La Cave de la taverne décalée

Vincent prit son habit de Conseiller à la culture et aux loisirs, le parchemin ou il avait écrit les règles et fit son annonce...

Amis Vannetais et Bretons, vous êtes de plus en plus nombreux à participer aux jeux & animations... pour continuer, je vous propose un concours créatif... Vous connaissez tous la taverne décalée, au moins de nom, et vous n'êtes pas sans savoir que l'on y trouve une cave ou sont stockés, en autre, les tonneaux de chouchen... Cette cave sera le sujet de ce nouveau concours.

Pour participer, vous devez poster sur ce topic une description de votre création ( le plagia est éliminatoire ) de cette cave ( ce que l'on y trouve, son architecture, son histoire,... ). Vous pouvez laisser aller votre imagination, toutefois, il y à 3 chose à respecter ...

- Présence obligatoire du chouchen !
- La date : nous sommes en 1454, pensez-y...
- Vous devez faire une ouverture vers un RP de votre invention... Par exemple un parchemin ou il y a écrit tel ou tel chose, ou une trappe secrete cachée sous un tonneau.

A la fin du concours ( fixé au Samedi 23 ) un jury désignera les 3 plus belles descriptions qui seront ensuite départagées par un vote... La meilleure description, en plus de recevoir un cadeau ( Une paire de Chausses ) , verra son RP mit en place... Le second gagnera 2 fruits et le troisième un legume

Que le meilleur gagne !

/!\ Merci de ne pas répondre aux ouvertures RP des descriptions avant la fin du concours. En revanche, vous pouvez laisser des commentaires...

Kromm :

([HRP] Allez j'y vais, uniquement pour le plaisir d'une ouverture vers un nouveau RP. Attention, c'est plutôt long... Vous êtes prévenus ! [/HRP])



De retour à Vannes après son périple en Bretagne, Kromm avait regagné la Maison Sise, rue de la Monnaie. L’aventure qu’il venait de vivre lui avait permis d’oublier un moment la petite Tannya, mais cette grande maison vide avait réouvert une blessure dans son cœur qu’il avait cru refermée.

C’est pourquoi il passait beaucoup de temps dans la taverne de Vincent, à essayer d’oublier, autour d’une pinte de chouchenn avec ses amis vannetais. Mais parfois, l’effet était tout le contraire :

- Tu te souviens Vincent, quand on s’est croisé la première fois, moi avec la petite dans les bras ?
- Oui, Kromm, je me souviens…

- ...Et son baptême ? Tu te rappelles de son baptême ? On avait fait une retraite aux flambeaux jusqu’à l’église, notre maire en tête !
- Oui, je m’en rappelle comme si c’était hier…

Ce soir-là dans la taverne, il y avait beaucoup de monde : Sabotin, qui venait de se faire réélire, Nelly assise à côté de lui, Alesius, le frère d’armes de Kromm, Orathor le jeune conteur qui aimait autant manier la plume que l’épée, LordMoustache, qui offrait tournée sur tournée à un petit nouveau pour essayer de l’enrôler dans l’armée, Chitoss arborant sa magnifique écharpe « Mister Vannes » (parait-il qu’il dormait même avec…), Marquise, Adèle, et d’autres encore…

Il était déjà bien tard, il y avait une chaude ambiance et les rires fusaient de partout. Kromm avait descendu plusieurs pichets de chouchenn en compagnie de ses amis, Vincent tentait de se faire offrir un verre par Sabotin, on entendait les verres s’entrechoquer à coup de « Yec’hed mat ! », on chuchottait, on se faisait des clins d’œil, certain(e)s embrassaient déjà la table.

Kromm estima qu’il était temps de rentrer. Même si son cheval connaissait parfaitement la route jusqu’à la maison, il devait se lever tôt le lendemain. Il se leva donc :
- Je crois que je vais vous laisser les amis …

- Kenavo, Kromm !
- Kenavo, Sire Kromm…
- Kenav’, mon ami !
- Ken emberr, Kromm !

Il se dirigea vers la sortie mais, en passant derrière le comptoir, il vit la trappe qui menait à la cave grande ouverte, éclairée de l’intérieur par la flamme d’une lampe à huile. Vincent laissait habituellement cette trappe fermée pour protéger son précieux trésor, mais avec l’activité du soir, il avait du oublier.

L’occasion était trop belle. Les jambes un peu chancelantes à cause du chouchenn, et à l’insu de tous, Kromm s’approcha de l’ouverture dans le sol. Il se pencha en avant pour mieux voir, mais trébucha contre la poutre en bois qui servait à bloquer la trappe et tomba tête la première à l’intérieur, dégringolant sur les marches en pierre qui menaient à la cave, sans même un cri.

Le trou noir.
…

Quand il rouvrit les yeux, allongé sur le sol fait de grandes dalles en pierre, il se demanda d’abord ou il était. Une faible lueur éclairait les lieux à sa droite : une lampe à huile était posée sur une table en bois, à côté de plusieurs verres et d’un pichet.

En tentant de se redresser, un violent mal de crâne l’assaillit et il porta instinctivement la main à sa tête : il sentit une vilaine bosse sur le front, et ses doigts rencontrèrent un filet de sang poisseux qui commençait à sécher.
- Bon sang ! Mais qu’est-ce qui m’est arrivé ?

Se mettant doucement debout, il se rappela soudain : la taverne décalée, la trappe ouverte, sa curiosité, la chute… et puis plus rien.
Il leva la tête : la trappe était fermée.
Il grimpa rapidement les marches de pierre pour essayer de l’ouvrir : en vain. Elle était bloquée de l’extérieur. Il tendit l’oreille : aucun bruit. Il avait dû être inconscient pendant une bonne heure. Tout le monde était parti, Vincent avait refermé sa cave et bouclé la taverne jusqu’au lendemain, sans se rendre compte de sa présence.

Bon. Il devait donc prendre son mal en patience jusqu’au petit matin, quand Vincent ou Rebeka viendraient ouvrir la taverne. Mais (hé hé…), une pensée lui vint : il était un peu comme le personnage d’un conte arabe qu’un maure lui avait raconté lors de son séjour en Espagne. Il se trouvait dans une sorte de caverne aux trésors, ou plutôt, de caverne AU trésor, le doux nectar que protégeait farouchement Vincent !

Il redescendit lentement les marches pour inspecter les lieux. La lueur de la lampe, une simple veilleuse que Vincent devait laisser allumer en permanence, ne permettait pas de voir l’ampleur de la cave, dont une bonne partie restait plongée dans l’ombre. La salle était toute en longueur, la trappe à un bout, l’obscurité à l’autre bout. A droite comme à gauche, Des tonneaux énormes étaient couchés sur le flanc. De chaque côté et entre chaque tonneau, un espace permettant d’accéder au mur, ou une torche était scellée dans la pierre.

Kromm décida de faire de la lumière. Il saisit la lampe à huile posée sur la table, et commença à allumer une à une toutes les torches, d’abord celles du mur de gauche jusqu’au fond de la cave, puis celles du mur de droite en revenant sur ses pas. A nouveau près des escaliers de pierre qui grimpaient vers la trappe, il monta quelques marches pour se donner une idée de l’endroit.

La salle était bien plus grande qu’il n’y paraissait au premier abord. Maintenant qu’elle était entièrement éclairée, il s’en rendait compte. Elle devait faire au moins trente mètres de long sur dix mètres de large. A droite, dix énormes tonneaux en fût de chêne, une torche scellée entre chacun d’eux projetant une vive flamme. A gauche, la même chose. Dix-huit torches éclairant cette caverne d’Ali Baba… Et surtout… vingt tonneaux, contenant chacun des centaines de litres de bon chouchen, ce qui faisait , heu, voyons voir, …. Kromm se perdait dans ses calculs. Il redescendit vers la table en bois, proche du premier tonneau. Deux chaises se faisaient face. C’était sûrement là que Vincent goûtait les différentes cuvées, là qu’il accueillait probablement ses gros clients.

Kromm, toujours la lampe à la main, saisit un bol posé sur la table. Il fit face au premier tonneau :
- On va commencer méthodiquement. A toi, mon gaillard !

Il ouvrit le robinet fiché au beau milieu du fût et remplit le bol de bon chouchen. Après quoi, il commença à le déguster.
- Mmmm, pas mal du tout ! Un peu jeune, peut-être…

Il remarqua alors des chiffres marqués à la main sur le tonneau à l’aide d’un morceau de charbon de bois : 1454

Il s’avança vers le 2eme et regarda : 1453
- Ah, Ah ! Bien sûr, Vincent range ses barriques par année. Donc, le meilleur doit être tout au fond… Vincent, mon ami, je vais me délecter de ton meilleur chouchenn, celui que tu ne sers que pour les grandes occasions !

Tout en s’enfonçant dans la cave, Kromm regardait autour et au-dessus de lui, en levant parfois la lampe au-dessus de sa tête : le sol était recouvert de grandes dalles en pierres, polies par des générations de taverniers qui avaient travaillé là. Les murs aussi étaient en pierre apparente. Quant au plafond, il s’agissait d’une grande voûte arrondie. Une voûte romane.

En progressant dans la cave, Kromm remarqua que Vincent avait profité de la place laissée entre chaque tonneau pour l’utiliser à stocker des choses diverses et vaiées : au départ, on trouvait des bouteilles de vin entassées les unes sur les autres, calées par les flancs des tonneaux. Ailleurs, il y avait des rangées de pichets vides, des morceaux de bancs cassés, souvenirs de soirées mouvementées en taverne. Mais plus on s’enfonçait dans la pièce, plus les objets devenaient hétéroclites : vieilles hallebardes, haches à lames émoussées, trousseau à couture (C’était donc là en secret que Vincent confectionnait l’écharpe Miss et Mister ?), boucliers normands (des trophées pris sur l’ennemi sans doute), vieilles étagères remplies de flacons contenant herbes séchées et potions (pour droguer les brigands). Un vrai bazar oriental !

De temps en temps, Kromm, le bol en main, faisait une pause :
- Mmm, pas mal non plus ce 1448…

Enfin, il arriva au fond de la cave. Il avait atteint son objectif : le dernier tonneau. Etait inscrit dessus : 1437

Tout en savourant l’instant magique, il remplit le bol à ras bord. Puis le porta presque religieusement à ses lèvres.

Un pur bonheur.

Il n’en n’avait jamais goûté d’aussi bon. Celui là devait certainement être destiné à la table du duc ! Il décida alors de prendre son temps, en s’asseyant par terre, près du robinet (hé hé…), adossé contre le mur du fond.

Il voyait la cave dans toute sa longueur, avec tout au bout l’escalier menant vers la sortie. Il fallait profiter de l’instant présent, avant que Vincent ne vienne le délivrer.

Il décida donc de ne plus penser à rien. Tout en sirotant le nectar, Kromm promenait son regard autour de lui. Il observa le mur du fond auquel il était adossé. Il paraissait beaucoup plus ancien. Les blocs de pierre avaient été polis par les ans. Il était en partie recouvert à sa gauche d’un empilement de pierre de taille, qui avaient sans doute servies à la construction de la cave. Le tas de pierre montait jusqu’à hauteur d’homme.

Kromm observa de plus près, et ses yeux furent attirés par une marque gravée sur le mur, à deux mètres du sol. Il crut distinguer la lettre S. Mais il ne pouvait pas lire la suite. Le reste était masqué par le tas de pierre.

Il vida son bol, le posa à terre et se leva. Intrigué, il commença à déplacer une à une les pierres du dessus de la pile qui gênaient sa lecture. Il distingua bientôt une autre lettre. C’était un N.

Cela devint pour lui comme un jeu. Kromm retira les unes après les autres les pierres du dessus du tas, afin de découvrir complètement l’inscription (il faudrait qu'il explique tout ça à Vincent).

L’inscription se dévoilait peu à peu, mais des lettres étaient moins visibles que d’autres, et certaines étaient même complètement effacées. Cela donnait ceci :
S.N.I.. PO.U..S..E R.MA..S


([HRP] fin du premier post, pour pas vous achever si vous avez eu le courage de tout lire jusque là. Le deuxième (et dernier) arrive dans un instant [/HRP])
_________________

Kromm retira son manteau et remplit à nouveau son bol du délicieux chouchenn, d’abord parce qu’il avait soif (il but une bonne rasade de 1437… Vraiment, un régal, cette année-là…), et aussi pour mouiller un peu la pierre de ses doigts trempés dans le bol (c’était presque un sacrilège, mais bon, à la guerre comme à la guerre…). Nettoyant ainsi la surface, creusant avec ses doigts la poussière qui s’était accumulée au fil des années, Kromm voyait comme par magie d’autres lettres gravées, effacées depuis longtemps du regard des hommes, renaître devant ses yeux:

S.NAI.S PO.UL.S.UE R.MAN.S

Qu’était-ce donc ?

Kromm colla son nez au mur, et utilisa la pointe de sa dague pour creuser plus profondément les entailles marquées dans la pierre, tout en parlant tout haut pour lui-même :
- C’est quoi, cette lettre entre le A et le S ? Ca ressemblerait à un I… Non, plutôt à un T. Et là… voilà, un L…, Là, on dirait un U…Voyons voir ce que ça donne...

Il recula d’un pas pour avoir une vue d’ensemble.

SENAT.S PO.ULUSQUE R.MANUS

Kromm resta figé d'étonnement devant l’inscription.

Il reconnaissait ces mots. Il en avait vu de semblables, cinq ans plus tôt, quand il avait été engagé comme mercenaire en Italie. Ces mots, inscrits sur les monuments antiques. Un archer milanais lui avait expliqué leur signification. Malgré les lettres encore manquantes, il devinait sans mal l’inscription. Lui revint en tête les paroles de l’italien :
- SENATUS POPULUSQUE ROMANUS... Ca veut dire “Le Sénat et le peuple romain”, Kromm… Dans l’antique Rome, ils inscrivaient ça sur les bâtiments publics, les temples, partout ! Même les légionnaires, des soldats comme toi et moi, portaient une enseigne avec les initiales : SPQR…

- . Bon sang ! Ce mur date... il date de l’époque romaine !

Le mur du fond était donc ce qui restait d’un ancien établissement public de la République Romaine. Un théâtre, des thermes, un temple, qui sait ? Les romains étaient venus ici, en conquérants, puis en bâtisseurs… Etait venu ensuite le temps des ténèbres. Les constructions avaient été en partie détruites. Mais le peuple breton avait reconstruit. Au fil des siècles, les habitants de ce lieu avaient utilisé ce mur pour construire une salle voûtée, qui avait fini par devenir aujourd’hui la cave de la taverne décalée.

L’inscription semblait continuer en dessous, mais elle restait masquée par la pile de pierres. Kromm saisit une pierre du dessus et la retira.

Un air frais lui vint au visage.

La pierre qu’il venait de retirer dévoilait un bout de grille scellé dans le mur. Il ne discernait derrière que le vide de l’obscurité. Une salle secrète ?

Excité par sa découverte, il continua à dépiler de plus belle le tas. La grille qu’il découvrait peu à peu était rouillée par le temps.

La dernière pierre…

Devant lui, une porte de fer sortant du fond des âges.

Au-delà, les ténèbres…

Il agrippa des deux mains aux barreaux, tentant de faire bouger la vieille porte romaine. Mais celle-ci tenait bon. Il reprit sa dague et fit sauter la serrure d’un coup sec. La grille s’entrouvrit en grinçant.

Kromm ramassa la lampe à huile, ouvrit la grille en grand et avança avec précaution dans la pièce obscure. Les murs s’éclairèrent à la lueur de la flamme. Mais ce n’était pas une pièce. Plutôt un long couloir étroit en pierre de deux mètres de large. Le plafond était voûté comme la cave.

Il marchait doucement, la lampe à la main. Ce couloir n’en finissait pas, et l’obscurité se refermait derrière lui. Se retournant un instant, il vit derrière lui la lumière provenant de la cave. Rassuré, il continua sur une dizaine de mètres.

Et se trouva à un croisement.

Un nouveau couloir partait à sa gauche, un autre à sa droite. Le sien continuait tout droit.

Ce n’était pas une pièce secrète qu’il avait découvert.

Equipé comme il était, il ne pouvait continuer son exploration bien loin. Il rebroussa chemin, et rentra à nouveau dans la cave, au moment même ou la trappe se soulevait.

Kromm vit les pieds, puis les jambes de Vincent dans l’escalier. Ce dernier ne comprenait pas pourquoi toutes les torches étaient allumées, et descendait en râlant :
- Mais qu’est-ce qui ….. Aaaaaaaaaaaaaaaaah !!

Il venait de voir une apparition dans sa cave.
- Kr… Kromm ? C’est bien toi ? Mais... mais qu’est-ce que tu fais là ?

- Vincent, viens vite voir ! Je crois que je suis tombé sur… les anciens souterrains de Vannes !


([HRP] fin (de l’ouverture) [/HRP])

Annette :

Elle s'éveillait ce matin-là, au son lourd d'un objet qui tombait au dessus de sa tête. Il était bien trop tôt pour se lever. Il n'était même pas cinq heures. Quatre heures du matin sans doute et elle avait la gueule de bois.
Une de ces migraines qui vous tient cloué au sol quoique vous fassiez et dont vous vous souviendrez toute votre vie, cette migraine la tenait prisonnière....

Elle refermait les yeux et somnolait encore, le bruit devenait plus sourd et elle s'endormait dans un sommeil sans rêves... L'animation gagnait le village, il y avait un mariage ce jour-là ou était-ce la veille? Elle ne savait pas trop. Elle ne savait plus trop. Quand était-on? Où était-elle? Une chose certaine : Les bruits de pas, de rires et de danses résonnaient encore dans sa tête, comme les vestiges d'un jour vécu.

Le temps passait... Il passait... Il s'écoulait... Vite ou lentement, elle ne le savait trop...

Gracillement le long de son bras, grimpant et sillonant, le long de la manche de sa chemise usée, une araignée essayait de tisser sa toile....

D'un geste dégagé, elle fit voler son hôte indésirée et se réveilla brusquement.
Le regard perdu, vitreux, alourdie par ses habitudes, elle cherchait à tâtons de quoi boire: Dans sa chambre, à l'auberge, elle avait toujours un pichet d'eau à portée de main, mais là rien... Tout autour, doucement,
elle parcourait le sol de ses doigts. Il était froid, lisse et humide... Une obscurité surprenante l'aveuglait.

Elle se frottait les yeux plus énergiquement et regardait autour d'elle, Annette ne voyait rien, pas la moindre lueur, plus un bruit, elle restait tranquille, immobile, pensant à un mauvais rêve, et petit à petit elle s'accoutumait au peu de clarté.

Elle réalisa alors qu'elle était dans une pièce vide, inhospitalière et froide, sans doute très haute et assez grande. Que faisait-elle là? Où était-elle?
Annette, se réveillait loin de tout, dans le noir, une boule dans la gorge et un noeud au ventre.

En y regardant mieux, elle ne vit pas d'issue, juste un long mur de pierres ruisselantes, luisantes et couvertes de mousse par endroits. Cela ressemblait presque à un couloir.

Son coeur se mit à battre plus fort, et aucun son ne sortait de sa bouche.
Elle s'appuya sur ses paumes pour tenter de se lever, vacilla et retomba mollement, lourdement, avant de retenter l'expérience et de parvenir enfin à se redresser.

sa tête tournait, les larmes ruisselaient sur sa figure, le sol lui semblait presque immatériel... L'angoisse la tenait, le bruit de son coeur couvrait le son de ses pas imprécis, indécis.

Dans l'ombre, elle commencait à palper les murs, elle les longeait et cherchait une échapatoire désespérement. Bientôt la moindre crevasse n'aurait plus de secret pour elle, elle essayerait de crier à l'aide, mais le son ne sortirait pas, la gorge toujours nouée, la bouche aussi sèche et la frayeur empêchant la modulation du moindre cri.

Elle sursauta tout à coup à la vue d'une forme bizarre dans le fond obscur.
Quelque chose se tenait là, debout, immobile , le long du mur, comme accroché et suspendu en même temps.
La panique la submergea, elle trembla, pensa à sa dernière heure, elle sonait sans doute, se ressaisit, dans son délire elle imagina un corps... pendu là... inerte et odorant, la putréfaction filtrant par tous ses pores,
les yeux exorbités, sanglants et furibonds.

Elle avanca, malgré tout... prudemment...
et se mit soudain à rire nerveusement, la folie dans le regard...
un SAC!? Un sac en toile!?

A quoi d'autre pouvais-je m'attendre, se demandait-elle. Elle respira un grand coup, pour se donner du courage... surement.

Annette le détacha, il paraissait assez lourd, où alors était-ce la fatigue?
Elle le fouilla précautionneusement, et y trouva de vieilles étoffes en lin poussiéreuses, quelques écus noircis, un bâton de petite taille et une gourde pleine.

Elle lacha le tout découragée, au sol, abattue et dépitée. Qu'allait-elle faire maintenant?

Elle reprit l'inspection des coins d'ombres restants, et remarqua tout au fond, derrière le mur, un embranchement et une echelle dissimulée, en piteux état, dans la pénombre.

Une chose lui venait à l'esprit régulièrement, comme une rengaine, où était-elle? Et que faisait-elle là?

L'espoir l'envahit, le temps de réaliser, et elle se rua dessus, grimpa les échelons crasseux quatre à quatre, se prenant la jupe dans les pieds, et se tordant la cheville du même coup dans un barreau cassé.

Elle toucha le plafond, il y avait comme un passage bloqué,une ancienne ouverture? Un souvenir surgit, la soirée à la taverne décallée! Il y avait cette fête et elle y avait tellement bu... Etait-ce lié?

Elle se reconcentrait sur l'ouverture, elle essayait de soulever ce qui bloquait, ça ressemblait fort à un tonneau, d'ailleurs elle était convaincue que c'en était un! Elle s'y connaissait en barils, après tout ce qu'elle avait déjà bu durant sa jeune vie, elle ne pouvait se tromper!
Le poids ne cédait pas, c'était bien trop lourd pour elle!

Une idée lui vint, dans son esprit embrumé. Vider le contenu! C'était la seule chose à faire, face à un baril! Elle descendit et tomba de l'échelle, se releva péniblement et prit le baton qui trainait.

Le temps passait, le tonneau solide et résistant la narguait. Il semblait sourire et se moquer d'elle! Il ne cédait toujours pas...
Jusqu'à ce qu'un minuscule jet d'un liquide incolore surgit à un moment inattendu et pourtant tant attendu.
Pas de l'eau non non! Du chouchen! Du chouchen qui coulait sur sa joue rouge et barbouillée de terre, et qui ruisselait jusqu'à la commissure de ses lèvres.

Epuisée, endolorie et bientôt ivre et trempée elle continuait à frapper ce maudit tonnelet. Mais lui rieur et hilare ne cédait pas d un pouce de plus!
A ce rythme-là, cela prendrait des heures!
Il semblait si lourd qu'elle abandonnait-là et redescendait rageusement...
Il se vidait lentement et elle ne pouvait faire plus, il ne lui restait qu'à attendre.

Elle s'installa sur les étoffes harassée et découragée, massa sa cheville distraitement, se recroquevilla.

Cela faisait trop longtemps qu'elle était là, était-ce la nuit? était-ce le jour? Quelqu'un remarquerait-il son absence?

Marquise :

(une petite juste pour le plaisir d'écrire)
C'était la fete au village, la taverne était pleine de Vannetais qui venaient tous feter la fin de l'été. Tandis que la bonne humeur régnait, le chouchen coulait a flot et quand Marquise voulu se resservir le tonneau présent sur le bar ne daigna lui verser dans sa chope que quelques gouttes de ce précieux liquide .

-Ah non! s'exclama Marquise en s'adressant au tonneau... hors de question que plus de chouchen! meme pas en reve!

Elle prît alors la direction de la cave dans la ferme intention de ramener un (ou deux pourquoi pas...) nouveau tonneau de chouchen. Marquise ouvrit la trappe et descendit prudemment le petit escalier. Arrivée en bas elle se saisissat de la torche et fit le tour de cette piece dans laquelle elle entrait pour la premiere fois.
La cave s'étendait sur a peu près 5 metres de longueur et 15 mètres de largeur. A sa droite Marquise vît une grande étagere avec toutes sortes de victuailles, des jambons et des gousses d'ail se tremoussaient gaiement autour des sac de pommes de terre et de maïs. A coté de la nourriture se trouvaient quelques bouteilles d'alcools divers et variés tels que du vin ou du calva. Lorsque Marquise regarda en face d'elle, ses yeux se mirent a briller comme ceux de toute bonne bretonne qui se respecte : elle avait en face d'elle une bonne trentaine de tonneaux de chouchen, empilés les uns sur les autres, sur une bonne quinzaine de mètres. Marquise n'avait point besoin d'en savoir plus mais sa curiosité la poussa tout de meme a regarder sur sa gauche. Il y avait une étagere semblable a celle de droite, mais sur laquelle étaient disposés quelques outils. A coté se trouvaient une échelle et une roue de charette.
Elle s'approcha du premier tonneau sur sa gauche et entreprît de l'attraper mais celui-ci semblait visiblement plus lourd qu'elle. Elle se retourna alors et appela Vincent pour qu'il vienne l'aider. Mais au moment de se retourner a nouveau pour tenter de faire bouger le tonneau, elle se retrouva nez a nez avec.... UNE ARAIGNEE!!!! . De peur, Marquise envoya balader la torche dans le coin de la piece, entre l'echelle et les tonneaux de chouchen. Sans pour autant quitter l'ennemie des yeux, Marquise s'en alla récupérer sa torche. Mais son regard fut attiré par quelque chose d'anormal : une petite croix au sol, faites de cailloux. Elle ressemblait a ces croix que les pirates ne cessaient de chercher dans l'espoir de trouver un trésor... UN TRESOR!!!
Marquise attrapa un outil sur l'étagere et commença a creuser avec. Après avoir retourné une dizaine de centimetres de terre, elle heurta quelque chose de solide. Elle commença alors a dégager un objet de la terre, le déposa soigneusement devant elle et en approcha la torche pour l'examiner de plus près.
Il s'agissait d'un petit coffre a jouet qui mesurait a peu près 10 centimetres de largeur, 20 de longueur et 15 de hauteur. Il était fait en Ronce de Noyer, un bois noble dur a travailler. On pouvait y voir graver sur le couvercle un couple de danseur, entouré par d'élégantes notes de musique. Après avoir contemplé la beauté du coffre, Marquise l'ouvrit délicatement. A l'interieur se trouvaient deux petites poupées très singulieres et une lettre. Marquise souriat devant la beauté enfantine des poupées et s'interressa a la lettre. Elle semblait etre écrite de main de femme et le papier a peine jaunit donnait l'impression qu'elle avait été écrite 10 ans en arriere au maximum.
Marquise lut la lettre :
Citation:
Parce que nous avons été séparés
Parce que jamais je ne vous abandonnerai
Parce qu'aujourd'hui je sens Aristote m'emporter
Parce que demain je veux que vous sachiez

Que vous sachiez a quel point la vie est difficile
Que vous sachiez que votre vie ne tient qu'a un fil
Que vous sachiez a quel point les hommes sont vils

J'aurai tellement aimé vous retrouver, vous mes enfants adorés
Mais votre pere vous a emporté et de chagrin je m'en vais vous quitter...

Qu' Aristote vous protege des lourds secrets de famille, car ceux-ci feront votre ruine.

Votre mère, pour toujours et à jamais.

Les questions se bousculaient dans la tete de Marquise : pourquoi cette lettre? pourquoi l'enterrer ici? qui était cette femme? que sont devenus ses enfants? pourquoi a t elle été séparé d'eux?

-Marquise? Tu m'as appelé? Qu'est ce que tu fais par terre? C'est quoi ce coffre?

Marquise sursauta. Elle se retourna et reconnut Vincent qui était venu l'aider a porter le tonneau de chouchen. Elle se releva, epousseta sa robe et lui tendit la lettre pour qu'il juge par lui-même. Elle, qui avait si peu connu sa mere, se sentit alors dans le devoir de chercher ces enfants, ils avaient une mere qui les aimait plus que tout, Qu'étaient ils devenus? Qu'en avait fait le pere?...

Orathor :


Allé c'est partiit Ah oui ... ça va être long mais je pense pas que vous décrocherez, du moin je l'espère

Orathor, cheminait le long d'un couloir sombre. Les torches acrochaient au mur, ne parvenaient pas à trouer l'obscurité. Le sol, d'une propreté douteuse, étaient jonchés de garvas, de morceaux de bois pourris et rongeaient par le temps. Il continuait d'avançait et arriva devant une porte, qu'il ne pouvait discerné à cause de la pénombre. Il tendit la main et ...

Orathor, empétré dans ses couvertures s'écrasa par terre, le souffle coupé. Le coq chantait à tue tête et s'égosaiait. Il jeta les couvertures et se leva tant bien que mal. Le jeune conteur, se trouvait dans une chambre chichement décoré, avec des amas de parchemins sur le sol. Il s'habilla et descendit prendre son petit déjeuner. Le ventre bien remplit, il sortit dans la rue du Four, plutôt calme pour un Dimanche matin. Le soleil venait de se lever et la fraicheur matinale, faisait du bien. Orathor descida d'aller faire un petit "Demat" à Vincent, à la taverne Décalée. En chemin, il repensa à son drôle de rêve - en pestant le maudit coq - et se demanda bien ce que c'était. Ce rêve, n'était pas un rêve comme les autres. Se couloir sombre, était vraiment réele. Et cette porte. Cette porte laugait dans l'obscurité du cou...

_ AÏE !!!

Orathor, s'écrasa par terre en se tenant la tête. Devant lui se dessait le mur de la taverne de Vincent, un mur vraiment dur. Il se releva et poussa la porte de la taverne. Vincent était en grande conversation, accaudait au comptoir, avec Sabotin.

_ Demat dan holl

_ Demat Orathor , s'exclamèrent les deux matinaux

Il s'assit et commanda un verre de chouchen, le meilleur de Vannes, celui de Vincent. Le conteur engloutit le verre d'une traite et en commanda un deuxième qui partit comme le premier. Il se lécha les babines et sortit une plume et un morceau de parchemin. Il griffona un titre : "Bella la sorcière, partie 4 ou 5". Il posa sa plume et ne voyant pas l'inspiration arriver, laissa tomber la plume avec un soupir de consternemant. Orathor se leva et salua le Maire et son conseiller de la culture, avant de sortir. Il marcha vers l'Assemblée et entra dans le lieux, propice au repos. Le maitre des lieux descendit dans la jardin et s'assit sur la pelouse humide. Le lieu était désert et le chant des oiseaux résonnaient dans la jardin flaurissant. Bientôt le sommeil l'emporta.

Orathor cheminait dans le couloir obscur. Le sol noir de poussière et de matériaux en putréfaction reposaient. Il accéléra le pas et arriva devant la porte. Un écriteau en fer était cloué et on pouvait y lire :

"LA CAVE DE LA TAVERNE DECALEE"

Orathor se leva d'un bond et sortit en trombe. Les ruelles étaient désertes et la nuit tombait sur Vannes. Orathor, arrivait à la taverne décalée, poussa la porte et entra dans la taverne vide. Il balaya la salle du regard et aperçut dans le fond de la salle, logait entre deux tonneaux, dans la pénombre, la trappe menant à la Cave.

Bientôt la suite

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Suite et fin !!!

Orathor s'approcha de la trappe et la souleva laissant apparaître, un trou béant dans la sol. Une petite échelle descendait dans une sorte de puits. Le jeune conteur, prit une bougie qu'il alluma et descendit par le trou. Le puit sombre n'en finissait plus et Orathor ne voyait plus qu'un mince point lumineux qui était l'entrée, quand il posa pied à terre. Il se retourna et vit la couloir. Ce couloir qui l'avait nargué dans ses rêves. L'excitation était à son comble et Orathor s'avança dans le long couloir. Le sol était jonché de gravas, de Matériaux en putréfaction comme dans son rêve. Il aperçut la porte au loin et se mit à courir. Il posa la main sur le poignée et l'abaissa. Avec un grincement, la porte tourna sur ses gondes et Orathor, entra dans une pièce sombre. Il s'avança au milieu de la pièce et vit, à la lueur de la chandelle, une grande porte en bois d'érables, à double battant. Les poignées étaient dorées à la feuille d'or et des scènes avaient été sculpté sur le bois ancien. Des tonneaux et des ivrognes entrain de boire couvrait le bois. Mais dans la coin inférieur, une grande salle était représenté, avec des centaines de tonneaux et un homme que dansait joyeusement, la choppe à la main. Mais la porte claque et la lumière vacilla avant de s'éteindre, coupant cour à sa contemplation.

PLOP !

Les lumières s'allumèrent aux quatre coins de la salle et une petite créature à la peau verte surgit de nul part. Il sauta dans les airs et atterrit sur une étagère poussiéreuse. Orathor glissa sa main sur le paume de son épée et la petite créature eut un petit rire. Il sauta à terre et se prosterna :

_ Mon nom est Grotall, de la pierre qui roule, deuxième fils de Grobane le mangeur de pierre, fils légitime de Siman, la prêtresse de la pierre cornu, lutin des tavernes, sommelier, chouchenier, adorateur des alcools forts et gardien de la cave de la taverne Décalée !!! Que puis-je pour vous très cher ???

_ Euh ... Et bah ... Euh ... Je souhaiterais entrer , dit Orathor, le souffle court.

Le lutin se tordit de rire et roula par terre en pleurant. Il se releva les larmes aux yeux et prononça d'une voie amusé :

_ Tu veux rentrer Mais si tu veux rentrer il faudra que tu résolves l'Enigme !!! La grande Enigme !!!

_ Eh bien pause la alors

_ Soit, répondit Grotall avec un petit air amusé. Hum Hum ...

Au petit matin, je marche à quatre pattes !!!

A midi, je marche à deux pattes !!!

Et enfin le soir venu, je marche à trois pattes !!!

Alors qui suis-je ???

_ L'homme tout naturellement , répondit Orathor sous le regard courroucé du lutin.

_ Eh bien si c'est ça j'en viens à la deuxième Enigme. Hum Hum ... Ecoute bien ...

L'arbre à chouchen reposait entre les pâturages, couvert de givres de l'Hiver. Menelass, petit lutin, voulait à tout pris, cueillir l'un des ses fruits mais un petit problème vint gachait son doux plaisir. Le pont qui menait à la prairie était détruit et rien n'aurait servit de traverser à la nage, vous auriez été emporté par les fléaux glaciales et furieux de la rivière. De plus le seul chemin conduisant à l'arbre était le pont, malheureusement détruit. Alors, je te demande, comment va faire Menelass pour traverser ???

_ Tout simplement, il n'y a pas de fruits sur l'arbre à chouchen en Hiver , répondit laconiquement Orathor.

Le petit lutin pesta en jetant des regards assassin au jeune conteur. Il s'approcha de la porte et claqua des doigts. Les portes en Hêtres s'ouvrirent et Orathor traversa la petite pièce avant de déboucher dans un immense hall. Il jeta un regard émerveillé à la fontaine en forme de tonneau qui faisait jaillir par des centaines de trous, un flot intarissable de chouchen. Tout autour de la fontaine des centaines de tonneaux de chouchen s'alignait portant des petits écriteaux en cuivre, avec leur date de mise en tonneau. Orathor avança parmit les tonneaux effleurant du bout des doigts les fûts majestueux. Le lutin, les mains dans le dos, lui fit une petite visite des lieux. Orathor s'aperçut bientôt que le hall avait la taille d'une cathédrale. Le chouchen laissait place dans le fond de la cave a des rangées de tonneaux de bières brunes, blondes et d'alcool merveilleusement forts. Le lutin le conduisit dans un coin ou des fauteuils étaient disposés en ronds et près d'eux reposaient des petits tonneaux, couleurs d'or. C'était le coin des goûteurs. Orathor aperçut par le haut du fauteuil, le sommet d'une tête rousse comme la sienne, celle de Vincent. Grotall, s'approcha de son maître et lui souffla quelques mots. Le propritaire se leva en sursaut et dévisagea Orathor. Il eut un petit rire amusé et invita le jeune conteur à prendre un verre. Il lui raconta comment avait-il construit cette majestueuse cave et le secret qu'elle renfermé.

Au bout de quelques heures, les deux roux sortirent de la cave. Orathor regarda un dernier petit coup en arrière et versa une petite larme avant de remonter le conduit sous les rires de Vincent. A leur arrivé, la taverne était remplie, et la chaude ambiance leur frappa le visage. Ils se joignirent à la fête en buvant, tout leur comptant. Durant toute la soirée, Orathor caressa du bout des doigts, le mini tonneau qui comptait le meilleur crut de chouchen, présent que lui avait offert Vincent.

Vincent était émerveillé par toutes ces descriptions, au combien de qualités… Il ne se doutait pas que la cave de sa taverne était si intéressante…

HRP : Félicitation à tout ceux qui ont ( ou vont ) poster de si belles œuvres

Kromm, Annette, marquise66, Orathor ( partie 1 ), que de belles descriptions… Comme Nelly l’a dit, le choix va être dure… Mais l’heure du choix n’est pas encore arrivé, laissons pour le moment, nos conteurs exercer leur art…

Nelly a écrit:

et bien voilà !! merci Orathor

bon, pour voter çà va devenir de plus en plus compliqué

[...]

Maintenant, place aux votes !

Choisissez votre description préférée et votez pour elle !

Fin des votes le Samedi 30 Septembre

Le 1 octobre :

Félicitation à nos 4 candidats !

Voici le résultat des votes :

Kromm
50% [ 7 ]
Annette
21% [ 3 ]
Marquise
14% [ 2 ]
Orathor
14% [ 2 ]

En Premiere place Kromm ! Son Rp sera mis en place et il gagne sa paire de chausses !

En Seconde place, Annette gagne deux fruits...

Merci aux candidats de me contacter par mp pour recevoire leurs lots...

Et maintenant, plongeons dans un voyage au centre de la cave de la taverne décalée avec le RP de Kromm...