Journal de voyage de Galatée

Journal de voyage

Préparatifs
Lundi 28 novembre : départ de Vannes
Mardi 29 novembre : une journée d'attente à Rieux
Mercredi 30 novembre : de Rieux à Nantes
Jeudi 1 décembre : l'arrivée au Poitou
Vendredi 2 décembre : l'approche de Thouars
Samedi 3 décembre : l'arrivée à Thouars
Dimanche 4 décembre : un peu de repos à Thouars
Lundi 5 décembre : de Thouars à Poitiers
Mardi 6 et mercredi 7 décembre : arrivée et séjour à Niort
Du jeudi 8 au dimanche 11 décembre : quelques journées à La Rochelle
Lundi 12 décembre : retour à Niort
Du mardi 13 au jeudi 15 décembre : trajet de Niort à Nantes
D'ar gwener 16 a viz kerzu 1453 : an Naoned da Reoz
D'ar sadorn 17 a viz kerzu 1453 : Gwened, Gwened !

Préparatifs

Lorsque Keldelehouf m'a parlé de son projet de partir faire un Tour de France pendant 40 à 50 jours, j'ai tout de suite été séduite par cette idée. Voilà maintenant plusieurs mois que j'étais installée à Vannes, j'y avais maintenant quelques amis, ne vivais plus dans la misère et commençais à m'impliquer dans la vie de la cité. L'envie de parcourir les routes me prenait à nouveau, et ce voyage était l'occasion rêvée de quitter mon échoppe pendant quelques temps. Je décidais donc de me joindre à Kelde, non pas pour l'intégralité de son voyage mais pour les premières étapes. Je ferais ensuite demi-tour et reviendrais seule à Vannes.

Avant de partir je me suis un peu préparée. Mon stock de maïs étant resté invendu, cela me constituait une réserve de nourriture appréciable. J'emporterais également quelques légumes et un peu de viande, dans la limite de mon budget au moment du départ. Ainsi nous pourrons voyager sans avoir à travailler dans les villes où nous ferons étape. Je me suis également fabriquée une échelle : elle pourra servir à travailler dans les vergers si le besoin s'en fait sentir, ou à nous réfugier dans les arbres s'il nous faut bivouaquer hors du périmètre sécurisant d'une ville. Et bien que les risque d'agression paraissent limités car nous voyagerons en groupe (et Kelde est très musclé), j'ai acheté une hache afin de pouvoir faire face à d'éventuels brigands. Avec mon régime intensif de viande ces dernières semaines... espérons que nous voyagerons sains et saufs.

Le départ est fixé au lundi 28 novembre. Phelim et Thuriel devraient de joindre à nous. Kelde m'a montré la carte sur laquelle il a tracé le parcours prévu : Rieux sera notre première étape. Le grand jour approche : je viens de fermer ma maison et l'atelier de charpentier et m'apprête à laisser l'Hermine engagée à ses seuls clients.

Lundi 28 novembre : départ de Vannes

Heureusement que la neige tombée ces derniers jours a un peu fondu. La route de Vannes à Rieux est bonne, il s'agit de l'ancienne voie romaine, mais la distance est importante : de 15 à 20 lieues selon les dires. Mais Kelde a tout prévu : il a attelé son fier cheval à une petite carriole qui pourra nous transporter, facilitant ainsi notre déplacemet et limitant notre fatigue.

Quelques villageois sont venus au-delà de la Porte Saint-Patern pour nous souhaiter bon voyage. Petit contretemps : Phelim et Thuriel ne sont pas au rendez-vous. Tant pis ! Nous partons sans eux, il serait déraisonnable d'attendre et de ne rejoindre Rieux qu'à la nuit tombée.

Avant de partir, nous avons consulté Ma Pie.

Ma Pie a écrit:

De : Vannes, Duché de Bretagne
A : Rieux, Duché de Bretagne

Sortir de Vannes par la Porte Saint-Patern
Rejoindre la route romaine de Vannes à Nantes
Quitter la route romaine à la hauteur de Rieux
Entrer dans Rieux

Distance totale : 17 lieues environ
Temps estimé : 12 heures environ

Le trajet se déroule bien. Rien de particulier à signaler sinon le vent froid qui souffle de face sans interruption. A la fin de la journée de marche la route descend vers le village de Rieux, situé sur la rive droite de la Vilaine. Nous y entrons et réservons à l'auberge deux chambres pour cette nuit et la suivante.

Mardi 29 novembre : une journée d'attente à Rieux

Voilà donc une journée que nous allons pouvoir passer à Rieux, à rencontrer ses habitants et découvrir ses coutumes. Phelim et peut être Thuriel devraient venir de Vannes aujourd'hui, et nous pourrons reprendre la route demain en direction de Nantes.

Ce matin Kelde et moi nous sommes retrouvés seuls à la taverne municipale. A croire que tous les habitants étaient au travail ou au lavoir, haut lieu de commérages variés. Kelde est allé travailler au verger, de mon côté j'ai trouvé un travail bien payé chez Gladius et je récolte des légumes.

Par la suite il y a eu un peu plus d'animation à la taverne. A signaler notamment un appel de Joseph4 à se révolter contre sa mairie, ainsi que la bagarre générale provoquée par un louche individu dénommé Iotrak, ancien conseiller ducal. A Rieux se trouve aussi une homonyme : Galathee, et Esmeralda qui coupait du bois à Vannes ces derniers temps.

A noter aussi que peu nombreux sont les Rieuxois et les Rieuxoises à comprendre le breton. Ceux que j'ai salués d'un demat amical m'ont tous regardée bizaremment, à l'exception de l'ami DeDeLagratte...

Ein fin de journée, Kelde et moi nous retrouvons à nouveau à la taverne. DeDeLagratte nous y rejoints et décide se se joindre à nous. Nous préparons notre départ matinal pour Nantes le lendemain.

Mercredi 30 novembre : de Rieux à Nantes

Avant de partir, nous avons consulté Ma Pie.

Ma Pie a écrit:

De : Rieux, Duché de Bretagne
A : Nantes, Duché de Bretagne

Sortir de Rieux
Rejoindre la route romaine de Vannes à Nantes
Entrer dans Nantes

Distance totale : 16 lieues environ
Temps estimé : 12 heures environ

Kelde, DeDeLagratte et moi tournons le dos à l'église de Rieux et prenons le chemin du château, situé légèrement à l'écart du bourg. Sa sombre silhouette garde le pont qui permet de traverser la Vilaine et de prndre la route de Nantes.

Le froid est toujours vif, et les routes sont toujours aussi désertes. Pourtant, après plusieurs heures de marche nous distinguons la silhouette d'un voyageur solitaire qui cherche visiblement à nous rattraper. Un moment d'inquiétude est vite dissipé. Nous sommes trois, il est seul et n' pas l'allure d'un détrousseur de voyageurs. Alors qu'il se raproche, Kelde reconnaît la silhouette de Phelim. Nous nous arrêtons alors pour l'accueillir. Parti de Vannes une journée après nous, il n'avait pas réussi à nous retrouver à Rieux et s'était mis en route dans l'espoir de nous retrouver. C'est maintenant chose faite !

Le voyage continue, au milieu des champs et des sombres forêts. Quelques petits villages jalonnent la route, les habitants inquiets semblent se cacher à notre approche. Enfin nous rejoignons les berges de l'Erdre : il n'y a plus qu'à suivre cette rivière jusqu'à la Loire. Les hautes formes de la cathédrale St Pierre et du château des Ducs de Bretagne apparaissent bientôt. Dans l'espoir d'un repas chaud et d'un verre à la table d'une taverne, nous pressons nos bêtes et hâtons notre pas.

Mais hélas, la ville semble complètement désertée... Les bâtiments semblent abandonnés, les habitants absents ou cachés ! Seuls quelques chiens errent dans les rues. Nous établissons un campement de fortune dans une grange délabrée, au milieu de la paille humide, et nous préparons à passer une nuit dans cette étrange ambiance de fin du monde.

Jeudi 1 décembre : l'arrivée au Poitou

Avant de partir, nous avons consulté Ma Pie.

Ma Pie a écrit:

De : Nantes, Duché de Bretagne
A : Thouars, Duché du Poitou

Sortir de Nantes
Rejoindre la route de Nantes à Niort
Tourner à gauche à la hauteur de Chantonnay
Rejoindre la route de Thouars
Entrer dans Thouars

Distance totale : 48 lieues environ
Temps estimé : 2 étapes de 12 heures et 1 de 6 heures environ

Nous sommes tous réveillés bien avant l'aube. Il faut dire que nul n'a vraiment réussi à bien dormir dans cette ville abandonnée. En me levant, j'ai la surprise de découvrir un morceau de viande caché sous la paille...

Nous nous mettons en route sans tarder et tournons vivement le dos à la lourde silhouette du château. De solides ponts en pierre nous permettent de traverser les bras de la Loire, et nous prenons la route du sud. La température est plus douce que ces derniers jours, en contrepartie le ciel est couvert de lourds nuages gris et nous nous attendons à recevoir la pluie. Un violent vent d'ouest nous déporte sur la gauche de la route.

Nous allons bientôt quitter la Bretagne. Déjà, dans les bourgs que nous traversons, les maisons aux toits de tuile rouge commencent à remplacer les chaumières et les habitations aux toits d'ardoise. Nous passons Clisson, porte de la Bretagne, et arrivons dans le comté du Poitou. Le chemin que nous suivons est celui qui permet aux bretons de rejoindre la voie de St Jacques de Compostelle.

Nous marchons et dépassons Montaigu, puis Chantonnay. C'est ici qu'il nous faut bifurquer sur la gauche et prendre la direction de Thouars. La nuit est déjà tombée et nous installons le campement à proximité du village. Deux jours sans faire étape dans une ville digne de ce nom : le temps se fait long. Et d'après la carte, il nous faut encore une journée et demi de marche avant d'arriver à Thouars. Dans la forêt voisine, on entend le hurlement de loups...

Vendredi 2 décembre : l'approche de Thouars

Vendredi matin. La nuit a été pluvieuse, les chemins vont être boueux aujourd'hui. Le feu allumé la veille au soir a été éteint sans même avoir consumé le bois coupé. Nous déjeunons rapidement et prenons la route dans les lueurs de l'aube. Dans les champs, les animaux cherchent nourriture et eau.

Nous marchons à présent vers l'est, le vent nous pousse vers notre destination. La route est monotone, nous progressons rapidement en espérant raccourcir la durée du voyage. Mais déjà le soleil atteint son zénith et commence à redescendre derrière nous. Nous n'atteindrons pas Thouars ce soir, il va encore nous falloir bivouaquer.

Nous installons le campement à proximité d'un petit étang, à l'écart du chemin. Après avoir été cherché du bois mort, hélas humide, nous allumons un feu fumant sur lequel nous cuisons quelques unes de nos provisions. Après nous être restaurés, il va être temps d'aller prendre du repos.

aujourd'hui samedi 3 decembre thouars est en vue, enfin... nous y serons demain. cela fait quatre jours que nous avons quitté rieux et que nous n'avons vu personne...
kelde commence a ne plus se rappeler a quoi ressemble un verre de biere... dur, la boulasse a pris un sacré coup!!
heureusement demain nous pourrons aller a la messe a thouars et terminer la journée a la taverne
la tâche qui nous attend va etre dure... représenter vannes au concours debile!!! preparez vos chopes amis poitevins les alcoolos bretons arrivent!!!!

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Keldelehouf

Samedi 3 décembre : l'arrivée à Thouars

La nuit a été froide, mais nous constatons avec plaisir que le ciel est dégagé. Les premières lueurs de l'aube nous promettent une journée ensoleillée. C'est donc avec enthousiasme que nous nous préparons, Kelde, DeDeLagratte et moi. Phelim n'est plus avec nous. En fait, impossible de savoir à quel moment il nous a quittés : il marchait toujours soit devant soit derrière et nous n'avons pas pris garde à sa disparition. Bonne route à lui !

Dans l'étang près duquel nous avons dormi flotte une barque que nous ne souvenons pas avoir vue la veille. Elle semble nous tendre ses rames et nous la chargeons sur la charette avant denous mettre en route. Nous passons à proximité de la carrière de pierre et croisons les premiers thouarsais venus y travailler. Nous croisons également un mystérieux promeneur, jeune homme grand et maigre nommé Baudoin.

Nous apercevons bientôt la silhouette des églises et des tours de Thouars. Nous franchissons le Thouet puis es remparts de la ville entre la Tour du Prince de Galles et la Tour Porte au Prevost, et remontons les rues entre les églises St Laon et St Médard. Nous entrons dans une auberge pour nous y restaurer. Nous voici au chaud pour la première fois depuis Rieux !

L'après-midi est consacrée à la découverte de la ville, de ses nombreuses tavernes et à un repos bien mérité après ces longues journées de marche.

dimanche 4 decembre a Thouars
j'entretiens la boulasse au "Boudoir a Boulasse". les gens semblent sympathiques et accueuillants, la biere coule a flots, ca me plait bien!!
j'ai la chance de rencontrer le comte du poitou, Toucoul, qui me dit que la route jusqu'a saumur est dangereuse. n'ayant pas de nouvelles de mes compagnons de route (a part dede que j'ai vu en coup de vent ce matin a la taverne) je prends la decision de partir vers le sud direction poitiers.
heureusement mon cheval s'est bien reposé il va etre en forme car le voyage promet d'etre long!!

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Keldelehouf

Dimanche 4 décembre : un peu de repos à Thouars

Dimanche, jour du seigneur : nous restons à Thouars. A notre arrivée dans la ville, nous avons appris que la route entre Thouars et Saumur est bloquée depuis peu par l'armée angevine. Un brigandage répété entre les deux villes serait à l'origine de ce déploiement de force, mais les Poitevins semblent avoir été placés devant le fait accompli et n'apprécient visiblement pas.

Si la situation n'évolue pas favorablement, nous passerons par Poitiers au lieu de Tours. Que le bon Dieu nous pardonne, nous ne respectons pas complètement le repos qu'il nous prescrit. Afin de remplir un peu nos bourses, nous partons travailler aux champs : Keldelehouf chez Micaman et moi chez Val3rian après avoir été devancée par Bionicle chez Somnus qui proposait un salaire élevé.

Il nous reste cependant un peu de temps pour profiter un peu des tavernes et de l'hospitalité poitevine. Le Boudoir à Boulasse de Dame Hékate semble bien être la taverne la plus renommée de Thouars, bien qu'un peu désertée lorsque j'y séjourne. Caliostro et Eorl m'entretiennent pendant de longs instants, vantant les charmes de leur ville, l'animation de son marché et les vitraux de l'église St Médard.

Demain nous prendrons la route pour Poitiers, où je quitterai le groupe pour revenir vers la Bretagne via Niort et la Rochelle.

Lundi 5 décembre : de Thouars à Poitiers

La route menant vers l'Anjou est toujours bloquée en raison des manoeuvres de l'armée angevine luttant contre les brigands sévissant entre Thouars et Saumur. Nous renonçons donc à prendre la route de l'Anjou et de la Touraine où nous aurions pu rencontrer Simply, parti étudier sur les bords de la Vienne. Kelde et moi prenons donc la route de Poitiers, capitale du Comté.

Avant de partir, nous avons consulté Ma Pie.

Ma Pie a écrit:

De : Thouars, Duché du Poitou
A : Poitiers, Duché du Poitou

Sortir de Thouars
Rejoindre la route de Thouars à Poitiers
Entrer dans Poitiers

Distance totale : 16 lieues environ
Temps estimé : 12 heures environ

La route de Thouars à Poitiers semble déserte. Nous cheminons tranquillement à l'allure de notre carriole, sur un chemin rendu boueux par des pluies récentes. Quelques villages poitevins où des poules errent entre les maisons jalonnent la route. Les cheminées fumantes nous rappellent que l'hiver approche.

La ville de Poitiers est bâtie sur un promontoire au confluent du Clain et de la Boivre. Elle constitue le Seuil du Poitou, passage peu élevé où passe une importante route commerciale et militaire entre Paris et Bordeaux.

Après de longues heures de marche, nous apercevons de loin la cité. Le château de Jean du Berry et les remparts d'Aliénor d'Aquitaine en défendent l'accès. Dans la ville, nous observons l'église romane Notre-Dame-la-Grande et la cathédrale gothique St Pierre, près de laquelle se dresse le Baptistère St Jean, un des plus anciens monuments chrétiens.

Une certaine animation règne, car de nombreux pèlerins descendant à St Jacques de Compostelle séjournent dans la ville, où ils font halte pour vénérer les reliques de Ste Radegonde ou de St Hilaire. Nous nous arrêtons devant une auberge dont la cuisine dégage une odeur alléchante et y entrons pour commander un repas réparateur.

Mardi 6 et mercredi 7 décembre : arrivée et séjour à Niort

Une certaine tristesse règne ce matin, car nos chemins vont maintenant se séparer. Kelde continue vers La Trémouille puis Limoges pour rejoindre l'itinéraire choisi au départ. Pour ma part, ne souhaitant pas m'absenter trop longtemps de Vannes, je vais me contenter du Poitou pour le moment. Il me reste donc deux villes à visiter : Niort et La Rochelle. L'étape du jour me conduit donc de Poitiers à Niort.
Avant de partir, nous avons consulté Ma Pie.

Ma Pie a écrit:

De : Poitiers, Duché du Poitou
A : Niort, Duché du Poitou

Sortir de Poitiers
Rejoindre la route de Poitiers à La Rochelle
Quitter la route au niveau de Niort
Entrer dans Niort

Distance totale : 17 lieues environ
Temps estimé : 12 heures environ

Je reprends donc la route vers le sud-ouest. A poitiers, j'ai acquis un cheval et une charette pour le transport. Le trajet se déroule sans encombres, deux rencontres avec des voyageurs sont cependant à signaler : Mat2802 et Naunault. Femme seule sur la route, je suis un peu inquiète mais tout se déroule bien et c'est avec soulagement que j'aperçois la ville de Niort dans une boucle de la Sèvre. Le donjon d'Aliénor d'Aquitaine, du XIIème siècle ainsi que les églises Notre-Dame et St André signalent la ville au voyageur. Je m'arrête à l'auberge pour la nuit.

Le lendemain, je décide de passer la journée à Niort. Je travaille aux champs pour remplir un peu ma bourse, et je profite du reste de la journée pour rencontrer quelques Niortais dans les tavernes de la ville. Ici, la situation économique n'est pas brillante. La surproduction est généralisée, et de nombreux habitants sont récemment partis pour les nouvelles terres du sud. D'après le dénommé Gloop, le maire actuel n'aurait aucune politique pour tenter de résoudre ce problème...

Gloop et Isambre ont été mes guides à Niort. J'ai ainsi pu assister à une démonstration du lancer de pichet d'eau froide, activité très répandue dans les tavernes. Un jeu probablement initié par les potiers de la ville qui ont trouvé là un moyen d'écouler leur production... Je quitterai Niort demain avec un fragment de pichet en poche !

jeudi 8 decembre

je suis a la tremouille depuis hier et j'attend dede (fais moi signe quand tu y es!!). ben... euh... comment dire... c'est desert comme ville!!! les tavernes sont vides!!!! au secours!!!!

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Keldelehouf

Du jeudi 8 au dimanche 11 décembre : quelques journées à La Rochelle

Avant de reprendre le chemin de la Bretagne, je vais encore prendre quelques jours pour visiter la région. L'appel de l'océan se fait sentir, et la ville de La Rochelle, capitale de l'Aunis, n'est qu'à une journée de marche de Niort. Il s'agit du plus grand port de la façade atlantique, et le commerce du sel et du vin constitue la grande animation de la ville.
Avant de partir, nous avons consulté Ma Pie.

Ma Pie a écrit:

De : Niort, Duché du Poitou
A : La Rochelle, Duché du Poitou

Sortir de Niort
Rejoindre la route de Poitiers à La Rochelle
Entrer dans La Rochelle

Distance totale : 16 lieues environ
Temps estimé : 12 heures environ

La route de Niort à La Rochelle est monotone. Il ne fait pas vraiment froid mais une forte pluie et un vent de face rendent l'avance pénible. La route est déserte, et ce n'est qu'à la tombée du jour que je franchis les portes de la ville. Direction la première auberge qui se présente pour y passer la nuit.

Le lendemain, levée de bonne heure je me rend sur le port. Deux tours imposantes en encadrent l'entrée : la Tout St Nicolas au sud et la Tour de la Chaîne au nord. Entre les deux, une lourde chaîne est tendue à chaque coucher du soleil pour empêcher les mouvements des navires. A présent, alors que l'aube est à peine naissante, des hommes s'affairent à la décrocher. Déjà dans leurs barques, les pêcheurs préparent leur matériel et s'apprêtent à sortir en mer.

A peu de distance, une tour inachevée domine les remparts de la ville. C'est la Tour de la Lanterne : son sommet abrite un important foyer destiné à signaler l'emplacement de la ville aux navires venant du large. Ceux-ci patientent dans le Pertuis d'Antioche, entre les île de Ré, d'Aix et d'Oléron en attendant le lever du soleil et l'ouverture du port. Autrefois, La Rochelle était également le port des Templiers.

Dans la matinée, je quitte l'enceinte de la ville pour aller travailller dans les champs de Vincentdebeaujeu. Une fois de plus, il s'agit de remplir ma bourse mise à mal par ce voyage. En fin d'après-midi, il est temps de s'arrêter et de rendre une petite visite aux Rochelais dans les tavernes de la ville.

J'y rencontre une certaine animation et de nombreuses personnes sympathiques : le maire Tenoch, ancien normand, Alexlaurent54, jeune père de deux jumeaux, et Lamendin, ancien Vannetais reparti vers sa Saintonge natale. Tenoch semble craindre une guerre imminente du Poitou avec son voisin angevin.

Deux autres journées passent, entre visites à l'église, promenades sur la côte et travail aux champs chez Camelot. Lundi, je repartirai vers Niort.

dimanche 11 decembre

bourganeuf comté du limousin et de la marche
la ville a l'air sympathique, biere a 0.60 ecus!!!! ni un eni deux je pousse la porte de la taverne et soigne la boulasse. mais deconnexion sur deconnexion ca rend dingue... vive le dimanche et les serveurs surchargés!!
vannes me manque et je suis encore loin d'etre rentré...

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Keldelehouf

Lundi 12 décembre : retour à Niort

Lundi matin, avant de reprendre la route vers Niort et d'entamer ainsi le chemin du retour, je me rends au Fil d'Argent, l'échoppe du tisserand Lamendin. En souvenir de mon passage à La Rochelle, il m'offre un splendide bâton de pèlerin que lui avait laissé un jacquet insouciant. C'est une long bâton de marche en noisetier dont une des extremités est ferrée. A l'autre, suspendus par des lanières de cuir semblant neuves, se trouvent deux coquillages ainsi qu'une petite bourse également de cuir contenant du sable rochelais.

Il est temps pour moi de quitter cette ville sympathique et de faire en sens inverse le chemin parcouru il y a quelques jours.

Je n'arrive à Niort que tardivement après avoir croisé sur la route un misérable vagabond, Nicolasroth. Repas à l'auberge, et il est temps d'aller dormir. L'étape de Niort à Nantes sera longue : elle me prendra 3 journées complètes. Ensuite Rieux et enfin, Vannes !

mardi 13 decembre gueret et depart pour chateauroux

la route est encore longue mais le cheval est n bonne forme, il voyage tous les jours sauf le dimanche. voici enfin la fin du detour qu'on a du faire a cause de blocage de la route thouars-saumur. mais bon il y a des tavernes sur la route et les gens accueuillants

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Keldelehouf

Du mardi 13 au jeudi 15 décembre : trajet de Niort à Nantes

Le moment est venu de reprendre le chemin de la Bretagne. Le bâton de marche dans une main, je vais marcher aux côtés de mon cheval pendant trois longues journées pour arriver à Nantes.
Avant de partir, nous avons consulté Ma Pie.

Ma Pie a écrit:

De : Niort, Duché du Poitou
A : Nantes, Duché de Bretagne

Sortir de Niort
Rejoindre la route de Niort à Nantes
Entrer dans Nantes

Distance totale : 51 lieues environ
Temps estimé : 3 étapes de 12 heures environ

La route de Niort à Nantes est particulièrement longue et peu engageante. Rien de trépidant ne vient rompre cette marche qui me ramène vers la Bretagne. Dommage que je n'ai pas réussi à trouver un navire qui m'aurait ramené de La Rochelle à Vannes par la voie maritime : cela aurait été plus rapide, avec le vent de sud-ouest qui souffle actuellement.

Au soir du troisième jour de marche, après avoir bivouaqué à deux reprises près de petits villages, j'aperçois enfin les tours de Nantes. La ville est tout aussi déserte qu'à notre dernier passage. Demain j'arriverai à Rieux, où je trouverai enfin une auberge où passer la nuit et des tavernes pour revoir des Bretons !

D'ar gwener 16 a viz kerzu 1453 : an Naoned da Reoz

Vannes est encore à deux journées de marche d'ici, mais je me sens plus légère en prenant le chemin de Rieux ce matin. Je suis bien en Bretagne, et je me sens déjà rentrée à la maison. C'est pourtant une dure journée de marche qui m'attend puisqu'en début d'après-midi, une roue de l'attelage s'enlise dans la boue et qu'il me faut plusieurs dizaines de minutes d'effort pour pouvoir la dégager.

Dans la soirée, j'arrive enfin sur les rives de la Vilaine que je traverse, passe devant le Château et entre dans la ville de Rieux. Après avoir laissé mes affaires à l'auberge, je m'aventure dans une taverne fort animée. Je réussis à négocier avec Klyde la vente de mon échelle à bas prix : elle ne m'aura finalement pas servie du voyage. Je lie connaissance avec Erispoë en route vers St Pol de Léon. Demain nous ferons route ensemble même si à présent je ne crains plus guère de faire de mauvaises rencontres : les routes bretonnes sont sûres tant la justice bretonne est crainte des brigands de tout poil !

samedi 17 decembre

visite de la ville de montlucon et depart pour montpensier
montlucon semble bien calme contrairement a bourbon hier!!

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Keldelehouf

D'ar sadorn 17 a viz kerzu 1453 : Gwened, Gwened !

A l'aube, Erispoë et moi nous retrouvons aux portes de la ville. Tournant le dos au soleil levant, nous nous mettons en route d'un bon pas. La hâte d'être de retour à Vannes est de plus en plus grande. Petit à petit, le paysage se fait plus familier, je reconnais les villages, les rivières, les champs, les arbres...

En fin d'après-midi, nous apercevons au loin les flèches de la cathédrale St Pierre et de l'église St Patern. Un peu de marche encore et nous traversons le faubourg de St Patern. Puis nous franchissons les remparts de la ville, sous l'oeil vigilant des remplaçants de Kante, alors que le soleil se couche. Erispoë se dirige vers une auberge tandis que je continue vers la Place du Main-Lièvre. Après avoir laissé la charette dans la cour et donné du fourrage au cheval, je rentre me reposer de toutes ces journées de marche. Je suis à bout de force et remets à demain toutes les visites prévues...