[Rp] Dans les souterrains de Vannes....

Dans la cave de la taverne décalée :

vincent_le_grand a écrit:: <HRP> Comme promis, Le RP gagnant ( de Kromm ) est mit en place . N'hésitez pas à participer...</HRP>

De retour à Vannes après son périple en Bretagne, Kromm avait regagné la Maison Sise, rue de la Monnaie. L’aventure qu’il venait de vivre lui avait permis d’oublier un moment la petite Tannya, mais cette grande maison vide avait réouvert une blessure dans son cœur qu’il avait cru refermée.

C’est pourquoi il passait beaucoup de temps dans la taverne de Vincent, à essayer d’oublier, autour d’une pinte de chouchenn avec ses amis vannetais. Mais parfois, l’effet était tout le contraire :

- Tu te souviens Vincent, quand on s’est croisé la première fois, moi avec la petite dans les bras ?
- Oui, Kromm, je me souviens…

- ...Et son baptême ? Tu te rappelles de son baptême ? On avait fait une retraite aux flambeaux jusqu’à l’église, notre maire en tête !
- Oui, je m’en rappelle comme si c’était hier…

Ce soir-là dans la taverne, il y avait beaucoup de monde : Sabotin, qui venait de se faire réélire, Nelly assise à côté de lui, Alesius, le frère d’armes de Kromm, Orathor le jeune conteur qui aimait autant manier la plume que l’épée, LordMoustache, qui offrait tournée sur tournée à un petit nouveau pour essayer de l’enrôler dans l’armée, Chitoss arborant sa magnifique écharpe « Mister Vannes » (parait-il qu’il dormait même avec…), Marquise, Adèle, et d’autres encore…

Il était déjà bien tard, il y avait une chaude ambiance et les rires fusaient de partout. Kromm avait descendu plusieurs pichets de chouchenn en compagnie de ses amis, Vincent tentait de se faire offrir un verre par Sabotin, on entendait les verres s’entrechoquer à coup de « Yec’hed mat ! », on chuchottait, on se faisait des clins d’œil, certain(e)s embrassaient déjà la table.

Kromm estima qu’il était temps de rentrer. Même si son cheval connaissait parfaitement la route jusqu’à la maison, il devait se lever tôt le lendemain. Il se leva donc :
- Je crois que je vais vous laisser les amis …

- Kenavo, Kromm !
- Kenavo, Sire Kromm…
- Kenav’, mon ami !
- Ken emberr, Kromm !

Il se dirigea vers la sortie mais, en passant derrière le comptoir, il vit la trappe qui menait à la cave grande ouverte, éclairée de l’intérieur par la flamme d’une lampe à huile. Vincent laissait habituellement cette trappe fermée pour protéger son précieux trésor, mais avec l’activité du soir, il avait du oublier.

L’occasion était trop belle. Les jambes un peu chancelantes à cause du chouchenn, et à l’insu de tous, Kromm s’approcha de l’ouverture dans le sol. Il se pencha en avant pour mieux voir, mais trébucha contre la poutre en bois qui servait à bloquer la trappe et tomba tête la première à l’intérieur, dégringolant sur les marches en pierre qui menaient à la cave, sans même un cri.

Le trou noir.
…

Quand il rouvrit les yeux, allongé sur le sol fait de grandes dalles en pierre, il se demanda d’abord ou il était. Une faible lueur éclairait les lieux à sa droite : une lampe à huile était posée sur une table en bois, à côté de plusieurs verres et d’un pichet.

En tentant de se redresser, un violent mal de crâne l’assaillit et il porta instinctivement la main à sa tête : il sentit une vilaine bosse sur le front, et ses doigts rencontrèrent un filet de sang poisseux qui commençait à sécher.
- Bon sang ! Mais qu’est-ce qui m’est arrivé ?

Se mettant doucement debout, il se rappela soudain : la taverne décalée, la trappe ouverte, sa curiosité, la chute… et puis plus rien.
Il leva la tête : la trappe était fermée.
Il grimpa rapidement les marches de pierre pour essayer de l’ouvrir : en vain. Elle était bloquée de l’extérieur. Il tendit l’oreille : aucun bruit. Il avait dû être inconscient pendant une bonne heure. Tout le monde était parti, Vincent avait refermé sa cave et bouclé la taverne jusqu’au lendemain, sans se rendre compte de sa présence.

Bon. Il devait donc prendre son mal en patience jusqu’au petit matin, quand Vincent ou Rebeka viendraient ouvrir la taverne. Mais (hé hé…), une pensée lui vint : il était un peu comme le personnage d’un conte arabe qu’un maure lui avait raconté lors de son séjour en Espagne. Il se trouvait dans une sorte de caverne aux trésors, ou plutôt, de caverne AU trésor, le doux nectar que protégeait farouchement Vincent !

Il redescendit lentement les marches pour inspecter les lieux. La lueur de la lampe, une simple veilleuse que Vincent devait laisser allumer en permanence, ne permettait pas de voir l’ampleur de la cave, dont une bonne partie restait plongée dans l’ombre. La salle était toute en longueur, la trappe à un bout, l’obscurité à l’autre bout. A droite comme à gauche, Des tonneaux énormes étaient couchés sur le flanc. De chaque côté et entre chaque tonneau, un espace permettant d’accéder au mur, ou une torche était scellée dans la pierre.

Kromm décida de faire de la lumière. Il saisit la lampe à huile posée sur la table, et commença à allumer une à une toutes les torches, d’abord celles du mur de gauche jusqu’au fond de la cave, puis celles du mur de droite en revenant sur ses pas. A nouveau près des escaliers de pierre qui grimpaient vers la trappe, il monta quelques marches pour se donner une idée de l’endroit.

La salle était bien plus grande qu’il n’y paraissait au premier abord. Maintenant qu’elle était entièrement éclairée, il s’en rendait compte. Elle devait faire au moins trente mètres de long sur dix mètres de large. A droite, dix énormes tonneaux en fût de chêne, une torche scellée entre chacun d’eux projetant une vive flamme. A gauche, la même chose. Dix-huit torches éclairant cette caverne d’Ali Baba… Et surtout… vingt tonneaux, contenant chacun des centaines de litres de bon chouchen, ce qui faisait , heu, voyons voir, …. Kromm se perdait dans ses calculs. Il redescendit vers la table en bois, proche du premier tonneau. Deux chaises se faisaient face. C’était sûrement là que Vincent goûtait les différentes cuvées, là qu’il accueillait probablement ses gros clients.

Kromm, toujours la lampe à la main, saisit un bol posé sur la table. Il fit face au premier tonneau :
- On va commencer méthodiquement. A toi, mon gaillard !

Il ouvrit le robinet fiché au beau milieu du fût et remplit le bol de bon chouchen. Après quoi, il commença à le déguster.
- Mmmm, pas mal du tout ! Un peu jeune, peut-être…

Il remarqua alors des chiffres marqués à la main sur le tonneau à l’aide d’un morceau de charbon de bois : 1454

Il s’avança vers le 2eme et regarda : 1453
- Ah, Ah ! Bien sûr, Vincent range ses barriques par année. Donc, le meilleur doit être tout au fond… Vincent, mon ami, je vais me délecter de ton meilleur chouchenn, celui que tu ne sers que pour les grandes occasions !

Tout en s’enfonçant dans la cave, Kromm regardait autour et au-dessus de lui, en levant parfois la lampe au-dessus de sa tête : le sol était recouvert de grandes dalles en pierres, polies par des générations de taverniers qui avaient travaillé là. Les murs aussi étaient en pierre apparente. Quant au plafond, il s’agissait d’une grande voûte arrondie. Une voûte romane.

En progressant dans la cave, Kromm remarqua que Vincent avait profité de la place laissée entre chaque tonneau pour l’utiliser à stocker des choses diverses et vaiées : au départ, on trouvait des bouteilles de vin entassées les unes sur les autres, calées par les flancs des tonneaux. Ailleurs, il y avait des rangées de pichets vides, des morceaux de bancs cassés, souvenirs de soirées mouvementées en taverne. Mais plus on s’enfonçait dans la pièce, plus les objets devenaient hétéroclites : vieilles hallebardes, haches à lames émoussées, trousseau à couture (C’était donc là en secret que Vincent confectionnait l’écharpe Miss et Mister ?), boucliers normands (des trophées pris sur l’ennemi sans doute), vieilles étagères remplies de flacons contenant herbes séchées et potions (pour droguer les brigands). Un vrai bazar oriental !

De temps en temps, Kromm, le bol en main, faisait une pause :
- Mmm, pas mal non plus ce 1448…

Enfin, il arriva au fond de la cave. Il avait atteint son objectif : le dernier tonneau. Etait inscrit dessus : 1437

Tout en savourant l’instant magique, il remplit le bol à ras bord. Puis le porta presque religieusement à ses lèvres.

Un pur bonheur.

Il n’en n’avait jamais goûté d’aussi bon. Celui là devait certainement être destiné à la table du duc ! Il décida alors de prendre son temps, en s’asseyant par terre, près du robinet (hé hé…), adossé contre le mur du fond.

Il voyait la cave dans toute sa longueur, avec tout au bout l’escalier menant vers la sortie. Il fallait profiter de l’instant présent, avant que Vincent ne vienne le délivrer.

Il décida donc de ne plus penser à rien. Tout en sirotant le nectar, Kromm promenait son regard autour de lui. Il observa le mur du fond auquel il était adossé. Il paraissait beaucoup plus ancien. Les blocs de pierre avaient été polis par les ans. Il était en partie recouvert à sa gauche d’un empilement de pierre de taille, qui avaient sans doute servies à la construction de la cave. Le tas de pierre montait jusqu’à hauteur d’homme.

Kromm observa de plus près, et ses yeux furent attirés par une marque gravée sur le mur, à deux mètres du sol. Il crut distinguer la lettre S. Mais il ne pouvait pas lire la suite. Le reste était masqué par le tas de pierre.

Il vida son bol, le posa à terre et se leva. Intrigué, il commença à déplacer une à une les pierres du dessus de la pile qui gênaient sa lecture. Il distingua bientôt une autre lettre. C’était un N.

Cela devint pour lui comme un jeu. Kromm retira les unes après les autres les pierres du dessus du tas, afin de découvrir complètement l’inscription (il faudrait qu'il explique tout ça à Vincent).

L’inscription se dévoilait peu à peu, mais des lettres étaient moins visibles que d’autres, et certaines étaient même complètement effacées. Cela donnait ceci :
S.N.I.. PO.U..S..E R.MA..S

Kromm retira son manteau et remplit à nouveau son bol du délicieux chouchenn, d’abord parce qu’il avait soif (il but une bonne rasade de 1437… Vraiment, un régal, cette année-là…), et aussi pour mouiller un peu la pierre de ses doigts trempés dans le bol (c’était presque un sacrilège, mais bon, à la guerre comme à la guerre…). Nettoyant ainsi la surface, creusant avec ses doigts la poussière qui s’était accumulée au fil des années, Kromm voyait comme par magie d’autres lettres gravées, effacées depuis longtemps du regard des hommes, renaître devant ses yeux:

S.NAI.S PO.UL.S.UE R.MAN.S

Qu’était-ce donc ?

Kromm colla son nez au mur, et utilisa la pointe de sa dague pour creuser plus profondément les entailles marquées dans la pierre, tout en parlant tout haut pour lui-même :
- C’est quoi, cette lettre entre le A et le S ? Ca ressemblerait à un I… Non, plutôt à un T. Et là… voilà, un L…, Là, on dirait un U…Voyons voir ce que ça donne...

Il recula d’un pas pour avoir une vue d’ensemble.

SENAT.S PO.ULUSQUE R.MANUS

Kromm resta figé d'étonnement devant l’inscription.

Il reconnaissait ces mots. Il en avait vu de semblables, cinq ans plus tôt, quand il avait été engagé comme mercenaire en Italie. Ces mots, inscrits sur les monuments antiques. Un archer milanais lui avait expliqué leur signification. Malgré les lettres encore manquantes, il devinait sans mal l’inscription. Lui revint en tête les paroles de l’italien :
- SENATUS POPULUSQUE ROMANUS... Ca veut dire “Le Sénat et le peuple romain”, Kromm… Dans l’antique Rome, ils inscrivaient ça sur les bâtiments publics, les temples, partout ! Même les légionnaires, des soldats comme toi et moi, portaient une enseigne avec les initiales : SPQR…

- . Bon sang ! Ce mur date... il date de l’époque romaine !

Le mur du fond était donc ce qui restait d’un ancien établissement public de la République Romaine. Un théâtre, des thermes, un temple, qui sait ? Les romains étaient venus ici, en conquérants, puis en bâtisseurs… Etait venu ensuite le temps des ténèbres. Les constructions avaient été en partie détruites. Mais le peuple breton avait reconstruit. Au fil des siècles, les habitants de ce lieu avaient utilisé ce mur pour construire une salle voûtée, qui avait fini par devenir aujourd’hui la cave de la taverne décalée.

L’inscription semblait continuer en dessous, mais elle restait masquée par la pile de pierres. Kromm saisit une pierre du dessus et la retira.

Un air frais lui vint au visage.

La pierre qu’il venait de retirer dévoilait un bout de grille scellé dans le mur. Il ne discernait derrière que le vide de l’obscurité. Une salle secrète ?

Excité par sa découverte, il continua à dépiler de plus belle le tas. La grille qu’il découvrait peu à peu était rouillée par le temps.

La dernière pierre…

Devant lui, une porte de fer sortant du fond des âges.

Au-delà, les ténèbres…

Il agrippa des deux mains aux barreaux, tentant de faire bouger la vieille porte romaine. Mais celle-ci tenait bon. Il reprit sa dague et fit sauter la serrure d’un coup sec. La grille s’entrouvrit en grinçant.

Kromm ramassa la lampe à huile, ouvrit la grille en grand et avança avec précaution dans la pièce obscure. Les murs s’éclairèrent à la lueur de la flamme. Mais ce n’était pas une pièce. Plutôt un long couloir étroit en pierre de deux mètres de large. Le plafond était voûté comme la cave.

Il marchait doucement, la lampe à la main. Ce couloir n’en finissait pas, et l’obscurité se refermait derrière lui. Se retournant un instant, il vit derrière lui la lumière provenant de la cave. Rassuré, il continua sur une dizaine de mètres.

Et se trouva à un croisement.

Un nouveau couloir partait à sa gauche, un autre à sa droite. Le sien continuait tout droit.

Ce n’était pas une pièce secrète qu’il avait découvert.

Equipé comme il était, il ne pouvait continuer son exploration bien loin. Il rebroussa chemin, et rentra à nouveau dans la cave, au moment même ou la trappe se soulevait.

Kromm vit les pieds, puis les jambes de Vincent dans l’escalier. Ce dernier ne comprenait pas pourquoi toutes les torches étaient allumées, et descendait en râlant :
- Mais qu’est-ce qui ….. Aaaaaaaaaaaaaaaaah !!

Il venait de voir une apparition dans sa cave.
- Kr… Kromm ? C’est bien toi ? Mais... mais qu’est-ce que tu fais là ?

- Vincent, viens vite voir ! Je crois que je suis tombé sur… les anciens souterrains de Vannes !

vincent_le_grand a écrit:

Les anciens souterrains de Vannes ???
Que me raconte tu là ? Tu est ivre ? Et d'abord, que fait tu là ?

Vincent remarqua alors qu'un bol n'était plus présent sur la table et que kromm avait les mains qui sentait le chouchen.

Tu... Tu est venue t'enivrer dans ma cave ? Tu as hosé ! Tu me déçoit fortement kromm, j'avais une meilleur opinion de toi ! Tu a intérêt à avoir une bonne excuse !

Vincent se retourna et pénétra dans une petite pièce protégée par une grille en fer forgé que kromm n'avait pas remarqué. Une pancarte indiquait

Citation :: Réserve personnelle de Vincent le Grand
Entrer interdite sous penne de mort !

Vincent vérifia que tout était bien là : le tonneau de 1430 ( le seul de Vannes ), le vin de messe mis "en sécurité" par de Sauvigny, le calva de son frère, et les quelques bouteilles poussiéreuses qui dormait la en attendant que Vincent les ouvrent. Vincent fut rassuré, Kromm n'avait pas découvert sa réserve personnelle et tout les secrets qu'elle renfermait. Il éteignit la torche, ferma la grille à clé et mit la clé ( l'unique clé de se lieu magique ) dans sa cachette.

Alors kromm ? je ne sais toujours pas pourquoi tu est là... Tu échappera à la mort car tu n'a pas été dans ma réserve, mais tu risque tout de même des ennuies si je n'ai pas d'explications valable !

Kromm a écrit:: Kromm sentait Vincent vraiment en colère. Il lui montra la bosse qui lui ornait le crâne :
- Vincent, hier soir, je suis parti avant tout le monde, rappelle-toi... J'étais prêt à sortir quand j'ai reçu un sacré coup sur la tête (allez, un p'tit mensonge, ça le calmera...), et puis plus rien ! Je me suis réveillé ici !

- On t'aurais assommé ? Mais qui ? Et pourquoi...

Kromm ne laissa pas finir Vincent. Il le tira par la manche et l'entraîna vers le fond de la cave :
- Vincent, viens voir... Tu vas être surpris !

Vincent suivait Kromm, un peu hébété, vérifiant à droite et à gauche que rien n'avait changé :
- Mon trousseau à couture pour l'écharpe Miss et Mister est toujours là... Mes souvenirs de guerre, d'accord... mes potions et breuvages, oui... MON MUR !!! KROMM, QU'EST-CE QUE TU AS FAIT DE MON MUR ???

Ils étaient devant l'entrée du souterrain. Des pierres étaient éparpillées en désordre sur le sol. Kromm saisit une torche accrochée près de lui et éclaira les inscriptions gravées au-dessus de la porte en fer forgé :
- Regarde ces mots, Vincent, ils étaient masqués par une pile de pierre...

Il passa lentement sa torche sur l'inscription latine :
- SENATUS POPULUSQUE ROMANUS...

Au-dessous, ils distinguèrent un autre mot : DARIORITUM

Vincent avait oublié sa cave, sa réserve secrète, sa cuvée 1430 :
- Mais, mais... Sabotin m'avait déjà parlé de Darioritum... C'est l'ancien nom de Vannes !

Kromm comprit qu'il avait maintenant toute l'attention de Vincent. Il lui dit doucement :
- Suis moi...

Ils s'engouffrèrent dans le tunnel, Kromm en avant (il connaissait déjà le chemin), et Vincent, les yeux écarquillés, qui regardait autour de lui. Ils s'arrêtèrent au croisement. Kromm chuchotta, comme s'il craignait de réveiller un monstre endormi dans les entrailles de la terre :
- Tu vois Vincent, trois directions possibles... Je suis certain que ce souterrain se prolonge sur toute notre bonne cité, et qui sait, peut-être même au-delà... Il faudrait former plusieurs groupes, les équiper (on ne sait pas ou tout ça peut nous conduire...), et partir en exploration...

Vincent essayait de voir par-dessus l'épaule de Kromm, mais la torche n'éclairait qu'à quelques mètres de distance.

Au-delà, les ténèbres.

L'inconnu.

Vincent eut un léger frisson de peur mêlé d'excitation.
- Pour commencer, Kromm, allons parler de tout ceci à notre bon maire...

vincent_le_grand a écrit:: Vincent était intrigué... Ainsi sa cave remontait à plusieur centaine d'années ! il essaya de compter mais n'ayant que 10 doigts, il dut renoncer... Soudain, une pensée lui vient à l'esprit : peut-être qu'il y avait du vins romain dans ce souterrain... Vincent imagina une pile tonneaux de vin romain vieux de plusieurs siècle, danss un état de conservation exemplaire...

Soudain, il revint à la vérité...

V : Dit moi kromm ?
K : Oui
V : Qui t'a agressé dans ma taverne ? Ce n'est ni moi, ni Rebeka car elle n'était pas là, et personne d'autre à la clé de la cave...

Kromm rougit...

Kromm a écrit:: - D'accord, Vincent, je vais tout t'avouer... Hier soir, en partant, j'ai vu que tu avais laissé ta cave ouverte. Je me suis penché pour, heu... juste voir comment c'était à l'intérieur, mais j'avais bu un peu trop de ton excellent chouchenn, et BING ! Je suis tombé dedans la tête la première et j'ai perdu connaissance... Voilà....

Vincent était partagé. Encore sous le coup que Kromm ait pu pénétrer dans SA cave, il se rappelait quand même que celui-ci s'était attaché au bébé trouvé en forêt, et que ça lui avait été une rude épreuve de voir partir la petite Tanyya. Et puis Kromm avait servi avec les dragons et revenait d'une expédition d'une vingtaine de jour, tout ça au nom de la Bretagne, alors qu'il n'était sur le sol breton que depuis à peine deux mois....

Et enfin, oui, enfin... il imaginait dans sa tête de plus en plus (et de mieux en mieux) nombre d'amphores et de tonneaux entassés quelque part sous Vannes, dans ces fameux souterrains que Kromm avait découvert par hasard, et qui devaient contenir... mmmmm ! rien que d'y penser, il en avait le vin à la bouche !

- Bon, allez, je te crois, et je passe pour cette fois-ci... Tiens, buvons un dernier verre pour nous remettre de tout ça. Et après, nous enverrons un message à Sabotin pour qu'il nous rejoigne ici... Il ne faudrait pas que la nouvelle s'ébruite trop vite (et qu'on ne touche pas à mes belles amphores, ah... je les imagine déjà...). Et ça lui permettra de constater par lui-même ce que tu viens de trouver....

Vincent alla vers le premier tonneau de la cave remplir deux bols à ras bord, alors que Kromm le suivait et regardait en s'éloignant celui qui contenait la cuvée 1437 avec envie et regret...

dans les souterrains :

Kromm a écrit:: [EDIT : AVIS AUX LECTEURS DE CE RP

Sur le site : http://viedevannes.ifrance.com/rp/cave/

vous trouverez :
- un résumé de l'histoire,
- la description des personnages,
- la carte des souterrains, mise à jour au fil de l'intrigue,
- la position des protagonistes.

Venez pour réagir à ce RP et poser vos questions !
/EDIT]

Kromm avait quitté Vincent à l'entrée du souterrain débouchant dans la sacristie de l'église St-Patern et progressait prudemment.
Il tendit l’oreille mais n’entendait plus aucun bruit… se retrouvant au premier croisement, il prit la direction de la cave. Mais une grosse chaîne cadenassée bloquait maintenant la porte en fer accédant aux tonneaux de chouchenn. Vincent avait pris toutes ses précautions pour que personne ne puisse lui voler son précieux breuvage. Il revint sur ses pas : le chemin de droite était une impasse, il fallait donc continuer dans la partie encore inexplorée.

Quand il vit une faible lueur provenant du passage qui menait à l’église, suivie de chuchotements…
- tu es sure qu’il est parti par là ?
- c’est le seul chemin, et…. Hé ! protège bien la flamme de la bougie, il y a des courants d’air………Qu’est-ce que tu as fait, soeurette ?

Le noir complet avait fait place à la lumière blafarde du cierge.
- Zut ! … Je me suis brûlée, et j’ai fait tomber la bougie….

Kromm avait reconnu les voix d’Annette et de sa sœur. Il s’avança jusqu’au croisement et chuchotta :
- venez par là ! C’est moi, Kromm…

Elles s’approchèrent de lui, un peu gênées.
- on était curieuses de voir ou vous alliez, comme ça… Ce souterrain… enfin, voilà…

Kromm pesta intérieurement contre la curiosité féminine, mais un échange de regards suffit, et il sourit :
- Vous n’avez plus de cierge pour revenir sur vos pas, et si je vous raccompagne, je vais perdre sa trace….

Il resta songeur, puis reprit :
- D’accord. Vous venez avec moi. Mais attention, ça risque d’être dangereux. Vous marchez derrière moi, en silence. Compris ?

Toutes joyeuses, les deux sœurs acquiescèrent.

Kromm devant, puis Annette et enfin Blackdivinity, Le trio emprunta le passage inexploré en restant sur ses gardes…

vincent_le_grand a écrit:: A la lueur de la torche, Vincent et Marquise avançaient prudemment, l'épée ( ou la scie ) à portée main. Arrivé, au croisement ils prirent le chemin du milieu... Cependant, quelques metres plus loins, un boyau partait sur la gauche... Ou Tobias était-il allé ? Et Kromm ? Que de monde dans ces souterrains pensa Vincent qui se félicita d'avoir encore renforcé la sécurité de sa cave et de son précieux chouchen !

On prend quel chemin Marquise ? A gauche, ou tout droit ?

marquise66 a écrit:: Marquise regarda Vincent puis alternativement les deux chemins... Cette situation lui rapelait un certain labyrinthe dont elle n'avait pas réussir a sortir.... :?
-Tobias semble connaitre ces souterrains...c'est un gros avantage pour lui...la logique voudrait que l'on prenne a gauche pour tenter de moins se perdre...toujours prendre a gauche comme çà il n'y aurait pas...
Marquise arreta soudainement son raisonnement, elle avait remarqué quelque chose...
-Vincent, approche la torche du sol s'il te plait...
Vincent s'éxécuta et ils se pencherent tous les deux pour observer le sol. On pouvait y voir des traces de pas, au moins trois personnes...
-Quelqu'un est passé par là... je dirai meme qu'ils étaient plusieurs....les traces de pas se suivent. murmura t elle. On va suivre les traces ce doit etre la bonne voie...
Vincent et Marquise observerent les traces qui partaient dans le chemin en face.
-Tant pis pour mon raisonnement super logique on va prendre en face.
Vincent et Marquise se releverent et commencerent leur progression, veillant a ne pas perdre de vue leurs seuls indices.

blackdivinity a écrit:: Les deux jeunes filles suivaient Kromm en essayant de garder le silence.
Annette frottait son doigt brûlé, et Black se retenait de rire…
Sa sœur ne l’aidait pas, elle se retournait souvent, pour la regarder en souriant et lui faire des signes.
Tout en essayant de garder son sérieux, Black observait, et écoutait.
Le vent sifflait dans les pierres, cela ressemblait parfois à des hurlements…
Elle plongea dans ses pensées, réfléchissant à ce qui pouvait bien ce passer ici.
Kromm était soucieux, et elle ne l’avait pas vu comme ça depuis ce qui c’était passé avec la petite Tanya.
Puis, quelque chose, ou plutôt quelqu'un lui revint à l’esprit… Son sang se glaça.
Black se cogna contre sa sœur, et secoua la tête, comme pour chasser une mauvaise pensée.
Elle s’excusa, gênée, et ils poursuivirent leur chemin.

Annette a écrit:: En silence, en silence……pfffffff Marmonna t elle…

Annette pestait déjà aussi sur le ton de Moonsieur et sur son doigt qui lui faisait un peu mal !!
Et l’idée de la balade amusante, se transformait vite en quelque chose de moins agréable.

Elle se retourna plusieures fois vers sa sœur.
Sa soeur semblait enthousiaste, elle voyait un sourire s’illuminer sur son visage, elle devait peut être se dire,
Enfin ! Un peu d animation…. !!

Ils avançaient, tout trois éclairé par cette faible flamme, Kromm en tête et Annette avec ce mutisme forcé, commencait à se dire qu’il n’avait qu’a pas la regarder ainsi avant de s’engouffrer dans ce tunnel, elle ne serait pas venue….ou alors sa curiosité était telle qu’elle aurait tout de même craqué ?

Et puis bon, il avait sourit, il ne devait pas être trop fâché…

Pourquoi on doit se taire ? murmura t-elle à l’intention de Kromm
Il semblait chercher quelque chose, prêt à bondir au moindre bruit….

Dans son monologue, elle continua à se poser des questions, où était ils ? ben tu le vois bien ma pauvre fille, dans un souterrain !!!
Pourquoi il y avait il se trou dans l’église ? L’église tombait en ruine, alors un trou en plus finalement ?
Oui, mais ça mène où tout ça !?

Son regard se portait sur les lieux, étonnant tout de même des souterrains dans cet état !
Il faisait certes sombre et humide mais cela semblait solide.

A peine le bruit de leurs pas résonnait contre les murs.
Lorsque sa sœur la cogna, Annette aperçut son visage, livide, comme si elle avait vu un fantôme.

Là, elle ne riait plus….

Tobias a écrit:: Après des semaines de misère et de vache maigre, Tobias sentait enfin le vent tourner.

La malchance avait commencé un mois plus tôt, avec l’histoire du bébé qui avait été un fiasco complet. Pourtant, tout aurait dû se passer selon ses plans, mais voilà ! Il avait recruté une bande d’incapables, et les maudits habitants de ce trou perdu avaient pris le nourrisson sous leur protection. Dès lors, tout avait été de mal en pis : l’attaque de la grotte par la milice locale, l’intervention d’hommes armés au moment où il avait retrouvé la tante du bébé, la course poursuite à travers les ruelles de Vannes, jusqu’à sa chute dans les eaux saumâtres du port, où on l’avait laissé pour mort !

Les imbéciles ! Ils ne savaient pas qui étaient Tobias !

Mais le sort s’était acharné contre lui. Il avait volé un cheval et avait galopé jour et nuit jusqu’en Anjou afin d’avertir son maître. Mais des mouvements de troupes l’avaient obligé à s’attarder sur des chemins détournés, et quand il était entré dans sa province natale, des rumeurs d’indépendance divisaient et rendaient les gens méfiants. Quand enfin, il arriva au château, ce fut pour voir son maître, les fers aux poings et au cou, emmené par la garde ducale, comme une bête à l’abattoir. Lui-même avait d’ailleurs failli se faire prendre, échappant de peu à la potence !

Il avait donc fui l’Anjou, toujours revêtu de cette bure de moine, devenue son habit de prédilection. Il avait erré un moment en Normandie, avant de revenir en Bretagne, juste avant la fermeture des frontières. Et dans quelle autre cité bretonne aurait-il pu aller ailleurs qu’à Vannes où un sentiment de vengeance l’animait jour et nuit ?

Sans compter que cette ville présentait un certain avantage ….

En effet, lors de sa chute dans les eaux sombres du port (ah ! maudite chute !), il avait refait surface sous les quais, et avait découvert un petit promontoire où il avait pu prendre appui. C’est là qu’il avait attendu, le nez à la surface de l’eau et sachant ses poursuivants juste au-dessus de lui, que ceux-ci croient à sa noyade. Quand ils étaient enfin partis, il s’était rendu compte que ce qu’il avait pris pour un renfoncement était en réalité un étroit passage menant à une sorte de cavité naturelle.

Une cachette ou il avait pu se dissimuler un moment, avant son départ pour l’Anjou…

Une cachette qu’il venait de retrouver, en attendant de mûrir sa vengeance…

La veille, il s’était rendu à l’église pour essayer d’interroger le curé sur les habitants qui avaient réussi à piéger et à capturer ses hommes. Ils étaient à l’origine de sa situation actuelle, ils devraient donc payer ! Mais arrivé dans la nef, il avait été surpris par l’arrivée de trois individus, deux hommes et une femme, surgis de nulle part !
Il les avait espionné et avait écouté avec intérêt leurs propos avec le Père de la paroisse. La découverte de souterrains… peut-être ces derniers communiquaient-ils avec sa cachette sous le port ?

Et surtout, il avait vu posé là, dans la sacristie, un coffret en or, serti de pierres précieuses ! Sans doute les reliques d’un saint local ….

Il avait décidé d’agir le lendemain, jour de messe, quand tous seraient occupés à écouter religieusement le prêche dominical.
Et tout avait marché à la perfection : son entrée discrète dans la sacristie, le passage souterrain qu’il avait retrouvé sous la dalle de pierre, et ce magnifique coffret fait d’or et de bois précieux, qu’il avait rapidement subtilisé…

Une torche en main, le reliquaire sous le bras, il s’était engouffré dans le souterrain et avançait d’un pas sur et déterminé à la recherche d’un chemin vers sa cachette…

vincent_le_grand a écrit:: Vincent et Marquise continuaient d'avancer. Le chemin montait doucement. Une goutte d'eau tomba au loins. Vincent brisa le silence et chuchota à Marquise. Ca vas ?

Même si Marquise répondit oui, Vincent ne put s'empêcher de remarquer qu'elle était pale. Le chemin continuait. Mais il ne voyait aucune trace de pas... Soudain, un mur de bois leurs fit face.

Écoute, j'entends du bruit de l'autre coté. Tobias doit se cacher ici. Prépare toi. Le mur ne semblait pas très solide, la lumiere filait sur les cotés. Vincent allait donner un coup de pied pour l'éventrer quand marquise remarqua une petite manette sur le coté. Elle l'actionna.

Le mur de bois pivota, trois livres tombèrent, Vincent sortit son épée. Un homme les regardait sortir du trou laisser par ce qui semblait être une bibliothèque. Ils n'avaient plus de doute, ils avaient trouvés To...

Alesius !
Mais que fait tu là ? Ou sommes nous ?

suite

A l'assemblée des conteurs :

vincent_le_grand a écrit:: Vincent et marquise sortirent

Alesius ! Mais que fait tu là ? Ou sommes nous ?

Mais à l'assemblé des conteurs voyons ! Mais, d'où sortez vous ? pourquoi êtes vous plein de poussière ?

Nous... Une cloche sonna, il perdait de temps... Vient avec nous, je te raconterai en chemin...

Marquise, Alesius et Vincent retournèrent dans le souterrain. Marquise referma le passage. Ils retournaient affronter le noire, mais avec Alesius...

Quand Orathor rentra à l'assemblé des conteurs, il passa devant cette horrible étagère qu'il n'avait jamais réussi à déplacer, 3 livres étaient tombés. Comment est-ce possible ?

Suite

Les souterrains :

alesius a écrit:: Alesius était tranquillement assis sur sa chaise en train d'écouter les vannetais racontaient leurs histoires quand soudain ce dernier entendit un bruit sourd venant de la bibliothèque juste à coté de lui
Alesius vit le mur s'ouvrir, il se releva, prit sa dague dans sa main et vit un groupe de personnes sortir de la pénombre
Ehhh!!! mais qu' est que vous faites ici et comment vous êtes arrivé par ce mur? vous m'avez fais la peur de ma vie!!!!
C'est la première fois que je mets les pieds a l'assemblé des conteurs pour me divertir et en cadeau j'ai failli avoir un arret cardiaque!!!

marquise66 a écrit:: Marquise, encore pleine de toiles d'araignée, sortit du souterrain et s'épousseta... Elle toussa un bon coup, reprit une grande bouffée d'oxygene, s'approcha d'une table, se servit un grand verre de chouchen et le but d'une traite...
Ce n'est qu'apres qu'elle remarqua tous les regards étonnés des vannetais présents...
-Euh... ne vous inquietez pas pour nous on fait que passer.... désolée pour le dérangement....
Marquise retourna aupres de Vincent et d' Alesius....
-Alésius ça tombe bien indirectement on te cherchait... on a besoin de toi.
Tout en continuant de murmurer Marquise expliqua brievement la situation a Alésius qui semblait de plus en plus intrigué.
-Alors es tu pret a nous suivre? Il nous faut prendre vite une décision, Tobias prends de l'avance a chaque instant que nous passons a parler...
Tandis qu'ils attendaient impatiemment la réponse d'Alesius, Marquise en profitait pour avaler de grandes bouffées d'air frais et retrouver un peu de couleur avant de retourner dans ces souterrains sombres et pleins d'araignées partout partout.

alesius a écrit:: Bien sur que je vous suis, si vous avez besoin de moi, vous pouvez compter sur mon aide
Allons y on ne doit pas le laisser s'échapper

marquise66 a écrit:: Marquise avala une derniere bouffée d'air frais et les voila repartis dans ces souterrains sombres, humides et pleins d'araignées (je repete pour ceux qui aurait zappé ce détail tres important pour moi... ). Ils refirent alors le chemin en sens inverse, Vincent en tete, suivit d'Alésius et de Marquise. Toujours aux aguets ils arriverent de nouveau a un croisement, un chemin partait en face et un autre sur leur droite.
-C'est le croisement de tout a l'heure Vincent.... si nous allons en face nous allons retourner a la taverne...prenons donc a droite...
Ils prirent ainsi le chemin de droite qui semblait descendre en legere pente. Rendez vous dans les entrailles de la terre...si je ne savais pas que l'enfer était sur la lune je soupçonnerai que nous y allions... Cela fesait déjà dix bonnes minutes qu'ils avançaient dans ce chemin tortueux et extremement humide, tous aux aguets, Vincent tenant fermement son épée, Alésius sa dague et Marquise sa scie, quand Marquise marcha sur quelque chose qui roula sous son pied....
-Stooooop!!! Il y a quelque chose là par terre je viens de marcher dessus.... peux tu éclairer Vincent s'il te plait?
Vincent approcha la torche et ils furent tous surprit de trouver...UN CIERGE...Mais que fesait un cierge dans les souterrains de Vannes??? Marquise s'en saisit et l'examina.
-Ce cierge n'a pas l'air vieux, il n'y a meme pas de poussiere dessus...ce qui veut dire que certaines personnes sont passés par là et qu'elles venaient de l'église...Si c'est Tobias nous avons toutes les raisons de nous rejouir car il progresse désormais dans le noir et donc a surement du ralentir le pas...mais si ce n'est pas Tobias alors ce doit etre....Marquise sentit sa gorge se nouer. Kromm... mon dieu il faut vite le retraper sans lumiere il peut se faire surprendre par Tobias et qui sait ce qui pourrait arriver avec l'avantage de l'effet de surprise de Tobias....
Marquise observa le silence et regarda ses compagnons qui avaient également des regards inquiets. Vincent prit alors la parole :
-tu as raison Marquise nous ne devons pas trainer allons y...
Marquise fourra dans son petit baluchon le cierge qu'ils venaient de trouver, elle était de nature a pensé que le moindre petit objet pourrait lui etre utile en cas de combat avec le monstre qu'était Tobias, ou peut etre que ce cierge leur garantirait symboliquement la protection de Dieu... Ils reprirent ainsi la route dans une progression plus rapide mais toujours avec prudence.

Tobias a écrit:: Tel un chien d’arrêt, Tobias se figea brusquement et tendit l’oreille.

Il était certain d’avoir entendu du bruit derrière lui. Ou bien était-ce devant ? Dans ces souterrains, les échos se propageaient facilement, mais il était difficile d’en déterminer la source…

Le suivait-on ?

Ces damnés bretons buveurs de chouchenn étaient-ils sur sa trace ?

Ne percevant plus aucun son, il reprit son chemin à pas pressés, mais prenant soin de rester silencieux. Il en était presque sûr maintenant, d’autres individus exploraient ces tunnels tout comme lui. Mais lui cherchait quelque chose de précis : un passage vers sa cachette sous les quais ….

Il se rappela sa stupéfaction quand, encore à moitié assommé par sa chute dans les eaux du port, il avait trouvé comme par miracle (il eut une pensée pour son Démon Gardien) cet endroit salvateur : une grotte sous les quais de Vannes. Et pas n’importe quelle grotte… La mer s’y engouffrait sur une vingtaine de mètres, et les parois rocheuses laissaient un minuscule passage vers l’extérieur, assez large pour y passer en barque en baissant bien la tête, mais invisible depuis l’extérieur pour qui ignorait l’endroit.

C’était en fait un abri naturel, et des hommes, il y a fort longtemps de cela, y avaient construit un petit appontement, et des marches de pierre avaient été taillées dans le roc, qui montaient depuis la surface de l’eau jusqu’à une sorte de quai souterrain où des restes de cordages et de barques n’en finissaient pas de pourrir…

Quand Tobias avait découvert cet endroit, il en avait compris tout de suite l’intérêt qu’il pouvait en tirer. A son retour d’Anjou, il avait aménagé cette cachette et y avait apporté armes et provisions. Deux petites barques, qu’il avait réussi à subtiliser de la nef mouillant dans les eaux du port, étaient attachées près de l’escalier de pierre.

La grotte était presque aussi vaste que l’église ou il avait volé le reliquaire. Il avait découvert deux passages (mais peut-être en existait-il d’autres ?) qui partaient de ce petit port naturel pour aller s’enfoncer sous la ville. Il n’avait pas eu le temps de les explorer, mais quand il avait entendu les confidences des trois vannetais auprès de leur curé, l’autre jour, et leur découverte de souterrains, il avait vite compris qu’ils devaient certainement communiquer avec son nouveau repaire.

Et que ces souterrains lui permettraient enfin d’agir en silence et de faire subir à ces maudits bretons sa vengeance aveugle !

Tobias s’arrêta un instant. Le couloir continuait tout droit. Mais à sa droite, un passage plus petit et à peine visible s’enfonçait dans la noirceur des ténèbres…

Il hésita un instant, puis suivit le chemin que son instinct lui dictait de prendre…

Kromm a écrit:: Ils avaient ainsi repris leur progression dans le souterrain, Kromm, tenant un cierge à la main tel un premier communiant, suivi d’Annette et de Blackdivinity. La petite flamme au bout de leur bougie ne valait certainement pas le feu d’une véritable torche, et ils y voyaient à peine à deux pas. Ils avançaient donc lentement, tâtonnant, sentant sous leurs pieds des craquements bizarres, prenant appui tantôt contre le mur, tantôt sur l’épaule du voisin ou de la voisine …

- Aïïïïeuuh… tu m’as marché sur les pieds…
- Chutttt ! Taisez-vous !
- Mais pourquoi ?
- Moins… FORT !!
- Qu’est-ce qui se passe, à la fin ?

C’était la voix d’Annette, qui était agacée par ce comportement dont elle n’en comprenait pas les raisons. Kromm se retourna, et constata que Black était d’une pâleur de mort. Il lui murmura simplement :
- Tobias…

Annette les regardait tous les deux sans comprendre.
- C’est qui ça, Tobias ?

Black chuchotta dans l’oreille de sa sœur, et Kromm vit les yeux d’Annette s’écarquiller de plus en plus. Il lui prit le bras :
- Ca va aller, Annette ? On ne peut plus faire demi-tour, de toute façon… Alors, restez bien derrière moi, en silence. (il lui fit un sourire qu’il espérait encourageant)....D’accord ?

Ils reprirent leur exploration et arrivèrent bientôt à un premier embranchement. Un chemin partait sur la gauche, alors que le leur continuait tout droit. Kromm stoppa net et essaya de percevoir un quelconque bruit de pas… Non, rien. Tobias avait pris trop d’avance. Il regarda à droite. Le noir complet. A gauche. Pareil…. Non ! Une faible clarté tout là-bas, au fond. Etait-ce Tobias qui s’éloignait avec sa torche ?
- On continue par là…

Ils empruntèrent le couloir de gauche sur une trentaine de mètres. Au bout, un angle droit. Le tunnel tournait sur la droite. Kromm fit un geste du bras et ils se collèrent tous les trois contre le mur. Puis, il jeta discrètement un œil de l’autre côté.
- Bon sang, qu’est-ce que c’est que ça ?

Tout surpris, il s’avança au milieu du passage, rejoint par les filles, toutes aussi ébahies que lui.
- Et bien, si on s’attendait à ça…

Une grande salle rectangulaire leur faisait face, entourée de colonnades de pierre, et baignée par une clarté diffuse provenant du plafond. Des statues, dressées entre chaque colonne, semblaient monter la garde depuis des siècles. Elles étaient toutes pratiquement intactes, et taillées à l’échelle… Elles représentaient des hommes en toge, des femmes aux drapés enveloppant une silhouette gracieuse, des animaux, biches, cerfs, loups….

Ils avancèrent, médusés, comme dans un rêve. Au milieu de la salle, un immense bassin, depuis longtemps asséché, et orné de mosaïques de toutes les couleurs représentant des scènes de l’antiquité, prenait la quasi-totalité de la place. Au fond, le mur était percé par un passage derrière lequel on distinguait une autre salle du même style. Annette leva la tête et leur désigna quelque chose :
- Regardez !

Des trous au plafond continuaient verticalement sur une vingtaine de mètres jusqu’à aboutir tout là-haut, à l'air libre. Ils apercevaient le bleu du ciel...La lumière diffuse qui baignait l’endroit d’une façon presque surnaturelle était la lumière du jour qui s’engouffrait par ces orifices.

Ils avancèrent lentement, comme subjugués par leur découverte. Des escaliers, recouverts également de mosaïques, descendaient jusqu’au bassin.

Ils se retrouvaient au beau milieu d’anciens thermes romains…

blackdivinity a écrit:: Black avançait, doucement, subjuguée par le spectacle qui s’offrait à ses yeux, et ébloui par la clarté soudaine.
Elle marchait, les bras en avant, et se mit à effleurer de ses doigts les statues, fermant les yeux, comme-ci elle attendait que celles-ci racontent leur histoire …
La pierre était si douce et si lisse, cela procura une sensation étrange à Black, elle avait l’impression de toucher de la peau, il ne manquait que la chaleur…
Puis elle rouvrit les yeux, elle se sentait plus sereine.
Annette se tenait à côté d’elle, elles se sourirent, puis continuèrent d’observer la pièce, chacune de leur côté.
Black se dirigea vers les mosaïques. Une en particulier attira son attention, les couleurs étaient beaucoup plus vives que sur les autres scènes. Elle représentait simplement une mère et son enfant. Quelque chose était différent…
Black s’accroupi, pour y regarder de plus près, puis toucha la mosaïque.
Elle sentit un morceau de faïence bouger sous ses doigts, puis un autre et encore un …
Quelque chose était dissimulé sous la mosaïque !
Un petit morceau de bois pointu dépassait de sous la terre.
Black tira dessus en tremblant, impatiente de savoir ce que cela pouvait bien être. Elle creusa encore un peu, puis l’objet apparut…
Une petite boite en bois, sculptée de symbole qu’elle ne comprenait pas…
Un petit cadenas doré fendait la boîte en son milieu et malgré tous ses efforts, Black n’arriva pas à l’ouvrir.
Elle appela alors Annette et Kromm pour leur montrer sa découverte…

Annette a écrit:: L’endroit était magnifique, elle ne pouvait s’empêcher de balader son regard dans tous les coins, cela semblait irréel…..
Elle s’avança vers les colonnes immenses….laissa glisser ses doigts dessus, la pierre s’effritait quelque peu, caressa ensuite la pierre des statues qui semblait si lisse, elle n’en revenait pas. C’était encore en très bon état !!
Elle remarqua que sa sœur avait eu la même idée, ce désir de se rapprocher et de toucher, de ressentir l’histoire, de vérifier si ce n’était pas un rêve.

Et pourtant, quelques instants plus tôt elle imaginait ce Tobias, et son cœur se serrait, elle avait entendu parler de lui, un homme cruel et méchant qui n'hésiterait pas à leur faire du mal, sa sœur lui avait parlé de ça, mais elle ne savait son nom….
Sa soeur qui l’avait connu de près, elle restait silencieuse et émerveillée devant la salle, même les couleurs revenaient sur son visage.

En arrivant devant une de ses statues de femme somptueuse, les détails sculptés minutieusement, le drapé semblait presque réel, on aurait presque pu voir son regard, elle ne put empêcher un son enthousiaste de sortir de sa bouche….

Annette repensa à une lettre qu’elle avait lue, parlant d’une sculpture divine qui aurait pu prendre vie, elle se tourna discrètement vers Kromm, se demandant s'il pensait à la même chose, le suivit du regard quelques minutes, il semblait captivé et émerveillé par la pièce toute entière.

Elle se reprit, et continua son exploration, passant en dessous de la lumière, jouant avec elle et les reflets qu'elle renvoyait comme dans un songe, rassurée de revoir le jour au dehors…

La curiosité se faisant plus forte, elle avança vers l’autre pièce attenante à celle-ci, laissant le soin à ses amis de fouiller l’autre, elle passa sa tête doucement dans l'autre pièce, méfiante et pas rassurée.

C’était une grande salle aussi, avec des colonnes qui lui semblaient identiques, mais moins éclairée, elle laissait entrevoir des recoins sombres et inquiètants.

C’est alors que sa sœur l’appela…..

Kromm a écrit:: Ils avaient tout oublié : le souterrain sombre et tortueux, le danger qui planait sur eux, et même Tobias...

Ils avaient tous les trois des yeux d'enfants émerveillés, contemplant avec admiration ce lieu magique, s'obligeant à toucher la pierre froide pour mieux s'assurer que tout ceci était réel...

Lorsque, tout là-haut dans le ciel, le soleil réapparut à nouveau derrière les nuages, de puissantes colonnes de lumière surgirent à travers toute la salle dans un alignement parfait.

Les deux soeurs évoluaient au milieu de cet endroit enchanteur, chacune de son côté, tandis que Kromm s'était assis contre le rebord du grand bassin. Il avait vu beaucoup de choses durant ses voyages, mais ce qu'il avait sous les yeux dépassait de loin ce qu'il avait connu. Les anciens avaient fait preuve d'une ingéniosité, et d'un art consommé en architecture et en sculpture, jouant avec les lumières et les formes, et cela le laissait sans voix....

Il s'imagina cette salle, des siècles plus tôt, le grand bassin rempli d'une eau limpide et douce qui jetait des reflets irisés sur le plafond, et des hommes en toge discutant de politique ou plaisantant sur la dernière comédie qu'ils avaient vu au théatre...

Et tout ceci, à quelques dizaines de mètres sous l'actuelle ville de Vannes !

Rêveur, il regardait Annette marcher le long du bassin, passant d'une statue à l'autre en les effleurant de ses doigts. S'approchant de l'autre salle, elle se retourna et ils échangèrent un regard. Puis un sourire...

Quand Black le fit sortir de sa rêverie. Elle était accroupie au milieu du bassin et avait trouvé quelque chose.

Il se leva et s'approcha d'elle...

blackdivinity a écrit:: Black tournait et retournait la petite boite dans tous les sens, cherchant désespérément un moyen de l’ouvrir.

Puis Annette et Kromm arrivèrent. Elle leur montra sa trouvaille.
Annette regardait l’objet avec autant de curiosité que lorsque Black le trouva.

« J’ai trouvé cette boite là, à peine enfouie sous la terre, caché sous la mosaïque »

Elle tendit la boite à Kromm.

« Peut être saurez vous déchiffrer les symboles qu’il y’a dessus ? »

vincent_le_grand a écrit:: Vincent Alesius et Marquise marchaient. Depuis combien de temps ? Jusqu’où ? Kromm n’avait-il pas simplement rêvé ? Encore un bruit. D’où vient-il ?

Vincent avança, un croisement se présentait à eux. Il n’était pas facile de remarquer le petit chemin sur la droite. Alesius ? On fait quoi ? Ou…

Vincent venait d’entendre des bruits de pas. Et des paroles au loin. Il en était sur ! Marquise aussi les avait entendu. Alesius, lui se dépêtrait d’une toile d’araignée…

Alors. Où va-t-on ? On fait quoi ?

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Ce cri... Que se passait-ils ? Ils n'étaient pas seul, en voila la preuve. Mais d'ou venait ce cri féminin ? L’écho le répétait à l'infinie, et il s'emblait venir de partout à la fois !

alesius a écrit:: Alesius entendit ce cri et croisa le regard de ses compagnons afin d'être sûr qu'il n'avait pas rêver, cet endroit était sombre et effrayant

Mais qui cela pourrait il être?

Les 3 comparses avançaient sans réellement savoir où ils mettaient les pieds, pourtant une chose était sûre, Alesius ressentait comme un drôle de pressentiment sur la suite de cette épopée( comme un sixième sens, c'est mon coté féminin :wink: )

marquise66 a écrit:: Cela fesait des heures qu'ils marchaient dans un tunnel qui semblait sans fin.... Si on continue on va se retrouver en Normandie... ça tombe bien j'ai ma scie...se disait Marquise tandis qu'ils avançaient. Soudain le groupe ralentit, ils étaient arrivés a un croisement. Soudain Marquise dressa l'oreille elle entendit des bruits de pas. Elle se tourna prete a le dire a Vincent quand elle s'aperçut qu'il la regardait avec le meme regard qu'elle devait avoir. Marquise remarqua le silence d'Alésius et se tourna vers lui. C'est alors qu'elle le vit se battre férocement avec une toile d'araignée...
-hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Un cri venait de retentir, il aurait pu etre celui de Marquise devant cette énorme toile avec une araignée qui devait etre aussi énorme pour avoir fait une toile aussi grande... mais ce n'était pas le sien. Le cri semblait provenir de partout et c'était un cri afolé. Marquise en eut un frisson. Ils n'étaient pas seuls ils le savaient, Kromm et Tobias étaient là eux aussi...mais ce cri n'avait rien de masculin... quelqu'un était peut etre en danger, mais qui? quel était le danger? Tobias? et où surtout?
Marquise regarda ses compagnons dans l'espoir d'une réponse a toutes ses questions. Elle profita de cette breve pause pour attraper sa bouteille de chouchen et en avalait une petite gorgée pour reprendre des forces et des couleurs.

Tobias a écrit:: Tobias avait finalement opté pour le petit passage sur le côté, étroit et sombre, qui ne devait pas dépasser les un mètre cinquante de haut. Aussi était-il donc obligé de se voûter pour ne pas se cogner la tête contre le plafond arrondi. Il progressait ainsi, capuche tirée, torche en avant, la cassette contenant les tibias de St-Patern bien calée sous son bras, quand, au bout d'une dizaine de mètres, il déboucha sur un passage beaucoup plus grand, semblable à celui qu'il avait quitté cinq minutes plus tôt...

Apparemment le bout de couloir qu'il venait de prendre faisait communiquer deux gros souterrains qui semblaient parallèles...

Quand soudain, il entendit un hurmement de femme dans le lointain. Un cri de peur qui faisait ceci :
Iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiihhhhhhhhhhhhhhhhh !

Ah, quel son mélodieux !

Cela lui rappelait ses jeunes années, son apprentissage en salle de torture....

Il se revoyait, jeune débutant, avec sa tenue en cuir et ses tenailles toutes neuves que sa maman lui avait offert. Le bon vieux temps !

Tobias sourit à cette pendée (c'est à dire qu'on aurait presque pu apercevoir un léger frémissement sur le coin gauche de la lèvre inférieure)...

Tiens, il en aurait eu la larme a l'oeil, s'il avait encore été capable de pleurer. Tobias était finalement un grand sensible !

Mais, bon, c'était pas le tout, il commençait a y avoir vraiment trop de monde dans ces tunnels !

Il réfléchit à la direction qu'il devait prendre pour se rapprocher de sa cachette sous le port, regarda à droite à a gauche, et prit enfin sa décision...

Kromm a écrit:: Prenant l'objet que Blackdivinity lui tendait, Kromm l'examina minutieusement. C'était une boite faite de bois sombre, probablement de l'ébène, à la forme rectangulaire, d'une vingtaine de centimètres de large sur une dizaine de profondeur. Un petit cadenas doré bloquait l'ouverture. Sur le dessus et sur les côtés, toute une série de symboles gravés dans le bois.
- Non, je ne vois pas ce que cela peut signifier ....

Il approcha la boite de son oreille et la secoua légèrement. Un cognement sourd se fit entendre.
- Il y a un objet assez lourd à l'intérieur...

Il tenta de tirer sur le cadenas, en vain. Il regarda Annette et Black, l'air désolé :
- Le seul moyen de l'ouvrir ici serait de faire sauter la serrure avec ma dague, on saurait ainsi ce qu'elle contient... D'un autre côté, je risque en faisant cela d'endommager cet ouvrage, et peut-être même ce qu'il y a à l'intérieur... Alors qu'un érudit comme Messire Tamuril pourrait nous aider à déchiffrer ces symboles... qui sont peut-être LA clé de cette boite...

Lançant un regard vers Annette, il lui donna la boite afin qu'elle puisse aussi l'examiner :
- Qu'en dites vous, Annette ?

Puis, s'adressant à nouveau vers Black :
- C'est vous qui l'avez trouvé, c'est donc désormais votre bien, ma chère Black. Que décidez-vous ?

Mais avant même que Black puisse répondre, un hurlement aigu les frappa tous les trois de stupeur...

Annette a écrit:: Annette, pas entièrement remise de sa désagréable impression de la pièce voisine, tenait la boîte en main et l’examinait, elle n’eut pas le temps de dire un mot, qu’un cri effroyable retentit !
Elle fut tellement surprise qu’elle lâcha prise et l’objet atterrit dans un bruit sourd à ses pieds….

Plus un son, un silence de plomb régna, n’osant bouger juste leurs regards qui se croisèrent dans cette pièce hors du temps.
Annette frissonna, son cœur battait la chamade et elle ne pouvait prononcer un mot.
Elle regarda le sol, l’objet semblait intact et Black se rua et le ramassa en vitesse, comme si leur vie en dépendait.

Elle ne savait que faire.
Qui criait ?
Cela ressemblait une voix de femme pensa t-elle
Quelqu’un était en danger ?

Elle se retourna vers Kromm.
On fait quoi maintenant ? demanda t-elle d’une voix basse et peu rassurée....

Sans attendre de réponse, elle retourna vers le tunnel.....

marquise66 a écrit:: Cela faisait déjà 5 bonnes minutes que Vincent, Alesius et Marquise étaient figés, a l'écoute du moindre bruit qui pourrait leur indiquer d'où venait ce cri mais tout ce qu'ils entendait, c'était le bruit des gouttes d'eau qui s'écoulaient le long des parois de pierre et qui parfois tombaient dans une petite flaque.

Marquise fit alors le point dans sa tete : bon voyons.... je suis perdue dans des souterrains avec Vincent et Alésius, n'ayant aucune idée de où nous sommes nous ne savons où aller... et en plus de çà nous cherchons Tobias... on a entendu des bruits de pas qui semblaient proches... et maintenant voila qu'un cri féminin à glacer le sang retentit... conclusion : mais qu'est ce que je fous là c'est pas possible....j'ai un chic pour me mettre dans tout un tas d'histoire pas possible, je devrais me faire enfermer.... mon dieu voila que je délire.... bon reprends toi Mama.

Marquise décida de sortir ses compagnons de leur concentration afin de la diriger vers une autre pensée que ce cri qu'ils n'étaient pas en mesure d'élucider :

-Alors que fait-on? nous avons deux chemins dont un qui ne semble pas tres accueillant...nous sommes a la recherche de Tobias alors tentons de réfléchir comme lui....Marquise s'interrompit quelques instants pour réfléchir.

-Bon je penche pour le chemin de droite, il est petit, pas tres facile d'acces, pour les gens normaux il est de nature effrayante mais pour Tobias c'est un passage parfait, il ne s'attends pas a ce que l'on le suive jusque dans des passages si dangeureux... et les bruits de pas que nous avons entendu...je pense qu'ils viennent de là car les parois tres serrées de celui ci permettent une meilleure répercussion des sons... Le probleme si nous prenons ce chemin c'est sa taille, notre progression va etre ralentie et il va faloir que nous nous suivions l'un derriere l'autre, ce qui peut etre dangeureux en cas d'attaque....

Marquise regarda ses compagnons en attendant leurs avis sur la question...

Orathor a écrit:: Orathor trop curieux de cette découverte dans son lieu, avait décidé d'explorer le passage récement découvert.

Il marchait dans une allée, cernée de mur vieux et épais, humide et boueuse. Les toiles d'araignées accrochaient au mur s'entremélaient dans les cheuveux roux du conteur. Il cheminait, en faisant une petite croie de la pointe de son épée sur les murs et le sol afin de pouvoir rebrousser chemin. Sans sa torche, Orathor aurait avançait difficilement mais à la lueure du flambeau, chaque détail était visible. Les murs étaient couverts de mosaïques détruites à maintes endroits représentants des gens, habillaient de toges. Orathor avait déjà vu ce genre de fresque dans l'un de ses livres. Ses hommes vêtu de robe longue étaient des romains. Le conteur regretta de n'avoir pas emené de manteau car le vent glacial le gelait littéralement. Orathor marquait le mur de la pointe de son épée quand un cri strident résonna dans les souterrains. Le conteur saisit fermement son épée et continua son chemin en direction des hurlements espérant ne pas tomber sur quelques choses étranges et dangeureuses.

Kromm a écrit:: - Annette, attends ! Prends ceci !

Kromm avait tendu la main à Black pour l’aider à se relever et s’était approché de la jeune femme, déjà prête à s’enfoncer dans le souterrain. Sous le coup de la surprise, il en avait oublié la façon habituelle de s’adresser à elle. Annette s’était retournée, un léger sourire amusé sur ses lèvres. Kromm la rejoignit à l’entrée du tunnel, suivi de Black.

- Oui, Kromm ?

- Je crois malheureusement que l’on a perdu la trace de Tobias… Et ce cri ! Vincent devait monter un groupe pour nous venir en aide, ils ont peut-être rencontré un problème….

Il lui tendit la bougie, leur unique source de lumière.

Des doigts qui se frôlent… un échange de regards….

- Prends le cierge, Annette. Black te suivra, je resterai en arrière… Nous nous sommes aventurés ici sous le coup de l’impulsion, mais nous n’étions pas préparé. Sans vivre, sans eau, sans torche… difficile de continuer ainsi… Nous allons rejoindre Vincent et les autres et ressortir d’ici. Et nous reviendrons plus tard pour explorer ce souterrain et retrouver Tobias…

Annette lut dans les yeux de Kromm comme de l’inquiétude. Elle comprit ce qu’il n’avait pas voulu leur dire, qu’il avait aussi peur de les mettre en danger toutes les deux.

Ils commencèrent donc à rebrousser chemin, Annette en avant, tenant le cierge, puis Black, et Enfin Kromm.

Avant de quitter les thermes, il se retourna une dernière fois… Il eut comme l’impression malsaine que des yeux les observaient, là, quelque part derrière une des colonnes…

Serrant fermement ses doigts sur le pommeau de sa dague, il resta un moment à regarder la salle… Quelqu’un l’épiait-il ? Il n’aurait pu en jurer…

Il se retourna finalement et rejoignit à grand pas les deux sœurs qui étaient déjà loin…

Orathor a écrit:: Orathor avait passé la nuit dans le tunnel, des gouttes d'eau lui tombant sur le crâne. Au bout de quelques temps il se leva et continua son avançée dans le tunnel. Ces souterains étaient immenses et sans les fidèles croix qu'avaient dessinaient Orathor sur la pierre, il serait perdu ... à jamais ... Soudain Orathor se remémorra quelque chose ... Miss rentrait aujourd'hui même Le jeune amoureux tourna les talons et courrut dans les souterrains comme si le diable le pourchassait. Ne regardardant pas ou il métait les pieds, l'inconscient se prit un nid de poule et s'écrasa de tout son long, inconscient ...

vincent_le_grand a écrit:: Alors que Vincent, Alesius et Marquise allaient prendre le chemin étroit quand, par le grand chemin, ils virent Kromm, Annette et Black venir vers eux !

Alesius, Marquise, Vincent et l'araignée les regardèrent avec étonnement.

Et bien Kromm, que se passe t-il ? que faitent vous là ?

Orathor a écrit:: Orathor se releva tant bien que mal, le nez en sang, il tatonna le sol visqueux à la recherche de son flambeau et au bout de quelques instants réussis à mettre la main dessus. Il se leva et se frotta les yeux avant de repartir avant de suivre le chemin des croix. Au bout de quelques minutes la flamme de la torche marquant l'entrée se dessina et Orathor courrut vers elle. Il se hissa hors du souterrain et rabatit la caisse.

Kromm a écrit:: - Vincent !

Ils formèrent un cercle, leurs figures éclairées par une torche, heureux de se retrouver tous les six, comme s’ils étaient partis depuis des mois ! Kromm avait reconnu Alesius et Marquise, et se tourna vers cette dernière :
- Marquise, c’est toi qui a poussé ce hurlement ?
- Bien sur que non ! Ce n’est pas vous ?

Ils se regardèrent tous, dans un silence pesant. Les visages redevinrent grave…D’où venait donc se cri ? Pour mettre fin à cette atmosphère angoissante, Kromm s’adressa à Vincent :
- Nous avons perdu la trace de Tobias… si c’était bien lui… Pourtant j’étais près à jurer…
Annette chuchota à l’oreille de Kromm en souriant:
- Ne jure pas, mon ami !

Alesius était intrigué par la boite que Black tenait entre ses mains et la désigna du doigt :
- Qu’est-ce que ceci ?
- Je l’ai trouvée enfouie dans le sol, dans la salle des Thermes…
- Des thermes ???
Kromm expliqua :
- Le passage sur la gauche aboutit à d’anciens thermes romains. Plusieurs salles apparemment… Nous étions dans la première quand nous avons entendu ce cri et nous sommes revenus sur nos pas… d’ailleurs (il montra le cierge), avec ça et sans vivres ni armes, nous n’aurions pu aller bien loin. Et vous, qu’avez-vous trouvé ?

Vincent expliqua la découverte du passage caché vers la maison des conteurs :
- ce souterrain est un véritable labyrinthe… Nul doute que d’autres sorties de l’ancienne ville romaine doivent déboucher ailleurs dans notre belle cité. Bon, que faisons nous maintenant ?

Ils s’accordèrent à dire qu’ils ne s’étaient pas suffisamment préparés pour cette expédition, et prirent le chemin du retour vers l’église. En débouchant dans la sacristie les uns après les autres, couverts de poussières et de toiles d’araignées, ils plissèrent leurs paupières devant la lumière du jour et s’aperçurent de l’intense activité qui régnait sur le toit du clocher. Du maire au simple paysan, tous tenaient à participer à la reconstruction de leur belle église, et cela sous le regard bienveillant du Père Kante :

- Ah, mes enfants… quelle belle action vous faites là… Ils n’auront plus à rire de nous, tout Là-Haut…ne cessait-il de murmurer, en donnant un marteau à l’un, en apportant un verre de bon chouchenn à l’autre…

Avant de sortir, Kromm héla Vincent et Al :
- Venez m’aider !
Ils replacèrent la dalle de pierre à son endroit, puis soulevèrent une lourde table de bois et posèrent l’un des pieds dessus.
- Comme ça, si le rat veut sortir du labyrinthe, il ne pourra déjà plus passer son museau de ce coté là…

Une fois sur le parvis, les six vannetais se séparèrent pour regagner leurs logis, se promettant de se revoir le soir même en taverne pour décider des mesures à prendre.

Kromm eut juste le temps de retenir doucement Annette par le bras :
- Oui, Kromm ?

Il tendit sa main vers celle de la jeune femme qui tenait toujours le cierge, maintenant éteint :
- Je crois que tu n’as plus besoin de ceci…. Et….
- Et ?
Il avait cru déceler une lueur dans les yeux d’Annette, qui le poussa à terminer sa phrase :
- … j’aurais grand plaisir à t’accueillir un jour à la Maison Sise...

Leurs mains posées l’une sur l’autre, ils ne s’étaient même pas rendus compte que le cierge était tombé…

Annette a écrit:: Ils avaient tous fière allure en sortant de là !!!
Poussiéreux, crasseux et sentant le renfermé….
Marquise qui se débattait avec les toiles d’araignées, sa sœur qui semblait encore bien surprise de sa découverte, et les autres qui semblaient contents de sortir.

Annette, elle, elle était ravie de revoir le jour, elle était pleine de poussières aussi, son visage salit par la terre qu elle avait eu sur ses mains, mais elle sortit pour profiter du soleil.
Quelques passants la regardaient, et elle sourit….et ferma les yeux, elle avait eu fort peur, et là elle était dehors à savourer l’air frais.

Elle sourit à sa sœur qui était déjà prête à filer avec la boîte pendant que les autres remettaient la dalle en place.

Annette appela sa soeur
Black, il faut aller voir Tamuril avec cette boîte, je viendrais te chercher si tu veux ? où alors je la lui remet, c est plus simple! car je veux aller me laver!

Elle lui sourit à nouveau, voyant que elle aussi en avait bien besoin…..

Elle se reconcentra sur l’église quelques instants, les travaux du toit semblaient bien avancés….Elle repensa qu’elle devait voir Kante….mais pas dans cet état.

Lorsque tout le monde fut dehors, il fut convenu qu’on se prépare mieux pour y retourner et chacun prit son chemin, lorsque Kromm arriva à sa hauteur, elle releva ses yeux clairs vers lui et se perdit dans son regard….

Elle répondit à son invitation par un sourire et quelques mots

J’ai d abord besoin de me baigner, elle regarda l’état de ses vêtements
Mais avec plaisir... lui murmura t-elle.

Elle réalisa ensuite qu’elle avait laissé tomber quelque chose….
Le ramassa vite fait, fit un sourire gêné et timide à Kromm, rentra dans l’église et le remit en place, ni vu ni connu…..

Sa soeur qui était non loin de là, se mit à rire et Annette lui adressa un regard complice.

Elle reprit le chemin de l'auberge, tandis que sa soeur et Kromm s'en allaient de leur côté

blackdivinity a écrit:: Black, éblouie par la lumière du jour, se frottait les yeux, et se remettait doucement de ses émotions.

Elle tenait toujours la boite dans ses mains couvertes de terre. Elle là serrait tellement fort que les jointures de ses doigts étaient blanche.
Black leva son visage pour profiter de la fraîcheur, écoutant distraitement les bavardages de ses amis.

Sa sœur vint la rejoindre, lui proposant de ramener la boite avec elle pour la donner à Tamuril.
Elle lui tendit la boite, puis Annette partit rejoindre Kromm.
Black les regardait amusée, elle lança un sourire complice à sa sœur, puis prit tranquillement le chemin de la maison.

vincent_le_grand a écrit:

Vincent salua Marquise, Alesius et partit en direction de la taverne décalé... Tobias c'était enfui ! Il leurs avait échappé pour la deuxième fois... Vincent passa devant la place de lices, mais lui, il n'avait pas vue Tobias... Il n'avait pas trouvé la moindre trace de son passage ! Kromm avait peut être rêvé ! Il à l'esprit dérangé dit-on, depuis sa rencontre avec Tanya...

Vincent arriva en haut de la rue St Vincent, persuadé que Kromm lui avait fait perdre son temps ! Il entra à la taverne, grommelant et bougonnant. Il ramassa les écus qui était dans la coupelle et les mit dans sa poche d'un geste vif. Un étranger passa devant la taverne sans s'arrêter. Il à une tête de Normand celui là ! pensa Vincent. Dans la cuisine, il se fit cuire une entrecôte. Elle était trop cuite, ce qui n'arrangea pas son humeur. Soudain, il vit le message de Rebeka, elle partait pour Rennes. Il allait donc devoir s'occuper de la taverne seul !

Il décida de lui écrire une lettre lui expliquant que Kromm était un incapable qui avait laisser filer un tueur, ou un dérangé mental qui disait n'importe quoi ! Il prit un parchemin, de l'encre et écrivit

Citation :: Rebeka,

Je sort juste des souterrains, Kromm nous y a envoyer pourchasser Tobias le tueur que tout le monde à vue se noyer !

Non, ce n'était pas bien. Vincent recommença :

Citation :: Rebeka,

J'espère que ton voyage se passe bien.

Ici, tout vas mal ! Il n'y as que des incapables ! Je sort juste des souterrains, Kromm nous y a envoyer pourchasser Tobias le tueur mais il lui à échappé !

Non ! Ce n'était toujours pas ça. Vincent fit un autre essais. Il regarda par la fenêtre. Le port s'endormait, les cloches de l'église sonnaient. Il repensa alors à Kromm qui l'avait aidé à explorer pour la premiere fois le souterrain qui partait de la cave, Kromm qui avait expliquer à Kante la raison de leur apparition soudaine dans la sacristie, Kromm, qui avec beaucoup de logique avait daté les souterrains de l'époque Romaine, Kromm, son ami... Comment avait-il put s'en prendre à lui de cette façon ? La défaite lui faisait mal ! Il commençait à avoir honte de son comportement...

Citation :: Rebeka,

J'espère que ton voyage se passe bien.

Ici, on fait aller ! Je sort juste des souterrains, Kromm y a vue Tobias, le tueur et j'ai moi même entendue des bruits de pas dans la crypte mais il nous à échappé ! Donne moi de tes nouvelles

Vincent

Vincent envoya la lettre à Rebeka par pigeon, ferma la taverne puis alla se coucher. En repensant à sa lettre, la crypte lui revint en mémoire. Demain, après la messe, il irait la visiter.

vincent_le_grand a écrit:: Vincent pensait de plus en plus à la crypte. Il y pensait tellement qu'il ne put s'en empêcher... Dans la nuit, il prit une torche, un sac ( il ne savait pas pourquoi, mais un sac lui paraissait utile... ), du chouchen, quelques croissants ( il n'était pas passé à la boulangerie pour rien ! ) et son [url=http://viedevannes.ifrance.com/rp/cave/carte.html]plan[url] et il prit le chemin de sa cave.
En bas de l'échelle, il fit un tour par sa réserve personnelle. Toutes personnes qui aurait été présente dans la cave à ce moment là aurait entendu des bruits bizarre... Mais Vincent était seul. Non pas que son aventure avec Alesius et Marquise lui ait déplut, mais il se sentait le besoins d'y aller seul.

Vincent sortie de sa réserve quelque temps plus tard. Au passage, il prit une épée et son nouveau bouclier ( il ne l'a pas acheté pour rien ! ), au cas ou il rencontrerait Tobias, si vraiment il existait...

Vincent était dans le doute à ce sujet. Par moment, il en voulait terriblement à Kromm, puis, il avait honte de son comportement car Kromm était son ami. Quoi qu'il en soit, il ne savait pas trop si Kromm avait rêvé ou si il avait réellement vue Tobias...

Vincent arriva devant la grille qui faisait le lien entre les souterrains et sa cave. Il l'ouvrit, regarda l'inscription romaine, puis entra. Il referma derrière lui la grille, au cas ou. Il commençait à connaître le chemin. Une goutte d'eau tomba au loins. Il arriva devant la crypte. Il ouvrit la porte et entra. La luminosité qui se dégageai du lieu était étonnamment élevée. Le jour c'est peut être levé se dit Vincent, avant de se rappeler qu'il était sous terre.... Enfin, il prit le temps de regarder le lieu de plus prêt.

Une statue se reposait près de l'entrée, tandis que, au centre, un petit monument, sûrement un tombeau, trônait paisiblement depuis des siècles, à en croire l'épaisseur de la couche de poussiere.

Vincent était fasciné par le lieu. Il fit le tour du monument, et remarqua alors une autre porte, plus petite, sur la gauche. Curieux, il l'ouvrit.

Flop. Une goutte d'eau tomba. Une deuxième, puis une troisième ! Vincent leva les yeux mais ne vit que le plafond de pierre. En baissant les yeux, il remarqua qu'un petit lac dormait à ses pied. Il se pencha, mit sa mains dans l'eau glacée et réalisa son erreur. Ce n'était pas un lac, mais une source ! Une source qui prenait naissance sous l'église et qui devait se jeter plus loins, peut-être dans les douves...

Vincent repensa à Kromm. Lui et son groupe avaient découvert des termes... Peut être cette sources et ces termes avait un lien...

Au fond de l'eau, une chose brillait. Une pièce de 5 écus pensa Vincent ! C'est toujours ça de gagné ! Vincent se pencha, plongea sa main dans l'eau, et remonta à la surface la ''chose'' qui se révéla être ( à la grande deception de Vincent ) une clé...

vincent_le_grand a écrit:: Vincent prit la clé dans sa main, la retourna, l'examina... Pourquoi diable cette clé était là, sous l'eau, dans un piece attenant une crypte romaine oubliée ?

Vincent, revenant à lui, sortit de cette pièce et retourna dans la crypte. Le monument était vraiment très beau. Vincent le regarda encore et encore... Soudain, la fatigue le prit, il s'endormit...

Le temps passa...

Quelque heures plus tard, il s'éveilla et revint à ses esprits. Depuis quand dormait-il ? Qu'ouvrait cette clé ? Vincent mangea un croissant, but du chouchen et repensa à la taverne. Elle ne s'ouvrirait pas toute seul ! Vincent prit donc le chemin du retour, tout en se demandant ''Mais que diable ouvre cette clé ? ''. Il demanderait à Kromm de l'aider à trouver. Il était temps de lui pardoner, il ne pouvait pas lui en vouloir éternellement comme cela...

Arrivé devant la grille de la taverne, Vincent entra dans sa cave, reposa son sac, son bouclier, finit son chouchen et mit la clé en sécurité dans sa reserve personelle. Puis, il remonta à la taverne pour reprendre son rôle de tavernier. Il fallait aussi qu'il pense à semer son champs de blé, et à faire tourner le moulin... Ces souterrains commençais à prendre de plus en plus de place dans sa vie !
Il était toutefois curieux de découvrir ce qu'ouvrait cette clé... Il avait maintenant hate de rencontrer Kromm

Annette a écrit:: Ils étaient bien équipés, les torches éclairaient plus loin et annette était plus calme que la veille, elle avait bien dormi et se sentait rassurée....
Même si les murs sombres et l'ambiance restait peu amicale, elle garda un léger sourire sur sa bouche....
Elle avait une idée, il fallait aller au thermes et attendre là bas que tout se joue.....
Elle interpella ses amis et leur suggera de s'installer dans la première pièce et d'attendre, elle montrerait enssuite les parchemins qu' elle avait reçut de Tamuril et expliquerait à sa soeur par la même occasion!

Kromm a écrit:: Ils avaient repris le chemin qu'ils connaissaient bien désormais. La lumière vive des torches était bien plus rassurante que la faible flamme du cierge qu'ils avaient utilisés la fois précédente.

En empruntant le long tunnel conduisant aux thermes, Kromm distingua à un moment donné sur sa droite, une porte basse dans un renfoncement sombre. Etrange ! Il ne se souvenait pas l'avoir vue lors de leur dernière visite. Il en était même sur, la lueur du cierge ne leur avait pas permis de la voir.

Ils arrivèrent enfin dans la première salle des thermes. Comme la dernière fois, la magie opéra de nouveau. Dans une clarté blafarde provenant des trous d'aération menant jusqu'à la surface, les statues semblaient prendre vie à la lueur des torches, jetant des ombres fantastiques sur les murs de pierre.

Ils s'assirent sur le rebord du bassin, déposant leurs sacs. Annette paraissait soucieuse : tout la-haut, ce n'était pas un ciel dégagé qu'elle voyait, mais de lourds nuages blancs masquant de temps à autre les rayons du soleil. Elle sortit la clé que Tamuril avait trouvé dans la boite en bois.
- Bien. Il ne nous reste plus qu'à attendre...

Annette a écrit:: Le soleil se faisait timide, et toutes ces aérations au plafond lançaient des rayons de lumière un peu partout, mais ne paraissaient pas toucher un orteil de ces mannequins de marbre.....
Elle fixait les statues face à elle et soupirait....et puis se remit à jouer machinalement avec la clef entre ses doigts, sa nervosité revenait, de l'impatience plutôt?

Elle jetta un coup d'oeil à Kromm, qui lui semblait encore calme où étais-ce encore une de ces multiples facettes...
Sa soeur regardait le coffret en miettes avec attention et essayait de comprendre la signification des dessins avec le manuscrit de Tamuril posé à ses côtés....

Le temps passait, Annette sortit une bouteille, servit un verre à ses amis pour se mettre en appetit, si on veut... Et avala le sien cul sec, avant de ranger la boisson dans le sac....
Elle se mit à penser à vincent, Kromm avait dit qu 'il avait disparu, serait-il ici aussi?

Elle décida de se lever pour aller analyser les statues de plus près, en effet, il y avait une ouverture dans leur bouche, elle n'y avait pas prêter attention avant....

Elles se ressemblaient toutes, du moins les femmes drappées, la bouche ouverte comme si elles allaient parler ou se mettre à chanter, les autres un peu à l'écart ne présentaient pas d'ouverture assez large pour pouvoir passer une clef.....

tout les regards de marbre la fixait et elle eu un frisson.....

Elle se retourna et fit un sourire à ses amis comme pour se donner de l'assurance, puis d'un pas lent et précis s'approcha de l'autre pièce toujours inconnue, un passage pensa t-elle......

Kromm a écrit:: Soudain, des flots de lumière envahirent la vaste salle. Le ciel était à nouveau dégagé, les nuages avaient été chassés par un vent de mer, et le soleil déversait ses rayons lumineux jusqu'à l'intérieur des thermes. Instinctivement, ils se regroupèrent tous les trois au centre du bassin.

Le soleil poursuivait là-haut sa course dans le ciel, et les rayons de lumière s'inclinaient de minute en minute, se rapprochant peu à peu d'une rangée de statues...

blackdivinity a écrit:: Black observait la scène, subjuguée, et de plus en plus nerveuse…
Espérant que la sensation étrange qui l’assaillait, n’était pas un mauvais pressentiment.

La pièce maintenant inondée de lumière lui paraissait surnaturelle, et celle-ci lui semblait bien plus grande que lorsque ils étaient venus la première fois.
Black frissonna, elle sortit de son sac une bouteille d’eau, et s’en vida le contenu sur le visage.

La tête lui tournait, l’ambiance était oppressante…
Elle alla s’appuyer contre le mur, serrant contre elle les débris de la boite, puis ferma les yeux…

Annette a écrit:: L'autre pièce attenante, ressemblait fort à la première....
Sans bassin, un peu plus petite mais avec quelques colonnes sur les côtés et des bancs en pierre dissimulés dans les coins....
Grâce à sa torche elle pu en voir les recoins et aucune porte ne semblait mener plus loin.....

Pas de trous au dessus de sa tête!
Une pièce sombre, mais à certains endroits ont pouvait y voir des anciennes marques de feu, en hauteur, comme si des torches avaient éclairé durant de longues années cet endroit et au fond, la pierre lisse d'un mur s'effritait plus, elle le toucha pour vérifier, mais rien, tout était normal.....
Pourtant d'après Tamuril.....

Elle revint sur ses pas, le ciel s’était dégagé et la lumière semblait féerique, tout les trois ensemble à regarder, scruter le moindre changement, le moindre centimètre de gagné et tout à coup l’ombre revint, le soleil disparu à nouveau sous les nuages….
Ils se regardèrent déçus, mais ne baissèrent pas les bras…..
Le temps passa, Annette essaya un peu d’humour pour consoler sa sœur, elle s’était installèe contre une colonne et ne semblait pas très détendue……elle lui fit un gros bisou et lui apporta un verre....
Elle dit
je suis désolée, j’aimerais savoir si c’est possible ce qu’il ya d’écrit là !!!, mais on peut laisser tomber aussi…..

et le temps passa encore...

Elle avait faim, elle regarda le reste de la troupe, leur proposa encore un verre car le temps se refroidissait.....Et la nuit allait tomber.......

Oui la nuit tombait, c est alors qu’elle eut une idée,
si on éteignait les torches, peut être verrons nous la lumière de la lune ?

Elle regarda au dehors, la lune brillait, le ciel dégagé enfin….

Peut être non ? Avec la fumée des torches on devrait voir la lumière filtrer dedans ?

Elle attendait une réaction de leur part…..

Kromm a écrit:: Kromm se mit à la verticale d’un des trous d’aération et leva la tête. La nuit était tombée depuis longtemps, il ne distinguait que le ciel parsemé d’étoiles. Oui ! L’idée d’Annette pouvait marcher !
- Une chance pour nous, le ciel est complètement dégagé …

Les deux sœurs s’approchèrent de lui et levèrent le nez. Au bout d’un moment, un morceau de Lune apparut dans leur champ de vision, baignant leurs visages d’une lumière spectrale.
Ils s’écartèrent pour découvrir à nouveau sur le sol un halo lumineux, progressant lentement au fur et à mesure que la Lune se dévoilait.

Ils suivirent du regard le rayon se déplacer lentement vers un groupe de statues. Elles représentaient Diane Chasseresse avec son arc, un cerf, des chiens lui courant après, ainsi qu’une biche déjà sur le flanc, entre les pattes d’un lion ouvrant sa gueule…

La Lune apparaissait pleine maintenant tout là-haut. Le rayon était au pied des premières statues. La tension était à son comble… Quand celui-ci commença à reculer, la Lune continuant sa course et disparaissant peu à peu.

Le désespoir les gagna. Kromm était en rage :
- On y était presque ! Mais la Lune n’est pas le Soleil…. Oh ! Attendez ! Une de vous deux a-t-elle un miroir ?

Black en sortit un de son sac, un petit objet ovale finement ouvragé, et le lui tendit :
- J’ai ceci…

Kromm se mit dans l’axe du rayon lunaire et le fit réfléchir sur la petite glace qu’il tenait inclinée. Un point de lumière réapparut sur le sol, au pied des statues.

Au fur et à mesure qu’il inclinait le miroir, le rayon se rapprochait des sculptures : il passa sur les mollets de Diane, puis le dos d’un chien, la biche allongée…

Avant même qu’il n’atteigne son but, Annette savait déjà ce qu’il leur désignerait. Elle murmura :
- Tamuril avait parlé de bête se nourrissant….

Le rayon désignait maintenant clairement l’intérieur de la gueule du lion !

Ils s’approchèrent tous de la statue et Kromm se pencha pour mieux l’observer, mettant sa main à l’intérieur de la machoire du fauve :
- Oui, je sens tout au fond… comme un petit trou… Annette, prends la clé !

Annette sortit la clé qui avait été enfermée pendant des centaines d’années dans une boite en bois, boite que Black tenait désormais entre ses mains. Elle essaya de l’enfoncer dans la gueule, cherchant à atteindre le petit trou que Kromm lui avait signalé.
- Je ne le trouve pas… c’est…. Ah, si ! Ca y est !

Ils se regardèrent tous les trois. Black, les yeux fixés sur la clé, comme hypnotisée, lança d’une voix blanche :
- Vas-y, ma sœur… tourne-là…

Annette tourna la clé très facilement, à sa grande surprise.

Rien ne se passa.

Soudain un grincement sinistre se fit entendre, provenant de la salle d’à côté.

Comme un seul homme, ils se relevèrent et coururent jusqu’à l’entrée pour découvrir ce qui les attendait…

Annette a écrit:: Après avoir tourné la clef dans le sens giratoire du soleil, comme expliqué par Tamuril, dans la petite salle à côté, quelque chose avait bougé !!! un bruit sourd résonnait encore contre le parois des murs lisses.

Il avait raison !! Elle n’en revenait pas du savoir de cet homme !

Tous s’étaient levés et avaient avancés vers l’autre pièce, jusqu’à découvrir qu’il y avait une porte derrière, camouflée derrière la pierre….

Pourquoi tant de mystères ?
Pourquoi cacher une porte ?
Et où était ce piège ?

Très courageuse, elle fit passer kromm devant ! (hehe)

Bon tu l’ouvres la porte ou pas ?
lui demanda t elle avec un petit sourire peu convaincu

Sa sœur rigolait, elle trouva plutôt drôle qu’Annette pousse Kromm en avant…
Annette se retourna et souffla à sa sœur : non mais pas folle non plus !!!!

Plantés devant cette porte, ils hésitaient….quelques instants.

Oui, mais si j’ai tourné la clé dans le bon sens, il n y a pas de risques ?
Demanda Annette

Et si Tamuril avait mal traduit ?
Rétorqua sa sœur…. (grrr)

Kromm sourit devant l’hardiesse féminine….

blackdivinity a écrit:: Black ne pouvait patienter d'avantage, l'impatience et la nervosité la tiraillait.

A force d’attendre et de réfléchir on ne saura jamais rien. Glissa t'elle soudainement.

Elle prit la poignée en fer entre ses mains et la poussa vers le bas
Un son de chute derrière se fit entendre… quelque chose tombait, là , contre cette porte en bois d’ébène.
Un bruit d’objet ? Le piège ?

Les deux filles sursautèrent sur le coup ! Et se mirent ensuite à rire nerveusement, avant de se reconcentrer .
La porte céda finalement après quelques essais, elle était lourde ou alors bloquée par autre chose ?

Elle s’ouvrait vers l’intérieur, et elle n’arriva pas à l ouvrir entièrement….
Il faisait fort noir et ils rallumèrent leurs torches avec celle que Kromm avait gardé.

C'est alors qu'ils aperçurent, jaillissant de derriere la porte , une petite forme blanche au sol.
En y regardant de plus près, cela ressemblait à une main...

Mais c'était une main ! Plutot ce qui fut jadis une main...
Ils se regarderent tout trois interloqués...
Autre chose aussi, après coup, une odeur forte et désagréable se dégageait de là…

Un vieux relent de crasses et de poussières, mais pas que ça…
Une odeur que seul Kromm pourrait reconnaître, tellement elle est particulière et qu’elle donne la nausée…

Black et sa soeur se courbèrent, essayant de se couvrir le visage pour ne plus sentir cette odeur, qui prenait le coeur et qui piquait les yeux , tellement elle était forte...

Kromm a écrit:: Cette odeur, en effet, il ne la reconnaissait que trop bien...

Elle lui rappelait les champs de bataille les lendemains de violents combats, les corps inertes de soldats enchevêtrés, mutilés, les yeux grands ouverts pour l'éternité, les corbeaux se délectant de leurs chairs, les loups se rapprochant dangereusement la nuit, et l'été, les nuages de mouches sur les charniers...

Cette odeur, c'était l'odeur de la mort !

Il donna un violent coup d'épaule sur la porte qui s'ouvrit à moitié. Relevant le col de son manteau pour masquer l'odeur, il rentra prudemment dans la pièce, torche en avant, et regarda autour de lui.

Un corps, ou plutôt ce qu'il en restait, gisait sur le sol. Des lambeaux de peaux et de tissu recouvraient une partie des os blanchis par le temps. Il lui manquait la main gauche (celle que Black avait vu dans l'entrebaillement), la jambe droite, et le crâne qui se trouvait posé sur le sol deux mètres plus loin, machoires entrouvertes.

Ce crâne qui semblait les accueillir d'un air narquois, comme les défiant d'avancer plus loin...

Annette a écrit:: Black avait ouvert la porte et kromm l’avait défoncée …. Pff les hommes ……
Elle entendit un bruit sec derrière celle-ci, un craquement et remarqua que les deux téméraires devant s’arrêtèrent…..
Elle rigola et leur dit d’un ton légèrement moqueur,

Ben quoi ? Vous n’entrez pas ?

Elle n’avait pas vu ce qu’il y avait dans ce passage, et ne se doutait pas un instant de ce qu il pouvait y avoir, la porte était ouverte, et ils bloquaient l’entrée, alors elle s'approcha pour se vanter un peu, remonta le col de sa chemise, passa devant eux et rentra d’un pas décidé dans le couloir…
Car à première vue c’était une sorte de tunnel sombre et nauséabond.

Bon??
Vous avez vu un fantôme où quoi ???!!!
Répéta t-elle avec un petit sourire en coin…

Elle tendit sa torche en avant et ensuite vers le bas et aperçut un corps décomposé, séché et putride….et une tête !!!?
Instinctivement elle porta sa main à sa bouche et laissa échapper un son étrange, mélange de cri et de nausée à la fois….

Elle s’appuya un instant contre kromm qui la suivait….Elle n’était plus très fière….
Sa figure devint aussi blanche que le crâne qui était au sol

Un léger mouvement de tête , heuu.....les hommes devant, c est bien ?!!!!! qu’en penses tu ma sœur ??

Avant de laisser passer kromm, elle scruta les murs, ils étaient humides et les pierres étaient à nu, tout pourrait s’écrouler ?
Une main contre le mur pour vérifier et une autre de l’autre côté lorsqu'elle sentit un objet tranchant qui dépassait de peu.

AIEE !!

La torche éclaira une sorte de lame rouillée insérée, une sorte de faux, encastrée, mais coupante en tout cas !!!!! Son doigt terreux et saignant en témoignait….

Ahh le piège ?? Et si ça se déclenche ?

La tête un peu plus loin était un bon exemple de l’efficacité de ce vieux système.

Elle avança un peu plus loin, Black et Kromm juste derrière

Ils entendirent des craquements et des bruits de pas dans l’autre salle, quelqu’un venait !!!
A peine le temps de se camoufler dans un des recoins du couloir….
et…..

Tobias a écrit:: Tobias était reparti de sa cachette sous le port de Vannes depuis déjà plus d’une heure. Torche en main, il espérait trouver une nouvelle issue secrète débouchant dans les rues de la ville, qui lui permettrait de commettre ses forfaits en toute impunité. Il emprunta le petit couloir qu’il connaissait bien maintenant, passage étroit reliant deux souterrains plus importants. Mais au bout, au lieu de tourner sur sa gauche en direction de l’église, il prit à droite, tourna à un angle droit … et tomba sur les anciens thermes.

Même s’il n’était pas admiratif de l’art antique, Tobias fut assez impressionné par ce qu’il contemplait. Il marcha au bord du bassin, longeant la rangée de colonnes, jetant à peine un coup d’œil sur les statues, et remarqua l’entrée d’une deuxième salle. Il s’y engagea et son regard fut immédiatement attiré par une grosse porte en bois ouverte au fond de la pièce.

Peut-être une sortie ?

Soudain plein d’espoir, il s’y dirigea d’un pas vif, faisant résonner ses talons sur le sol de pierre, écrasant des débris de poteries jonchant le sol, et s’arrêta au pas de la porte.

Un couloir sombre…

Tobias tendit sa torche. Une sorte de grosse boule blanche, posée sur le sol à cinq mètres devant lui, attira son regard. Il s’en approcha, ne se doutant pas que trois paires d’yeux surveillaient le moindre de ses gestes derrière son dos. Il s’accroupit.

Une tête.

Ou plutôt ce qu’il en restait : plus de chair depuis longtemps, deux grands trous noirs à la place des yeux, une peau momifiée collée au crâne, quelques touffes de cheveux blonds …

Tobias souleva la tête par les cheveux, comme pour lui faire face. Il l’aurait cru plus lourde.
- C’est pas toi qui va me dire ou est la sortie, mon gaillard…

Quand il aperçut tout au bout du couloir de la lumière filtrer à travers les rainures d’une porte. Balançant la tête au loin sans aucun respect pour son propriétaire, il fonça vers cet endroit.

Une porte en pierre !

De la lumière passait dans les interstices entre celle-ci et le mur, ce qui tendait à croire que derrière…
Il chercha une poignée, un anneau, n’importe quoi qui puisse l’ouvrir. Rien.

Si ! A gauche de la porte, une niche creusée dans le mur. Il s’y approcha et en éclaira l’intérieur avec sa torche.
Douze petites statuettes en bois formaient un cercle.
Au pied de chacune d’elle, une rainure creusée dans la pierre permettait de la faire coulisser jusqu’au centre.

Tobias observa les statuettes, toutes inspirées du monde romain : quatre représentaient des gladiateurs, quatre des soldats romains, un lion, un esclave, l’empereur, une vestale.

Une représentation miniature des jeux du cirque ! En faisant coulisser deux statuettes au centre du cercle, on symbolisait un combat dans l’arène…

Tobias saisit un rétiaire, voulut le soulever mais n’y parvint pas. Il le déplaça alors vers le centre.

Il entendit aussitôt le grincement d’un mécanisme qui n’avait plus servi depuis longtemps. Puis plus rien. Il fallait certainement déplacer un deuxième combattant. Pas l’empereur, non. Ni la vestale, bien sur. Tobias choisit un centurion. Il le saisit entre ses doigts, le fit glisser lentement jusqu’au centre, jusqu’à ce qu’il soit face au gladiateur.

Aussitôt derrière lui, un bruit de ressort qui se détend. A peine s’était-il retourné qu’il vit la lame surgir du mur et fondre sur lui. Juste le temps de se baisser….

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHH…

Un hurlement aigu s’échappa de sa gorge. Laissant tomber la torche, il se rua en hurlant vers la sortie donnant sur les thermes, cherchant comme une bête blessée refuge dans sa tanière.

Le mécanisme avait remis les deux petits combattants de bois dans leur position initiale au bord du cercle. A leur place, au centre de l’arène, deux doigts humains fraîchement coupés baignaient dans une petite flaque de sang…

Annette a écrit:: Tobias avait fuit ?????
Lui ???
Annette n’en revenait pas…..

Elle l’avait vu, pour la première fois, elle avait eu peur aussi, sa sœur, elle, tremblait comme une feuille lorsqu il était apparu dans l’embrasure de la porte….Blême et chancelante, elle sortit enfin de sa torpeur et ne pu empêcher un ouff sortir de sa bouche…..
Annette la prit dans ses bras pour la rassurer, mais elle n’était pas plus convaincue non plus…….

La curiosité poussa Kromm à avancer, alors les filles le suivirent et regardèrent les petites statuettes à leur tour….

-Repense à ce qu’a dit Tamuril souffla Black qui avait reprit des couleurs

-Oui mais ….

Annette lança un regard vers kromm, dans l espoir que celui-ci l aide mais il regardait déjà la porte en pierre….

-Vas y rétorqua black, j’ai une idée, les bête se nourrissant….
Essaie avec le lion et l’esclave….

-Oui comme dans une arène….peut être oui…..

Elle essaya de déplacer le lion, il bougea et aucun bruit ne se fit entendre, elle tira ensuite sur l’esclave et il se plaça presque de lui-même dans la gueule du lion ! (du moins ça ressemblait bien à ça !!)

Une sorte de clic résonna de l autre côté de la lourde porte en pierre….
Kromm qui était déjà là, appuya, poussa de toutes ses forces et la porte glissa en éraflant le sol de granit, dans un grand fracas tel le tonnerre qui parfois effraie…..

Une tonne de poussière envahit tout à coup le couloir sombre, éteignant quelques torches du même coup….le temps de les rallumer, d’arrêter de suffoquer et de se rendre compte que Kromm était au sol….

Annette se précipita….

Une partie du mur qui soutenait encore la porte s’était effondrée sur lui….il n’avait rien vu venir…..
Black resta là, immobile, sous le choc encore, avant de venir aider à le sortir de là…..
Elles débarquèrent dans une vielle pièce, ou étaient encore stockées des parchemins de toutes sortes, et là, des voix non loin…..

Tobias a écrit:: Il avait couru comme un dément, l’air exangue, la bave aux lèvres, tenant sa main douloureuse dans laquelle manquaient maintenant deux doigts, fuyant le plus loin possible cette salle maudite. Il ne se rappelait plus comment il avait retrouvé la route menant à sa cachette, semant des gouttes de sang sur son passage… comment il avait vidé une bouteille d’alcool sur les plaies sanguinolentes… comment il avait rapproché sa main du feu de la torche pour cautériser…

La grotte résonnait encore de son hurlement, ou se mêlaient rage, souffrance et haine…

Sous le coup de la fatigue et de la douleur, il sombra dans un profond sommeil. Quand il se réveilla, sa main le lançait, mais les chairs semblaient s’être refermées. Il décida d’aller à la surface pour trouver une guérisseuse. Il n’avait pas l’intention que sa main pourrisse et tombe comme un fruit trop mûr.

Mais une chose était sure... les vannetais paieraient cher pour ses deux doigts perdus !

Au port :

marquise66 a écrit:: Quand Marquise arriva au port elle riait encore... elle avait choisi d'etre face a la mer pour trouver l'inspiration. Au loin, le soleil se couchait, de petites vaguelettes oranges venaient mourir contre la digue. C'était si beau que Marquise fut convaincue que ce spectacle l'inspirerait surement grandement...

Elle alla s'asseoir au bord de la digue, balançant ses pieds au dessus de l'eau... Marquise eut a peine le temps de sentir sa chausse glisser que celle ci tomba a l'eau...

Et zut!!! Ma chausse!!!! ça m'apprendra a ne pas bien lasser mes chausses... :?

Marquise regarda sa chausse, elle s'attendait a la voir couler mais au lieu de cela elle flotta.... forcément elle avait un fond de bois... Marquise commençait a s'interroger, peut-etre trouverait elle un moyen de la récuperer... Elle fut sortie de sa reflexion par un évènement quelque peu inattendu : sa chausse venait de s'engouffrer SOUS la digue...

Mais qu'est ce que...? Il y a une grotte sous la digue??? Mais je n'en ai jamais entendu parler...il faut que j'aille dire çà à mon pere, peut etre pourra t il m'en dire plus....

vincent_le_grand a écrit:

Vincent arriva au port, qui se trouvait au bas de la Rue St Vincent, en racontant à marquise un des rêves de la nuit...

Citation :: Vous êtes réveillé très tôt par le grondement menaçant et inhabituel d'un oiseau. Il s'agit d'un hibou. Il a les yeux injectés de sang et tient une truite dans son bec, qu'il lache avant de s'envoler. Les hiboux ne sont pas ce que l'on pense.

Tout en philosophant sur ce rêve, ils arrivèrent au port et Vincent dit :

Bien, ou a tu perdu ta chausse ? Et que veut tu dire par '' sous la digue ''

marquise66 a écrit:: Marquise emmena son pere au lieu exact où elle avait perdu sa chausse et lui montra le bord de la digue.

Tu vois j'étais là, assise, et ma chausse est tombée...

Marquise se pencha au dessus de l'eau pour voir si sa chausse était là quand elle sentit les bras de son pere l'entourer et la tirer en arriere.

-Attention malheureuse tu va tomber...
-Désolée papounet... mais tu sais je voulais voir ma chausse... je t'assure elle est littéralement partie sous la digue... il doit y avoir une grotte...

Soudain, Marquise pensa a Tobias qui était sorti des eaux, on ne savait comment, et personne ne l'avait vu... puis la grotte, sous la terre... sous la terre...souterrains!!!!

Papa il y a un bouchon au bout de canne non? Je vais te montrer ce que j'avance...

Marquise prit la canne a peche et la mit dans l'eau... le petit bouchon flottait et avec le courant il commença a disparaitre sous la digue... Marquise n'avait pas révé...

-Tu te souviens des souterrains bien sûr...

Marquise fixa son pere, attendant une réaction quelconque...

vincent_le_grand a écrit:: Vincent réfléchit à ce que lui avait dit Marquise et ce décida enfin...

Il y as qu'un moyen de savoir, plonger et aller voir ...

Marquise fit remarquer que c'était dangereux mais Vincent dit qu'il voulait tout de même en avoir le coeur net ! Toutefois, il emprunta la scie de sa fille, au cas ou...

L'eau était gelée, et Vincent regretta d'avoir plongé si vite, mais la pensée d'une rasade de 1437 le réchauffa. En effet, la digue était légèrement percée, et une grotte se formait...

Vincent entra dans ce renfoncement et découvrit que e sol remontait en pente douce, donnant sur une sorte de... refuge.

Une paillasse ensanglantée, des bouteilles vides, des objets volés... Aucun doute possible, c'était le refuge de Tobias, et une des entrées des souterrains...

marquise66 a écrit:: Marquise n'en revenait pas... non seulement son pere avait sauté dans cette eau glacée, en plus il lui avait pris sa scie, et enfin il avait vraiment disparu sous cette digue, comme le bouchon et sa chausse...

C'était rare que Marquise sente la panique l'envahir et pourtant c'était le cas en ce moment meme... quelle idée de perdre sa chausse, une chausse c'est rien, mais elle ne voulait pas perdre son pere une deuxieme fois...

Elle s'allongea au bord de l'eau pour voir quelque chose mais elle ne voyait rien, elle tendit l'oreille mais elle n'entendait rien. Son pere ne s'était pas noyé, il avait disparu... Marquise sentit une boule dans sa gorge et les larmes lui monter aux yeux. Pour ne pas se laisser envahir par ses sentiments, elle se mit a réfléchir... que devait elle faire? Tout d'abord elle pensa sauter pour le rejoindre... était ce la bonne solution? personne ne savait qu'ils étaient là... Aller chercher de l'aide? et qu'allait devenir son pere? il était peut etre en danger...

Tandis qu'elle se torturait l'esprit, les yeux de Marquise se poserent sur une petite barque accolée a une grande nef. Marquise se releva et se dirigea vers la nef. Elle monta sur le bateau et en trouva le capitaine. Ce ne fut pas difficile, il était de coutume chez les marins de penser qu'une femme sur un bateau portait malheur alors quand il l'avait vu monter il avait bondi sur le pont....

Celui-ci tenta de la chasser sans même écouter ce qu'elle avait a lui raconter... Marquise sentit la colere monter et celle-ci, elle ne la refoulerait pas, c'est celle qui lui donnait de la force et faisait baisser les yeux de quiconque. Elle se mit a hurler sur le capitaine.

-Non mais vous vous foutez de moi???? Je suis en train de vous dire que mon pere a sauté a l'eau et votre seule réaction, c'est que je vais porter malheur a votre rafiot????? vous voulez que je descende? tres bien je vais descendre mais pas de la façon que vous voulez, je vais prendre votre barque!

Le malheureux capitaine avait tellement était étonné par l'explosion de Marquise qui semblait si douce au premier abord, qu'il ne trouva rien a redire. Elle embarqua donc et se dirigea vers la digue... C'est en arrivant juste devant le trou qu'elle vit la petite grotte se dessiner. Elle dut se baisser pour réussir a passer, tellement c'était petit... la barque avait même frolé les bords de l'entrée...

Une fois que ses yeux furent habitués a la pénombre, Marquise vit une berge. Elle s'en approcha avec la barque et descendit sur la terre ferme.

-Papa? PAPA???? tu es là???? réponds moi je t'en supplie...

vincent_le_grand a écrit:: Vincent crue entendre Marquise l'appeler... Il reprit ses esprits... Il était coincé dans une grotte, seul, non loin d'un tueur en liberté qui par deux fois leur avait échappé.

Il rejoignit la rive et vit marquise en barque. Ils avaient complètement oublié la chausse. Vincent sauta dans la barque, et serra Marquise dans ses bras. Vincent tremblais et le froid le gagnait.

M : J'ai eu si peur pour toi.
V : Moi aussi...

Vincent rendit la scie à Marquise

V : Partons d'ici au plus vite, il faut prévenir Kromm et les autres... Nous avons retrouvé la cache de Tobias !

vincent_le_grand a écrit:: Vincent et Marquise étaient fin prêt ! Il réquisitionnèrent la barque d'un pêcheur en échange d'une bouteille de chouchen et il prirent la direction de la digue. Enfin, il s'engouffrèrent dans la grotte...

Suite dans les souterrains...

Dans les souterrains :

vincent_le_grand a écrit:: Vincent prit le parchemin sur lequel il avait dessiné la grotte de Tobias

Après un instant de réflexion, il sortit aussi le plan des souterrains

Très bien, espéront que cette fois sera la bonne dit enfin Vincent tout en ramassant les parchemins

Marquise sera sa scie et les deux Vannetais s'enfoncèrent dans le noir des souterains, suivant les traces de sang qui trainnaient sur le sol

marquise66 a écrit:: Vincent et Marquise avançaient dans le souterrain, suivant les traces de sang... a certains endroits celles ci étaient plus grosses, ça voulait donc dire qu'il s'était arrété dans sa course... puis les traces reprennaient...

Marquise respirait doucement cet air humide et lourd de mysteres... Elle scrutait a la fois le sol pour suivre les traces mais également le plafond pour surveiller que les araigées restent a leur place...

Entre la pensée de la tache de sang et celle des araignées, Marquise esperait que Mamouchka trouve rapidement Kromm pour qu'ils les rejoignent avec d'autres Vannetais. Elle avait confiance en son pere, elle ne doutait pas de sa force mais Tobias était tres dangeureux, c'était un tueur professionnel...

Marquise commença a chantonner a voix a peine audible pour tenter de détendre l'atmosphere...

Kromm a écrit:: Kromm avait rapidement rassemblé tout ce qui lui semblait utile pour retourner dans les souterrains : deux torches, de l’amadou, une longue corde, ainsi que son épée et deux dagues. Pendant ce temps-là, Annette avait rempli deux sacs d’une outre pleine d’eau, d’une bouteille de chouchen, de quelques pansements au cas où (elle se souvenait trop bien de la dernière fois), et de vivres pour plusieurs jours. Après un moment d’hésitation, elle s’était aussi changée. Elle ne pouvait sortir dans les rues de Vannes habillée en homme, ce serait certainement très mal perçu…

Ils filèrent directement vers le port, dans le fol espoir de retrouver Vincent et Marquise. Mais nulle trace de ces derniers sur les quais.
- Quels inconscients ils ont été de partir sans nous attendre !

Ils essayèrent de repérer la fameuse cachette de Tobias « sous » la digue, comme l’avait écrit Marquise dans son message. Mais les quais s’étendaient sur plusieurs centaines de mètres, et ils durent bientôt se rendre à l’évidence et renoncer à la trouver. Ne restait plus qu’une solution : condamner les issues des souterrains qu’ils connaissaient déjà et reprendre leur exploration là où ils l’avaient laissée la dernière fois… dans les archives de la Mairie !
Ils passèrent d’abord à la taverne décalée, en s’assurant que la trappe menant à la cave était bien cadenassée. Puis dans la sacristie de l’église St Patern : la lourde table en chêne massif reposait toujours sur la dalle de pierre.

Arrivés à la mairie, ils descendirent aux archives. Quelques planches en bois avaient été fixées au mur pour dissimuler la brèche permettant d’accéder aux thermes. Kromm posa son sac et arracha une première planche pour la déclouer. Un craquement sinistre se fit entendre quand il tira, qui se répercuta dans les souterrains. Une petite voix moqueuse lui murmura à l’oreille :
- Bravo mon amour, pour la discrétion, c’est gagné !

Il regarda Annette en fronçant les sourcils :
- Mmppppppppffffffff !

Une deuxième planche. Un autre grincement. Il se retourna vers elle :
- Bon, ça devrait suffire pour pouvoir passer. Allumons les torches…

Une fois la lumière faite, ils pénétrèrent dans l’antichambre piégée, celle-là même ou Tobias avait perdu deux doigts, et où Kromm s’était pris un pan de mur sur le crâne. A l’autre bout du corridor, les thermes. Après s’être enfoncé sur une dizaine de mètres, Annette éclaira le sol de sa torche :
- Regarde !

Il s’approcha d’elle et s’accroupit. De petites tâches noires et circulaires maculaient les dalles de pierre à intervalle régulier. Il en gratta une et passa la poussière rougie entre le pouce et l’index :
- ce sont des gouttes de sang séchées… Tobias a du en semer partout sur son chemin… Donc, si on suit cette piste, et connaissant Vincent, qui lui, est parti de la cachette de Tobias…
- … on devrait retomber sur Marquise et son papounet !
- Oui ! Allez ! Ne perdons pas de temps… Car entre eux et nous, il y a peut-être un sinistre moine…

Et, penchés vers les petits ronds noirs qui semblaient leur désigner le chemin à prendre, ils entrèrent une nouvelle fois dans les galeries humides et poisseuses...

vincent_le_grand a écrit:: Vincent et Marquise suivait les traces de sang. Ils n'étaient encore jamais venu dans cette partie des souterrains. Ici, ils étaient plus large, et, par endroit, des marques d'esclaves étaient griffonées sur les murs. Vincent dit alors a Marquise

Tu vois, Je pense que les esclave romains utilisaient ces souterrains pour charger et décharger les navires en passant inaperçu. Je ne serais pas surpris de trouver une piece d'où ils s'occupaient des termes...

Soudain, les traces de sang se firent plus grosses, moins espacé, et Marquise et Vincent changèrent de direction.

Et toujours pas de nouvelles de Kromm...

marquise66 a écrit:: Marquise était fixée sur une araignée qui semblait loucher quand son pere lui adressa la parole. Il lui exposa sa théorie des esclaves et des termes. A ce dernier mot, Marquise se mit a rever, elle se vit en romaine, en train de se baigner dans de somptueux termes aux milles pierres précieuses qui brillent, avec des statues immenses, représentant toute sorte d'animaux...

Soudain Marquise fut sorti de sa rêverie par un grincement, non deux... elle sursauta et se rapprocha de son pere pour sentir sa présence. Elle lui glissa a l'oreille :

-Tu as entendu??? c'était quoi??? c'était Tobias tu crois??? mais réponds moi!!!!!

Marquise se rendit compte qu'elle ne lui avait meme pas laissé le temps de répondre, il se retourna vers elle et lui jeta un regard noir. Pour se faire pardonner, elle lui sourit timidement et lui fit un petit tidoam sur la joue.

-Désolée papounet mais tu sais je suis un peu stressée en ce moment, entre Tobias et le mariage...alors tu en penses quoi?

Kromm a écrit:: Suivant les gouttes éparses sur le sol, ils débouchèrent bientôt dans la salle des thermes avec le même émerveillement que la toute première fois. La clarté émanant du plafond était blafarde, et la vive lueur de leurs torches projetait sur les murs les ombres des statues antiques qui semblaient soudain reprendre vie.

Ils avaient faits quelques pas vers le grand bassin asséché quand Annette désigna à nouveau quelque chose par terre. Kromm se baissa. C’était un lambeau de tissu maculé de sang séché, qui avait certainement été utilisé par Tobias pour éponger sa blessure. Il venait de le ramasser et se relevait quand, soudain, un gémissement se fit entendre derrière eux !

Ils se retournèrent en même temps, lui, posant la main sur le pommeau de son épée, elle ayant déjà dégainé sa dague !

Une forme allongée bougeait derrière l’une des statues. Kromm, tenant son épée à la main, cria en s’avançant prudemment :
- Sors de cette cachette, les mains bien visibles devant toi !

- Wouarffff !

Un jeune chien déboula devant eux, la langue pendante et la queue frétillante. Malgré le pelage pratiquement recouvert de boue séchée, Annette le reconnut aussitôt :
- Baliiiiiiiiiiiiiiiiie !

Le jeune animal sauta joyeusement sur l’homme et la femme, leur léchant la main et leur faisant la fête. Ils venaient de retrouver le chien de Black. Annette n'en revenait pas :
- Comme tu as grandi, ma belle !

Kromm examina l’animal qui s'était couché par terre. Il n’avait heureusement que quelques blessures superficielles :
- Il a dû vouloir chasser un lièvre et aura trouvé un passage menant aux souterrains… ou bien… (il leva la tête vers les trous d’aération perçant le plafond).. peut-être a-t-il fait une chute depuis tout là-haut ? Lui seul pourrait nous le dire…

Annette avait donné à boire à Balie en lui versant l’eau de leur outre dans le creux de sa main. Puis, après une faible hésitation en regardant Kromm, elle lui donna un petit morceau de viande :
- C'est une chienne, Kromm ! Dieu seul sait depuis combien de temps elle est là, la pauvre… Je prends sur ma ration, je mangerai du pain…

Kromm sourit en regardant sa douce prendre grand soin de la chienne, puis il tira son sac vers lui et fourragea à l’intérieur avant d’en sortir un bout de corde :
- J’ai idée que c’est Dame Providence qui a mis Balie sur notre chemin... Espérons que malgré son jeune âge, son flair soit déjà bien exercé !

Il passa le bout de la corde autour du cou de l’animal en y laissant un peu de mou, fit un nœud, et tint l’autre extrémité en main. Puis il prit le morceau de tissu taché de sang et le tendit à la jeune chienne. La truffe frémissante de l’animal parcourut toute la surface de l’étoffe, ses oreilles se dressèrent, et il se remit sur ses pattes :
- Waaaarrrfff ! Waaaaarrrrfffff !

Kromm reprit rapidement son sac sur le dos en tenant fermement la laisse improvisée, et fit un clin d’œil à sa belle :
- La pause est terminée, ma tendre !

Tandis que Balie tirait déjà sur la corde pour s’enfoncer dans les tunnels. Annette ramassa les torches en soupirant :
- Et c’est reparti…..

vincent_le_grand a écrit:: Vincent et Marquise continuaient leur chemin. Vincent aussi avait entendu le grincement qui c’était révélé n’être que le bruit fait pas un morceau de bois sur lequel Vincent avait marché.

Même si il ne savait pas à quoi il pourrait servir, Vincent le ramassa. Ce qui inquiétait plus Vincent, c’était cette sorte d’aboiement. Marquise, de part son jeune age et son manque d’expérience ( ) avait crue que c’était le vent, mais Vincent aurait plutôt dit un chien. Mais que ferais un chien dans ces souterrains ?

Nos deux compagnons continuèrent leur route, suivant la piste de sang, ne sachant ou cela les menaient, mise a part chez les araignées.

Annette a écrit:: L'inconvénient avec un jeune chien c'est que ça met son nez partout...

Ils progressaient, certes, mais à petits pas, prenant patience chaque fois que Balie s'arrêtait pour sentir une nouvelle odeur, et recommençant encore et encore le même schéma : lui faire sentir le mouchoir ensanglanté, attendre que l’animal retrouve la piste, et repartir aussitôt.

Oui, Balie semblait intéressée par cette odeur et sa truffe ne lâchait pas le sol...
Les traces de sang étaient moins visibles, l'obscurité du tunnel ne laissant pas entrevoir tout les détails, mais la chienne semblait confiante, elle avançait avec la queue remuant de gauche à droite... avant de s'arrêter à nouveau sur un petit tas de terre dont l'odeur semblait plus qu'alléchante, puis reprendre à nouveau son pistage.

Annette riait en silence... pendant que Kromm prenait patience.

Le temps passait, et ils s’avançaient plus profondément dans les galeries moites. Annette se sentit soudain un peu plus tendue : un sentiment de peur commença à l’assaillir .

Et si Tobias était là, tout près, en pleine forme ?

En songeant à ça, elle s’approcha un peu plus de Kromm et lui prit doucement la main…. Elle avait peur pour eux deux sans doute car lui avançait confiant.

Soudain, ils entendirent des bruissements de pas devant eux et s’aplatirent dans un recoin du tunnel, aux aguets, le cœur battant…

Tobias a écrit:: Tobias arrivait au terme de sa quête.

Durant les dernières semaines passées, sous la ville, il avait arpenté jour et nuit ce labyrinthe qu’il avait appris à connaître comme sa poche. Il avait emprunté de sombres passages, parfois si étroits qu’il devait se plier en deux pour progresser, était tombé sur des culs-de-sac ou des endroits impraticables, avait pénétré dans de petites pièces obscures aux murs effondrés, avait marché sur des débris de poteries et amphores, vestiges des temps anciens. Il avait même trouvé un endroit rempli de squelettes sagement empilés les uns sur les autres, sans doute un ossuaire destiné aux premiers vannetais…

Chaque soir, il retournait à sa grotte, sous les quais, et complétait son plan des souterrains sur un bout de parchemin. Chaque matin, torche à la main, il retournait là ou il s’était arrêté la veille, poursuivant sans relâche son exploration. Il était persuadé que s’il connaissait à fond cet endroit, il pourrait enfin agir en toute impunité à la surface...

Et l’heure avait enfin sonné. Il avait fini, pensait-il, de faire le tour de cette ville sous la ville, avec son dédale de rues et de salles secrètes. La dernière galerie restée encore inconnue se trouvait là, juste devant lui.

Il s’était avancé prudemment dans le dernier tunnel encore inexploré quand il vit à la lumière de sa torche que celui-ci se terminait par une large porte en bois. Il posa ses affaires et l’examina longuement. Aucune poignée, aucun anneau, la surface était complètement lisse, à part un petit trou au centre, qui devait être destiné à une clé.

Se rappelant ses deux doigts coupés, il observa de près les murs latéraux. Pas de fissure qui puisse cacher des lames acérées. Il n’y avait là que de la pierre de taille. Rassuré, Tobias sortit sa dague et en enfonça la pointe dans le trou de la serrure en la tournant légèrement.

Un déclic !

Aussitôt, il s’aplatit sur le sol et attendit, tête baissée. Rien ne se passa, si ce n’est la porte qui s’était légèrement entrebâillée. Il avait réussi à la crocheter !
Méfiant, il se remit debout, et se plaqua sur le côté après avoir tiré violemment sur la porte .

Rien…

Il jeta un coup d’œil au-delà. A trois mètres de lui, une seconde porte, en bois bardée de fer, lui interdisait le passage. Tobias examina à nouveau les murs de ce lieu étroit qui formait comme un sas. Rien de particulier.

Il s’approcha et observa. Toujours pas de poignée. Toujours un même trou de serrure. Il reprit sa dague en main, le sourire aux lèvres, se demandant quand même s’il trouverait une troisième porte derrière celle-ci.

Il ne le sut jamais.

Au moment ou il fit pénétrer la lame dans le trou, le sol se déroba sous ses pieds. Affolé, il commença à tomber dans le vide, hurlant et tentant de se raccrocher au bord du gouffre béant qui avait remplacé la dalle de pierre. Il trouva une prise et s’aggrippa du mieux qu’il put. Puis il jeta un coup d’œil en bas. A une dizaine de mètres au dessous de lui, des pointes de fer dressées attendaient patiemment leur victime depuis plusieurs siècles. Soudain, les doigts de Tobias glissèrent sur le rebord humide, et il comprit avec horreur que c’était la fin…

marquise66 a écrit:: Marquise avançait toujours avec son pere quand ils entendirent du bruit juste devant eux et qui semblait se rapprocher... Vincent entraina sa fille dans un renfoncement du souterrain ou ils étaient cachés et ils attendirent. La personne en face semblait les avoir entendu aussi car il ne faisait plus un bruit. Soudain, un aboiement. Marquise sursauta, ne comprenant pas tres bien ce qui se passait dans ce souterrain...

Vincent, la main sur l'épée, commença a sortir du renfoncement en faisant signe a Marquise de rester cachée et sur ses gardes au cas où... Elle serra tres fort sa scie et fit signe de la tete a son pere pour lui dire qu'elle avait compris. Vincent sortit dans le tunnel...

-Qui est là??? ne soyez pas lache!!! montrez vous!!! je n'ai pas peur, venez donc que je vous corrige comme il se doit!!!
-oh mais je n'ai pas peur mon ami...

Marquise reconnut immédiatement cette voix mais hésita a sortir. Il s'agissait de Kromm. Vincent se détendit tandis que Balie lui sautait dessus pour le lecher de partout...

-Marquise tu peux sortir...

Marquise sortit de sa cachette et alla serrer Annette dans ses bras. Elle était contente de les retrouver, à quatres le danger serait moins grand... tandis qu'ils fêtaient leurs retrouvailles autour d'une rapide lampée de chouchen, et que chacun se préparait déjà a repartir a la recherche de Tobias, un cri retentit....

(hrp je suis désolée j'ai achevé mon ordi avec un verre d'eau, il va falloir qu'il aille chez le doc... si vous pouvez faire agir Marquise se serait tres gentil... et ne la tuer pas!!!! lol. J'espere revenir vite. PS : ne vous tracassez pas pour le mariage il devrait avoir lieu le 10 et non pas ce dimanche. /hrp)

vincent_le_grand a écrit:: Vincent fut surprit, et heureux, de retrouver Kromm et Annette. Les deux Vannetais avaient trouvé un chien dans les souterrains ! Vincent aurait portant juré que c'était impossible !

Toutefois, les réjouissances furent de courte durée ! Balie repartit suivre la piste de Tobias en passant dans un passage que personne n'avait remarqué, car il était étroit et au ras du sol ! Se faufilant à quatre pates dans ce passage, ils arrivèrent dans une pièce plus grande, qui avait dut être un lieu de rendez-vous autrefois. Marquise, Annette, Kromm et Vincent la traversèrent, et se retrouvèrent dans un couloir. Un objet brillant attira l'attention de Marquise. C'était des reliques enfermées dans un reliquaire doré.

Sûrement volé par Tobias dit Kromm

Nos amis reprirent leur exploration. L'endroit était plus sec, l'aire plus chaud. Le tunnel était plus large, et Vincent se dit que ce hemin n'avait pas été fait pour les esclaves, mais pour les riches, les nobles. Soudain, un porte imposante, digne des plus grand château se dressa devant eux. Elle n'avait pas de poigné, juste un troue. Vincent voulu la pousser, mais rien ne bougea. Il prit alors une gorgée de chouchen pour l'inspiration, mais cela ne produisit qu'un rot retentissant qui se fit entendre dans tout les souterrains.

Vas-y Kromm, dit enfin Vincent. La logique, la déduction, c'est pas trop mon truc !

Kromm a écrit:: Ils se retrouvaient ainsi en face de la première porte en bois que Tobias avait crocheté. Après la chute de ce dernier dans le gouffre béant, un mécanisme avait refermé et verrouillé à nouveau les battants. Kromm observa le panneau de bois, examina le trou, et eut la même idée que le tueur en sortant sa dague, prêt à commettre la même erreur. Il leur expliqua :
- Le trou est fait pour une clé. Mais comme nous n’en n’avons pas, je vais essayer de forcer la serrure…
- Attends !

Vincent fouillait frénétiquement dans ses poches, cherchant dans les moindres recoins, quand il ressortit une clé en métal noirci par le temps et la lui tendit :
- J’ai trouvé cela dans une petite crypte toute proche de la sortie donnant vers l’église. Peut-être que…

Kromm lui prit la clé des mains en haussant les épaules :
- Pourquoi pas ? On peut toujours essayer…

Annette se rapprocha de lui, légèrement inquiète :
- Fais attention… Rappelle-toi la dernière fois, les pièges…
- D’accord. Vous allez tous vous reculer d’une dizaine de mètres. Marquise, prend Balie avec toi !

Ils lui obéirent, Marquise tenant la jeune chienne par la laisse improvisée, et il inséra la clé dans le trou. Elle rentrait parfaitement. Il la tourna d’un côté, et aussitôt la porte s’entrebâilla après un léger déclic. De la pointe de sa botte, il l’ouvrit en grand et se plaqua contre le mur. Il entendit de loin Vincent s’exclamer :
- Il y a une autre porte !

Ils s’approchaient avec prudence quand il découvrirent le trou béant qui leur empêchait d’aller plus avant. La curiosité aidant, ils se penchèrent tous pour jeter un œil sur ce qu’il y avait là-dessous, et virent, à quelques mètres plus bas, le corps désarticulé de Tobias, à travers lequel ressortaient des pointes ensanglantées.
- Oh, mon dieu ! C’est horrible !

Annette se réfugia dans les bras de son aimé, tandis que Vincent prenait Marquise par les épaules. Kromm reprit la parole :
- Quelle triste fin ! Mais nous ne serons plus jamais inquiété par Tobias, maintenant… Il faut annoncer la bonne nouvelle à tout le village. D’ailleurs, avec ce trou devant nous, je crois que notre route s’arrête désormais ici… Alors ? D’accord pour remonter à la surface ?

Il les dévisagea les uns après les autres. Vincent paraissait intrigué par cette nouvelle porte à quelques pas de lui, à la fois si proche et pourtant inaccessible. Marquise semblait soulagée par la disparition du tueur, elle savait qu’elle ne ferait plus de cauchemar. Quant à Annette, rien qu’à lire dans ses yeux, il s’avait qu’elle le suivrait n’importe ou. Il leurs sourit :
- Bien. Alors, allons retrouver nos amis…

Ils reprirent le chemin du retour, Balie courant joyeusement en tête, suivie de Vincent et Marquise, Annette et Kromm fermant la marche en se tenant par la main. Pour ce dernier, l’aventure des souterrains était belle et bien terminée, et il se dit en souriant et en serrant un peu plus la jeune femme contre lui, que la première chose qu’il ferait une fois sorti de ce labyrinthe, ce serait de s'offrir une bonne pinte de chouchenn en taverne en compagnie de sa belle…

vincent_le_grand a écrit:: Vincent fut à la fois surprit et soulagé par la mort de Tobias. Mais une question lui restait en tête. Qu'est-ce qui était garder par un tel piège ? Sûrement une chose précieuse ! Un trésor ? A en croire par cette riche allée, c'était probable.

Vincent s'arrêta, sa curiosité l'emporta et, malgré l'opposition de Marquise qui lui ordonnait de rentrer avec les autres, il fit demi-tour et se retrouva devant le trou. Il avait ramassé une planche de bois en venant. Elle lui permettrait de passer au dessus du piège. Et puis, si il avait la bonne clé, il n'y avait pas de raison qu'il soit la victime d'un piège. Le voleur qu'était Tobias avait sûrement, comme l'avait dit Kromm, forcé la porte, ce qui était la raison de sa chute !

Vincent passa donc au dessus tu gouffre, piège datant de fort longtemps, et toucha la seconde porte. De même, il mit la clé dans la serrure et la fit tourner. La porte s'ouvrit dans un déclique et un chemin sombre se dressa devant lui. Il prit sa torche, et éclaira ce passage libéré. De belles dalles de pierre dallaient le chemin, le plafond était soutenue par de belles arcade romane, et surtout, dans cette salle, se trouvait des objets pour le moins incroyable. Entre les amphores contenant du vin qui devait être buvable il y a quelque siècle et vielles pieces représentant un homme ( plutôt laid pensa Vincent ) avec du laurier sur la tête, se trouvaient nombre de statues, d'étoffes ou de texte latin.

Mais Vincent nu pas le temps de découvrir les autres joyaux de cette salle, car la lourde porte venait de se refermer, éteignant sa torche au passage. Il était désormais seul, enfermé dans une piece sans lumière et sans chouchen, et sans personne pour le libérer, car c'est lui qui avait la clé de la porte.

Vincent sentait l'angoisse monter, mais il tenta de rester calme. Ses yeux s'habituaient lentement à l'obscurité. Il distingua alors un faible lueur de l'autre coté de la salle. Un autre piège ?
De toute façon, Vincent n'avait pas le choix, il se dirigea vers cette source lumiere. C'était une fissure dans le mur, grosse comme un tronc d'arbre. Vincent passa sa tête au travers et n'en crue pas ses yeux ! De l'autre coté du mur, se trouvait la cave de la Taverne Dévalée ! Il était revenue à la case départ !
Avec beaucoup de difficulté, Vincent ce glissa dans la fissure, et réussi a passer. Il se trouvait entre le tonneau de 1445 et celui de 1448, non loins de sa réserve d'herbes medicinal. Il se retourna mais eu beaucoup de mal à remarquer la fissure par ce coté ci. Tout heureux, Vincent monta à dans la salle de la taverne pour retrouver l'air libre. Il sortit respira un grand coup, malgré le soleil qui l'aveuglait. Il espérait que Kromm, Marquise et Annette, ne tenteraient pas de forcer la seconde porte pour le retrouver, et lui dire de sortir.

Et pourtant, c'est ce qu'il se passait. Alors, malgré sa réticence , Vincent retourna dans les souterrains à partir de sa cave, en passant par la porte ( il aurait été incapable de retrouver la fissure dans le mur ). Marquise avait prit Balie. Vincent se rappella de se détail et siffla. Tout les chiens viennent quand on siffle. Ce plan avait marché car Vincent entendit au loins Bali aboyer et une voix féminine dire : Qui à sifflé ?

Alors, Vincent cria :
C'EST MOI, JE SUIS AU CARREFOUR ENTRE LE CHEMIN QUI VA A LA TAVERNE ET CELUI QUI MENE A L'ÉGLISE !

Kromm, l'entendit, et comme le groupe commençait à connaître le chemin, les 3 vannetais retrouvèrent Vincent au fameux carrefour quelques minutes plus tard. Puis il se dirigerent vers la cave de la taverne décalée.

Soudain, Vincent dit :

Toute ces aventures méritent bien un petit peut de 1437 non ?

Annette a écrit:: Annette n'en revenait pas!! il était vivant et en pleine forme!!!
Elle s'arrêta de pousser en vain sur la porte fermée et haussa les épaules en rougissant un peu de sa maigre force....

ben quoi allez y vous autres contre une porte en pierre!!!

puis elle réalisa

Il parlait de son 1437??? Non, il avait dû prendre un coup sur la tête, là c est sur!

Elle regarda tout le monde, attrappa la main de kromm et se mit à courrir....
Dépêchez vous, plus vite Marquise, avant qu il ne change d avis!!!

marquise66 a écrit:: S'il y avait un chiffre auquel Marquise était plus que réactive c'était 1437... et Balie aussi apparemment... elle n'était vraiment pas bête cette chienne... Marquise se mit a courir avec Kromm et Annette, Balie en tête courrait plus vite que tout le monde et tirait littéralement Marquise. Celle ci avait l'impression de voler... peut-etre ce sentiment était il aussi du au soulagement de la mort de l'infame Tobias et a l'exaltation de pouvoir enfin gouter du 1437 en toute légalité...

Avant même qu'elle n'eut le temps d'y réfléchir elle se retrouva devant la taverne décalée. Grace a Balie elle avait distancé les autres...Elle decida donc de les attendre et en profita pour reprendre son souffle...

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