Dielloù Gwened
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Dielloù Gwened

Les vieilles histoires et les vieilles pierres
 
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 Disparition de Tamuril

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Bawika




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Date d'inscription : 06/02/2006

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MessageSujet: Disparition de Tamuril   Disparition de Tamuril EmptyVen 9 Fév - 11:23

Faltingues a écrit:
Faltingues se réveilla à l'écurie la tête dans le foin. Dans tous les sens du terme. Il se dirigea cahin-caha vers la Salle Commune.

Demat d'an holl !

Cet effort fait il s'écroula un instant sur la première chaise qui se présentait à son céans.
Subplongeur08 a écrit:
houlala t'a l'air d'avoir mal aux cheveux toi mon bon Faltingues Razz
Tient prend ce grand verre d'herbes, sa devrais clamer ton mal, quand à moi je te laisse sur cette chaise, je vais faire un petit tour dans Vanne.

Sub laissa Faltingues, a moitié mort, sur sa chaise. D'où il ne devrais pas bouger d'ici peut, vut son état Laughing
Faltingues a écrit:
Apercevant un étrange breuvage Faltingues leva les yeux et vit Sub.

Geuh ? Demat Messire. Merci.

Il goûta avec une grimace et se rendormit pendant que Sub partait. Le bruit de la porte d'entrée se fermant le réveilla en sursaut. Il regarda autour de lui et se demanda où pouvait bien être Messire Tamuril.
Il se leva péniblement et se traîna jusque dans la cuisine où il plongea la tête dans un baquet d'eau glacée. Le choc fut rude. Pour le supporter il empoigna un bouteille de chouchen et vida le reste de son contenu d'un trait. Cela lui remit les pensées en place.

Quel jour on est ?

Il erra dans l'Auberge et finit à l'écurie. Bayard n'était pas là. Messire Tamuril n'était pas à l'Auberge. Il sella son cheval et partit pour Vannes.
Subplongeur08 a écrit:
Tient il tient sur un cheval lui Rolling Eyes Rolling Eyes
Enfin bref Exclamation

Sub entra dans l'auberge.

Je vient chercher 2 ou 3 barilles de chouchen pour la fête au village.
Y'A PERSONNE Exclamation Exclamation
Faltingues a écrit:
En chemin il croisa Messire Subplongeur qui revenait à l'Auberge.

Demat Messire. Merci pour votre tisane. Auriez-vous vu Messire Tamuril par hazard ?
Subplongeur08 a écrit:
hélas non Crying or Very sad comme vous je suis a sa recherche ainsi que tous les Vannetais d'ailleur

faite comment attention sur votre cheval, je ne sais pas si l'effet du chouchen est bien passé :wink:
Faltingues a écrit:
Merci de vos attentions mais je suis solidement cramponné à mon cheval.
Tous les Vannetais cherchent Messire Tamuril ? Que se passe-t-il ? Des problèmes encore ?
Subplongeur08 a écrit:
Pouvez-vous me donner un coup de main Question je doit amener les barilles de chouchen sur la place pour la remise des récompense.
2 barilles par charette devrait le faire :wink:
Faltingues a écrit:
Faltingues regarda un instant le jeune homme.

Je suppose que Messire Tamuril n'y verrait aucun inconvénient. Je retourne attelé ma charette et vous aide. Je puis aisément transporter deux barils. Sur quelle place a lieu cette remise de récompense ?
Subplongeur08 a écrit:
Sur la cohut de Vannes, Anthelmus été la haut et a commencé les préparatifs.

Sub et Faltingues ce dirigeras vers la cave pour y remonter les barilles de chouchen.
Une foix les barilles fortement attaché, Faltingues et Sub se dirigeas vers la cohue de Vannes pour y déposer leurs biens.
Bawika a écrit:
Sur le chemin de l'Auberge, Bawika croisa Sub et Faltingues. Ils discutèrent quelques minutes et elle apprit ainsi que Tamuril n'était pas à l'Auberge. En fait, les deux hommes ignoraient où il se trouvait. Elle leur demanda de la prévenir s'ils avaient de ses nouvelles, et elle continua son chemin jusqu'à l'Auberge. Elle était un peu inquiète, mais elle avait l'habitude des disparitions de son époux, et elle pensait qu'il valait mieux qu'elle l'attende ici. Elle ranima le feu dans la cheminée et s'installa près de l'âtre, un verre de chouchen à la main.
Faltingues a écrit:
Faltingues rentra du port. Il n'avait toujours pas vu Tamuril.
Après avoir dételé sa charette il entra dans l'Auberge et vit Dame Bawika sirotant près de la grande cheminée..


Demat Dame Bawika. Auriez-vous vu Messire votre mari ?
Subplongeur08 a écrit:
Ne pouvant plus voir la nef ce faire gagner par les algues dans la port Sub alla à l'auberge pour y noyer sa peine.

Haaaa vous voila tous les 2 Exclamation
Alors toujours pas Tamuril dans le coin Question Question
Faut vraiment qu'on l'attache la prochaine fois Laughing
Bon Bawika tu reprendras bien un verre avec nous Question Question
Bawika a écrit:
Bawika se leva d’un bond en voyant la porte s’ouvrir, mais ce n’était pas Tamuril… Elle sourit néanmoins à Faltingues et à Sub.

Non, je ne l’ai pas vu. Je me demande bien où il peut être… D’habitude, il me prévient lorsqu’il s’absente…

Essayant de ne pas avoir l’air trop préoccupée, elle sortit deux verres qu’elle ramena près de la cheminée et servit tout le monde.
Faltingues a écrit:
Faltingues prit le verre et le vida d'un trait. Il ne se souvenait plus guère des discussions qu'il avait eu avec Tamuril ces derniers jours. Mais il avait le sentiment que ce n'était pas de bon présage.

Il ne doit pas être loin. Il ne devrait pas tarder. Quel jour sommes-nous au fait ? Je me suis réveiller un peu confus ce matin.
Subplongeur08 a écrit:
Avec son verre à la main

Nous somme jeudi Laughing

Sub but le verre de chouchen de Bawika leurs avait servit

Merci bien a toi Bawika
Faltingues a écrit:
Faltingues se retint pour ne pas s'étrangler.
Jeudi ? Il était avec Tamuril lundi ou mardi. Il essaya de cacher son trouble.

Dame Bawika ? Puis-je ravoir un peu de ce merveilleux breuvage ?
Bawika a écrit:
Bawika avait bu son verre cul-sec elle aussi.

Bien sûr !

Elle remplit les verres et vida le sien aussitôt. Les paroles de Faltingues, qui se voulaient rassurantes, ne réussissaient pas à calmer son inquiétude croissante. Il n'avait pas l'air d'y croire lui-même.
Subplongeur08 a écrit:
A votre avis où peut-il être passé Question Question
Bawika a écrit:
Difficile à dire avec lui... dit Bawika tristement. Il peut être n'importe où...
Faltingues a écrit:
J'ai fait le tour de Vannes et je ne l'ai pas vu. Il est peut-être au vieux Nemeton sur la Colinne.

Il finit son verre rapidement.

Trugarez Dame Bawika et yec'hed mat. Je vais aller jusqu'au Nemeton voir si il y est.

Sans attendre de réponse et pour mieux cacher son trouble il se dépêcha de sortir pour seller un cheval et prendre le chemin du Nemeton.
Subplongeur08 a écrit:
Alors que Faltingues quita l'auberge Sub resta sur sa chaise, car il n'avait rien d'autre à faire Laughing .

Bawika ne t'en fais pas, il est toujours revenut, il reviendras encor.
Tient reprend un verre

Il servit Bawika et lui même dans la foulée
Faltingues a écrit:
Lorsque Faltingues rentra, lui et sa monture étaient fourbus. Ils avaient chevauché sans arrêt depuis leur départ de la veille. Mais ils étaient revenus bredouille.
Après avoir dessellé son cheval il s'écroula sur le premier ballot de paille à portée. Il dormit comme cela quelques heures. Il alla se raffraîchir à la fontaine puis repartit pour Vannes.
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Bawika




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MessageSujet: Re: Disparition de Tamuril   Disparition de Tamuril EmptyVen 9 Fév - 11:24

Gannika a écrit:
Pendant ce temps, à Veracruz, Gannika sirotait son tiponch sous une paillote au bord de la plage.

- Marcelino! andale! dame un otro!

- Un otro que, señora la mas bella del mundo?

- Otro baso, pendejo! y ven à beber conmigo! Salucita pooooor mi esposo Elfyyyyn

- Jejeje señora, espero que estara bien con la justicia de bretaña...

Et là, vous vous dites. Mais qu'est ce qu'elle fout là?
Je vous dois une explication. Il est de notoriété publique que Gannika fut baronne de Pont Aven. Moins connu est son fief de Veracruz. Pour y accéder il faut traverser un paquet de flotte, ou alors accéder à un niveau de conscience supérieur. Gannika étant supérieurement belle et intelligente de son vivant ça ne lui posait pas de problème de s'y rendre, mais de sa mort encore moins. Bref elle était là bas, ce duché du paradis.

Cet apparté étant fini, venons en au faitn et avec la traduction.

SOUDAIN, Gannika s'écria:
Tamuril! mais que fais tu ici? Es-tu... mort???
Tamuril a écrit:
Au fond de sa combe Tamuril continuait à délirer. Elle était trop escarpée pour que Bayard y descende. La pauvre bête tournait autour des bords de la cuvette.
Au milieu des ronces le corps de Tamuril s'agitait et se couvrait de sueurs. Les perles gelaient sous le froid et son visage luisait sous l'éclat de la lumière. Ses doigts griffaient la terre. Soudain une chappe de brûme l'enveloppa et il disparu au centre des volutes.

Une lumière chaude et dorée l'enveloppait et une douce brise maritime le carressait. L'air embaumait de milles senteurs. Il aperçut sa Soeur qu'il l'apostrophait.


Holla Gannika. ? Commo estas ? Heureux de te revoir. Mort ? Possible. En tout cas j'ai tous mes sens. Et j'ai soif.
Gannika a écrit:
- Aaaah Marcelino OYSTE! Por Dios! Dale un baso! ANDALE PUES!

Marcelino s'enfuit en courant vers le minibar...

- Assieds toi mon frère! Marcelino me fait tourner en bourrique il n'a aucun sens de l'hospitalité! Tu m'étonnes que ça ne soit pas plus fréquenté!
Mais enfin, voilà ton ti-punch, gracias Marcelino, goûte, tu m'en diras des nouvelles!
Tamuril a écrit:
Tamuril nullement étonné de se retrouver là s'assied et goûta le breuvage. Il fut surpris. Autant par le feu que par la sensation.

Hum. Je ne connaissais pas. Mais j'aprécie la vigueur que cela dégage.
Dis-moi ? Où sommes-nous ? Ton fameux Veracruz ?
Gannika a écrit:
Gannika se rengorgea, et engorgea aussi son verre.

- Exactement! Comment trouves-tu? J'ai légué ce fief à Aera mais comme elle n'y est jamais elle me le laisse tout le temps où je suis morte. Quelle belle preuve d'amour fillial n'est ce pas?

- ... mmm tu peux demander à ton marcelino un autre verre?

- Mais pas de problème! Mais dis moi, que fais tu ici? tu dois etre sacrément mal pour être arriver sans nager?

- Si ça se trouve j'ai nagé?

- Mais non, regarde, tu n'es pas mouillé

- J'ai marché sur l'eau?

- Ah non ça c'est Christo

- Ah Gann me dis pas que tu crois à leurs histoires aristomachin!

- Mais noooon c'est mon voisin, lui il habite vers Puebla! Il est très sympa mais sa barbe n'est pas bien soignée...
Bref. Non, il y a autre chose...

Le frère et la soeur contemplèrent l'horizon en sirotant leur ti ponch, conditions indispensables à une réflexion intense.
Tamuril a écrit:
Tout bien réfléchi tu as raison. Il y a autre chose. Je crois que j'ai une mission à accomplir.

En cherchant sa pipe Tamuril trouva un mystérieux parchemin. Il le sortit triomphalement.

Tiens. Qu'est-ce que je te disais ? La voilà ma mission.

Il déplia soigneseument le parchemin et lut. Soudainement celui-ci s'auto-détruisit. Il ne restait plus que des cendres.

Alors ? C'est quoi ta mission ? Lui demanda Gannika.

Heu... Hésita Tamuril.

Ben... C'est important. Oui. Mais... Heu ? Comment dire ? Un tiponch ?

Gannika s'énerva.
Allez quoi. Dis-le.

Le visage rougit par l'action éclatante du soleil Tamuril répondit penaudement.

Ben c'est la liste des courses.

Le frère et la soeur contemplèrent l'horizon en sirotant leur ti ponch, conditions indispensables à une réflexion intense.
Bawika a écrit:
Pendant ce temps, à l’Auberge du Liziec, Bawika décida qu’elle ne devait pas se laisser abattre et se leva pour aller préparer le dîner. Elle se dirigea d’un pas vif vers la cuisine, mais, ayant un peu abusé du chouchen, elle ne remarqua pas que la porte était fermée… et elle la prit en pleine face. Sous le choc, elle perdit conscience et s’effondra sur le sol de la Salle Commune. Au bout d’un moment qui lui sembla durer une éternité, elle s’éveilla… Elle avait chaud… Elle entendait le bruit des vagues… Elle ouvrit les yeux et fut éblouie par le soleil qui brillait fort au milieu d’un ciel bleu magnifique.

Mais… où suis-je ?

Elle s’assit péniblement et regarda autour d’elle. Elle se trouvait sur une plage… Elle n’avait jamais vu cet endroit, cela ne ressemblait pas du tout à la Bretagne ! Elle se frotta la tête, entre le chouchen et le choc, elle ne savait pas ce qui lui faisait le plus mal…

Qu’est ce qui se passe ? Comment suis-je arrivée ici ? Oh ! Je crois que j’ai une bosse ! Pourvu que je ne sois pas défigurée ! s’exclama-t-elle avec inquiétude.

Elle réussit à se mettre debout et vit une petite cabane recouverte de paille, avec des tables disposées autour.


Serait-ce… une drôle de taverne en plein air ?

Elle s’approcha et crut halluciner en reconnaissant Gannika et Tamuril attablés là.

Qu… Quoiiiiii ? Je… je n’arrive pas à y croire ! Mais quel… ! Raaaaah !

Bawika était tellement furieuse qu’elle n’arrivait plus à s’exprimer correctement. Elle se souvenait de la dernière disparition de Tamuril, dans la forêt de Brocéliande. Elle s’était lancée à sa recherche, et elle l’avait retrouvé dans une taverne… Exaspérée, elle s’élança vers eux.
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Bawika




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MessageSujet: Re: Disparition de Tamuril   Disparition de Tamuril EmptyVen 9 Fév - 11:24

Gannika a écrit:
Le soleil était bas sur l'horizon à présent, et un vent frais se levait. Tamuril avait attrapé un sacré coup de soleil. Gannika avait la Classe, elle n'attrapait jamais de coup de soleil. C'est comme ça. Eh oui, c'est pas donné à tout le monde.

Gannika regardait la face rougeaude de son frère avec comisération, quand SOUDAIN:


- J'AI TROUVE! ça n'aurait pas un rapport avec le maire de Vannes, Simply? Mon beau frère quoi?

- Où tu veux en venir?

- eh ben j'ai légèrement hanté ses rêves l'autre jour. Je m'indigne un peu que mon corps ne soit pas encore enterré comme il se doit Dit Gannika en se calant bien dans son hamac.

- Ah. euh, je ne vois toujours pas?

- Bon eh bien tout ce qu'il a trouvé à faire c'est de mettre Elfyn en procès pour trouble à l'ordre public.

- Quoi? Qu'est ce que c'est que cette histoire?

- Une sombre histoire de famille, assurément... Personne n'a vraiment vérifié la santé mentale d'Elfyn après ma mort. Oh, il a toujours eu un grain, sinon je ne serais pas aussi éperdument amoureuse de lui même après que je soie... ici quoi. Mais Elfyn est seul, aujourd'hui et quand on a pu compter si longtemps sur quelqu'un d'aussi génial que moi, c'est dur.

- Oui, c'est vrai, j'aurais dû...

- Mais OUI! Gannika se leva, furieuse à présent. Vous auriez TOUS dû! Le maire, elfyn, toi... figure toi que mon corps POURRIT au 6 ou a 8 place des lices, et que TOUT LE MONDE s'en fiche! A quoi sert la famille je te jure!

Gannika se rassit, et vida son verre d'un coup sec.
Tamuril, pas du tout impressioné - il conaissait l'énergumène - la resservit et attendit que ça passe.
Tamuril a écrit:
Soudain il comprit.

Je comprend ce que me disait Faltingues l'autre jour sur l'odeur. Il était venu aérer chez moi et il a dû refermer les fenêtres de suite. Désolé mais j'ai été absent de Vannes pendant de longs mois. Je n'ai pu emporter qu'un objet pour ton rite de passage. Et j'étais persuadé que cela avait été fait durant mon absence.

Soudain un cri de rage les firent sursauter. En se retournant Tamuril aperçut Bawika.

Demat Loutig. Heureux de te voir. Un tiponch ?
Bawika a écrit:
Bawika était rouge de colère.

"Heureux de te voir" ? C'est tout ce que tu trouves à me dire ?

Elle attrapa son époux par le col et le secoua de toutes ses forces, tout en se mettant à hurler :

Tu as disparu depuis des jours et tout le monde te cherche, est-ce que tu en es conscient ? Je suis folle d'inquiétude, et Messire se prélasse au soleil en buvant... en buvant quoi d'ailleurs ?

Elle le lâcha d'une main et saisit le verre de Tamuril pour le renifler avec précaution. Cela sentait l'alcool... Elle pointa le doigt vers lui en ordonnant :

Sers-moi un verre de cette liqueur étrange, et expliques-toi, avant que je ne te torde le cou !
Gannika a écrit:
Gannika, super énervée qu'on ne l'ait pas remarquée, parce que quand même c'était elle la star, là, faut pas déconner, et voilà qu'il y a deux énergumènes qui lui piquent la vedette, bref Gannika super énervée, servit un verre à Bawika.

- Salut, merci, je vais bien.

Puis elle retourna bouder dans son hamac. Son corps pourissait planqué dans un placard de chez Elfyn, ils auraient dû la consoler. Marre de cette famille.

- MARCELINOOOOOOOOOOOOOOOOOO OTRO BASO POR FAAAAAAAAAAA
Bawika a écrit:
Bawika prit le verre que Gannika lui avait offert.

Euh... Merci ! Désolée Gannika ! C'est que... je suis aveuglée par la colère, tu vois...

Puis elle regarda à nouveau Tamuril d'un air peu commode.
Tamuril a écrit:
Ne pouvant s'empêcher de rire à la vue de la protubérence qui ornait le front de Bawika il essaya de s'expliquer.

Voilà Loutig. En fait je ne sais pas.

Je ne savais pas que j'étais parti depuis aussi longtemps. Je viens juste d'arriver. Demandes à Gannika. Hein ? Soeurette ?

Gannika semblait bouder dans son coin. Il essaya de prendre un air sérieux.

Et justement nous parlions d'une chose très grave et très importante quand tu es arrivée.

Tamuril tentait de s'en sortir comme il pouvait.

Te rends-tu compte que le corps de Gannika est toujours à Vannes ? C'est scandaleux. Il faut faire quelque chose. Il était temps que je revienne.

Heu ? Même si là je suis apparemment reparti.
Gannika a écrit:
Gannika se leva et dit:

- Mon frère, ma belle soeur, vous êtes les bienvenus ici chez moi.
Cependant même ici j'ai des obligations et je dois vous laisser. Eh oui, les morts veillent sur les vivants et la nuit est tombée... c'est du boulot de hanter plusieurs maisons en même temps, j'aimerais bien vous y voir quand vous y serez!

En tous les cas faites comme chez vous, Marcelino accédera à vos moindres désirs HEIN MARCELINO?
Je vous avoue que j'ai été peinée de me voir délaissée à ce point, et que ce procès si il est une méthode un peu brutale pour ressouder la famille Montfort, est peut-être une chance aussi...

Simply, le propre frère d'Elfyn, a porté plainte contre lui...
Tamuril, même si je sais qu'il t'a appelé en accusation, sois charitable envers mon mari... je n'y peux rien mais je l'aime.

Bawika, j'ai été enchantée de te voir en ces lieux. Votre visite m'a fait le plus grand bien, revenez quand vous voulez!

Gannika embrassa son frère et sa belle soeur, et se prépara à partir, quant elle se retourna:

- Ah, un dernier message pour le seigneur de Nizon, mon vassal. Dites lui qu'il me fait bien rire, et me provoque admiration par la même, et que son anoblissement est amplement mérité!
Et tout mon amour à mes filles si vous les croisez...

Puis Gannika s'enfonça dans la douce nuit de Veracruz. Nul ne sait si il la reverra un jour...
Bawika a écrit:
Bawika resta songeuse après la disparition de Gannika. Sa colère retombée, elle se demandait ce qui s'était passé... Elle avait atterri dans un endroit inconnu, sans savoir comment, et se retrouvait en face de Gannika, qui était pourtant morte...

Tamuril, je ne comprends rien... Sommes-nous morts nous aussi ?

Elle le regardait en buvant encore un peu de tipunch pour se donner une contenance.
Tamuril a écrit:
Tamuril se leva aussi.

Je ne savais pas que les morts devaient bosser aussi. Quelle calamité. Mais les moments de repos ont l'air enchanteurs. Merci de ton hospitalité mais nous n'allons pas abuser. Et puis il y a le problème de ton corps à régulariser.
Je te promet de ne pas être désagréable ni sévère avec Elfyn.

Tamuril embrassa Gannika et la regarda tristement s'éloigner.

Quant au Seigneur de Nizon j'ai peur qu'il ne m'accuse de sorcellerie si je lui délivre des messages de l'au-delà. Mais je lui ferais comprendre qu'il ne fait pas honte à l'honneur que tu lui as fait.


Tamuril s'assit près de Bawika.

Non Loutig. Nous ne sommes pas morts. Nous rêvons. Cela nous arrive souvent de nous rejoindre dans nos rêves. C'est ce qui fait la force de notre union. Et parfois nos rêves nous apportent des nouvelles de notre passé. Les liens qui nous lient à Gannika ont été suffisament forts pour qu'elle rejoigne nos rêves. Elle a délivré son message. Et nous a laissé Marcello.

MARCELLO ? OTRO ?
Bawika a écrit:
Bawika finit son verre et enchaîna avec celui que le dénommé Marcello venait d’apporter.

Cela me rassure. Même si cet endroit me paraît être un agréable lieu où vivre pour l’éternité… Un peu trop ensoleillé peut-être ? ajouta-t-elle en dévisageant Tamuril qui avait la peau cramoisie.

Elle se leva et alla enfin l’embrasser.

Je suis heureuse de te voir aussi, dit-elle en souriant. Mais j’aimerais bien rentrer chez nous maintenant… A ce propos, penses-tu que nous puissions ramener un peu de ce breuvage, en souvenir ?
Tamuril a écrit:
Tamuril répondit au baiser de Bawika. Puis il regoûta le breuvage et réfléchit.

En dehors du Citron je dénote un certain parfum qui ressemble à la Saccharum officinarum. C'est fort possible. Mais il nous faudrait beaucoup de Saccharum officinarum et cela est rare. J'en ai un peu à la Boutique. Je pourrais en importer et peut-être essayer de reproduire la boisson ?
Et je suis sûr que Marcello nous en donnera. Par contre je ne suis pas sûr que nous puissions le rapporter. N'oublies pas que nous rêvons. Et pour sortir de nos rêves il nous faut nous éveiller.
Bawika a écrit:
Très bien. Alors, je propose de commander un autre verre en attendant notre réveil ! Marcello ?
Tamuril a écrit:
Tamuril jamais en peine avait avec lui son sac à malices. Il l'ouvrit et en sortit un petit sachet. Lorsque Marcello revint il versa un peu de son contenu dans leurs verres.

Voici de la poudre d'escampette Loutig. Avec cela nous pourrons partir d'ici.

Avant de boire il embrassa Bawika et lui glissa.

Da garout a ran !
Bawika a écrit:
Me ivez Kalonig ! répondit Bawika avant de boire son verre. Aussitôt tout se brouilla autour d'elle et elle s'évanouit à nouveau. Elle se réveilla dans l'Auberge, sur le sol de la Salle Commune, devant la porte de la cuisine. Elle avait terriblement mal au crâne. Elle porta la main à sa tête et sentit une bosse.

Aïe ! Evidemment... Je n'ai donc pas rêvé... ?

Elle chercha Tamuril du regard, mais il n'était pas là.

Misère ! J'aurais dû lui demander où il était avant ! Me voilà bien avancée...

Elle se traîna à quatre pattes jusqu'au fauteuil le plus proche et grimpa dedans.

Pourvu qu'il revienne vite...
Tamuril a écrit:
Tamuril but en même temps que Bawika. Sa vue se troubla et Bawika aussi.

Il se retrouva entouré d'une brume humide et froide. Il faisait sombre. La douce chaleur du soleil avait disparu. Son visage était brûlé par sa sueur fiévreuse gelée. Son corps criait souffrance à moultes endroits. Il leva les bras et toucha péniblement son front. Il était brûlant. Ses doigts charrièrent un peu de terre qui glissa le long de ses joues. Sa tête pointait vers le bas de la combe. Le sang remontait jusqu'à saturation. Il commençait à s'étouffer. Il toussa et se mit sur le côté pour vomir.
La brume se dissipait noyée dans la fine bruine qui commençait à tomber. Cela l'enveloppa d'une pellicule purificatrice. Il reprit des forces et commença à remonter le long de la paroi en rampant. Bayard qui l'avait vu bouger s'approcha du plus qu'il put en tendant ses rênes vers Tamuril.


Non Bayard recules. C'est trop dangereux.

Péniblement il réussit à s'extirper du trou dans lequel il était tombé. Il s'assit au bord de celui-ci pour reprendre son souffle. Bayard s'approcha et glissa ses nasaux près de son oreille. Tamuril le couvrit d'une main et frotta délicatement sa joue contre la tête du cheval. La chaleur de l'animal et le bonheur de sortir sauf remirent un peu de calme dans son esprit.

Son instinct lui dicta les premiers gestes. Il aurait le temps de réfléchir plus tard. Il se leva et prit Bayard par la bride. Il n'avait pas la force de le monter. Il devait d'abord s'orienter. Il ne se souvenait plus du lieu où il se trouvait. La forêt était sombre et fort escarpée. La bruine l'empêchait de voir les étoiles dans le ciel. Il ne pourrait s'orienter de cette façon. Il devait s'en remettre à Bayard qui saurait retrouver la route. Des bruits de branches cassées et de fuite dans les fourrées trouèrent le silence régnant au delà l'éclaboussement de la pluie. Ils aiguisèrent ses sens de chasseur. Des ombres basses et longues glissaient entre les fûts des arbres noirs. Elle ne ressemblaient pas à celles qu'il avait suivi et qui l'avaient amené jusqu'à Gannika lors de leur première rencontre. Il reconnut des Loups et la mémoire du lieu lui revint.

Je suis dans la Forêt au Leu au sud de l'Auberge.

Subutà Uolcï !

Il remercia les animaux et attendit qu'ils lui indiquent la route à suivre. Les ombres prirent le chemin du sud-est et disparurent dans la nuit. Bayard et Tamuril suivirent le chemin et se retrouvèrent au Dolmen de Kerino. Tamuril connaissait bien l'endroit. Il le savait être un lieu de bivouac bien pourvu. Il pourrait se soigner tranquillement.
Il ramassa des branches mortes en s'approchant qui remplaceraient celles qu'il utiliserait. Elles auront le temps de sécher sous le Dolmen. Celui-ci était suffisamment vaste pour que Bayard puisse y tenir. Heureusement le vent soufflait la pluie dans le bon sens. Tamuril trouva le bois sec dans le fond du Dolmen. Bien à l'abri et bien sec. Il sortit son briquet en amadou de la peau huilée qui le protégeait de l'humidité et alluma un feu. Il mit ses vêtements à sécher et désella Bayard. Il étalla ensuite sa cape devant le foyer, s'assit et vida son sac devant lui. Il tria les fioles et les différents sachets. Il utilisa son gobelet en étain pour récupérer un peu d'eau à la petite source qui coulait au pied du Dolmen. Il y fit dissoudre quelques poudres et liquides tirés des fioles et des sachets. Le temps que les éléments se mélangent bien il alla se laver à la source. Il but ensuite la potion, réapprovisionna le feu en bois et s'enroula dans sa cape pour aussitôt s'endormir.
Bawika a écrit:
Bawika s'était endormie dans son fauteuil et se réveilla toute ankylosée... Le feu s'était éteint et un froid glacial pesait sur la Salle Commune silencieuse. Elle se leva péniblement et entreprit de remettre des bûches dans la cheminée. Après avoir rallumé le foyer, elle approcha son fauteuil et se rassit dedans, espérant se réchauffer. Elle se sentait un peu faible, elle avait encore mal à la tête, et Tamuril n'était toujours pas revenu... Elle s'emmitoufla dans une couverture et ferma les yeux.
Kabiten a Bellvor a écrit:
La pluie avait enfin cessée lorsqu'il arriva en vue du Dolmen. Le Capitaine du Port l'avait bien renseigné. Il ne lui restait plus qu'à prendre au nord-est pour trouver l'Auberge. En s'approchant il aperçut une faible lueur. Il ralentit le pas de sa monture puis termina les derniers mètres à pieds.
Près du feu mourrant gisait aux pieds d'un énorme cheval une forme indistincte enroulée dans une cape rouge. Le Kabiten reconnut de suite le cheval de son Mestre d'Arme et fut soulagé. Il détella sa monture et remit du bois sec dans le feu. S'adossant à une des pierres de soutien du Dolmen il s'enroula de sa couverture puis s'assit devant le feu. Au bout d'un moment il finit par s'endormir ainsi.
Faltingues a écrit:
Faltingues était revenu bredouille de Vannes. Il entra dans la Salle Commune et trouva Dame Bawika recroquevillée dans une couverture sur un grand fauteuil près de la cheminée. Voyant qu'elle avait les yeux fermés il pensa qu'elle dormait et se dirigea sans faire de bruit vers la cuisine. Il avait grand faim et pensait y trouver quelques délicieux Bawipains.

Il y avait eu festivités cette nuit et en cherchant Tamuril il avait encore quelque peu bu. Il trouva ce qu'il cherchait et repassa tout aussi doucement dans la Salle Commune jusqu'à sa chambre. Là, restauré, il s'écroula sur son lit et s'endormit.
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Bawika




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MessageSujet: Re: Disparition de Tamuril   Disparition de Tamuril EmptyVen 9 Fév - 11:25

Tamuril a écrit:
Il plongea aussitôt dans Demera, la dissolution finale de toute existence dans le Non-Être. Il avait besoin de cette force de dispersion qui cherche à empêcher la concentration. Le poison qu'il avait mélangé à son breuvage devait être exactement dosé sous peine de ne pas revenir. L'action centrifuge de Demera éclata tout son Être qui s'évanouit dans le Néant. La chute libre dans ce puits sans fond à la noire obscurité était hors du Temps du commun des mortels. La tendance désintégrante du sommeil-profond qu'il avait provoqué est un aspect causal qui donne de l'expérience. C'est dans le non-agir, dans le silence complet de la pensée que nous pouvons réaliser le plus haut degré de conscience, la félicité parfaite de l'existence pure.
Tout ce qui a un commencement doit obligatoirement avoir une fin. Tout ce qui est né doit mourir. C'est pourquoi toute chose existante se dirige infailliblement vers la destruction. Rien de ce qui existe ne peut échapper à ce processus. C'est de la destruction que l'existence renaît à nouveau. Il est donc le moyen terme qui relie l'Immensité, Bitumon, le substrat neutre, impersonnel à la divinité personnelle, l'âme.

Au sein de l'Immensité supra-causal et non différencié dans laquelle il se noyait, apparut la deuxième force à action centripète, elle, et qui est appelée Biuotus, car l'existence est une concentration d'énergie, une force d'agglomération. Son corps tout entier luttait contre les toxines. Il puisait au fond de lui-même l'énergie nécessaire pour ce combat. Il devait maintenant retrouver sa conscience. Il entra dans un état de rêve dans lequel il réalisera l'expérience de la tendance centrifuge, substrat de la pensée qui représente le processus de la manifestation, du plan subtil du monde. La pensée, le savoir est la voie de réalisation correspondante. L'homme qui rêve en vérité recrée le monde. Le pouvoir de cohésion de la Lumière pénètre toutes choses, est en toutes choses, est la nature immanente de tout.
De l'Obscurité vint la Lumière chaude et éclatante, débordante d'une nouvelle énergie flamboyante. Au sein du Bitumon les deux forces opposées entrèrent en action.

L'équilibre du centripète et du centrifuge, donne naissance à Suimon qui est à l'origine de l'activité. Tamuril entra en état de veille. Son corps avait éliminé le poison. Il devait aussi éliminer. La tendance orbitante qui dépend du substrat de l'espace est à l'origine de toutes les sphères de l'existence perceptible. Dans l'état de veille Tamuril réalisa l'expérience de l'existence qui dépend de l'espace et du temps relatifs. Il revenait à l'existence. L'existence d'une quelconque forme de vie dépend de la présence d'un lieu où elle pourrait éclore et se développer. Le résultat de la coordination entre les deux forces opposées, entre l'attraction centripète et la force centrifuge le fit revenir dans notre espace-temps. Bitumios, forme personnifiée et masculine de l'Immensité, Bitumon, né d'un équilibre de forces contraires, est la nature de toute forme, de toute existence, de toutes les sphères et de leurs mouvements. Il est Bitumios en tant qu'essence de l'espace-temps. La pure Immensité, le pur Bitumon, est au-delà de toute qualité.

Tamuril ouvrit les yeux et se leva pour aller uriner.
Kabiten a Bellvor a écrit:
Le bruit de la chute d'un liquide le réveilla. Il crut un instant qu'il s'était mis à repleuvoir. En ouvrant les yeux il vit Tamuril nu à l'extérieur qui se soulageait. Il se leva et alla aussitôt le rejoindre et l'imiter.

Demat Mestre d'Arme.
Tamuril a écrit:
Heureux de te voir Kabiten.

Tamuril termina. En se retournant pour revenir au Dolmen un étrange petit oiseau vint se poser sur son épaule gauche.

Demat Roitelet. Il y a longtemps que je ne t'avais vu.

Il s'habilla tandis que le Kabiten revenait à son tour. Son visage avait pris une légère teinte cuivrée et les multiples griffures des Ronces du ravin commençaient à disparaître. Il rangea ses sachets et ses fioles dans son sac et rinça son gobelet avant de boire une peu d'eau de la source. Il fit face au Corsaire et lui dit.

Je suppose que tu as grand faim. Suis-moi nous allons nous restaurer à l'Auberge. Bawika doit commencer à s'impatienter.

Il entreprit ensuite de seller son cheval et se prépara à rentrer.
Bawika a écrit:
Bawika s'était reposée pendant toute la journée. Le soir venu, elle se sentait un peu mieux, aussi elle se leva pour aller se préparer quelque chose à manger. Elle prit bien garde d'ouvrir la porte de la cuisine avant de passer, puis elle commença à préparer une bonne soupe de légumes. Tout en épluchant des navets, elle se dit que l'odeur de sa cuisine ferait peut-être revenir Tamuril plus vite...
Kabiten a Bellvor a écrit:
Une fois soulagé le Kabiten alla rejoindre le Mestre d'Arme des Corsaires. Sur la proposition de celui-ci il acquiesça et prépara aussi son cheval. Aussitôt prêts il prirent le chemin de l'Auberge.
Faltingues a écrit:
L'humeur joyeuse après un bon temps de repos accompagna le lever de Faltingues. Il voulut de laver mais son broc était vide. Il descendit avec à la cuisine pour le remplir.
Il y trouva Dame Bawika en pleins préparatifs.


Demat Ma Dame. Comment allez-vous aujourd'hui ? Voulez-vous un peu d'aide ?
Bawika a écrit:
Demat Faltingues ! Je n'ai pas besoin d'aide, j'ai presque fini, dit-elle en versant ses légumes dans une marmite et en la mettant à chauffer. Je vais bien, merci. Et vous, comment vous portez-vous ?
Faltingues a écrit:
Faltingues alla remplir son broc tout en répondant.

Ma foi je vais fort bien merci. Je remonte ceci dans ma chambre et redescend aussitôt vous rejoindre si vous le permettez.

Il repartit rapidement remettre le broc en place et se lava tout aussi rapidement avant de revenir à la cuisine. Là il sortit deux verres du vaisselloir et servit le chouchen. Il en offrit un verre à Bawika.

Yec'hed mat !
Bawika a écrit:
Yec'hed mat ! dit Bawika en buvant son verre.

En fait, j'aurais besoin d'aide...

Elle regarda Faltingues, qui attendait visiblement qu'elle en dise plus.

Pouvez-vous m'aider à déguster cette soupe ? dit-elle en désignant la marmite qui mijotait.

Sans attendre de réponse, elle sortit deux assiettes et les remplit du liquide épais et fumant. Elle était contente que Faltingues soit là, cela lui évitait de trop se morfondre au sujet de son époux...
Faltingues a écrit:
Faltingues resservit et prit place devant une assiette de soupe chaude. Pendant qu'il dégustait il regardait Dame Bawika du coin de l'oeil. Elle avait au front un rougeur qui jurait avec son teint pâle. Elle se faisait du mourron pour Tamuril. Lui aussi commençait à s'inquiéter.

Vraiment excellente cette soupe Dame Bawika. De bons légumes frais. Encore un peu de boisson ?
Bawika a écrit:
Non, merci... se surprit à dire Bawika. Je n'ai pas trop envie de boire ce soir... Je vais mettre ce qui reste de soupe au chaud et laver la vaisselle.

Elle regarda par la fenêtre, se demandant où était son mari. Elle eut soudain une inspiration. Si je me tapais encore la tête dans quelque chose ? pensa-t-elle. Est-ce que je le rejoindrais à nouveau ? Son regard se porta sur le rebord de la cheminée, qui était en granit...
Faltingues a écrit:
Faltingues ne savait que faire. Il voyait bien Dame Bawika troublée.

Et si nous allions sur le chemin ? Par cette belle nuit. Qui sait ? Une visite viendra peut-être nous faire une surprise ?

Il avait vraiment dit n'importe quoi et s'en voulait. Il regardait Dame Bawika d'un air un peu benêt.
Bawika a écrit:
Bawika sursauta en entendant Faltingues lui parler.

Non, merci, je préfère attendre ici. Je vais retourner dans la Salle Commune.

Elle rangea d'abord la cuisine et s'aperçut qu'il se tenait toujours là.

Venez avec moi si vous voulez. Mais je crains de ne pas être d'une très agréable compagnie...

Et elle retourna s'installer dans son fauteuil.
Faltingues a écrit:
Faltingues la suivit en n'oubliant pas d'emporter la bouteille. Lui avait besoin de boire un peu. Il n'avait guère l'habitude, lui qui passait le plus clair de son temps sur les chemins à transporter différentes denrées. de ce genre de situation. C'était un homme simple. Dur à la tâche et fier compagnon.

Ils s'installèrent dans la Salle Commune. Il alla prendre quelques bûches qu'il déposa sur les braises du foyer puis il prit un tisonier pour attiser le reste de feu. Les flammes s'élevèrent bientôt et les ombres commencèrent à danser autour d'eux. Il s'installa silencieusement dans un fauteuil près de Dame Bawika.
Kabiten a Bellvor a écrit:
Ils cheminaient silencieusement depuis quelques temps lorsque le Kabiten prit la parole.

Je suis allé au Port hier. Il semble un peu désolé. Les Martolod étaient quand même présents. J'ai vu aussi le Capitaine du Port qui m'a indiqué ce raccourci. Heureuse idée qu'a eu ce brave homme. Tout le monde semblait vous chercher. Vous auriez disparu.
Tamuril a écrit:
Oui je sais pour le Port. Le Capitaine a été absent et moi aussi malheureusement. Et je crois que nous n'avons plus de Lieutenant non plus. Mais je compte bien que cela change puisque je vais avoir plus de temps devant moi désormais.
Quant à ma disparition. C'est vrai. J'ai eu une petite absence. Mais je ne suis pas sûr du nombre de jours. La fatigue et la fièvre ont eu raison de moi. Mais me revoilà.

Ils approchaient de l'Auberge maintenant et allèrent directement à l'écurie débarrasser les chevaux. Puis ils entrèrent dans la Salle Commune.
Bawika a écrit:
Bawika jaillit de son fauteuil comme un diable de sa boîte en entendant la porte s'ouvrir. Le suspens ne fut pas long, puisqu'elle vit aussitôt entrer son mari, suivi du Kabiten.

Tamuril ! s'écria-t-elle en se précipitant vers lui. Elle l'enlaça et enfouit sa tête dans le creux de son cou. Enfin, il était de retour... Quel bonheur d'être serrée contre lui, de sentir son odeur, de toucher sa peau...
Tamuril a écrit:
Tamuril retint une petite grimace. Ses courbatures se rappelèrent à lui. Mais cela fut vite remplacer par la joie immense de revoir Bawika. Tout son être respirait celui de sa femme. Ils restèrent un moment enlacé savourant les instants retrouvés.

Loutig. Heureux de te voir.

Il sourit à cette phrase se rappellant leur rêve. Puis lui demanda malicieusement.

Tu ne vas pas encore essayer de m'étrangler au moins ?
Bawika a écrit:
Oh non ! Surtout vu ton état ! Euh... Enfin... Tu as l'air d'avoir souffert... Que t'est-il arrivé ? Attends... Installe-toi là, dit-elle en désignant un fauteuil, et ne bouge pas, je vais te chercher quelque chose à manger !

Elle courut à la cuisine et revint avec de la soupe.

Tiens ! Cela te fera du bien ! Raconte-moi tout maintenant !

Et elle s'assit en face de lui, ne le quittant pas des yeux un instant.
Faltingues a écrit:
Faltingues se leva aussi et salua Tamuril le temps que Dame Bawika amène la soupe. A son retour elle était si heureuse de voir son mari qu'elle ne fit même pas attention au Corsaire accompagnant Tamuril.

Il fit un signe discret à celui-ci et tous deux s'éclipsèrent jusque dans la cuisine où ils purent se sustenter. De soupe et de vin pour le Kab. De vin uniquement pour Faltingues.
Tamuril a écrit:
Avant de parler Tamuril prit plusieurs lampées de soupe. Le liquide chaud s'insinuait suavement dans son organisme.

Succulent Loutig. Vraiment excellente cette soupe.

Il finit son assiette avec un Bawikpain. Rien de mieux pour accompagner cette bonne soupe. Puis il se servit un verre, appuya son dos au dossier de la chaise et regarda sa femme.

Je vois que tu t'es bien remise de ton choc.

Il esquissa un léger sourire puis commença la narration.

A mon retour de notre rêve je me suis retrouvé au fond d'une combe sacrément ravinée. La fatigue de ces dernières semaines plus une mauvaise fièvre m'avait fait chuté au fond du ravin. Bayard ne pouvait même pas y descendre. J'ai failli y rester gelé. J'ai réussi péniblement à remonter mais j'étais encore complètement déboussollé. C'est une meute de Loup qui m'a remis sur le droit chemin.
Je me trouvais dans la Forêt au Leu. Ne me demandes pas pourquoi. Je n'en sais rien. Les délires de la fièvre peut-être ? Quoiqu'il en soit je me suis dirigé vers le Dolmen de Kerino. Là est un bon refuge. Je m'y suis soigné et ai dormi là-bas. Je te raconterais plus en détails. A mon réveil j'ai trouvé le Kabiten qui dormait sous le Dolmen aussi. Enfin c'est lui qui m'a trouvé. Et nous voilà.

Il écarta les bras en souriant à Bawika.
Bawika a écrit:
Bawika accepta l'invitation et rejoignit les bras de Tamuril.

Tu as eu beaucoup de chance de t'en sortir aussi bien... Je n'ose imaginer... Elle secoua la tête pour chasser ces pensées. L'important, c'était qu'il soit là... Dire que lorsque je suis revenue à l'Auberge, j'ai réalisé que je n'avais même pas pensé à te demander où tu étais ! J'aurais pu aller te chercher plus tôt !

Elle caressa doucement le visage marqué de son époux.

Te souviens-tu de ce dont je t'avais menacé ? Elle se pencha à son oreille en chuchotant : Te ligoter ? Eh bien, tu ne vas pas y couper, cette fois ! Ainsi, plus de disparitions ! Mais avant ce traitement, tu as besoin de te reposer... Viens, allons nous coucher...

Elle se leva et prit la main de Tamuril pour l'entrainer hors du fauteuil, et ils regagnèrent leur chambre.
Faltingues a écrit:
Faltingues et le Kab laissèrent les amoureux se retrouver. Après une nuit bien arrosée Faltingues montra ses quartiers au Corsaire et après la messe du matin ils allèrent errer dans les tavernes de Vannes.
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