[RP]La douleur des Guérande et leur Quête

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Sauvegarde du 14/01/2007 17:16:00
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Evenice06 a écrit:: Pit avait fait mettre des couvertures les unes sur les autres pour que la banquette du carrosse soit un peu confortable.. Allongée et calée tant bien que mal pour éviter que ses attelles ne soient trop gênantes, elle attendait fébrilement de partir de cet endroit de cauchemar..
Elle avait dit au revoir à tous, en se promettant de réunir tout le monde une fois le temps un peu passé et l’oubli ayant atténué les souvenirs..
Pourtant, en regardant Eloane dans les bras d’Alié, elle se disait que le plus beau cadeau était quand même là…
Pit, après avoir donné ses dernières instructions pour le corps de Locuste, et le rapatriement de tout le monde, s’était installé en face d’Eve, à côté d’Alié..
Son visage était toujours sombre, et ne s’éclairait que lorsqu’il regardait Eve, Alié ou sa fille…
Le carrosse se mit à rouler doucement.. le bruit des sabots des chevaux et des roues remplaça celui des appels des blessés et celui des sauveteurs …
Alié câlinait Eloane, Eve somnolait, Pit restait silencieux…
Le temps passa…
Les heures s’écoulèrent…à un moment donné, Eve ouvrit les yeux…

- Où sommes-nous, mon Pit ?
- Je pense que nous ne sommes plus très loin de Rieux, veux-tu que nous nous arrêtions là ?
- Non, ça ira, j’ai hâte de rentrer à Guérande et de retrouver la famille..
- Comment te sens-tu ?
- Un peu endolorie et engourdie, mais ça ira…

Il prend alors la main d’Eve et poursuit..

- Ma Douce, il va falloir que tu sois très forte…
- Oui, je sais, Locuste…ça va pas être facile…
- Non, c’est certain, mais encore plus forte que ça.

Tout de suite sur le qui-vive, elle regarde Pit intensément, puis Alié, qui ne dit mot, à nouveau Pit..

- Que se passe-t-il ? Qu’essaies-tu de me dire ? Parle vite…Pit, qu’y a-t-il ??
- C’est une terrible chose qui nous arrive, et il m’est extrêmement difficile de te le dire, ayant du mal à y croire moi-même..
- Pit, dis vite, je suis horriblement inquiète..
- Erwanig..
- Eh bien, Erwanig ??.. il lui est arrivé quelque chose , un accident lui aussi ..dis vite.
- Notre fils est mort..

Elle devient blanche comme un linge, reste sans dire un mot.. on pourrait croire qu’elle n’a rien entendu… puis pousse un hurlement de bête blessée et s’évanouit….

pit51 a écrit:: Il ne s'attendait pas à une telle réaction de la part d'Eve
Il se pencha vers elle et vit qu'elle respirait bien
Alié, Eloane dans les bras, cherchait dans son sac de voyage les fioles de mixture de plantes que lui avait données Juallia et s'énervait parce qu'elle ne trouvait pas
Il fit arrêter le carrosse et vit qu'ils se trouvaient bien au-delà de Rieux, non loin de la forêt d'Argoët
Tellement préoccupé, il n'avait pas vu passer le chemin
Il eut une pensée fugitive pour le Juge Gwellan, enterré non loin de là
Il continua à parler à Eve et elle revint à elle petit à petit
Elle le regarda et fondit en larmes, le choc avait été rude
Il la prit contre lui et la laissa pleurer, essayant lui-même de rester fort, mais avec beaucoup de difficulté

- Là, ma Douce, là, tout doux
Pleure, pleure, notre famille a été touchée de plein fouet cette fois

Entre deux sanglots, elle posait des questions

- Dis moi ce qui s'est passé? quand est ce arrivé? comment l'as-tu appris? Pourquoi Erwanig?
- Je ne peux rien te dire de plus, je n'en sais pas davantage
J'ai juste eu un message m'annonçant sa mort et c'est tout
J'ai fait envoyer des courriers pour essayer d'en savoir plus, je n'ai pas encore de réponse
- Je ne comprends pas, Pit, Erwanig était un brave enfant, il avait toute la vie devant lui
- Nous en saurons peut-être plus bientôt, ma Douce, attendons
Nous allons nous arrêter là quelques heures, tu vas te reposer un peu et nous aussi, n'est ce pas Alié ?

Aliéniore a écrit:: Alié n’arrivant pas a trouver ce qu’elle cherchait, peut être parcequ’elle ne savait pas trop quoi chercher. La douleur ressentit par l’annonce du décès de son frère à sa mère ne pouvait être effacé par un cocktail herboristique… il n’y aurait que le temps pour atténuer celle-ci.
C’est le cœur brisé qu’elle regardait sa mère et son père si proche l’un de l’autre dans la souffrance que la perte d’Erwanig leur infligeait. Elle serra plus fort sa petite sœur qui dormait comme un ange, inconsciente du drame vécu par ceux qui l’aimait tant.

Oui il temps de s’arrêter pour Eloane de toute façon. Répondit elle à son père. Puis se tournant vers Eve

Maminette… je sais que c’est dur, surtout que nous ne savons rien pour l’instant. Les larmes aux yeux soudain et la rage au ventre elle continua. Mais quoiqu’il se soit passé les responsables auront à répondre de cela ! En attendant nous sommes tous là, avec toi. Et Eloane à besoin de sa mère, alors tu vas te reposer pour le moment. Papounet et moi allons nous occuper de tout.

Erwanig de Guérande a écrit:: Non loin de là, un cheval gris arrivait au grand galop. De la vapeur due à la fraicheur de l'air et à la transpiration s'échappait formant une trainée de brume dans le sillage de l'animal.
Sur son dos, un homme, fatigué poussait autant qu'il pouvait sa monture. Celà faisait des jours qu'il chevauchait. Il avait quitté le Saint Empire Romain Germanique catastrophé.
A la sortie d'un virage il aperçu un convoi arrêté. Il reconnut rapidement les armes de Guérande sur les flames au bout des lances.
Le bruit du galop fit retourner l'arrière-garde.

- Halte ! Qui va là !
- Je dois parler au duc ! C'est urgent !
- Ce n'est pas le moment.
- C'est au sujet de son fils. J'étais son page.

Le garde envoya un homme jusqu'au carosse pour prévenir l'arrivée du serviteur du fils défunt.

pit51 a écrit:: Attiré par le bruit et les éclats de voix, il sort rapidement du carrosse et voit un soldat venir vers lui...

- Que se passe-t-il ?
- Il y a là quelqu'un qui se dit être le page d'Erwanig de Guérande
- Vite, fais le venir...

Erwanig de Guérande a écrit:: Le page était descendu de son cheval. Il patienta quelques instant, que le garde revienne avec l'autorisation de recontrer le duc. On l'invita alors à s'approcher du carosse et à y prendre place, à l'abri des oreilles indiscrètes.
Le visage du duc était sombre, celui de son épouse était ravagé par la tristesse. Leur fille ainée s'occupait d'un bébé qui ne semblait avoir plus de quelques jours, voire quelques heures.

- Mes hommages monseigneur !

Le duc reconnut Yann-Vari, l'homme de confiance qu'il avait mis au service de son fils pour le surveiller autant que le protéger.

- C'est épouvantable maître. C'est si étrange.
- Qu'est-ce qui est étrange ?
- Je ne sais par où commencer.
- Reprends ton calme.

Le page, crasseux après tout ce chemin parcouru sans prendre le temps de vraiment s'arrêté, fit un pause, le temps de rassembler ses idées.

- Ca s'est passé dimanche messire. Il faisait nuit. Je dormais dans la pièce voisine de la chambre de mon maître. Soudain, dans mon sommeil, j'ai entendu du bruit. Je me suis précipité. Mon maître était assis dans son lit. Ses yeux étaient grand ouvert, comme s'il fixait quelque chose. J'ai regardé dans la direction que suivait son regard, mais je n'ai rien vu. Puis il a crié des noms, mais sa voix était bizarre, ce n'était pas celle que je connaissais, cette vois douce et gentille. Cette voix était dure, puissante.
- Quels noms a-t-il cité ?
- Vincent Ar Bras, puis maudit maire, le lieutenant et le juge fou. Et alors qu'il avait crié ces noms, la lumière de la pièce a changé. Tout devenait vert. Puis il y eu un coup de tonnerre, et une lumière si forte qu'on aurait cru que la foudre s'était abattue sur le manoir. Mais cette foudre était différente, elle sentait le malin. J'ai été projeté sur le sol et je me suis cogné la tête. Je pense que j'ai perdu connaissance quelques instants.

Des larmes commençaient à poindre aux coins des yeux du serviteur. Sa voix tremblait.

- Lorsque je suis revenu à moi... lorsque je suis revenu à moi, mon maître n'était plus là. Son lit était brisée.

Il sortit une petite boite de sa besace et la tendit au duc.

- Il ne restait que ça.

Le duc ouvrit la boite. Elle ne contenait que de la poussière, de la cendre.
Le serviteur fondit en larme.

- J'ai échoué maitre. J'ai échoué dans la mission que vous m'aviez confiée.

Il se reprit, pour faire honneur à son rang.

- Je vous offre ma tête, mon seigneur.

Fearn a écrit:: Fearn ayant donné des vivres et assistants les secours s'en vint à retourner aider sa soeur et soutenir sa mère, son père pouvant dès lors s'occuper des affaires urgentes tout en ayant la tête un peu moins douloureuse

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

pit51 a écrit:: Reste interloqué de ne voir que de la poussière et de la cendredans la petite boîte donnée par Yann-Vari
Il n'arrive pas à croire que ce soit les restes d'Erwanig
Il regarde à nouveau le page, qui pleure et gémit en se frappant la poitrine

- Calme-toi, Yann-Vari, calme-toi, ta tête ne nous ramènera pas Erwanig...
Certes, je te l'avais confié et tu n'as pas su le protéger, mais tu as toujours été un bon page, et tu seras puni encore plus tout au long de ta vie par le remords de n'avoir pas su le sauvegarder
S'il te revient d'autres éléments surtout viens nous les donner rapidement, car ton histoire est particulièrement curieuse
Allez, va prendre une collation et te reposer un peu, nous aurons sûrement encore besoin de toi pour nous réexpliquer tout ça

Une fois le page sorti, il hoche la tête et dit à Eve et Alié :

- Je me demande si Yann-Vari n'a pas perdu la raison...

Evenice06 a écrit:: Elle n'arrivait pas à sortir de son chagrin et de son abattement, et ce n'était pas le récit du page qui pouvait la consoler..
C'était tellement irréel tout ce qu'il avait raconté...et pourtant Yann-Vari avait toujours donné l'impression d'avoir la tête sur les épaules..

- Je ne comprends toujours pas ce qui s'est passé, Pit...
- Avec tous les courriers que j'ai envoyé, nous aurons bientôt d'autres renseignements, le mieux c'est de les attendre et nous verrons ensuite..
- Tu sais, nous devrions prévenir le parrain d'Erwanig, son parrain Anguillerusée et sa marraine Estelle..
-Oui, je vais m'en occuper et ils auront peut-être des renseignements aussi

Le Dagsit a écrit:: Deux silhouettes apparurent, une petite, à l'allure enfantine et à la démarche malaisée, l'autre imposante de par sa carrure carrée et sa tunique entièrement noire à l'exception de gants pourpres.
Il s'agissait de Myrlin qui venait de quitter pour la première fois son appartement rennais depuis le trépas de la Sainte Reine, tenant par la chevelure un nain au visage ridé et à l'air mutin.

Monseigneur voici le duc blanc !

S'exclama le petit homme en désignant le duc de Guérande du doigt, attitude stupide lorsque l'on accompagne un aveugle, mais le nain n'était pas réputé pour être un esprit fin. Le surnom de duc blanc renvoyant à la couleur donnée par l'expression au pays de guérande, fameux pour ses marais salants et son ciel laiteux.

Très bien mène moi à lui.

Rétorqua le vicomte la mine grave et les paupières clauses.

Ne vous cramponnez donc pas aussi durement à ma moumoute seigneur, vous me faîtes mal !

Le nain mena Myrlin auprès du duc de guérande. Il lui signifia la présence de sa compagne et de la dame Aliénore, que le vicomte salua poliement sans faire un long discours. Puis il entra dans le vif du sujet.

Si j'ai pris la route promptement mes bons amis c'est pour vous faire part d'une étrange nouvelle concernant votre enfant, le petit Erwanig, avec lequel j'aimerai bien m'entretenir s'il est possible.

La petite foule l'informa aussitôt du décès du jeune garçon, il ne put se joindre au sanglot collectif, ses larmes étant à jamais taries.

Les afflictions du destin sont décidemment très cruelles ces derniers temps, à croire que la Bretagne entière se meurt.

Il fit silence quelques instant puis reprit.

Le propos de ma venue est une missive que j'ai reçu tout fraîchement de la part d'un ami qui m'est cher, le seigneur de Nizon, dont la réputation en cette ville n'est plus à faire. Celui ci vient en effet d'être victime d'un phénomène aussi dramatique qu'inexplicable, qui me fait craindre quelque magie noire.

En effet le seigneur de Vizon m'écrivit pour me raconter avoir vécu l'expérience suivante.

Myrlin donna une tape sur l'épaule de son nain qui répondit par un "hein" naïf. Le vicomte cogna alors vigoureusement le petit être en lui disant :

-Lis la lettre niquedouille !
-Hein que quoi ah oui !
-Tsss ta domestication laisse encore à désirer.
-Veuillez me pardonner maître, je vous chanterai le livre 7 du Grand Coutumier ce soit pour me faire pardonner.

Le nain déroula un épais parchemin, toussota et fit la lecture de la partie de la lettre du Seigneur de Nizon relatant les faits étranges s'étant déroulé quelques jours auparavant.

Voilà quelques jours, dimanche exactement, j'arrivais à Vannes pour entamer ma campagne électoral et bouffer du vannetais. J'étais parti le matin de mon château de Rustéphan, à Nizon, et lorsque j'approchais de la petite mer, la nuit était déjà tombée. C'est alors que l'invraisemblable se produisit. Les images se bousculèrent. J'eu l'impression d'être un autre; je me suis retrouvé l'espace d'un instant dans un autre lieu. Je m'appelais Erwanig de Guérande. C'est alors que je vis un homme incantant devant un grimoire. Derrière lui se tenaient trois autres personnes. Il s'agissait de Vincent le Grand, entouré de Sabotin, Alésius et Chitoss le juge fou. Je ne sais ce qu'ils cherchaient. Vincent prononça alors les derniers mots de son incantation j'entendis un grand bruit, comme si le ciel s'abattait sur ma tête ainsi qu'un cri. Je ne savais pas si ce hurlement venait de moi ou de ce Erwanig, peut-être des deux. Je me sentis chuter, longtemps. Dans le lointain j'entendais des rires, ceux des acolytes de Vincent. Ils ricanaient, disant que c'était bien fait, qu'ils étaient enfin débarassé de moi. Tout était noir autour de moi. Quelques instants plus tard ma course s'arrêta et je perdis connaissance.
Lorsque je me réveillai enfin, le soleil commençait à poindre à l'horizon. Je me trouvais à l'orée d'un bois, qui me rappelait vaguement quelques souvenirs. Ma monture avait disparu. Mes vêtements, mes biens, tout ce que je possédais s'était envolé. Il ne me restait qu'une bourse comptant 50 écus et deux miches de pain. J'aperçu un chemin un peu plus loin et m'y dirigeai pour prendre la direction du sud. J'arrivai alors en vue d'une citée. Si vous saviez le choc que je reçu lorsque je reconnu le village de Saintes, ou j'ai été élevé jusqu'à ce que je m'échappe du monstère franciscain qui m'avait vu grandir. Depuis je vis là-bas, en attendant de pouvoir être suffisament riche pour reprendre la route vers Vannes.
Je pense que Vincent a fait usage de magie. Je ne sais ce qu'il est finalement advenu d'Erwanig, ni même si ce que j'ai vu est vrai, mais je pense que vous devriez en parler au duc de Guérande.

Le nain roula le parchemin et le remis dans une poche tandis que son maître reprenait la parole.

Je vous laisse juger des faits relatés et puis me porter de la bonne foi du seigneur de Nizon ainsi que de sa clarté d'esprit, cet homme étant tout sauf un affabulateur.
Je lui ai conseillé de ne point ébruiter son récit dans la mesure où sans preuve concrète du sortilège l'inquisition risquait de faire peser sur lui la responsabilité du phénomène. Mais étant donné que votre enfant était concerné par cette histoire j'ai pensé qu'il était bon de suivre le conseil de Turin et de venir vous informer de cela.

pit51 a écrit:: Au fur et à mesure de la lecture du parchemin par le nain, ses mâchoires se crispent et son regard se durcit
Il fait asseoir l’aveugle Myrlin ..Le nain veut s’asseoir aussi, mais comme Myrlin prend toute la place, il décide de rester collé à la paroi du carrosse
Après que Myrlin ait terminé son commentaire, il garde un instant le silence, puis son visage change et on peut y lire une froide détermination et une colère rentrée

« Je vous remercie, Messire Myrlin d’avoir pris la peine de venir jusqu’ici, et des renseignements que vous venez de m’apporter
Savoir que mon fils a été probablement la victime de mauvaises personnes grâce à de la sorcellerie et que ces mauvaises actions ont entraîné sa mort me révolte au plus haut point.
C’est un fait que je ne peux laisser impuni, vous l’imaginez bien.
Je vais donner des ordres pour que vous puissiez vous restaurer vous et votre nain et aussi vous reposer, la route a dû être bien longue pour venir jusqu’ici et vous passerez la nuit avec nous. »

Evenice06 a écrit:: De plus en plus effarée de tout ce qu’elle vient d’entendre, pour elle aussi la colère et la révolte ont pris le pas sur la douleur..
Elle remercie aussi Myrlin et le regarde sortir précédé de son nain et le houspillant de plus belle…
Pit regarde alors fixement devant lui, des rides d’intense réflexion lui barrent le front..
Eve et Alié respectent son silence et sa concentration..
Puis, il se lève et avant de sortir embrasse tendrement Eve, Alié et Eloane..

« Ne vous inquiétez de rien, je vais faire le nécessaire et prévenir tout le monde…même si je dois envoyer tous les messagers du château dans tous les coins du Royaume, nous serons tous là pour célébrer les funérailles d’Erwanig … »

Puis il sortit vivement du carrosse, laissant Eve et Alié sans voix, mais prêtes à seconder autant que faire se pouvait le Patriarche..
Au loin ,elles l’entendirent donner des ordres avec Fearn pour l’installation du campement pour la nuit et vérifier que la Garde soit bien en place..
Puis il revint vers elles et ils s’installèrent du mieux qu’ils purent pour passer la nuit..

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

Le Dagsit a écrit:: Si cela ne vous importune guère je vous tiendrai compagnie le temps qu'il faudra, pour venir embrasser votre dernier enfant et lui faire l'hommage qu'il mérite.

Il y eut un silence de quelques secondes puis il reprit.

De part la situation assez extravagante que voilà et comme semble t il crime il y eut, je vous apporterai toute l'assistance nécessaire dans cette terrible épreuve pour qu'un juste châtiment tombe sur les têtes impies, s'il s'avère que le mauvais sort n'est point seul responsable de cette tragédie, enfin par mauvais sort j'entendais celui du divin et non celui des adeptes du Malin.

J'ai déjà pris pour mesure de mander un domestique à la frontière, il sera chargé de conduire le sieur Turin à Rennes où il puisera à son gré les écus nécessaires pour se rétablir et pour se payer une monture, afin de nous rejoindre dans les plus brefs délais et apporter ainsi son précieux témoignages qui j'en suis convaincu permettra que justice soit faite, ou au moins que vengeance ait lieu.

Car il en va de l'honneur de la noblesse et de l'intégrité de la Bretagne, les sorciers et autres nécromanciens s'il s'avère qu'il s'agisse de cela se doivent d'être l'objet de notre juste courroux .

Il hésita puis ajouta :

Et en ce qui concerne ces affaires de magie noire, je crois bien savoir où trouver une abondante source livresque pour nous renseigner sur ces pratiques et peut être bien cela nous permettra d'en révéler les auteurs.

Aglane a écrit:: La nuit était déja bien avancée, la forêt était calme parfois les yeux luissants d'animaux traversaient l'épais feuillage du sous-bois.

le vent venait lui aussi perturber cette tranquilitée mais pas seulement, soudain une silouhaite fine jaillie de la lisère des bois pour ce retrouver sur la route. l'homme scruta les environs avnt de faire un signe de la main .

Quatres autres silouhaites ce dévoilairent est rejoignairent le jeune homme.
ce dernier avait possé un genou à terre est observait les traces.

"Commen savoir si c'est leurs empreintes il en à tellement"

de tout façon il n'avait pas le choix il se mit en route au pas de cours suivi de ses braves.

Des qu'il avait aprit la tragique nouvelle Aglane c'étais mît en chemin cela fesait un jour qu'il courrais apres le carosse, à défault de posséder un cheval ils avaient du couper par la forêt.

la lune était pleine est donnant sufisament de lumiere à notre petit troupe pour que les puisse se mouvoir sans tribucher. Aglane perçut une lumiere provenent d'un feu de camp, c'étais peu être eux.

Les garde vire s'avancer une troupe de cinqs hommes armes à la ceinture
"Arriere maroufles ou vous en payerez de vos vie"
menacèrent les gardes Brandissants leurs Halbards

Sans dire mots Aglane tendi la main pour montrer son sceau.

Les gardes baissairent leurs armes

"mes plus plate escuses dit le garde je ne vous avait point reconnu"

"Cela n'es rien ou ou est la famille?"

"Ils se reposent, le decet du petit les a particulièrement affectés"

A cela Aglane ne dit rien bassa la tête en signe de tristesse il dona le congé à ses hommes est se dirigea vers le feu.

Aglane connaissait très peu Erwanig mais sa tristesse n'en étais pas moindre, il venait à pein de retrouver une parti de sa fammille qu'on lui hôtait un membres.

Ses penssées ses tournaient aussi vers Eve et pit qui à l'heur actuelle soufraient beaucoup plus que leurs fils...

Laissant son esprit à la dérive, Aglane fixait le feu, les flamme ce refletait dans ses yeux mais égalment dans sa tête. Les sentiments de conpassions se transformairent en Colére...

Il resta ainsi tentôt ravivant les flammes pour pas quelle ne s'éteignent.

Eloane_de_Guerande a écrit:: j'ouvre un oeil doucement car il et un peu collé.
Je me demande qui sont tous ces gens et pourquoi ils parlent tous si fort.
Tiens, il y a des voix que je connais par là.
Mon esprit est encore un peu embrumé, mais mon estomac lui, est plus qu'en forme, il est rond comme un ballon et surtout très vide.
Je dois aller me restaurer, je vais appeler une servante et me faire apporter mon déjeuner.
J'ouvre la bouche ...

Ouin..... Ouin..... Ouin...

Aliéniore a écrit:: Alié n'en était pas revenu de toutes ces déclarations. Son frère frappé par elle ne savait quelle chatiment divin ou malin, personne ne savait trop pour le moment. Ce cher Erwanig, encore si jeune n'avait rien mérité de tel... elle reteint ses larmes pour ne pas affliger ses parents plus qu'il ne l'était déjà et mais la colère qui montait en elle était difficilement maitrisable.
La nuit serait longue ...trop de pensées se bousculaient...

Turin. a écrit:: Petite parenthèse HRP :
même si vous, joueurs qui lisez ce RP, êtes au courant des déclarations du serviteur et du contenu de la lettre lue par Le Dagsit, seuls les personnages présents à ce moment là savent de quoi il en retourne.
La divulgation publique en RP ne pourra donc se faire (si elle se fait) que par : Turin, Pit51, Evenice06, Aliéniore ou Le Dagsit. Celà, afin de ne pas nuire au RP des personnes citées dans la lettre lue par Le Dagsit.
Merci de votre compréhension.

Le joueur de Turin, MJ occasionnel.

Evenice06 a écrit:: Elle a très peu dormi, trop de chagrin, trop de pensées, trop de colère, trop de révolte , trop d'incompréhension..
Les derniers mots du Dagsit résonnent encore dans sa tête, ces histoires de sorcellerie sont un domaine qu'elle ne connait que peu et y entrer en perdant son fils est une épreuve des plus douloureuses, car elle se sent impuissante devant ces forces là...
Son bras et sa jambe lui font mal, et elle peste de ne pouvoir bouger..
Puis Eloane se met à pleurer...Elle doit avoir très faim et tout ce remue-ménage doit la perturber..
Elle fait appeler la nourrice prévue pour elle, et qui a suivi le convoi depuis le départ..

anguillerusee a écrit:

Au petit matin, une estafette au visage couleur papier maché et aux cernes noires se présente aux gardes du campement.
"Ma Doué, j'ai eu du mal à trouver votre équipage, j'ai passé des heures à vous chercher dans le noir. Monseigneur L'archeveque m'a chargé de transmettre ce pli à la Dame de Guérande "

Iil présente un parchemin fermé par le sceau du Primat de Bretagne

Citation :: Nous avons appris à Rennes avec stupeur et consternation la disparition dans des conditions brutales et mystérieuses d'Erwanig de Guérande que j'ai eu l'honneur et le bonheur de porter sur les fonds baptismaux.
Retenu à Rennes par un procès de l'inquisition, je me mets en route dès que possible pour vous assister et vous réconforter spirituellement et assurer à Erwanig une cérémonie digne de son sacrifice.

Evenice06 a écrit:: Elle déroule très vite le parchemin dès qu'elle voit le sceau du Primat de Bretagne..
A sa lecture, ses yeux s'embuent à nouveau, car elle repense au jour du baptême d'Erwanig et à leur joie à tous..
L'Archevêque a répondu très vite à son appel et elle se sent plus sereine pour affronter les jours douloureux qui vont suivre..
Estelle, la Marraine et Kephrem, le Précepteur ont été prévenus également...
Ils ont tous les trois été des éléments importants dans la vie de son fils..
Pit continue à s'affairer pour prévenir les membres de la famille..
Aliéniore est près de son père et a dû la remplacer pour tout ça, devant son impossibilité à bouger..
Elle regarde Eloane dans les bras de la nourrice...Elle est toute rose et potelée...Maintenant qu'elle n'a plus faim, elle s'est rendormie et Eve a un sourire attendri en la regardant..

"Chère petite, tu arrives au monde dans des conditions bien tristes et bien éprouvantes pour tous...Pourvu que notre Dieu Aristotélicien t'épargne de tels chagrins au cours de ta vie.."

Manticoras a écrit:: Manticoras avait été avertis par un messager de la terrible nouvelle qui endeuillée la famille De Guérande.

Manticoras avait du mal a supporté la fin tragique de son jeune neveu, qu'il n'avait vraiment pu apprendre a connaitre.

Il étatit très triste et n'avait qu'une chose en tête, rejoindre au plus vite sa famille, qui devra être soudé dans ce dur moment. Il lui fallait voir son frere, Pit, pour qu'il lui explique plus précisement ce qui etait arrivé.

Manticoras mis donc au courant Aanor de ce qui venait d'arriver en Bretagne, et ils se déciderent tout les deux de se mettre en route sans perdre de temps.

Kephrem a écrit:

Les heures se succédent, immuablement rythmées de la sorte : chevauchées rapides, repas, repos, rencontres plus ou moins fréquentes. Et cela dure depuis des semaines, pour les gens qui m'accompagnent depuis le Languedoc.

A peine arrivé en Lorraine, j'avais fait la surprise au jeune Erwanig, mon élève, de venir le voir dans sa nouvelle vie, sur Toul. Il semblait vouloir s'y établir de façon sérieuse, ayant même ouvert une taverne au nom breton, ce qui avait dû faire sursauter certains esprits. Le souvenir de mes conseils me revient en mémoire, nos paroles échangées sur le pourquoi et le comment de telle ou telle chose : Erwanig était comme la plupart des jeunes, curieux et attentif, avide de nouveautés. Et les paroles d'Eve me demandant de prendre soin de lui... je remontai machinalement mon manteau pour ne pas montrer à quel point cette nouvelle me troublait.

Mais hélas, la surprise que je comptais lui faire fut pour moi, car je ne revis jamais son visage d'enfant depuis son passage sur Mende. En effet le lendemain de mon arrivée j'appris son décès, dans des circonstances qui m'étaient encore inconnues.

Il ne me fallut pas longtemps pour décider mes compagnons de voyage de rester à mes côtés : direction la Bretagne, et Vannes plus précisément, ville qui signifie tant pour moi. La rue des 3 princesses, adresse de ma 1ère demeure, Galatée, Tamuril, et tant d'autres...
Et c'est ainsi que les lieues passent depuis la Lorraine, et pour l'occasion notre convoi équestre ressemble vraiment à ce qu'il est : une excroissance de la mort, visages fermés et paroles pratiquement inexistantes.

Normalement, la lettre suivante doit parvenir un peu avant nous à Pit et Eve, ayant décidé de ne pas épuiser au maximum nos montures.

Kephrem a écrit:: Mes amis,
je suis en route pour cette Gwened dont j'ai tant de bons souvenirs, et que je vais rejoindre pour une bien macabre occasion. Mon arrivée ne devrait être qu'une question d'heures lorsque vous lirez ces lignes, que je trace la mort dans l'âme.
Laissons maintenant le futur vous sourire, le passé et le présent ayant fourni leur lot de tristesse.

Avec toute mon affection,

Kephrem

Plus nous approchons des remparts de Vannes et plus la douleur m'étreint, revoyant autour de moi les contours familiers d'un paysage qui me fit découvrir le peuple breton dans ce qu'il a de meilleur. Nous venons de traverser Rieux et l'image d'une femme s'inscrit dans mon esprit, moment fugace de bonheur à seulement 20 lieues de la mort.

Il est temps de faire une dernière pause, tout autant pour les bêtes que pour nous, et même surtout moi. Me tournant vers mon "escorte", je sors enfin de ce mutisme obsédant.

Je ne vous demande qu'une chose, très simple : soyez cléments avec ces Bretons. Ils ont l'injure facile envers tout ce qui n'est pas breton, le coeur gros de la nouvelle apprise, donc je m'attends à tout.
Mais pour la plupart, ce sont des gens en qui j'ai une confiance aveugle, donc ce n'est ni le moment de les contrarier, ni de me contrarier.
Et pour finir ce petit laïus, merci de m'avoir suivi jusqu'ici. Maintenant finissons cette interminable route.

Je sens la mer, la forêt de Vannes... triste façon de revenir au pays.

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

François de Dénéré a écrit:: La nouvelle de la mort d'Erwanig, son oncle, lui était parvenue tôt dans la matinée. Il se rendait sur ses terres afin de s'occuper des affaires courantes lorsqu'il entendit une rumeur à ce sujet. Rumeur qui se transforma bien vite en certitude quand il entendit non plus des pécores mais des marchands ambulants en parler.

En entendant cela, il descendit de sa monture, le visage grave et approcha de l'un de ces marchands, richement vêtu. Celui-ci le toisa d'un air supérieur et lui demanda ce qu'il lui voulait. François senti monter sa colère. Il l'agrippa par le col.

- Ecoute-moi bien sale gueux. Tu es ici sur mes terres, j'y ai droit de vie et de mort. Et ta façon de faire me déplaît fortement. Alors si tu veux t'éviter le fouet et le bourreau, va falloir que tes réponses me conviennent. Es-tu certain qu'Erwanig est mort? Que ce n'est pas qu'une simple rumeur?

Le marchand avait perdu de son assurance. Son visage était maintenant blême et sa voix chevrotante.

Oui... Oui Messire, il est bien mort. Du moins c'est ce qui se dit partout, même si je ne l'ai pas vérifié par moi-même.

François lâcha le malheureux marchand et remonta sur son cheval en hâte. Sans prendre le temps de se rendre au château pour préparer son voyage, il éperonna sa monture et prit la direction de la Bretagne, espérant que l'argent qu'il portait sur lui suffirait à ses besoins.

La chevauchée avait été longue et épuisante, pour lui comme pour son cheval. Mais il n'avait pas voulu s'arrêter plus de dix minutes pour grignoter un bout, quitte à tuer son étalon pour arriver plus vite. Il aurait bien acheté un autre canasson... Arrivé en Bretagne, il s'arrêta à chaque village, à chaque auberge, demandant si on avait vu passer l'épouse du Duc de Cholet ou bien le Duc de Guérande, qui aurait probablement été reconnu plus facilement, sachant parfaitement qu'en trouvant l'un, il trouverait l'autre.

Après plusieurs heures de recherche infructueuse, il finit par rencontrer quelques bouseux ayant vu passer le convoi. La rumeur disait qu'ils avaient monté un camp à proximité. François éperonna à nouveau son cheval et se dirigea dans la direction indiquée. Après quelques minutes, il tomba sur un campement. Il approcha des gardes qui l'arrêtèrent. Sans descendre de cheval, il se présenta.

Je me nomme François de Dénéré, Baron de Mortagne sur Sèvre, fils de Tydual de Dénéré et beau-fils d'Aliénore de Guérande. Prévenez-la de mon arrivée.

François se cala sur sa selle et attendit que le garde, bien que n'ayant pas l'air très fin, aille faire la commission à Aliénore.

Aliéniore a écrit:: Aliéniore fut avertie de l’arrivée de son beau fils par l’un des gardes. Elle se précipita alors pour aller quérir François. En arrivant elle eu du mal à lui sourire

Oh François un terrible malheur est arrivé ! Erwanig… il n’est plus dit elle un sanglot dans la voix. Réalisant soudain l’aspect fatigué et crasseux du jeune homme. Venez rejoignons mes parents au campement, vous y aurez de quoi vous restaurer et prendre du repos.

Tout en marchant elle lui expliqua ce qui s’était passé et les étranges nouvelles qu’ils avaient eu.

Manticoras a écrit:: Manticras, accompagné d'Aanor, avait pris la peine avant de prendre la route de rejoindre ses camarades, qui l'avaient suivi jusque là.

Ils leus apprirent la nouvelle, mais ils ne pouvaient comprendre de quoi il s'agissait, étant donné qu'il ne connaissait pas Erwanig.

Manticoras leurs demanderent qu'un service, c'est de les accompagner jusqu'a Vanne, en Bretagne, ou s'organisait un rasseblement avec les membres de sa famille.

Les hommes, sans en demander plus accepterent, et donc le groupe se mire en route au plus vite.

la route était longue, mais rien n'aurait pu empecher Manticoras d'y arriver. Le groupe de cavaliers etait composé d'une dizaine de membre, melant amis et gardes.

Losqu'ils arriverent a proximit du camp que lui avait décrit le message, Manticoras descendit de cheval, accompagné d'Aanor, et en s'adressant aux hommes qui l'avaient suivi.

Messieurs, je vous demanderais de bien vouloir nous attendre ici, je vais annoncer mon arrivée à mon frere, et je reviendrais vous chercher ensuite.

Manticoras et Aanor s'approcherent donc des gardes qui surveillaient le campement qui avait du etre fait dans cette foret

Garde, je suis Manticoras de Guérande, j'aimerais que vous nous ammeniez au plus vite auprès de ma famille. Je dois absolument voir mon frere, le duc Pit de Guerande, ainsi que sa femme.

pit51 a écrit:: Il reconnut la voix de Manti, son frère, et il se précipita pour l'accueillir avant que le Garde ne vienne le chercher
Il le serra dans ses bras et embrassa Aanor qui l'accompagnait
Un peu plus loin, il vit un groupe qui attendait et pensa qu'il s'agissait des compagnons de Manti, il fût touché qu'ils soient venus avec eux

-Comme je suis heureux de vous voir tous les deux, c'est triste que ce soit dans de pareilles circonstances, mais d'avoir la famille près de nous est d'un grand réconfort
Venez, je vais vous mener vers Eve, elle a eu des soucis en revenant de Rennes, mais vous voir va lui redonner confiance

Aanor a écrit:: Aanor avait été touché par l’annonce de la mort d’Erwanig. Elle se souvenait encore de sa première visite à Guérande peu de temps après sa naissance, de la joie qu’elle avait alors lue sur le visage, pourtant encore fatigué, d’Evenice qui était venue l’accueillir… Elle entendit vaguement Manti lui parler du voyage Vannes, elle prépara machinalement ses affaires, son esprit était ailleurs. Elle pensait à Pit et à Evenice, à toute l’attention qu’ils mettaient pour garder la famille de Guérande unie… perdre un enfant… si jeune…

Elle se sentait incapable de mener seule sa monture sur une distance aussi longue, elle la confia donc à un de leur compagnon de route et pris place derrière Manti. A la façon dont il menait son cheval, elle sentit que la disparition de son jeune neveu l’avait fortement affecté. Elle ne dit rien et se contenta de s’accrocher plus fort…

Arrivée au camp elle descendit de cheval, lui prit la main et le suivit jusqu’au gardes. Alors elle vit Pit venir à eux. Ses traits étaient tirés. Elle l’embrassa et lui sourit tristement.

-Nous aurions nous aussi préféré revenir en Bretagne dans d’autres circonstances.

Alors qu’ils le suivaient à travers le campement, elle s’enquit de la santé d’Evenice...

Fearn a écrit:: Fearn après être parti retrouver des compagnies à la demande de son père et s'en revint avec, ils placèrent leurs campements non loin de l'emplacement familial, des personnes allaient peut être se montrer au grand jour, venant de régions diverses dans le seul but d'aider la famille de Guérande et la Bretagne dans cette funeste et noire période que vit le Grand Duché, ces hommes et femmes sont en confiance à son égard et envers la Bretagne en paix.

Il vint près de sa mère et d'Eloane, sa petite soeur, lui tint ses petites mains et lui sourit sa mère à côté le regarda.

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

Evenice06 a écrit:: Elle avait essayé de se lever, malgré ses attelles, afin d'accueillir Manti et Aanor...
Les voir ravivait son chagrin, mais en même temps la réconfortait, car elle sentait le lien familial les entourer comme un bouclier..
Elle embrassa affectueusement Manti et Aanor et les invita à s'asseoir près d'eux..
Fearn s'approcha aussi et à son regard, Pit et elle comprirent qu'il avait fait venir de nombreux compagnons et que ceux-ci étaient arrivés...
La nourrice demanda si elle pouvait prendre Eloane..

" Manti et Aanor, je vous présente Eloane de Guérande, votre nièce, née depuis peu.. dans des circonstances bien particulières...
Oui, nourrice, vous pouvez l'emmener, je pense qu'elle doit avoir faim.. et nous avons à parler avec la famille de l'organisation des funérailles d'Erwanig..
Mon Pit, peut-être pourrais-tu demander que l'on apporte de quoi désaltérer frère et belle-soeur, ainsi que le groupe qui les a accompagnés..."

Manticoras a écrit:: Manticoras fut touché de revoir ainsi son frere, et sa belle soeur. Ils lui avaient manqué, et malgré la joie de voir la petite eloane, il avait du mal a ne pas verser de larmes.

Sachez que nous sommes de tout coeur avec vous, dans ce moment terrble, mais quedrmais, nous sommes reunis, et que nous traverserons cette mauvaise passe ensemble.

Et puis, avec un leger sourireil dit

Et puis, il faut bien que je vienne voir ma petite niece

Il s'assied a coté d'Eve et attendit le reor de Pit

pit51 a écrit:: Après avoir longuement discuté avec Manticoras et Aanor, il les avait conduit vers un endroit où ils pourrraient se reposer de leur longue route, puis il était revenu chercher Eve, qui avait souhaité prendre un peu l'air
Elle boîtait avec son attelle à la jambe, mais il la soutenait et il avait besoin de se retrouver seul avec elle, pour qu'ils puissent partager leur profond chagrin d'avoir perdu leur fils
La nuit commençait à tomber et les feux de camp s'allumaient, le soir était doux et si ce n'étaient les circonstances de cet arrêt dans la forêt de l'Argoët, on aurait pu croire à une halte banale des Guérande et de la Garde, au cours d'un déplacement
Comme si les groupes présents respectaient le deuil de la famille, les bruits de voix étaient assourdis
Même les chevaux étaient calmes et paraissaient participer à cet engourdissement dû au désarroi d'une famille amputée d'un des leurs
Tout en marchant, il vérifiait que personne ne manque de rien et que la Garde soit bien à son poste
Il saluèrent tous les chefs des groupes présents et les remercièrent de leur présence à leurs côtés
Puis, Eve commençant à être fatiguée, il la ramena vers le carrosse et Eloane, qui était dans les bras de sa nourrice, puis il repartit vers Fearn, pour régler les derniers détails de leur départ vers Vannes

Evenice06 a écrit:: La nuit avait été calme…
Au fur et à mesure que le temps passait, sa jambe la faisait moins souffrir et elle recommençait à marcher un peu..
Pit lui avait confectionné une espèce de canne avec une branche et en boitillant certes, mais elle était contente de pouvoir se déplacer sans l’aide de quelqu’un…
Ce matin là, elle fit le tour du campement et ce qu’elle vit la rassura et lui fit chaud au cœur...
Les groupes arrivés avec la famille pour les soutenir étaient nombreux…
Elle salua chacun d’entre eux et les remercia d’avoir fait le déplacement..
Puis, elle retrouva Pit, Fearn, Aliéniore et son beau-fils François, Manticoras, Aanor et Aglane...
Ils devaient maintenant prévoir la suite du voyage …

Aliéniore a écrit:: Aliéniore vit Eve se déplacer avec un peu plus d'aisance qu'il y a encore peu. Elle était admirative devant le courage de sa mère. C'était vraiment une femme hors du commun et comprenait tous les jours un peu plus l'attachement de son père pour elle.

Elle lui sourit en la voyant s'approcher et vint à sa rencontre sur les derniers metres qui les séparaient.

Maminette tu ne devrais pas en faire tant. Elle passa son bras sous celui d'Eve pour l'aider un peu. Comment te sens tu ce matin? tout en continuant à papoter elles arrivèrent là où la famille se réunissait pour se réchauffer autour du feu, partager leur tristesse et se soutenir dans l'adversité...

pit51 a écrit:: Ils étaient tous réunis autour du feu..
Il se leva pour aider Eve à s’asseoir près d’eux et invita Alié à en faire autant.
Il avait l’air grave des moments de décision importante..

" Après avoir écouté les témoignages, j’ai longuement réfléchi
Il n’est pas envisageable de laisser la situation en l’état et de faire les funérailles d’Erwanig sans savoir ce qui s’est réellement passé
Donc, je vous propose de nous rendre tous à Vannes au plus vite et de rechercher ceux dont les noms ont été cités
Le repos de l’âme d’Erwanig est à ce prix et le notre aussi
Donc, que chacun se prépare à se mettre en route et rejoignons Vannes dès que possible "

François de Dénéré a écrit:: Après avoir discuté un peu avec sa mère, François parcourut le camp, plus pour se changer les idées que pour autre chose. La mort de son oncle le travaillait beaucoup, et il tentait de se calmer. Il savait qu'il ne devait, pour une fois, pas se laisser aller à ses envies, sans quoi il partait sur le champ mettre le feu à Vannes jusqu'à ce qu'on lui livre les coupables. Car pour lui, il était évident qu'il ne s'agissait pas d'un accident ou d'un quelconque coup du sort.

Après de longues minutes, il se dirigea à nouveau vers Aliénore.

Mère, n'allons-nous pas bouger? Cette attente me pèse et nous ne toruverons pas de réponses en restant ici. De plus, il sera bien plus aisé à nos hommes de nous trouver à Vannes plutôt qu'ici, car je ne doute pas un instant que Cholet apportera tout son soutien.

Evenice06 a écrit:: Les paroles de Pit la firent pousser un soupir de soulagement.. enfin le Patriarche avait pris sa décision, qui n'avait pas dû être facile sûrement..
Le fait de partir à Vannes déjà la rapprochait de ce qu'elle connaissait et malgré que ce soit dans un bien triste but, elle souhaitait vivement y être déjà..

-C'est bien, mon Pit, c'est une sage décision, nous ne saurions rester avec un doute..
Préparons-nous tous à partir au plus vite..
Je vais m'occuper d'Eloane avec la nourrice et je viendrai ensuite t'aider pour l'organisation du départ..

pit51 a écrit:: Il étale sur une caisse en bois un plan de Vannes, et on peut voir qu’il y a mis des annotations
Il prend le ton du Chef prêt à tout pour défendre les siens et d’organisateur minutieux et posé lorsqu’il s’agit de la Famille.

-Alors, c’est simple, j’ai réparti les recherches entre les différents groupes de façon à quadriller au mieux le village
--Les Dénéré, Alié, François et votre groupe, vous irez dans le quartier de la Cathédrale St Pierre, vous aurez des chances d’y trouver le dénommé Sabotin.
On le dit forgeron
Si vous ne le trouvez pas à sa forge, vous aurez peut-être une chance du côté de la Boulangerie « Au pain perdu » où travaille Nelly, sa fiancée

--Fearn, mon fils, avec ton groupe, je te confie le quartier de la Place des Lices
C’est par là que vous trouverez Chitoss
Il doit se trouver entre sa maison de la rue des remparts et le local du Journal de Vannes, il paraît qu’il y écrit des articles
On l’appelle le juge fou, il semblerait qu’il ait brûlé tout ce qui le rattachait à sa vie avec Roxadana et ses enfants

--Kephrem et Aglane, je pense que vous serez à même de chercher Alesius dans le quartier St Patern
Il y habitait avec Melyandra, mais je crois qu’elle est morte et maintenant il est amoureux de Marquise66
Mais, comme il a gardé des relations avec son ex-beau père, Elfyn, allez donc voir aussi du côté de la taverne de « l’Hermine engagée »
De plus, il est Lieutenant de police et banquier à Vannes, donc tout le monde doit le connaitre

-- Pour Manticoras, mon frère et Aanor, je vous ai réservé le gros morceau, Vincent_le_grand, que vous trouverez probablement du côté de sa taverne « La taverne décalée »
Il paraît qu’il est aussi conseiller à la culture et aux loisirs et il dit qu’il habite Rue St Vincent, mais à vérifier

--Pour nous, ma Douce, avec la Garde, nous bloquerons les sorties de la ville et nous ferons la centralisation de tous les renseignements récupérés et s’il le faut, nous aiderons ceux qui en ont besoin

Je tiens à éclaircir cette affaire au plus vite et nous ferons ce qu’il faut pour ça..
Si vous avez des questions, je vous écoute
Si au résultat, il s’avère que les personnes citées sont coupables, elles seront châtiées comme il se doit
Et je vous laisse juges du châtiment et des moyens d’obtenir les renseignements que nous souhaitons avoir
Il ne sera pas dit qu’un Guérande sera mort sans que sa famille sache pourquoi
A partir de maintenant, vous savez quelle est la mission, je vous la confie et souhaite que le dénouement soit ce que nous en attendons

Il donne alors tous les renseignements en sa possession pour que chacun puisse reconnaître la personne recherchée sans qu’aucun doute ne soit possible
Il confie également un parchemin aux chefs des groupes avec tous les détails
Puis, embrasse tous les siens en leur souhaitant bonne route et bonne chasse

Denys a écrit:: Denys avançait sur la route boueuse de cette fin d'automne. La nouvelle du décés du frére du chancellier de l'ordre l'amenait lui et son escorte à ce dur voyage vers la bretagne.

Derrière lui les bannières du Saint Esprit et d'Annonay claquaient alors que le vent du large fouettait les visages.

Compagnons nous y sommes presque, Aristote fut clément en éloignant les misères du voyage.

lord_ulysse a écrit:: Lord_ulysse revenai de la forêt, apprès une journée d'abatage, lorsqu'il vit un groupe d'étranger rassemblés. Intrigué, il s'approcha.

Excusez moi, puis-je vous aider ?

Sir_Ivanhoe a écrit:: Sir_ivanhoé se trouvait aux cotés de denys, ils avait fait un long voyage depuis le couvent du St esprit afin de soutenir leurs frere d'arme dans ce moment douloureux...

La solidarité de l'Ordre en devait pas non plus s'exprimer uniquement que dans la joie et l'allegresse mais aussi lorsque la peine et le chagrin frappait l'un des leurs....

Fearn a écrit:: Ayant eu les dernières informations et recommandations de son père, il alla avertir ses compagnons afin des les entretenirs des prochaines opérations, s'y tiennent Denys, Sir_ivanhoé et Lord_ulysse les en remerciant de leur venue de si loin en pareil moment, d'autres personne du groupe se trouvant plus loin n'hésiteront pas à grandir les rangs.

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lord_ulysse a écrit:: Lord_ulysse s'adressa à Fearn.

Il y a un malentendu, Je ne fait pas parti de votre groupe. Je me demandais pourquoi tant de français, et c'est plutôt rare ici, se retrouve en pleine Bretagne. Particuellièrement par le temps qu'il fait.
Mais si vous cherchez du monde, allez directement à la Cohue de Vanne. C'est là que les festivité du nouvel an on lieu, et tout le monde s'y retrouve.

Puis il regarda Denys. Il lui semblait que ce visage lui était connu...

Excusez-moi messire, mais, avez vous habité Nîme ?

Manticoras a écrit:: C'était avec pleins d'émotions que Manticoras recu les consignes de la part de Pit. Il se leva, serra son frere dans ses bras, et lui dit

Nous les aurons Pit, je te le promet.

Puis il rejoigna son groupe, afin de leurs tranmettre les consigne, et pour qu'ils se préparent.

Les prochains jours s'annoncaient difficile, mais ils en avaient tous l'habitde desormais, sauf qe cette misson avait un gout particulier pour Manticoras

jason a écrit:: Jason allat retrouver sous leur tente les membres de l'Ordre, Messire Fearn, Messire Sir_Ivanhoe, et Messire Denys .

- Messieurs, le Chemin a été long pour venir en cette ville, recevez mes excuses pour avoir tardé a venir vous rejoindre.
Nous ne serons pas de trop dans cette tache. Nous sommes à vos ordres.

Denys a écrit:: Bonjour Ulysse,

Oui en effet j'ai vécu à Nîmes et je me souviens encore de quelques choppes...

Nous venons rendre un dernier hommage au frére de messire Fearn, le chancellier de notre ordre. Mais nous accéptons volontier ton aide. Peux tu nous guider dans Vannes?

Fearn nous accueil mais je ne veux point abuser dans de si terrible circonstances.

Denys observant son cousin se troubla

As-tu des nouvelles plus précises des circonstances?

Stannis a écrit:: Stannis se présenta à son tour à l'orée du domaine, ayant appris la triste nouvelle, et partageant la tristesse du sieur Fearn, Chancelier de l'Ordre. S'étant signalé à son arrivée, il attendit qu'on vint l'autoriser ou non à aller plus avant.

François de Dénéré a écrit:: François écouta attentivement les ordres de Pit. Sa carte avait été travaillée, on sentait en lui un homme d'expérience. François savait qu'il pouvait le suivre avant cela, mais il était à présent aussi confiant que si son Père avait dirigé l'opération.

Il se tourna vers Aliénore.

Mère, rassemblons nos troupes. Il faut que chacun se tienne prêt au plus vite. Je vais faire envoyer un messager à Cholet afin que d'autres nous rejoignent. Et puisque nous avons tous pouvoirs pour obtenir nos informations, je pense que je ne m'en priverai pas.

DePayns a écrit:: DePayns chevauchait depuis dix jours maintenant, sans relâche. De ses souvenirs, il n’avait jamais connu la forêt d’Argoët si animée. Le chemin entre la Lorraine et sa douce Bretagne fut bien long, mais rien n’aurait pu l’empêcher de répondre à l’appel de son oncle, le bon Duc Pit de Guérande. Il ne savait pas encore ce qui se passait, mais lorsque le messager l’avait prévenu que des affaires urgentes rassemblaient la famille de Guérande, il n’eut aucune hésitation. Pit et Evenice avaient été comme des parents pour lui, des mentors auxquels il n’aurait rien refusé. Il prit sa besace, quelques vivres et les hommes fidèles de la garde que lui avait laissé son oncle pour l’accompagner dans ses péripéties.

Après avoir traversé la France d’Est en Ouest, il eut le temps de réfléchir, d’entendre des rumeurs qui lui firent augmenter le pas de plus belle. Il aurait une cousine en plus, et un cousin en moins… Il se dit que des rumeurs, il en avait déjà entendu des tas, et que celles là ne lui seraient pas étonnamment fausses. C’est en traversant l’Alençon qu’il apprit de telles choses, mais il savait que les Guérandes, lui comprit, avaient eu quelques altercations en ce pays qui leur avait été hostile. Il n’était plus étonné d’entendre de telles sottises.

Tout était bon pour donner tort à une si terrible nouvelle. Il ne voulut pas la croire et à tort, jusqu’à ce qu’il arrive au beau milieu de la forêt d’Argoët, où un grand rassemblement d’hommes avait lieu. Il portait les armes des Guérandes et il n’eut aucun problème à passer la garde, composée essentiellement d’hommes qu’il avait eu la joie de côtoyer au Château. Mais à la vue de leurs mines déconfites, il commença à prendre peur. C’est alors qu’il aperçu sa cousine, parmi l’animation de la foule qui se mettait petit à petit en mouvement. La douce Aliéniore vit son cousin descendre de cheval et s’approcha de lui…

- Ma douce Alié, que se passe t il ici ? Mon oncle m’a fait venir ici… En chemin j’ai appris de drôles de choses, mais dois je les croire ? Ma tante, ta chère mère, aurait eu un accident, ton frère Erwanig ne serait plus et tu aurais une sœur ! Dis moi, que dois je croire ?

[HRP: Pour la lettre que Le Dagsit a lue, Fearn n'était il pas lui aussi présent ? ]

Aliéniore a écrit:: Alié qui avec François commençait à rassembler les hommes de Cholet vit son cousin DePayns arriver. La joie de le revoir après tant de temps lui fit oublier une seconde le malheur qui les bouleversait tous.

Elle alla a sa rencontre et le serra dans ces bras pour lui confirmer les on-dit.

Malheureusement mon cher cousin, tout ceci est vrai. Elle lui prit alors le bras et tout en l’emmenant se restaurer après sa chevaucher elle lui conta tout ce qu’ils avaient pu apprendre et ce que son Père lui avait donné comme mission.

Une fois De Payns réchauffé et sustenté, ils rejoignirent François qu’elle présenta à son cousin.

DePayns laisse moi te présenter le fils de mon époux, François de Dénéré. François voici mon cousin DePayns.

Il nous faut partir à présent Messieurs. Le Sieur Sabotin à rendez vous avec nous….Allons donc chercher cette fameuse cathédrale St Pierre dont à parlé Papounet…

Elle monta sur Granoë que l’on avait scellé et préparé pour elle, et donna le signal du départ à sa troupe.

DePayns a écrit:: Encore troublé par les nouvelles qu’il vint d’apprendre, DePayns salua sa cousine et son beau fils François. Il aurait voulu les accompagner mais il avait appris à se contrôler au fil du temps. Il décida de se rendre d’abord auprès de son oncle et de sa tante, qu’il se devait d’aller saluer. Il parcourut le campement et vit de nombreuses têtes connues. Cela lui réchauffait le cœur de savoir que la famille Guérande signifiait encore quelque chose en Bretagne. En cet instant précis, il se jura de venger son cousin, trop jeune pour mourir dans de si étranges circonstances…

Il arriva enfin devant le carrosse familial et rencontra ses parents « adoptifs ». Il entreprit une conversation, mais se ravisa. Il comprit que la douleur de l’instant ne pourrait être effacée par quelques mots réconfortants. Il prit nouvelle de sa tante et de sa santé, puis se tourna vers son oncle.

- Mon très cher Pit, me voici devant toi dès à présent. Je remets une fois de plus mon épée entre tes mains, dis moi ce que tu attends de moi, et je le ferai.

Apolon a écrit:: Apolon s'étais rendu sur place, il se devait de soutenir le Sieur Fearn, il vit au loin Stannis, beaucoup de membres de l'ordre du Saint-Esprit allaient venir pour assister aux funérailles. Pour l'évènement Apolon était tout de noir vêtu, il observait à l'écard ce qu'il se passer pour ne pas déranger la famille dans ce moment de tristesse.

Sharlnak a écrit:: Un pigeon qui au vu de son voyage etait essouflé arriva néanmoins à se posé sur le carosse il avait une lettre acroché à sa patte.

Evenice qui avait vu le pigeon et la letre réussi a décroché la lettre qui contenait ceci.

Cher Pit et chère maraichère,
Dans l'endroit reculé ou je suis j'ai appris la triste nouvelle dans la foret de Rohan ou j'entreprend un retour au source pour moi. Je suis de tout coeur avec vous dans cette épreuve et j'éspère que la vérité vous réussirai à la trouver la plus vite possible.
Bon cela ne sert à rien de blablater d'avantage je vous laisse vous avez d'autre chat à fouetter pour perdre plus de temps avec moi.
Que Aristote soit avec vous et les Guérandes et n'oubliai pas je ne suis jamais vraiment loin pour des amis.

De la part du jeune imbécile.
Sharlnak.

pit51 a écrit:: Voyant entrer son neveu, il se leva vivement et le serra dans ses bras
On sentait à son regard qu’il était très fier de la Famille de Guérande qui répondait ainsi à son appel ou accourait dès que le besoin s’en faisait sentir pour l’un d’eux
Il l’invita à s’asseoir auprès d’eux.

-Sois le bienvenu, cher neveu
Je savais que tu étais loin et je n’avais pas encore pu t’envoyer un messager
Je vois que malgré ça, les nouvelles, bonnes ou mauvaises, traversent le pays
Ton aide est appréciée, comme te l’a peut-être dit Alié, ou Fearn, si tu l’as croisé, j’ai formé des groupes pour quadriller la ville et faire ce qu’il faut pour obtenir tous renseignements sur cette pénible et douloureuse tragédie
Pour le moment, si tu veux bien, tu resteras avec ta tante et moi, ainsi que ta Garde avec celle de Guérande
Nous bloquerons les entrées de Vannes et ensuite, nous verrons
Je te demanderai de te tenir prêt ainsi que tes hommes, car nous devrons partir rapidement
Il est important que nous puissions apporter notre aide en cas de besoin aux autres groupes

Evenice06 a écrit:: Elle embrassa DePayns, son neveu très affectueusement.. Le voir ainsi venir à l'aide lui faisait très chaud au coeur, il y avait longtemps qu'ils ne s'étaient pas vus et c'était un vrai bonheur qu'il soit là..
Pendant que Pit expliquait ce qu'il avait prévu, elle vit arriver un pigeon, bien mal en point, sur le carrosse..
Elle prit le parchemin accroché à sa patte et confia l'oiseau à un soldat pour lui donner des graines et le faire se reposer..
Malgré sa peine, elle sourit d'attendrissement en voyant le message envoyé par Sharlnak..
Elle était très touchée et se dit qu'il faudrait absolument qu'elle l'invite à nouveau au Château pour le remercier...

antoine* a écrit:: antoine avait longuement voyagé. Son fier destrier avait avalé les lieux en quelques jours. Il arrivait enfin. Il reconnu des frères d'armes. Il s'approcha d'Apolon et de Stannis.

Bonjour mes amis. je suis heureux de voir des têtes connues.

il descendit de son cheval

Avez vous des nouvelles? Sait on quelles sont les consignes? Comment se porte notre chancelier?

antoine posait beaucoup de questions. Et il avait oublié d'aller rendre compte au grand Maitre de son arrivée.

Denys est il dans le coin? Je vais allé m'annoncer. Puis ensuite je prendrais bien un repas chaud. ce voyage n'a pas été de tout repos.

lord_ulysse a écrit:: Lord_ulysse répondit à Denys.

Bien sur, je peut vous servir de guide. Si vous voulez trouver du monde, allez, comme je vous l'ais dit, à la cohue de Vanne. Vous y trouverez pas mal de monde. Je peut vous y conduire.
Cependant Denys, soyez discret. Vous n'êtes plus vraimment en France ici.

Denys a écrit:: Merci Ulysse,

nous nous tiendrons bien ne t'inquiétes pas nouss ommes ici pour un deuil et d'ailleur Fearn nous conduira

Aanor a écrit:: Après avoir écouté les instructions de Pit, Aanor s'en était retournée se reposer pendant que Manti rejoignait leur groupe pour leur donner les consignes. Elle ressentait encore la fatigue du voyage, elle avait donc préféré rejoindre le coin où Pit les avait conduit à leur arrivée. Elle tenait à être en pleine forme lorsqu'elle se retrouverait face à Vincent_le_grand.

Elle avait bien du s’assoupir quelques heures. A son réveil, elle ne ressentait plus la moindre fatigue. Il était tant pour elle de rejoindre son groupe.

Le camp était déjà conséquent à leur arrivée mais il ressemblait à présent à une véritable fourmilière. Les gens allaient et venaient, la plupart lui étaient inconnus, tous là pour la famille de Guérande… Elle cherchait du regard Manti, et mit un moment avant de l’apercevoir avec leur groupe à plusieurs dizaines de mètres. Elle traversa alors le camp pour aller le rejoindre.

Tout est en ordre ? Sommes-nous prêts à partir à la recherche de Vincent_le-grand ?

Lady a écrit:: Les Capitaines des Petites Capitaineries Poitevine et Angevine arrivent brides abattues: Lady d'Elric et Guillaman de Dénéré ont voyagé de concert toute la journée et une partie de la nuit pour répondre à l'appel d'escorte de leur Grand Maistre Denys et témoigner de leur sympathie à la famille de Guérande.
Prenant un peu tardivement leur place dans le cortège, ils essayent de se conformer aux instructions...

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

Kephrem a écrit:: Une foule de plus en plus importante arrive sur Vannes et les environs, et c'est non sans surprise que je découvre que beaucoup d'hommes de l'Ordre du St Esprit sont présents.
Reconnaissant les armoiries du Comte d'Annonay, un sourire traverse mon visage : Denys est également là... voilà une personne que je ne m'attendais pas à revoir si vite.

A peine arrivé voilà que Pit nous donne des directives et les informations en sa possession : il faut trouver 4 hommes, et je me vois attribuer la "récupération du Lieutenant de police, Messire Alesius, avec l'aide d'un dénommé Aglane. Quelques présentations succinctes suivent, puis je prends la parole.

Bien, nous allons commencer par son quartier, pour finir par la taverne au cas où nous ferions chou blanc. Connaissez-vous la ville ? Non ? Alors je prends la direction de notre groupe. Mon escorte nous accompagne, ils nous aideront à neutraliser l'homme si celui-ci ne se laisse pas emmener.
Maintenant, direction St Patern : suivez-moi, et tout d'abord la boulangerie "Au pain perdu", des anciennes connaissances la tiennent et nous renseigneront.

Puis je pars d'un pas rapide, l'esprit plein d'images, et notamment les visages des 3 personnages que j'espère croiser : Damien_Chon, Locuste et Nelly.

jason a écrit:: Dame Lady et Messire Antoine

Suivez moi je vous mene à nos amis prestement déjà séant.

Venez vous rafraichir et vous dépoussierez, vous aurez besoin d'un peu de repos avant que nous partions en quête.

Perlin a écrit:: Au cours de sa ronde autour du campement installé aux portes de Vannes, voit un cavalier étrange , hésitant
Il le regarde faire, prudent et aux aguets, prêt à faire intervenir ses gardes
Puis, il le voit faire demi-tour et repartir à bride abattue vers le village
Il décide de prévenir le Patriarche

-Messire, un cavalier étranger rodait autour de notre campement, il avait l'air apeuré de voir autant de monde aux abords de Vannes et il a fait demi-tour
Faut-il que j'envoie des gardes à sa poursuite ?

Annath a écrit:: Au milieu de tout ce remue-ménage, elle essayait de protéger Eloane..
Le bébé lui avait été confié depuis sa naissance par le Duc et la Duchesse et elle en était très fière..
Elle était dans le deuxième carrosse lors de l'accident sur les chemins entre Rennes et Guérande et par la grâce du Dieu aristotélicien, elle s'en était sortie sans dommages...
La petite Eloane était adorable, blonde et douce comme sa mère, mais tout de même un petit caractère bien trempé comme son père..
Depuis le départ vers Vannes, elle voyait tout le monde s'affairer, des groupes arriver de partout..
La mort du frère d'Eloane avait plongé le Duc et la Duchesse dans le plus grand désarroi, mais rapidement le Duc avait pris sur lui pour faire avancer tout le monde..
Et au milieu de tout ça, Eloane et elle essayaient de trouver un peu de calme pour faire connaissance ..

anguillerusee a écrit:: Anguillerusée était enfin parti de rennes pour se rendre à Vannes rejoindre les Guérande et pleurer son filleul. Qui sait, peut être allait il être utile, on murmurait des affaires de sorcellerie.
Avec un soupir de soulagement , heureux de fuir pour un temps l'enfer de la paperasse s'accumulant dans son bureau, il se dirige au petit trot sur le dos de sa mule...

Urtogrim a écrit:

Citation :: A la famille Guérande,
A mon ami Pit,
A mon amie Evenice,

Je vous adresse mes plus sincères condolèances quand à la mort du jeune Erwanig.
Si, en ces temps difficiles, je puis faire quoi que ce soit pour vous, n'hésitez pas à faire appel à moi.

Urtogrim de Cléguerec.

Evenice06 a écrit:

Les pigeons arrivaient de toutes parts pour apporter leur soutien aux Guérande...
Les parchemins s'empilaient dans un bureau de fortune installé dans le campement..
Le Duc et la Duchesse essayaient de répondre au fur et à mesure...
Le dernier les toucha beaucoup..Il venait d'Urtogrim de Cléguerec, le fiancé de Locuste, soeur d'Eve..
Elle répondit immédiatement en renvoyant un pigeon et se demandant s'il avait appris la mort de celle-ci dans l'accident survenu peu de temps auparavant..
Dans le doute, elle préféra ne rien dire, préférant en parler de vive voix à Urtogrim..

Citation :: Cher Urtogrim,
Ton message nous a beaucoup touché et nous te remercions de ta proposition d'aide..
Sois sûr que nous ferons appel à toi si besoin est..
Et nous espérons bien te voir rapidement au Château de Guérande où tu seras toujours le bienvenu..
Evenice et Pit

Fearn a écrit:

Citation :: Désolé Lord_ulysse vous me disiez me remémorer quelqu'un que j'ai connu, je vous ai confondu mais vous pouvez nous suivre si vous voulez

Citation :: Jason ne vous inquiété pas, je reviens avec les directives que nous pourrons en discourir en notre tente sur la manière de faire, le principal est que vous soyez là prêt à servir les frères d'armes, vous êtes tout excuser.

Citation :: oui cher cousin j'ai des directives, je vais les divulger en notre tref

Citation :: cher Stannis, grand merci de ta venue et de ta vélocité à nous rejoindre, cela me réconforte beaucoup, tu peux venir te joindre au groupe, je t'en prie, nous ne seront mieux avec plusieurs

Citation :: sur le chemin ils virent Apolon et Antoine, Fearn fit signe de suivre

Dans le cortège se retournant pour voir l'ensemble de la compagnie, il saluat les Capitaines des Petites Capitaineries Poitevine et Angevine Lady d'Elric et Guillaman de Dénéré

Il invita les membres présent dans la grand tente et laissa la porte ouverte pour laisser rentrer d'autre personnes s'ils le désiraient venir vers les membres de l'Ordre.

Autour de la table on pu voir Messire Denys, Messire Sir_ivanhoé, Messire Lord_ulysse, Messire Jason, Messire Apolon, Messire Stannis, Messire antoine, Dame Lady d'Elric et Messire Guillaman de Dénéré et Messire Fearn.

Denys a écrit:: Et bien chancellier il semble que le pays soit agité que se passe-t-il donc?

J'avoue être fort inquiet j'ai fais voeu de me retirer en prière pour la naissance de Christos.. mais aristote soit béni j'ai là de vaillant bras si nécessaire.

Expliquez moi donc la situation.

Fearn a écrit:: Cher Grand Maitre, notre pays est agité du fait de la mort de monf frère Erwanig qui fut asser troublante.

Nous devons retrouver les coupables de sa mort et aller dans plusieurs quartiers du village.

Je vous comprends de revenir en vos terres pour la naissance de Christos, je vous remercie d'être venu avec l'Ordre.

Pour ma part et aussi pour les membres de l'Ordre que vous voudrez bien me laisser, je les mènerais en notre chapelle au château et à l'église de Vannes

Denys a écrit:: Denys écouta attentivement les nouvelles

Bien, les hommes d'Annonay suffiront à ma sécurité je vous laisse les membres de l'ordre qui ne seront pas retenus par leur piété en ces fêtes.

Fearn a écrit:: Fit un sourire au Grand Maitre de l'Ordre

Merci bien Grand Maitre de la confiance que vous me portez de me laisser le commandement des membres de l'Ordre en terre de Bretagne, nous ferons pour le mieux et le respect mutuel.

Qu'Aristote veille sur vous et votre famille.

pit51 a écrit:: Après les informations données par Perlin, il réfléchit un moment, puis se décide

« C’est très bien, Perlin, il est temps maintenant d’aller plus avant
Je te charge de prévenir tous les chefs des groupes présents de se diriger dans Vannes, ils ont le plan de la ville et leurs instructions

Que chacun fouille dans tous les recoins de la ville, il faut absolument retrouver les 4 individus cités et pas de quartier pour leur faire avouer s'ils savent quelque chose

Nous ne partirons que lorsque nous aurons éclairci le mystère qui entoure la mort de notre fils, quelque soient les actions pour cela

DePayns, tu resteras avec nous , nous resterons aux entrées de Vannes
et nous nous disperserons pour aider ceux qui en auront besoin

Ma Douce, je te charge d'organiser le Quartier Général, car avec ta jambe blessée, tu ne pourrais pas trop nous aider dans les actions un peu vives »

antoine* a écrit:: antoine avait écouté avec attention. Il se tourna alors vers Fearn.

Nous nous en remettons donc à vous Messire. Je suis à vos ordres.

il inclina la tête par révérence.

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

nelly53 a écrit:

Nelly était partie de Vannes depuis quelques jours, sur le chemin du retour, elle se rendit au château de Guérande. Arrivée aux portes du château pour rendre visite à sa petite sœur Eve et toute la famille… Elle resta figée devant la grande porte…Elle avait appris quelques jours plutôt avec stupeur la mort de son cher neveu Erwanig.
Les circonstances de ce drame laissaient fortement et indéniablement penser à Nelly qu’elle était en partie responsable. La mort dans l’âme, elle vînt pour apporter son soutien à tout ceux qui étaient jusque là devenus sa famille. Mais le château était vide, la porte était close.

Nelly prit un crayon de bois et un bout de parchemin qu’elle avait dans sa besace et écrivit ces quelques mots :

Citation :: Demat Eve, Pit, Alié , Fearn et toute la famille

De passage, je venais vous présenter tous mes regrets et mes pensées les plus sincères quant à l’immense chagrin qui nous touche tous.

Il n’est pas de mots assez forts pour exprimer ce que je ressens en ces moments. La vie est cruelle. Mais vu les évènements je crois que je ne suis plus digne de mettre les pieds dans ce château. Je me sens coupable de ce qui nous arrive. J’ai essayé de me chasser des idées noires de ma tête mais elles reviennent toujours…
Les cauchemars hantent mes nuits.
Ma petite sœur, tant de souvenirs ensemble…
Je te rends les clés du château.

Je vous embrasse tous et longue vie à vous tous.
Nelly

Nelly déposa la lettre avec les clés du château sur le seuil et fila, direction Vannes

Après une route qui lui parut bien longue, elle arriva au village épuisée, direction l'auberge...

Sir_Ivanhoe a écrit:: ivan avait ecouté le discours de son frere d'armes sur la situation dans la ville de vannes depuis la mort de son frere.
en effet tout cela n'était guere engageant. Lui même pouvait se permettre de rester aussi longtemps qu'il le faudrait en terre bretonne il se dirigea aupres de Fearn

Messire sachez qu'a titre personnel je n'ai pour l'heure aucune obligation a remplir ni aucun delais pour mon retour au couvent je reste donc a vos cotés jusqu'a complete résolutiohn de cette affaire...

Lady a écrit:: Lady,rafraîchie des traces de leur chevauchée grâce à la prévenance du Sieur Jason, avait attentivement écoutée ce qui se disait autour de la table sous la grand tente.
Elle acquiesse aux propos de Sir Ivanhoe et prend à son tour la parole.

De tels évènements sont toujours tragiques, d'autant plus en ces occasions. Disposez de mon bras comme du vôtre: quel que soit l'endroit où je me tiens, mes prières seront toujours entendues par le Trés-Haut et ses prophètes. Et nul membre de ma maisonnée ne saurait me reprocher d'être partie soutenir une famille endeuillée.

Stannis a écrit:: Stannis entendit les consignes données par le Grand Maistre à Fearn, et, taciturne, assura celui-ci de sa disponibilité.

"Nous sommes à vostre entière disposition, sieur Fearn."

Deedlitt a écrit:

Une cavaliére aux couleur du Saint Esprit et de Cassel arriva en trombe dans la ville de Vannes. Deedlitt aperçu le sire Stannis son homolgue poitevin et frère d'arme. Elle mit pied à terre et s'approcha de lui

Messire Stannis je vous souhaite bien le bonjour, je rejoins notre délégation en retard retenue par certaines obligations. Pourriez vous me dire ce que je peux accomplir pour me rendre utile ?

C'est alors que Deedlitt apperçue le chancelier de l'ordre messire Fearn entouré par le grand maistre de l'ordre et sa famille. Elle prit sur elle de déposé dans les saccoches de transports de son destrié quelques mots de circonstances.

Citation :: Messire fearn, frère d'armes et ami,
Je vous présente humblement à vous et vostre familles mes sincéres condoléances. sachez que dans ses heures noires vous pouvez comptez sur mon soutient et ma loyauté, puisse Aristote vous guider vers des jours meilleurs.

Humblement
Deedlitt de Cassel

Puis Elle retourna face à stannis attendant un résumé des ordres.

kerlane a écrit:: Deedlitt regarde bien le post "Aux portes de Vannes" alors à moins que tu sois passe muraille, tu ne peux entrer dans Vannes sans te heurter à une volée de flêches des miliciens Donc tu nous refais ça mais en montrant patte blanche à la milice !!

Merci !

Deedlitt a écrit:: Pardon messire loin de moi l'idée d'échapper aux régles. Je vais de ce pas rendre les flèches aux miliciens. Veuillez m'excuser.

Fearn a écrit:: il remercia Dame Deedlitt de sa venue, de ses mots et soutiens.

Le lendemain des remerciements à chaque membres de l'Ordre avant la fête de Christos, et après avoir prié vespre et matine avec l'ensemble des membres de l'Ordre restant, il vint au centre des trefs de l'Ordre et attendit leur venue afin de diriger le groupe vers les portes de Vannes.

Evenice06 a écrit:: Le groupe de Pit s'était arrêté aux portes de Vannes..Elle connaissait bien le village et savait que là, il seraient joignables facilement par tous...
Comme le lui avait demandé Pit, après que le campement ait été installé, elle avait organisé le Quartier Général..
Sur un bureau de fortune, elle avait installé la carte du village et sur un parchemin, noté les indications à donner aux groupes..
De loin, elle avait vu la milice faire sa ronde, et ça l'avait fait sourire...
Son regard s'était durci et son front buté trahissaient la force et la rage qui l'animaient depuis qu'elle avait appris la mort d'Erwanig..

- C'est bon, Pit, ne t'inquiète pas, rien ni personne ne nous empêchera de trouver ce que nous voulons savoir.. même si je dois moi-même retourner la ville entière, nous saurons ce qui s'est passé...

Adele a écrit:: A son retour à Vannes, elle croisa la famille de Guérande. Elle s'arrêta pour les saluer.

Evenice06 a écrit:: Elle vit passer Adele qui la salua...
Elle lui sourit et lui rendit son salut, il ne fallait pas englober tous les Vannetais dans son désir de revanche..

"Bonjour Dame Adele..
Vous savez ce qui nous amène ici, je suppose..
Si vous avez des renseignements sur la mort de mon fils, je vous serais tellement obligée de m'en faire part..Cette incertitude me ronge et vous devinez combien la douleur d'une mère peut la rendre impitoyable.."

kerlane a écrit:: Demat

"Elle vit passer Adele qui la salua...
Elle lui sourit et lui rendit son salut, il ne fallait pas englober tous les Vannetais dans son désir de revanche.."

Peut on savoir où se passe cette scène svp ?????

marquise66 a écrit:: (en dehors de Vannes, au campement je suppose)

Adele a écrit:: Demat Dame Eve !

Veuillez m'excuser mais j'ai été absente c'est dernier temps. J'ai appris que votre fils loin de Vannes, Erwaning. Je l'ai appris en demandant à Nelly pourquoi elle était en deuil. Elle m'a dit que son neveu Erwaning était mort et qu'elle portait son deuil. Un vannetais serait coupable ????? J'aimerais pas être à sa place quand Alesius lui tombera dessus ... Un enfant ...

kerlane a écrit:: Et oui ma pauvre Adele, la vie est très souvent cruelle, nous sommes si peu de chose halalala que veux-tu !!!! Remarque entre nous c’est monnaie courant dans les Mauges, paraîtrai même qu’ils mangent leurs enfants là bas par temps de disette si si un copain me l’a dit, ce n’est pas en Bretagne que nous verrions cela à ça non !

Evenice06 a écrit:

Kerlane a écrit:: Et oui ma pauvre Adele, la vie est très souvent cruelle, nous sommes si peu de chose halalala que veux-tu !!!! Remarque entre nous c’est monnaie courant dans les Mauges, paraîtrai même qu’ils mangent leurs enfants là bas par temps de disette si si un copain me l’a dit, ce n’est pas en Bretagne que nous verrions cela à ça non !

(et toi, tu es où là?? avec Adèle ?? près de moi alors?? Shocked

tu veux peut-être que je t'offre un verre de chouchenn aussi?)

kerlane a écrit:

Evenice06 a écrit:

Kerlane a écrit:: Et oui ma pauvre Adele, la vie est très souvent cruelle, nous sommes si peu de chose halalala que veux-tu !!!! Remarque entre nous c’est monnaie courant dans les Mauges, paraîtrai même qu’ils mangent leurs enfants là bas par temps de disette si si un copain me l’a dit, ce n’est pas en Bretagne que nous verrions cela à ça non !

(et toi, tu es où là?? avec Adèle ?? près de moi alors?? Shocked

tu veux peut-être que je t'offre un verre de chouchenn aussi?)

:mrgreen:

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

chitoss a écrit:: (concentre toi un peu Ker)

kerlane a écrit:

chitoss a écrit:: (concentre toi un peu Ker)

(Ca roule :wink: )

(Désolé, c'était pour taquiner Adele et non pas les guérande !)

Adele a écrit:: Mdr !!!! viens un peu pars là Kerlane, qu'on s'amuse.... Adele sortit son plat mais se ravisa, c'était pas le moment de martiriser Kerlane

chitoss a écrit:: (Bon alors ca-y-est? vous avez tué ce topic...)

kerlane a écrit:: Hééééé doucement là, Adele et moi avons bien le droit de blaguer tout de même, ras le bol de vos mystères qui ne mènent nulle part !!! Les Guérande sont partis depuis trois jours je te signale !!!

chitoss a écrit:: Tu parle de l'ordre du St-Esprit ou des Guerandes là?...pas vu Pit ou Eve dire qu'ils partaient...

Evenice06 a écrit:

Kerlane a écrit:: Hééééé doucement là, Adele et moi avons bien le droit de blaguer tout de même, ras le bol de vos mystères qui ne mènent nulle part !!! Les Guérande sont partis depuis trois jours je te signale !!!

(hrp) Kerlane, je crois que tu ferais bien d'apprendre un peu ce qu'est un RP, car pour quelqu'un qui fait des remarques sur le lieu et le temps, il me semble que tu dérailles un peu là..
Les Guérande sont toujours là, les mystères, tu n'es pas obligé de les lire, et blaguer, soit tu as la taverne pour ça, soit tu ouvres un topic "spécial blagues", soit tu blagues en RP, en respectant les règles...
Mais tu sais peut-être pas faire...
Oui, Chitoss, tu as bien remarqué, ce topic a "aussi" été tué (hrp)

marquise66 a écrit:: hrp passez au dessus de ces remarques Eve, sinon le Rp n'avancera jamais et ce serait dommage... /hrp

kerlane a écrit:: Bon y a Ma qui s'en mêle je me casse, gardez votre ville je reviendrais plus c'est promis les ancêtres !

DePayns a écrit:: DePayns commençait à s’impatienter. Il n’arrêtait pas de tourner en rond. Ses propres gardes sentaient eux aussi cet état d’esprit et tentèrent de le calmer par quelques joutes d’entraînement au beau milieu de la forêt d’Argoet, mais cela n’y fit rien. Il repensait à son cousin, cet enfant sans défenses qu’on avait lâchement assassiné. Il n’y tenait plus, il se rendit auprès de son oncle et de sa tante en entreprenant un ultime discours de persuasion.

- Mon Oncle, Ma Tante, vous m’avez appris la patience, l’auto contrôle et tout ce qui s’en suit, mais là, je n’y tiens plus. Je ne peux rester ici et attendre bêtement. Dites moi, quelles sont les nouvelles ? Qu’allons nous donc faire ? Il nous faut réagir, sans quoi je rentrerai moi même dans Vannes avec mes hommes et je nous ferai justice, avec ou sans votre accord, je le trouverai et vous le ramènerai, mort ou vif.

Il les vit surpris d’une telle réaction, mais ils le comprenaient. Il avait un sens de la famille aigu et aimait particulièrement son petit cousin. Il reprit :

- Je sais que la décision ne doit pas être facile à prendre, et que tout ça doit être fait à tête reposée. Mais même si vous restez ici, laissez moi y aller, je vous en prie. Je n’y tiens plus. Je vous laisse le temps de réfléchir, je vais apprêter ma monture en attendant votre décision.

Et il s’éloigna, le poing serré et le cœur gros. Il espérait pouvoir venger cet affront et jura sur la tête de ses aïeuls que ce crime ne resterait pas impuni. Il monta son cheval en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, et pour faire passer le temps qu’il avait accordé, se réentraina quelque peu avec ses gardes, en vue d’un départ qui se précisait.

[HRP] On le relance ce RP, ou quoi ? [/HRP]

Turin. a écrit:: HRP :
D'un côté il y a eu des joueurs qui ont fait l'effort de monter un RP de rassemblement et de préparation à la bataille. Pour celà, il a fallut une quinzaine de personnes et pratiquement autant de jours.
De l'autre, deux joueurs, qui en un seul post ont placé des milliers d'hommes sur les remparts.
Devant le manque de cohérence et les tensions qui en auraient découlé, les joueurs leaders du RP ont décidé d'en rester là.
En tant qu'organisateur de ce RP je ne peux que regretter ce choix, mais je le comprend fort bien.
Vannes peut donc reprendre sa petite vie tranquille.

Merci aux Guérande pour leur participation.

chitoss a écrit:: HRP...Il n'y a pas que des joueurs expérimentés comme les Guérande ici...on aurait pu se réajuster au lieu que vous laissiez tout tomber...

et pour les suppossé 15 joueurs dont tu parle..est-ce-qu'on peut s'entendre pour une quinzaine de perso pour , je sais pas moi , 6 ou 7 joueurs? :wink:

Turin. a écrit:: Evenice06
Pit51
Aliéniore
Fearn
Le Dagsit
Aglane
Anguillerusee
Manticoras
Kephrem
François de Dénéré
Aanor
Debys
Sir_Ivanhoe
Jason
Stannis
DePayns
Apolon
Antoine*
Lady
Deedlitt

Total : 20

chitoss a écrit:: Ok 20...20 persos , pas 20 joueurs...

Peu importe!...c'est moche de finir ce RP cpmme ça de toute façon...

Turin. a écrit:: 20 joueurs.
Si tu comptes les persos, il y en a 3 de plus.

chitoss a écrit:: OK

alesius a écrit:: Hrp: Turin, tu parles de manque de cohérence, pourrait-on savoir où à tu remarqué une certaine incohérence dans ce qui s'est passé à Vannes?

Evenice06 a écrit:: Depuis qu’ils étaient arrivés à proximité de Vannes, elle ne tenait plus en place
Sa jambe allait beaucoup mieux et elle se déplaçait presque normalement…
De voir toutes ces démonstrations d’amitié de personnes haut placées, qu’elle ne connaissait pas toutes, mais qui avaient fait l’effort de venir les soutenir, la laissait songeuse…
La famille de Guérande inspirait donc un certain respect et elle était très fière d’en faire partie…
Du Quartier Général qu’elle avait mis en place, comme le lui avait demandé Pit, elle voyait tout le monde s’agiter et elle recevait des nouvelles de tous les mouvements de troupes de miliciens…
Ca la faisait sourire, la crainte s’était donc installée à Vannes…
Elle apprit agacée les soucis rencontrés par Dame Deedlit, les interventions du Duc de Retz..
A la réception du Tryptique brisé, elle comprit que Fearn avait préféré se retirer avec ses compagnons, sous peine d’être mis en procès eux aussi..
La douleur qui tenaillait son cœur depuis qu’elle avait appris la mort d’Erwanig était devenue son motif d’avancer…
La rage et la colère avaient fait place à un désir de savoir coûte que coûte..
Et le comportement des vannetais lui faisait comprendre que désormais elle n’était plus qu’une étrangère dans ce village qu’elle avait tant aimé…
Elle s’assit un moment devant le bureau improvisé, la tête dans ses mains…
Elle resta un bon moment ainsi, puis se leva, prit quelques affaires dans sa besace et sortit de la tente..
Elle croisa Pit, qui la regarda avec un air inquiet.. Il la connaissait suffisamment pour savoir que les sourcils froncés, l’air buté et les yeux brillants n’annonçaient rien de bon..

-Ca va, ma douce ? tu n’as pas trop mal à ta jambe ? Tu vas faire un tour dans le campement ?
-Euh, oui… enfin, non…
-Que se passe-t-il ?
-Je ne peux pas rester comme ça à attendre, Fearn parti avec ses compagnons, Dame Deedlitt enfermée, tous ces miliciens avec un chef complètement obtus, le Lieutenant de police d’après Fearn qui n’est pas tout blanc, non ! je ne peux plus , il faut que je bouge…
-Mais enfin, ma douce, qu’est ce que tu veux dire ? tu sais bien que nos groupes sont là, que tout le monde comprend notre peine et veut nous aider..
-C’est trop long, je ne peux plus attendre, je te dis…et j’ai mon idée..
-Tu veux me dire ce que tu as en tête ?
-Pas tout de suite, fais-moi confiance…

Elle embrasse Pit, passe voir Annath, la nourrice d’Eloane et serre celle-ci dans ses bras…Eloane lui gazouille des arreeeuuu arreeeuuu et atta atta…
Elle la redonne à Annath et s’éloigne

Annath a écrit:: Elle reprend Eloane dans ses bras et la serre contre elle.
Elle voit bien et entend tout ce qui se passe depuis la naissance de la petite
Elle ne comprend pas tout, parce qu'elle ne connait pas tout le monde, mais voit bien que le chagrin des Guérande est profond
La mort du fils les a atteint durement
Elle s'est déjà beaucoup attachée à Eloane, se rend bien compte que la perdre lui causerait une peine infinie et pourtant elle n'est que la nourrice
Elle regarde Evenice avec douceur

-Oui, Madame la Duchesse, ne vous inquiétez pas pour Eloane, mais soyez prudente, on ne sait jamais
Les réactions des gens qui ont peur sont tellement bizarres

Elle regarde s'éloigner la Duchesse de Guérande, le coeur serré, embrasse l'enfant et se met à lui chanter une vieille chanson que sa mère lui chantait lorsqu'elle était petite

Evenice06 a écrit:: Après un dernier regard à Pit et Annath qui avait Eloane dans les bras,
elle s'éloigna du campement, sa besace sur l'épaule..
Elle marcha un peu..
Entre la Tour Poudrière et la Tour Joliette, il existait un passage secret, que peu de Vannetais connaissaient...
Il y en avait d'autres, mais celui-là, elle le connaissait particulièrement..
Quand elle était jeune et fiancée à Popeye, ils passaient par là pour échapper à la surveillance stricte du Père Gortzen sur ses ouailles..
Celui-ci veillait au bonnes moeurs et à la bonne conduite des âmes qu'il avait en charge, et il valait mieux ne pas se laisser surprendre hors mariage à aller retrouver un soupirant...
Le passage secret n'avait pas dû être emprunté depuis longtemps, les ronces et les toiles d'araignées étaient bien présentes...
Mais, ça ne l'effrayait pas...
Elle arriva derrière la rue des Vierges...
La rue des Vierges !!!! Elle avait appris qu'on l'avait rebaptisée la rue du Juge Gwellan..Ca l'avait choquée.. non pas qu'on lui donne le nom du Juge, oh non.. mais que les habitants de la rue n'aient pas été consultés...
Elle passa devant le 3 de la rue.." La Cochonne du Golfe", demeure de Melle Estelle, prostituée notoire de Vannes, et maîtresse du Juge, mais qui était devenue son amie et la marraine d'Erwanig...
Puis traversa et se retrouva dans sa maison, aussi Cabinet Médical..
Elle se souvint du jour où elle avait ramené fièrement son diplôme de Médecin..Tamuril lui avait offert sa plaque de porte...
Elle fit un rapide tour de la demeure, qui avait maintenant l'aspect d'une maison presque abandonnée, tellement ses passages se faisaient de plus en plus rares..
Puis elle décida de faire le tour du village et de voir comment était devenu Vannes et les Vannetais..
Elle voulait toujours savoir pourquoi ...pourquoi la mort d'Erwanig? pourquoi lui? comment c'était arrivé? qui était à l'origine de ça?
Elle arrangea donc sa tenue, reprit sa besace et sortit...

"Vannes, me revoilà... A nous deux..."

pit51 a écrit:: Depuis le départ d'Eve, il ne tenait pas en place..
Il était inquiet, ne sachant pas ce qu'elle avait en tête, il ne pouvait rien décider
Fearn et ses compagnons étaient partis, l'hospitalité vannetaise n'avait pas tardé à être démontrée
Les autres attendaient patiemment les ordres du Patriarche
Il allait et venait sans cesse, surveillant le chemin par lequel Eve était partie

"Mais pourquoi n'a t elle rien voulu me dire ? j'aurais pu l'aider, j'en suis sûr
Que va t elle faire toute seule dans cette ville devenue hostile ?
Je ne peux rien décider, ça risque de se retourner contre elle"

Nombre de messages : 500 Date d'inscription : 17/05/2006

Annath a écrit:: Annath le regardait faire et se demandait de quelle façon l'aider
Alors, elle prit Eloane et la lui mit dans les bras.

-Messire, prenez votre enfant, vous trouverez dans ses yeux l'apaisement
Des yeux d'enfants c'est touchant et c'est désarmant aussi
Soyez sûr que Dame Evenice savait ce qu'elle faisait, et puis elle connait suffisamment son village pour se mettre à l'abri s'il y a du danger
Regardez Eloane, elle vous sourit comme pour vous dire d'être confiant

Et comme pour appuyer les dires de la nourrice, l'enfant babillait en regardant son père et lui souriait largement[/i]

Evenice06 a écrit:: Ayant fait le tour de tous les endroits qu'elle connaissait particulièrement à Vannes, sa décision était prise et elle revint vers le campement par le même chemin qu'à l'aller...
Apercevant les tentes au loin, elle hâta le pas, autant que sa jambe le lui permettait..
Elle refaisait dans sa tête son parcours dans le village, elle pleurait doucement...
En se rapprochant, elle vit la Garde et elle sut que sa décision était la bonne...
Pit était là, avec Eloane dans les bras.. elle fut surprise, mais n'en dit rien..
La voyant, il redonna la petite à la nourrice et courut vers elle..
Elle se jeta contre lui et là, elle se laissa aller à pleurer tout son saoûl...
Ils revinrent tous deux vers la tente qui servait de Quartier Général..
Il la fit asseoir et se mit en face d'elle..
Il lui prit les mains ...

-Maintenant, raconte ma douce..
-Comme je t'en avais déjà parlé, tu sais que je connais des passages secrets pour entrer dans le village..
Je suis passée par celui que je connais le plus...
-Mais c'est parfait ce que tu dis là, nous allons pouvoir passer par là aussi alors..
-Non, mon Pit.. nous n'allons pas passer par là..
-Tu as une autre idée?
-Oui, laisse moi t'expliquer...
Voilà.. J'ai fait le tour des endroits que je connaissais le mieux..
Tout est changé, plus rien ne ressemble à rien de ce que j'ai connu..
J'ai récupéré des renseignements par ci par là, dans des endroits où on ne me connaissait pas et où je suis restée discrète..
Inutile que je te donne les détails, mais je sais de façon à peu près certaine qu'Erwanig a été lâchement assassiné..
-Et tu sais qui est coupable?
-Ecoute-moi, mon Pit, si nous punissons les coupables à notre manière, nous ne serons pas meilleurs qu'eux..
Et nous aurons vengé notre fils, mais nous porterons le fardeau de ces violences toute notre vie, avec en plus le remords d'y avoir entraîné notre famille..
Ce pseudo pélerinage m'a fait comprendre que Vannes ne m'est plus rien désormais..
-Mais on ne peut pas laisser ce crime impuni, on ne peut toucher notre famille dans ce qu'elle a de plus cher comme ça et qu'on reste sans bouger...
-Je sais, c'est très dur à accepter et j'ai moi-même eu beaucoup de mal, mais nous sommes le premier mercredi du mois, j'ai prié à l'église pour Nathan, et je pense que c'est son âme qui m'a convaincue et apaisée..
C'est un fait, nous ne bougerons pas, et nous allons repartir, et faire les funérailles de notre fils à Guérande, dans les plus brefs délais..
Ce qu'il ne faut pas oublier, c'est qu'Erwanig n'a pas été la seule victime dans tout ça et je fais confiance à celui qui indirectement, nous vengera..
-De qui veux-tu parler?
-Tu verras, nous en parlerons en cours de route..
Je suis bien fatiguée, mon Pit, peut-on aller se reposer un peu, et ensuite nous verrons comment rejoindre Guérande ..
Nous avons des obligations envers notre fils et notre fille aussi..
L'Archevêque va être pris à temps plein..
-Je ne suis pas convaincu complètement, mais je te fais confiance ...
Nous reparlerons de tout ça plus en détails dès que nous aurons repris quelques forces..
En attendant, je vais faire appeler les Chefs des groupes pour les remercier et qu'ils préparent le départ..
-Oui, mon Pit, va...La décision est difficile, mais une fois prise, rien ne sert d'attendre..
Bientôt, nous allons retrouver Guérande et la douce quiétude de notre château...et la famille sera là toujours aussi soudée autour de nous..
Et ça, ça n'a pas de prix...
Dormez tranquilles encore quelques temps, les Vannetais, la Famille de Guérande s'en va..

(HRP) Je n'ai pas voulu que ce RP finisse brutalement parce que dégradé par toujours la même chose, des joueurs qui font un vaste mélange entre le RP et le HRP .. donc, j'ai pris l'initiative de le finir à ma façon, bonne ou mauvaise, peu importe, du moins j'aurais fini le sujet..Merci à Pit et Annath d'avoir suivi..(HRP)