui, ça me revient, merci ! (dit-il comme s'il répondait à l'oiseau)
C'est ce fameux jeune homme, Pouss'
Mais biensûr, je prépare en plus son baptême !
Vraiment très étrange...

L'oiseau s'envola aussitôt.
Mais il revient vers Kante avec 8 ou 10 colombes de plus !

Vous m'empêchez de faire mon travail, ça suffit !

Les oiseaux s'écartèrent aussitôt.

Incroyable, ils me comprennent ! Je me demande bien ce qu'il va se passer pour ce baptême.
Bon, et puis nous verrons bien. Je vais me coucher un peu, demain sera un autre jour.

Kante a écrit:: C’était une magnifique soirée de Juin. Le soleil déclinait lentement vers l’occident, vers le grand large et ses mystères.

Le père Kante était face à trois jeunes vannetais. Ils les regarda un bon moment en souriant avant de commencer son discours d’accueil.

Il n'y a point de génie sans un grain de folie.

Et il fit un clin d’œil en direction de Pouss31.

Bienvenue dans la maison du Très Haut mes amis. Je suis sincèrement très heureux de vous recevoir ici se soir, entourés de vos amis, pour procéder à vos baptêmes.

Autant je connais bien Laurier, avec qui les relations ne sont jamais plates, mais plutôt vives et vivantes. N’est ce pas Laurier ? Autant je connais beaucoup moins bien, et j’espère bien avoir l’occasion de combler cette lacune rapidement, 63 et Pouss31 qui sont ici, devant nous ce soir, pour être baptisés.

Comment vous faire comprendre l’importance de ce sacrement pour votre vie future. Ma piètre imagination, ne trouve pas de meilleure image que celle-ci : Vous êtes dans une pièce sombre et renfermée, l’air y est pesant. Vous distinguez une porte. Une raie de lumière en dessine le contour. Ne sachant pas trop ce que vous allez trouver derrière, vous décidez malgré tout de l’ouvrir, pensant que vous allez entrer dans une pièce vivement éclairée par le soleil lui-même ...

Mais non, vous n’entrez que dans une pièce un peu plus éclairée, un peu plus grande et un peu plus aéré que la précédente, et vous distinguez une autre porte. Une raie de lumière en dessine le contour. Ne sachant pas trop ce que vous allez trouver derrière, vous décidez malgré tout de l’ouvrir …

Voilà un peu à quoi ressemble la vie d’un aristotélicien, à ouvrir des portes pour se retrouver à chaque fois, à chaque nouvel effort, dans un peu plus de lumière. Mais ce soir, avec votre baptême, vous allez ouvrir la plus importante de toutes les portes : la première, la plus lourde, la plus grinçante, la plus difficile à pousser. Mais la seule qui vous ouvre la voie vers la lumière du Très Haut.

Le baptême c’est aussi l’entrée dans la communauté des croyants, à partir de ce soir chaque fidèle Aristotélicien sera votre ami, votre frère, votre sœur … Le moment que vous allez vivre est fondamental, il marque votre agrégation à la communauté des croyants.

Je sais bien que certains d’entre vous souhaitent surtout se baptiser pour pouvoir se marier ensuite, et c’est très bien ça de vouloir ce marier. C’est merveilleux même, c’est encore une victoire de plus pour l’amour. Mais si en plus ce soir, vous découvriez ce qui se cache depuis toujours au plus profond de vous, ce n’est serait pas mal non plus hein ?

Alors venez, avancez vous dans cette maison et vers les fonds baptismaux. L’en en est propre et fraiche ...

Bien, honneur à la demoiselle, Laurier nous allons commencer par toi. Entre dans cette eau. Je sais très bien que tu n’es pas la plus convaincue des mes paroissiennes, mais je suis certain que ton énorme bon cœur est tout à fait capable de faire de toi une aristotélicienne tout à fait acceptable.

Accepte tu ce baptême :

oui pourquoi pas continuer sur ma lancée
va pour un baptême …

Et comme à son habitude, le père Kante, sans même vraiment attendre que Laurier est fini sa phrase, lui appuya franchement sur la tête pour l’immerger totalement.

Laurier, je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.
Sois illuminée par la Foi !
Te voilà Aristotélicienne, te voilà pleinement fille du Très-Haut.
Bienvenue ma soeur

A toi maintenant 63, entre dans cette eau et dis nous pourquoi tu veux être baptisé :

je veux me faire baptiser pour épouser fleubelle!

Parfait ! 63, je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.
Sois illuminée par la Foi !
Te voilà Aristotélicien, te voilà pleinement fils du Très-Haut.
Bienvenue mon frère

A toi maintenant Pouss31, et tel que je te devine essaye de ne pas nous faire un discours trop long :

Pour peu que nous soyons hommes, nous ne pouvons nous empêcher d'être, dans une large mesure, aristotéliciens, c’est pour cette raison que le Maître n'a rien fait d'autre que d'analyser les pensées, sentiments, points de vue et opinions de l'humanité. Avant même que nous fussions nés, il nous a appris la signification de nos mots et de nos idées. En beaucoup de matières, penser correctement c'est penser comme Aristote et, bon gré mal gré, même sans le savoir, nous sommes ses disciples.

Si je souhaite être baptisé, c’est pour plusieurs raisons :
- Je suis un fervent admirateur d’Aristote, notre bienheureux maître spirituel.
- Venant d’intégrer l’armée des Dragons de Vannes, je pense être mieux protégé et réussir dans mes actions pour garantir la sécurité du village et du duché.
- Je suis Citoyen Breton ce qui m’émeut énormément ! Aussi en étant baptisé, je pourrais demandé le mariage d’ici quelques temps et vous solliciter à nouveau.

Pouss31, je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.
Sois illuminée par la Foi !
Te voilà Aristotélicien, te voilà pleinement fils du Très-Haut.
Bienvenue mon frère

Bienvenu chez vous, mes enfants. Vous voici baptisés et membres de la grande famille aristotélicienne.

Voici un cierge, symbole de la Lumière qui désormais vous accompagnera partout et en tout temps. Quelle vous soit guide et protection.

Voici aussi une médaille des fidèles Aristotéliciens. Gardez la précieusement, vous pouvez l'arborer fièrement ou la garder discrètement contre ton coeur.

Et n'oubliez pas maintenant de montrer partout l'exemple, de vous comporter en bons fidèles, de protéger vos prochains et les plus faibles. Apportez avec vous la lumière du Très Haut partout où vous irez, et surtout ne trahissez pas votre engagement par une conduite malhonnête.

Allez en paix maintenant et soyez heureux. Nous nous reverrons un jour pour vos mariages, j’en suis certain.

Et n’oubliez pas : "L’égoïsme, voilà le genre d’amour qui est justement décrié, parce qu’il n’est pas l’amour de soi, mais une passion désordonnée de soi"

Et le père Kante fit un second clin d’œil en direction de Pouss31.

Merci de laisser la couleur verte au censeur

~*L'ombre Noire*~

Laurier a écrit:: merci mom père pour ce baptême mais vous vous en êtes donner à coeur joie...........c'est baptême que je voulais pas une noyade

Laurier a écrit:: AAAAAAAAAAAAAATCHHHHHHHHOUUUUUUUMMMMMMMMMMMMMMMMMM
bon ça y est vous m'avez fait attraper un rhube(rhume)

Pouss31 a écrit:: Comme à son habitude, Pouss était arrivé un peu en retard ce jour là, pourtant, c’était le jour de sa vie !
Il espérait seulement que la cérémonie n’avait pas été retardée par sa faute…
Pouss pensait à son hermine qui se trouvait toujours autour de son cou… ce qui poserait problème lors de l’immersion !
Il tendit alors sa pauvre bête à Tono59 qui regardait la scène.

Tiens, je crois que c’est préférable pour la cérémonie !

Le sacrement allait commencer… et de nombreux oiseaux tournoyaient au dessus de l’église.
De nombreux Vannetais et Vannetaises assistaient au baptême, et Pouss reconnu certain de ses amis. Il était très heureux et souriait en continu.
Lorsque Kante commença le discours, Pouss était comme en transe, complètement ailleurs…
C’était comme s’il se trouvait en rêve, au centre de toutes les attentions en compagnie de Laurier qu’il connaissait bien et de 63 qui pour l’instant ne connaissait que de nom.

Mais lorsque Kante prononça cette phrase : « Il n'y a point de génie sans un grain de folie. »
Pouss se senti honoré et il sentait la foi monter en lui.
A ce moment là, 3 colombes entrèrent pour survoler les prétendants au baptême.

Pouss écoutait chaque mot du curé entrer dans mon petit cervelet. Il ne s’aperçu même pas de la présence de ces oiseaux !
Puis il regarda Laurier entrer dans l’eau du bassin. Lorsque Kante lui plongea la tête dans l’eau sacrée, Laurier manqua de se noyer ! Pouss hésita même à la rejoindre pour la sortir de là, mais il se retenu.

Puis vient le tour de 63. Il compris alors le véritable but pour celui-ci, officialiser son amour pour Fleurbelle !

C’était à mon tour…

Nu comme un vers Pouss entra dans la fontaine sacrée, il aperçu alors la statue en or d’un colombe qui surplombait le bassin ainsi que de nombreuses étoffes précieuses suspendues un peu partout. La statue s’illumina soudainement lorsque Pouss entra dans l’eau. Il le savait, c’était la statue du Saint Esprit. Il trouvait que l’eau était certes translucide, mais terriblement froide…

Je prononçais mon discours, certes un peu long, mais après tout, on n’était pas baptisé tous les jours !

Anticipant la plongée de ma tête dans l’eau sacrée, j’inspirais profondément avant que Kante me pousse vers le fond de l’eau.

Puis Kante conclu par le sacrement « Pouss31, je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.
Sois illuminée par la Foi !
Te voilà Aristotélicien, te voilà pleinement fils du Très-Haut.
Bienvenue mon frère »

Je revêtis mon habit avant de finir :
Merci Père Kante, je fais maintenant parti de la famille Aristotélicienne ! Je peux donc pousser la première porte pour qu’elle m’ouvre la voie vers la lumière du Très Haut ?

A ce moment là, les 3 colombes se posèrent sur la statue d’or qui les représentait et celle-ci s’illumina de toutes ses forces.

La foule présente applaudissait. Tout le monde avait un air bienheureux… Pouss en était ravi !

Puis Kante termina la cérémonie, et lorsqu’il conclu par cette phrase :
"L’égoïsme, voilà le genre d’amour qui est justement décrié, parce qu’il n’est pas l’amour de soi, mais une passion désordonnée de soi"
Il était vraiment touché par ces 2 clins d'oeil de Kante mais surtout de celui-ci. Pouss savait que tous les gens présents seraient empli d’amour pour de nombreuses années… C’était ce qu’il souhaitait au plus profond de lui, que les gens soient heureux, et agissent par amour.

Il salua alors l’ensemble des gens présents et, Laurier et 63 en firent de même.
La foule applaudissait à nouveau…
Pouss attendait les petits discours de ses amis… qui devaient être tous venus assister à l’événement.

Changement de couleur, voir post précédent.

~*L'ombre Noire*~

kmcpl a écrit:: km etait tres fiere de savoir son amis baptiser .je te felicite pouss je te souhaite la bienvenue parmis nous.km etait tres retourner par cette tres belle ceremonie.

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

Zarghab a écrit:: Zarghab était venu assister au baptême de Pouss31 en uniforme militaire, tous ses insignes, galons et médailles accrochés à sa poitrine. Une fois la cérémonie terminée, il prit la parole :

Félicitations, 2de classe Pouss31, tu as ouvert la première porte et ainsi rejoint le cercle très fermé des Aristotéliciens.

Il lui serra vigoureusement la main, puis poursuivit son discours :

Tombés du sel
Lumières aînées des hommes
Nous sommes les mains bleues
Caressant la mer
Nous rions dans l'eau dans l'air
Nos chants en mouvements
Ressemblent aux mots secrets des enfants
Nous savons que la mer gronde
Pour faire danser la marche du monde

nicogramme a écrit:: Nico arriva tout essouflé, quelque peu en retard...
La cérémonie se passa tres bien, et on voyait que Kante avait beaucoup travaillé pour arriver à ce résultat.
C'etait au tour de Pouss maintenant d'etre baptisé. il entra dans la fontaine puis dit un discours.
Il chercha des yeux tous ceux qui devaient lire un mot... Zarghab s'avança alors pour dire le sien.

Nicogramme prit son courage à deux mains : il n'aimait guere parler devant autant de monde.
Il avait à la main une feuille de papier où était ecrit son discours, mais il l'avait tant lu et relu qu'il le connaissait par coeur.

"Un visage un sourire a aimer
Une bouche des yeux noir a chanter
Un espoir et l'amour y sont nés
Pour clamer la splandeur d'un été
Vous les hommes dans la haine tranpée
Vous les fous qui tous l'ignorez
Toi la guerre toujours recommencer
Regardez ce visage de paix
Une larme que l'on peu effacer
Une bouche que l'on peu embrasser
Quand pour arme on n'a que la paix
Pour tout renouveller
Un soldat est partit pour la guerre
En portant avec lui non le fer
Mais l'image d'un visage tant aimé
Qu'il écrase sur son coeur transpersé"

C'était un beau texte qu'il avait choisi avec Pouss.
Il repartit s'assoir ensuite, content de ne pas avoir begayé ni commis de faute d'aucune sorte

Saroumane a écrit:: Le maître d'armes des Corsaires bretons avait reçu un message d'une des toutes dernières recrues de l'école, Pouss31, lui demandant de venir assister à son baptême à Vannes.
Malheureusement retenu à Rennes à cause de la cérémonie du décès de Charybde, Saroumane eut tout de même une pensée pour ce jeune bretone qui allait être baptisé.

Kante a écrit:

Un petit mot, visiblement rédigé à la hâte, avait été épinglé sur la porte d' l'église :

Citation :: Vannes le samedi 8 juin 1455

Mes enfants, mes amis,

je suis obligé de m'absenter une semaine. Tout est prêt pour la messe de demain.

Par contre, celle de mercredi ne pourra avoir lieu, veuillez m'en excuser.

A très bientôt, votre dévoué,
Kante

Calvin* a écrit:: Calvin arriva bien en retard comme à son habitude.... Désolé de n'avoir pu assister à la cérémonie il amena un tonneau rempli de chouchen pour se ratrapper mais se dit que dans uneéglise c'était peut être moyen....

Il repartit alors à la recherche du nouveau baptisé

Kante a écrit:

Un petit pachemin épinglé sur le bois de la vénérable porte de l'église, avait pris la place de son prédécesseur :

Citation :: Mes enfants,

Me voici revenu à Vannes, enfin ...

Soyez rassurés ! Tant que mon successeur ne sera pas officiellement nommé à la Cure de Vannes, je poursuivrai mes fonctions tout en étant évêque de Nantes. La prochaine Messe aura donc bien lieu demain mercredi ...

Je suis certain que vous voilà maintenant tranquillisés ...

A très bientot,
Kante

kmcpl a écrit:: kmcpl arriva a l'eglise pour assister au mariage de sa soeur nainous .elle rentra a l'eglise et pria avant l'arriver des autre invites

Ania_Esperanza a écrit:: Ania arriva a l'eglise, elle regarda sa tenue, elle était incapable de mettre une robe, elle esperait que personne n'allait lui en vouloir. Elle haussa les epaules, ce n'etait pas elle qui allait se marier. Elle portait juste sa cape brune avec epinglé dessus une rose blanche. Elle était si heureuse que son amie se mariait. Seuleent, elle bougonna un peu, il fallait que sa tombe juste a son depart de Vannes pour Calais. Elle n'avait pas encore bien fait connaissance je Jalemba mais était persuadée qu'il serait parfait.
Elle vit Km qui était deja la et qui priait. Elle hauta sa capuche qui lui cuvrait la tete et entra, et s'assit un peu a l'ecart de km.

jalemba a écrit:: jalemba ariva a l'eglise alla faire une derniere priere devant l'hotel.

quand esque sa comence?

Lelfenoir a écrit:: Lelf entra à son tour dans l'Eglise de Vannes, tous le monde d'était pas encore arrivé,...il s'avanca en silence, rendant hommage au Christ au passage, et alla au côté de sa promise Km...

Bientôt ce serait lui, à la place de Jembela, il sourit puis s'installa, attendant le'Eveque Kante, qui allait diriger la cérémonie. Lelf était ravis que ses deux amis s'unissent en ce beau soir de printemps...

labienus a écrit:: Labienus de Regnault de Saint Jean d'Angély entra dans l'église et prit place sur un banc.

Il était vêtu que de vêtement rouge, avec une rose blanche à la main gauche et un cadeau de mariage dans l'autre main.

Il marcha et se placa à côté d'Ania

sacamain a écrit:: sacamain entra dans l eglise vétue de sa plus belle tenue pour rendre hommage aux futurs époux..
Le mouchoir à la main je pris place sur un banc...

Ania_Esperanza a écrit:: Ania fut surprise de voir Labienus s'assoir a coté d'elle et de plus, avec une rose blanche a la main. Mais apres tout, elle avait fait de meme, elle en avait epinglé une sur sa cape. Ne sachant que dire, ca ne lui ressemnbblait pas d'ere genée! elle chuhcota:

Tu es venue.......

eragondevir a écrit:: Pour une fois très bien habillé, EragonDevir entra dans l'église, où il n'avait que très rarement entré. Il n'était pas homme de foi, mais respectait toutes les croyances. Il s'assied donc sur un banc en réfléchissant aux nouveaux mariés.

Nainous, qui l'avait presque tué avec sa poêle, n'avait pas son pareil. Il espérait pourvoir revenir ici mais à la place d'eux...avec une jeune femme de qui il était tombé amoureux...

En respectant le silence, il souhaitait tout de même crier sa joie de voir l'union de sa meilleure amie...

labienus a écrit:: Labienus charmé de la maladresse dont Ania s'était habillé de sa robe, esquissa un sourire et pensa que ce n'etait pas une dame de mondanités.
Il soutira de sa poche intérieur une boîte de velours bleue, et l'offrit à Ania.
Il lui chuchota pour ne pas déranger la cérémonie

C'est encore un collier en souvenir de moi, un diamant, on apelle ce diamant une larme d'Aphrodite, car elle taillé en forme de larme et fait a pour réputation de faire chavirer les coeurs.

Labienus posa le paquet qu'il avait dans la main droite, on entendit un bruit d'aboiement de chiot en sortir.

eragondevir a écrit:: Avec le silence d'un troupeau d'éléphants, EragonDevir atchouma dans son mouchoir. Gêné, il baissa la tête et pria que cela ne se reproduise plus...ce doit être l'ambiance de l'église qui ne lui faisait pas...

Il tenta de se concentrer sur ce qui se passait, sur les gens qui entraient plutôt que sur son rhume passagé...

Nainous a écrit:: Nainous arriva sur Skarros son cheval et l'attacha a un arbre derrière l'église:

-A tout de suite...

Elle se dirigea vers la porte arrière de l'église et y entra.
Elle se trouvait maintenant dans l'arrière salle de l'église ou personne ne pouvait la voir et ou sa magnifique robe l'attendait.

Nainous s'approcha de la robe et la caressa, pensant combien de temps sa soeur Laurier a du mettre a la confectionner.
Elle ne vit pas le curé, elle trouva sa bisarre.

Elle s'assit sur une chaise et attendit que sa dame d'honneur vienne l'habiller...

Ania_Esperanza a écrit:: Ania leva les yeux au ciel, encore un collier, il ne comprenais donc pas? Un femme qui ne portais jamais de robe portais t elle un collier? Elle soupira mais ouvrit de grands yeux quand elle entendit l'aboiement étouffé d'un chiot dans le paquet..... Elle sourit, c'était une tres belle idée. Mais ne voyans pas de trou pour que l'air passe, elle soupira.

Comment veux tu qu'il respire gros malin!! Elle prit sa dague qui était dissimulé sous sa cape et accroché a sa ceinture et perca quelques trou dans le paquet. Ce n'était guere l'endroit pour emporter une arme mais bon. On n'est jamais assez en securité. Elle haussa les epaules devant lab qui avait de grands yeux. Oui vraiment, il avait encore beaucoup de chose a apprendre d'elle^^

sacamain a écrit:: Sacamain regardait l assistance et si dit qu'elle aurai bien aimé être accompagnée de son titi...
Tout le monde attendait avec impatience le début de la céremonie..

kmcpl a écrit:: kmcpl retrouva sa soeur dans l'arriere salle de l'eglise et la regarda d'un air. tu ai si belle ma puce km versa une larme tout mes voeux de bonheur

labienus a écrit:: Labienus fut surpris de voir Ania sortir une arme dans une église

Ania hum hum ... Je ne suis pas crétin, j'ai fait des trous de l'autre côté du paquet, tu sais la face du paquet que tu ne vois pas, et là je ne te félicite pas avec ta brutalité tu as failli tué le chiot.

Nainous a écrit:: -Merci soeurette

Nainous accorda un clin d'oeil a sa soeur.

-Je te souhaite que sa t'arrive rapidement!

Nainous enlaca Km, laissant échapper une larme.
Puis elle se tourna vers la robe:

-Allez! On a du boulot!

Puis, ensemble, elle commencerent a l'habiller...

Ania_Esperanza a écrit:: pfff, tu dis n'importe quoi! Le chiot va tres bien! Si c'est comme sa, je ne dis plus rein et je ne fais plus rein voila!

Elle se dit que comme sa au moins, elle n'aura pas besoin de chercher des phrases stupides a dire

roy*yvetot a écrit:: Roy*yvetot était très heureux d'avoir été invité par la mariée à son mariage....

Tout de blanc vêtu, il avait apporté une bougie en signe de lumière éternelle qu'il posa devant l'autel après s'être signé...

Il se souvenait du passage du livre des vertus sur L'amour mais aussi sur ce qu'avaient rapportés les deux prophètes Christos et Aristote sur les valeurs de l'union...

La mariée était radieuse quoiqu'il la trouvait soucieuse...

kmcpl a écrit:: km a perçue jojo 377 arriver dans l'eglise elle trouva sa tres gentil merci jojo

labienus a écrit:: Labienus sortir le chiot du paquet un instant pour qu'il arrête de faire tout ce bruit, il le metta sur les genoux d'Ania, le temps de ranger le paquet sous sa chaise

Tiens le moi deux secondes silteplait Ania chéri

Ania_Esperanza a écrit:: Ania, regarda par dessus son épaule pour voir qui venait d'arriver... Tiens! le fameu jojo^^

roy*yvetot a écrit:: Roy*yvetot entendit un gros pas sourd arriver...il reconnu le pas lourd de jojo...

quelle animation dans cette élise pensa t il...

De loin il observait le prêtre en train de partir à dos d'ane...mais ou va t il se demanda Roy*yvetot...

Ania_Esperanza a écrit:: Ania fut surprise que Lab lui pose le chiot sur les genoux et surtout qu'il l'appelle chérie!!!!! Mais elle ne pouvait s'empecher de penser en le regardant a aube nuit et crepucule......... Elle le regarda ,pensive, et lui faisait les memes geste familers qu'elle avait avec ce genre d'animaux.....

jojo377 a écrit:: Jojo entra dans l'église un peu tard, esperans que sa n'as pas commencer.

Effectivement non, ils attendez tous le curé.

Il s'assit au dernier rang après avoir fait une prière .

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