Dielloù Gwened
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Dielloù Gwened

Les vieilles histoires et les vieilles pierres
 
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 De retour à l'Auberge

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Bawika




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MessageSujet: De retour à l'Auberge   De retour à l'Auberge EmptyLun 9 Oct - 3:07

Annette a écrit:
Comme à chaque fois qu elle revenait sur vannes, c est à cet endroit qu'elle déposait son baluchon, bien que cette fois elle hésita, mais se rappelant des convenances....

Ses compagnons de voyage se dispersèrent dans la ville

Elle ouvrit la porte silencieuse pour une fois!
Elle n' entendit pas grand bruit....alors elle monta à l étage, avec un désir de se laver, après ce chemin de nuit et cette route poussiéreuse.
elle se fit chauffer de l'eau, et s'installa presque comme une reyne dans la salle d'eau, trouva de quoi se laver et se parfumer un peu.

Ensuite, elle avait le temps avant de travailler aujourd hui, alors ses pensées revinrent vers une lettre et l'envie d'y repondre étant assez forte, elle chercha après un encrier qu elle trouva sans peine finalement.
(vraiment très bien cette auberge!!! Laughing )

Elle s'installa à la table de sa chambre, le regard vers la fenêtre, le soleil brillait déjà, et replongea sur ce fameux parchemin.

Après quelques lignes griffonnées, elle attrapa la feuille et la chiffona et la lanca au sol, elle reprit un autre parchemin, le laissa là.

Elle avait quelque chose à faire à vannes avant......

Elle s'en alla en chantonnant, referma la porte derrière elle, et se mit à chercher la rue nommée dans le courrier.
Elle traversa la rue saint vincent, se dirigea place des lices, cela devait être par là



Apres un certain temps, on la vit revenir à l'auberge, et resortir avec quelques affaires qu'elle rengeait bien soigneusement avant de repartir en balade
Annette a écrit:
Apres avoir passé une bonne nuit de repos, Annette se leva.
Elle descendit et se mit à ranger un peu le desordre qu elle avait laissé la veille avant de sortir rejoindre sa soeur!
Bioul a écrit:
Car il n faut pas oublier que annette est tres desordre ! mais que sa soeur passe avant tout
Le fantome de bioul s'en alla au meme moment qu'il prononcait ces mots
rebeka a écrit:
Rebeka arriva à l' aubèrge... hmmmmm comme l' odeur y était bonne... les souvenirs passés ici remontaient tout à coups...

Elle s' installa sur son fauteuil préféré, tout près du feu, et repensa à toutes ses belles soirées passées, en attendant les prochaines maintenant qu'elle était de retour.

Elle se fit du thé, et savourait sa tasse, l air légé, destinant toutes ses pensées à une certaine personne qui en ces heures lui manquait terriblement .
Elle s' endormit finalement , serrant la couverture qui l' avait suivit depuis son départ ... :wink:

(
Annette a écrit:
Bien îvre, bien faite ou rond comme un rond, en tout cas quelqu un ramena Annette à l'auberge dans un état assez avancé, sans doute sa soeur?
Quelqu' un dormait devant l'âtre, le feu crépitait encore et Annette n'avait qu une seule envie c est d'aller tout près, se réchauffer et faire du bruit, mais la personne bienveillante lui mit la main sur la bouche afin que les flots d'anneries cessent et ne réveillent pas la dormeuse.
Une fois les escaliers montés, assez laborieusement d ailleurs, une fois mise au lit et bordée comme un bébé, la bonne âme sans alla.....
Annette, s'endormait, un beau sourire se dessinait sur son visage...
rebeka a écrit:
Rebeka avait dormi comme un bébé... elle avait bien récupéré.
Après avoir englouti son déjeuné, elle décida d' aller faire un tour en ville ...
Annette a écrit:
Apres avoir passé une nuit agitée, sa couverture au sol et le froid du matin l'avait éveillée, elle s'était levée, lavée et avait bu une tisane avant d'aller à la messe qu elle trouva fort réussie.
Une idée ne cessait de lui trotter en tête....


Qui l'avait ramenée!

La journée fut longue, une migraine persistante la clouait en tout lieux, même sa soeur si généreuse essaya d'en venir à bout en lui massant délicatement la nuque, mais rien ni faisait!
Il faut admettre que la veille, Klem avait demandé la main de blackdivinity et cela implique une bonne bouteille de chouchen, voire deux ou trois, peut être même plus!

Cela n'arrangeait pas les choses car sa soeur, aussi îvre que elle, n'avait pas le souvenir de l'avoir bordée, d'ailleurs en rigolant elle lui avoua qu ' elle n'aurait su monter les escaliers et la soutenir!

En tout cas ça n'améliorait pas sa réputation d'alcoolique!

Le soir, lorsque cette douleur vive s'aténua quelque peu, elle reprit le chemin de l'auberge, les ruelles sombres et abandonnées laissaient apparaître des ombres inquiétantes, et la lune déjà haute donnait une lumière surprenante et mystèrieuse.
Elle ne se serait pas sentie aussi à l aise si le son de ses pas dans cette nuit fraîche n'avait résonné en echo avec ceux d'un ami, qui gentillement la raccompagnait.
Ils avancaient sans dire un mot, comme si il aurait été de trop de prononcer une phrase, leur mutisme rendait ce moment surprenant, enchanteur et presque surnaturel.

Devant l'auberge, il tourna les talons sans en dire plus et elle lui lanca un dernier regard en guise de remerciement.

Elle monta les escaliers et une fois arrivée dans sa chambre, la chandelle allumée, elle s'allongea sur le lit fascinée par cet instant volé.... elle tourna son regard vers la fenêtre, le ciel étoilé et cette lune resplendissante.
le temps de contempler et partir dans des songes au delà de cette voûte céleste, la bougie s'éteignait sur ses yeux qui se fermaient déjà...
Tamuril a écrit:
Au milieu des étoiles et de la clarté de la Lune une ombre se profila. Tel un antique Centaure l'homme et son cheval ne faisait qu'un dans la profondeur de la nuit.
Voilà des jours qu'ils chevauchaient de concert. Le voyage fut long et harrassant. Le cavalier ne portait pas d'arme. Le Duc avait dissous l'Assemblée des Trente et à la fin de sa mission Tamuril était allé rendre son épée. C'est avec un goût amer et de la tristesse qu'il avait dit adieu à ses compagnons.
Il entra doucement dans la cour. Une chandelle brûlait à l'une des fenêtres de l'étage.


Tiens nous avons des Hostes.

Il laissa Bayard avec les juments puis prit la direction de la Salle Commune. En entrant il alla directement à la cave. Faltingues était passé. Il prit une bouteille et alla dans son bureau. Après avoir allumé un feu il s'assit dans son fauteil et sortit sa pipe. Puis il se versa un verre et sirota entre deux bouffées.
Tamuril a écrit:
Bawika n'était pas encore rentrée. Tamuril s'inquiètait. Il n'avait pas eu de ses nouvelles depuis quelques temps. Il décida d'aller en ville. Il commencerait par le port. Bawika aimait à s'y promener.
Annette a écrit:
Tot le matin, Annette était partie travailler, la journée lui semblait déjà longue, mais le travail lui donna du courage et la journée avancait vite, Elle rentra donc à l'auberge profiter de son apres midi pour se reposer et réfléchir....
L'endroit semblait encore vide, elle trouvait ça étrange, elle en profita pour nettoyer un peu derriere son passage, elle espérait passer innapercue sans doute....

Ne trouvant pas le sommeil, elle attrappa un parchemin qui dépassait de son sac et s'installa devant la fenêtre....
Dans un geste maladroit elle renversa le reste de l'encre sur la table.
Elle nettoya bien vite les dégats en rigolant de sa malchance et se mit en quête d'un encrier dans l'établissement.

Elle revint vite avec un autre, qu'elle se promit de ramener à son propriétaire....

lorsqu'elle eut finit, elle ouvra la fenêtre, et accrocha le parchemin à la patte de son oiseau fétiche....
puis s'en alla déposer l'encrier à sa place et avant de partir à la recherche de sa soeur.
Elle avait besoin de conseils!
Bawika a écrit:
La nuit était déjà tombée lorsque Bawika arriva à Vannes. Malgré le repos pris pendant quelques jours, elle avait présumé de ses forces, elle n'était pas totalement rétablie et le voyage du retour avait été très éprouvant pour elle. Seul l'espoir de retrouver Tamuril la faisait encore tenir debout et avancer. Enfin elle aperçut l'auberge. Jamais ce chemin ne lui avait paru aussi long. A bout de souffle, elle marchait en chancelant, déterminée à atteindre son but malgré sa fatigue. Elle poussa la porte de l'auberge et entra dans la salle commune. Il n'y avait personne. Elle lâcha son sac et alla voir dans la chambre. Elle était vide elle aussi. Bawika sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle se rendit dans le bureau de son mari et ne l'y trouva pas non plus. Mais quelques braises rougeoyaient encore dans la cheminée, une odeur de tabac flottait dans l'air... Elle poussa un soupir de soulagement. Tamuril était rentré lui aussi et ne devait pas être bien loin. Elle se laissa tomber dans le grand fauteuil, s'y recroquevilla et s'endormit aussitôt.
nelly53 a écrit:
Nelly rentrée très tard à l'auberge n'avait trouvé âme qui vive excepté Baxika endormie dans un fauteuil, son sommeil semblait tellement profond qu'elle préféra ne pas la réveiller. Elle monta se coucher.
Elle était éreintée, ses allées et venues au château, à la mairie, tous ces courriers, tous ces dossiers ...
et puis le coeur n'y était plus vraiment...
la fatigue s'accumulant, le fait que que plusieurs de ses bons amis allaient partir pour un long voyage lui faisait grand peine, le fait qu'elle n'arrivait même plus à prendre le temps de passer un peu de temps au village la contrariait aussi. elle aimait avant tout être prêt des gens.
Bien sûr elle oeuvrait pour eux quelque part, l'économie, les finances au duché tout çà c'était vital, elle devrait faire des choix c'était certain.
elle ne prenait plus de temps pour elle, ni pour ses amis.
trop passionnée par ce qu'elle faisait...

elle décida d'essayer de prendre un peu de temps pour elle ne serait-ce l'espace d'une journée, mais y arriverait-elle ?

Le lendemain, elle se leva, se prépara un déjeuner léger, elle avait peu d'appétit.
Elle prépara le petit déjeuner pour Baxika, quand elle se réveillerait , elle n'aurait qu'à se mettre à table.

puis elle fila nourrir ses bêtes, puis à la ferme du château s'occuper des animaux.
elle revint au galop au village. Chitoss faisait une fête pour fêter son passage devant le comte, elle décida d'aller y faire un petit tour.
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Bawika




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MessageSujet: Re: De retour à l'Auberge   De retour à l'Auberge EmptyLun 9 Oct - 3:08

LordMoustache a écrit:
LordMoustache entra, visiblement essoufflé. Il tenait sous son bras un grand sac en papier...

Demat, tout le monde... Y a quelqu'un? Eh oh?

Personne ne semblant répondre, Moustache décida de laisser le message.

Citation :
Coucou! Vous n'auriez pas vu Bricot? J'ai un colis de la plus haute importance à lui remettre (je lui dois ma dernière fournée de pains au chocolat, mais chuuut c'est la surprise...)! Je l'ai cherchée dans tout le village mais rien à faire... Je repars à sa recherche alors. Et si vous la croisez, merci de lui dire que je suis passé ! Bises, LM

Lord déposa alors le papier désormais transparent ( :? ) sur une table et s'en retourna au village...
Annette a écrit:
Une nouvelle journée commencait.
celle de hier avait été forte en émotions, et sans savoir pourquoi elle avait décidé de mettre de l'ordre dans sa vie....

Comme un automate elle se dirigea vers la cuisine, elle apercut Bawika qui dormait encore, elle remit une couverture sur elle pour ne pas qu'elle prenne froid et sourit en pensant à son retour....Tamuril allait être ravi!
L'auberge allait être plus animée!!!

Elle s'installa à table, rêveuse, avec son assiette devant elle....
Tamuril a écrit:
Tamuril n'était pas rentré directement la veille. Le message de Gannika et l'absence de Bawika l'avait perturbé. Il traversa la Colline de la Garenne et s'enfonça dans la Forêt de Vannes où il passa la nuit.
Au matin il rentra à l'Auberge. Il trouva Annette attablée et seule. Il se rappelait avoir discuté avec elle avant son départ.


Demat Ma Dame. Je vais vous quérir quelque boisson fraîche et vous servirait aussi le plat du jour.

En allant à la cuisine il vit la porte du bureau entre ouverte. Bawika dormait pronfondément dans un fauteil. Il alla lui déposer un léger baiser et retourna s'occuper de son Hoste.
Annette a écrit:
Demat Messire!
Je suis ravie de vous revoir ici!
Elle accepta la proposition d'une boisson fraîche et d'un bon repas avec grand plaisir.
Il revint quelque temps plus tard avec une assiette bien garnie....

Je vous remercie...
tout en mangeant elle lui demanda
vous êtes de retour?
j'ai vu que votre épouse dormait, j ai essayé de ne pas la réveiller......
Vous restez longtemps?
Tamuril a écrit:
Pour le moment nous n'avons rien d'autre de prévu que de rester à Vannes.
Et votre séjour parmi nous ? Vous sied-t-il ?
Annette a écrit:
Elle leva ses yeux vers Tamuril, le regarda, avant de sourire et de répondre

oui mon séjour me plaît beaucoup......
Et votre repas est vraiment délicieux!!
Cela va être difficile de rentrer à Rieux ajouta t-elle dans un murmure...

Elle remercia Tamuril le plus poliment possible

je dois aller rejoindre ma soeur, je suppose que nous nous reverrons...et que nous aurons l'occasion de discuter...
En tout cas, saluez votre épouse pour moi, si vous voulez bien?
et veuillez excuser ce depart précipité, je pense que je suis en retard.

Elle rangea sa table, remonta dans sa chambre et redescendit assez vite, et passa la grande porte de l'auberge du Liziec
Tamuril a écrit:
Merci pour vos compliments. Je saluerais Bawika de votre part. L'Auberge sera toujours ouverte et vous pourrez y revenir quand vous voulez. C'est la saison des veillées au coin du feu. Je pense que nous nous reverrons lors de l'une d'elle. Passez une bonne journée.

Tamuril partit ensuite pour son bureau. Pour ne pas déranger Bawika il prit ses parchemins et alla dans la cour arrière près du bassin pour travailler.
Bawika a écrit:
Bawika se réveilla en sursaut et gémit de douleur. Dormir en boule dans un fauteuil était vraiment une très mauvaise idée... Maintenant, elle avait des courbatures partout. Elle regarda autour d'elle et ne vit point Tamuril. Déçue, elle se leva et s'étira longuement, elle entendait ses os craquer et sentait ses muscles tirer. Elle se rendit également compte qu'elle était affamée. En bref, tout concordait pour qu'elle soit de fort mauvaise humeur. En passant devant la fenêtre, elle vit Tamuril installé dehors près du bassin.

Mais... Que fait-il donc ?

Elle s'approcha de la vitre et observa son mari.

Il travaille ? Shocked Après tout ce temps passé sans me voir, il travaille tranquillement, au lieu de veiller amoureusement sur mon sommeil et d'attendre à mes côtés que je me réveille ! Evil or Very Mad Je n'arrive pas à y croire !

Bawika décida alors que sa priorité immédiate était de se nourrir, et fila vers la cuisine. Les réserves étaient pleines. Elle se servit des morceaux conséquents de charcuterie et de fromage, et se mit à dévorer le tout, arrosé de grands verres de chouchen.
Tamuril a écrit:
Tamuril n'arrivait pas à se concentrer. Bien sûr Bawika était rentrée. Mais après lui alors qu'elle aurait dû rentré plus tôt. Le présentiment qui le tenaillait depuis plusieurs jours devait provenir de là. Pourquoi ne l'avait-il pas plus senti ? Il mit cela sur le compte de la fatigue des jours de chevauchées. D'ailleurs sa vision se troublait et il piquait du nez sur son étude.
Un bruit dans la cuisine le réveilla. Il regarda à travers la fenêtre et vit le fauteuil vide. D'un bond il fut debout et courrut jusqu'à la cuisine. Là il trouva sa femme en train d'ingurgiter énormément de victuailles non moins énormément arrosées de chouchen. Il s'élança vers elle.


Loutig ! Enfin !
Bawika a écrit:
En entendant la voix de son époux, Bawika lâcha le jambon qu'elle était en train de mordre à pleines dents (avec classe, bien entendu). Radoucie par son repas et surtout par tout le chouchen qu'elle avait bu, elle se précipita dans les bras de son mari avec joie.

Kalonig ! Comme tu m'as manqué ! Aïe ! Ne me serre pas trop fort, j'ai mal partout...
Tamuril a écrit:
Déserrant son étreinte Tamuril couvrit sa femme de baiser.

Toi aussi tu m'as manqué. Je pense avoir les onguents qu'il faut pour une bonne friction corporelle. Tu dormais si bien que je n'ai pas osé te réveiller. J'étais inquiet de ne pas t'avoir vu à mon retour. Tout va bien ?
Bawika a écrit:
Bawika frissonna de plaisir à l'idée de se faire masser des pieds à la tête par son époux... Embarassed

Euh, à vrai dire, j'ai pris froid il y a quelques jours et je ne me sens pas totalement rétablie. Et j'ai des courbatures parce que j'ai dormi n'importe comment dans le fauteuil. Et je suis également en manque de toi... Mais je crois que quelques jours de repos et de soins intensifs suffiront pour me soigner.

Elle lui rendit ses baisers.

Je suis désolée de t'avoir causé du souci... Et toi ? Comment vas-tu ?
Tamuril a écrit:
Je vais excellemment bien depuis que je suis près de toi. Si nous commençions une petite séance dès maintenant ? Avant le service du soir.
Bawika a écrit:
Bawika rougit jusqu'aux oreilles.

Je me remets entre tes mains...

Et ils disparurent dans leur chambre.

De retour à l'Auberge Disturbhd8
Tamuril a écrit:
Après une nuit torr... reposante Tamuril se leva de bonne heure. Il avait à faire. Il prépara le repas du matin pour les hostes et un particulier pour Bawika avec les dernières fleurs de la saison. Puis il passa à son bureau prendre quelques parchemins. Après avoir sellé Bayard il prit la route de l'est. Il espérait rentrer à l'aube demain.
Annette a écrit:
Après un début de soirée non moins étrange à la taverne, Annette avait réussit à filer en douce du lieu de beuverie....
Dans un état avancé mais soutenable elle arriva dans sa chambre.....et s'affala sur son lit.....

La nuit fut longue........
Elle finit par trouver le sommeil en mettant son oreiller sur sa tête

Le matin...discrètement, elle descendit.
Après la soirée et ce qu 'elle avait vu elle restait assez méfiante....
Elle mangea, rangea du mieux qu'elle pu (après tout elle devait se faire pardonner) et fila au plus vite ....
Bawika a écrit:
Bawika se leva très tard. Les soins prodigués par son mari et une longue nuit de sommeil lui avaient fait beaucoup de bien. Elle avait encore quelques douleurs mais rien d'insupportable. Elle dégusta le repas que son époux lui avait préparé puis elle alla prendre un bon bain chaud. Elle avait envie d'aller se promener en ville, depuis le temps qu'elle n'en avait pas eu l'occasion ! Elle retrouva avec plaisir ses belles robes rangées dans son armoire, c'était tout de même plus seyant que les tenues qu'elle avait portées ces dernières semaines... Une fois prête, elle quitta l'auberge en direction de Vannes.
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Bawika




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MessageSujet: Re: De retour à l'Auberge   De retour à l'Auberge EmptyLun 9 Oct - 3:09

Fou a écrit:
Le Fou arriva à l'auberge, espérant ce lieu plus hospitalié que la taverne d'où il venait. Le tavernier n'avait pas l'air mauvais bougre, mais la jeune femme qui l'avait accosté n'était point hospitalière, plutôt belliqueuse même.
La porte n'était pas fermée, il y entra donc.
Dans son pays, les portes restaient toujours ouvertes au cas où quelqu'un voudrait passer. Amis ou gens de passage n'hésitaient pas à entrer et venir partager repas, soirée ou discussions. Son pays était terre d'acceuil. Cette auberge avait quelquechose qui lui rappelait l'endroit d'où il venait.
Il s'installa dans un fauteuil au coin de l'âtre, la bouteille à la main et le crapaud sur les genoux. Il ne mit pas longtemps à s'endormir. Il se sentait en sécurité pour la première fois depuis qu'il avait accosté.
Le crapeaux de l'ombre a écrit:
Le fou dormait paisiblement près de l’âtre, la lueur des flammes, le crépitement doux et régulier du feu, donnaient à la chambre une sensation de paix et de calme.
S’en était presque mystique.
Le fou parlait dans son sommeil, et remuait souvent.
Le Crapeaux s’éveilla, il se demanda ou il pouvait bien être, puis repris ses esprits.
Il se souvint de la Damoiselle qui l’avait envoyé voler au milieu de la pièce, en lui asssénant un magnifique coup de scie, après ça, il avait certainement du perdre connaissance.
Le pauvre Crapeaux sentait à plein nez cette étrange boisson, celle dont les personnages quelque peu anormaux qui vivent ici n’ont que le mot à la bouche. Il ne se souvenait pas du nom, de toute façon, cette boisson était comme eux, inutile et futile.
Le fou se retourna en marmonnant et le sorti de sa rêverie.
Le crapeaux sentit la douleur s’éveiller en lui, il voulu bondir pour se dégourdir les pattes, mais, la douleur était tel, qu’il tomba mollement au sol, une de ses pattes devait être cassées.
Il n’avait plus la force de se mettre dans une position plus confortable, il s’endormit alors, aux pieds du fou.
Espérant que demain, il ne l’aura pas laissé seul…
Bawika a écrit:
Et l'éternel rituel reprenait ses droits... Une fois de plus, Bawika avançait en titubant en direction de l'auberge, complètement saoûle. Elle y voyait un peu flou et par conséquent se cogna dans la porte.

Simonak ! Evil or Very Mad Je croyais qu'elle était ouverte !

Elle réussit à entrer dans la salle commune et s'avança vers la cheminée pour se réchauffer un peu. Elle découvrit alors dans un fauteuil un inconnu à l'allure étrange qui s'était endormi.

Tiens ! Un nouvel arrivant ? se dit-elle.

Elle s'approcha de lui en écarquillant les yeux, se demandant si elle l'avait déjà vu, mais ses traits ne lui disaient rien. Il avait le sommeil agité et Bawika préféra s'éloigner avant de le réveiller. Elle le recouvrit cependant d'une couverture comme elle avait l'habitude de le faire lorsqu'elle trouvait quelqu'un endormi là. C'est alors qu'elle remarqua quelque chose par terre, aux pieds de l'inconnu. Elle s'agenouilla et découvrit... un crapaud ! L'animal semblait dormir lui aussi.

Ooooh ! Quelle mignonne petite bête ! pensa-t-elle.

Elle se plongea alors dans une grande réflexion. Les crapauds souffraient-ils du froid ? Avaient-ils besoin de couvertures ? Son esprit imbibé d'alcool ne savait quelles réponses apporter à ces questions. Dans le doute, Bawika sortit un mouchoir de sa poche et en recouvrit le crapaud. Il saurait bien s'en débarrasser tout seul si cela ne lui plaisait pas. Fort satisfaite, elle se releva et se rendit dans sa chambre. Elle était très fatiguée et s'endormit immédiatement.
Annette a écrit:
Le regard pétillant et un sourire explicite, Annette arriva devant l'auberge...
Elle avait envie de s'installer près de la cheminée, s'asseoir et prolonger encore cette soirée.
Mais elle apercut le drôle d'homme de la taverne installé dans le fauteuil et Bawika qui le recouvrait d'une couverture.

Elle ne semblait pas très éveillée non plus, car elle déposa un mouchoir au sol?

Mais elle trouva le geste pour cet inconnu rassurant, les bretons semblaient fort acceuillants.

Annette la salua timidement avant de monter se coucher....

Elle veilla longtemps sur son lit, imaginant sans doute ces journées à vannes ou alors ses balades nocturnes.....
Peut être songeait-elle au départ ou alors à rester....
Elle ferma les yeux, enlacant son oreiller et s'endormit paisiblement
Fou a écrit:
Le Fou fut réveillé à l'aube par le cri de guerre d'une drôle de bête à l'extérieur. Il se leva, vit le crapaud à ses pieds, couvert d'un petit bout de tissu. Il remarqua alors que lui aussi avait un plaid sur lui.
Il se leva et prit le crapaud de ses deux mains, lachant pour la première fois sa bouteille. Il ne put s'empêcher de la glisser sous son bras.
Il sortit de l'auberge à la recherche d'eau pour laver son nouvel ami qui venait de s'éveiller en douceur, la bouteille toujours sous le bras.
Se rendant compte de son impolitesse, il fit demi-tour, déposa le crapaud sur la table dans son mouchoir et prit la plume et l'encrier pour laisser sur un parchemin un message à l'intention de la personne qui avait eu la délicate attention de le couvrir.


Citation :


Bonjour,

Je vous remercie de votre accueil ainsi que de votre charmante attention de nous couvrir, moi-même et mon ami. Je repasserai dans la journée, espérant pouvoir vous rencontrer pour vous remercier de vive voix.

Aurez-vous peut-être un peu de temps à consacrer à un vieux fou égaré sur les routes de son destin. Beaucoup de questions m'envahissent à propos de vos contrées et les seules réponses que j'en ai eue n'étaient presque qu'hostilité.

Que la journée vous soit bénéfique,

Le Fou.


ayant terminé son message, il reposa la plume auprès de l'encrier sur la petite table de l'entrée. Il supposait que ces parchemins étaient destinés à laisser des messages aux habitants de passage ou aux propriétaires des lieux.
Il vit une pièce attenante, aperçut une bassine et un barril. Il s'y rendit donc avec sa bouteille et son crapaud. Il posa sa bouteille à l'abri, près du tonneau et versa de l'eau dans la bassine à l'aide d'une cruche suspendue au mur par son anse.
Sans doute la salle d'eau, se dit-il.
Il déposa le crapaud dans le fond d'eau et l'y rinca doucement, faisant tout pour ne pas l'effrayer.
Son ami maintenant propre, il le reprit en main pour l'examiner. Il avait l'air blessé. Il déchira un morceau de sa manche pour en faire un bandage pour la patte du crapaud. Une fois fait, ce qui n'a pas été sans mal, vous vous en douterez, il reprit le crapaud d'une main et sa bouteille de l'autre et sorti ainsi de l'auberge : La manche déchirée et le crapaud fier et auréolé des couleurs du Fou.
Le crapeaux de l'ombre a écrit:
A sa grande surprise, le Crapeaux ne s’éveilla pas seul.
Quelqu'un l’avait même couvert d’un morceau de tissu durant la nuit.
La tête lui tournait, cette odeur d’alcool commençait à l’écoeurer, puis sa patte le faisait vraiment souffrir.
Il se sentit tout d’un coup soulevé, le Fou l’avait pris dans ses mains.
Ils s’observaient mutuellement, et le Crapeaux ne se débattit pas, il était en confiance avec lui.
Le Fou le posa un instant sur une table, avant d’aller le nettoyer.
La sensation de l’eau sur son petit corps lui fit le plus grand bien,
tandis que cette horrible odeur s’en allait.
Une fois la baignade terminée, le Fou reprit l’animal dans ses mains,
puis examina sa patte blessée. Instinct oblige, il se débattit du mieux qu’il pu, le Fou lui parlant doucement, comme pour le rassurer.
Le Crapeaux capitula, et retrouva sa patte ornée de tissu multicolore.
Le Fou le reprit alors dans sa main, et le Crapeaux se promit de ne plus quitter son nouvel ami.
Bawika a écrit:
Raaaah... dit Bawika en se réveillant. Elle avait mal à la tête, la bouche pâteuse et la gorge desséchée. Elle se leva péniblement et s'habilla. En sortant, elle s'aperçut que ses pensionnaires avaient disparu. Elle trouva un parchemin dans lequel l'homme la remerciait.

Le Fou ? Quel drôle de nom...

Elle reposa le parchemin et alla se préparer à manger. Ensuite, elle préparerait des confitures, elle avait de quoi faire, avec tous les fruits qu'elle avait ramené avec elle...
Annette a écrit:
Lorsqu' elle descendit de sa chambre elle trouva Bawika fort occupée en cuisine.
Elle avait fort faim, les soirées se faisaient longues et vu le chouchen qu'elle avait ingurgité à la soirée de chitoss, celui de la vielle, son estomac réclamait un bon repas.

Elle salua Bawika timidement, ne sachant si elle risquait de la ligoter encore....
Et se servit d'un plat préparé pour les hôtes avant de s'asseoir et d'attendre de voir si la Dame était de bonne humeur.....
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Bawika




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MessageSujet: Re: De retour à l'Auberge   De retour à l'Auberge EmptyLun 9 Oct - 3:09

Tamuril a écrit:
Tamuril venait juste de rentrer. En sortant de l'écurie il aperçut une silouhette qui sortait de l'auberge. A ses vêtements Tamuril reconnut la personne qu'il avait croisé au port quelques jous plus tôt. Un nouveau Vannetais ? Il entra dans la Salle Commune et entendit chantonner dans la cuisine. Au son mélodieux il reconnut sa femme et courut vers elle.

Demat Loutig ? Te voilà bien joyeuse.

Puis il l'enlaça.
Bawika a écrit:
Elle embrassa Tamuril.

Demat Kalonig ! Oui, j'ai la boulasse aujourd'hui... Je suis passée à la fête de Chitoss hier soir ! Tu m'aides à faire les confitures ??
Tamuril a écrit:
Avec grand plaisir. Le temps de me débarrasser et de me laver un peu et je te prête la main.

Il partit déposer son sac et se laver un peu. Il revint ensuite aider Bawika.
Annette a écrit:
Elle leur aurait bien prêté main forte, mais ils semblaient si heureux de se revoir qu'ils ne l'avaient même pas vue.....
Pour ne pas déranger plus longtemps, elle avala vite son repas et se prépara à partir retrouver sa soeur.
Tamuril a écrit:
En revenant de son bureau Tamuril aperçut Dame Annette.

Demat Dame Annette. Comment allez-vous ?
Annette a écrit:
Sur la pointe des pieds, la main sur la porte elle bondit!
Elle n'avait pas entendu Tamuril.....
Elle rougit tout d'abord, vu qu"elle partait comme une fuyarde puis le salua courtoisement avant de lui répondre


Je vais fort bien, Vannes me plait toujours autant et même un peu plus chaque jour et vous?
Tamuril a écrit:
Fort bien merci. Surtout depuis mon retour. Heureux que vous vous plaisiez à Vannes. Etes-vous bien installée ? Vous manque-t-il quelque chose ?
Annette a écrit:
elle lui fit un grand sourire et le regarda calmement...
heu..... oui, je suis fort bien installée, votre auberge est très acceuillante d'ailleurs mais oserais-je vous demander...? un deuxième oreiller?
Elle sourit un peu plus....
il semblait perplexe face à sa demande alors elle ajouta

non celui que j ai me convient fort bien....
Elle lui souhaita une bonne journée....il devait surement avoir d'autres à faire.
une fois dehors elle éclate de rire.
Et se mit en quête de sa soeur tout en gardant son sourire radieux
Bawika a écrit:
Pendant ce temps, Bawika était fort occupée à nettoyer les fruits, opération qui requérait toute sa concentration...

Désolée Annette, je suis confuse, j'ai posté trop vite... Embarassed
Fou a écrit:
Le Fou revint à l'auberge, il sentit une odeur de fruits dès son arrivée. Il suivit cette odeur, toujours le crapaud dans une main, la bouteille dans l'autre. Il avait sa manche déchirée et le crapaud en avait le morceau en guise de pansement pour sa patte. Ils avaient bizarre allure tous les deux.
Le Fou vit quelques personnes, celle qui lui avait offert gentillement un verre d'un liquide agressif à la taverne, elle ne pouvait pas savoir ce qu'il pensait de ce genre de boisson, il avait donc pris ce geste pour amical. Et après avoir passé la porte, deux personnes qu'il ne connaissait pas: Un homme et une femme, qui préparait des fruits.
Il s'adressa à l'homme pour commencer :


Bonjour Messire, sauriez-vous qui est l'aimable personne qui m'a couvert cette nuit d'une couverture devant cette cheminée?
Il pointa la cheminée principale du salon de l'auberge de la bouteille, ne voulant pas secouer son pauvre crapaud blessé.

Je voudrais remercier cette personne de vive voix car je sais si elle a eu mon message laissé ce matin sur un des parchemins près de l'entrée.

Encore une fois, le fou se rendit compte qu'il ne s'était pas présenté. Voulant à tout prix remercier la bonté et la gentillesse qu'il rencontrait, il en oubliait la politesse.

Excusez-moi, j'en oublie la politesse.
Il fit un sourire faussement gêné.

D'où je viens, on me nomme "Fou" ou "le Fou". J'ai logé dans cette auberge la nuit passée avec mon compagnon "Crapeaux". Il m'a dit lui même s'appeler ainsi. Il jeta un regard à sa main gauche, il ne bougeait pas trop. Il avait l'air dressé.

Il contenait ses grimaces, ce qui ne passait sans doute pas inaperçu, il n'avait pas l'habitude d'être sérieux. Il resta à attendre des réactions de part et d'autre.
Bawika a écrit:
La préparation des confitures avançait bien. Les fruits étaient en train de cuire et Bawika installait sur la table les pots destinés à recevoir la confiture. C’est alors qu’elle vit arriver l’homme qui avait dormi dans le fauteuil la nuit dernière. Elle remarqua qu’il avait avec lui le crapaud qui avait dormi à ses pieds et elle sourit. L’homme commença à parler à Tamuril et elle en profita pour l’observer. Il paraissait un peu bizarre, vêtu d’habits multicolores et une bouteille sous le bras, et le visage agité d’espèces de tics pendant qu’il parlait. Bawika se demanda d’où il venait, il n’avait pas l’air d’être d’ici, et qui il était, car il lui semblait bien mystérieux. Cependant, il avait l’air fort courtois malgré son allure étrange. Lorsqu’il se tut, Bawika lui répondit :

Bonjour, je m’appelle Bawika, et voici mon époux, Tamuril. C’est moi qui vous ai recouvert pendant la nuit. J’ai trouvé votre parchemin, je vous remercie de cette attention, mais c’est normal que je prenne soin des pensionnaires de l’auberge ! A ce propos, si vous avez besoin d’être hébergé à nouveau, n’hésitez pas, la porte est toujours ouverte ici…

Puis elle jeta un coup d’œil au crapaud, qui se tenait toujours tranquille dans la main du Fou. Sa patte était recouverte du même tissu que le vêtement de son ami.

Oh ! Est-il blessé ? Et… Vous allez me trouver bien curieuse, mais… vous avez bien dit, tout à l’heure, que le crapaud vous avait dit son nom ? Cela m’intrigue…

Tout en continuant de regarder l’animal, elle attendit la réponse du Fou. Elle trouvait en tout cas le crapaud charmant, et avait hâte d'en savoir plus à son sujet.
Le crapeaux de l'ombre a écrit:
Pendant ce temps là, le Crapeaux écoutait les bavardages sagement.
Jusqu'à ce que le Fou prononce son nom.
Il leva alors sa petite tete visqueuse, et se mit à parler, à crier même: Mon nom est Crapeaux! Mon nom est Crapeaux! Mon nom est Crapeaux!
La petite bête ne tenait plus en place, et son compagnon avait du mal à le retenir.
Malgrés sa patte blessée, il bondit de la main du Fou, atterit sur une table, puis sorti de l'auberge.
Tamuril a écrit:
Hé bien Messires Fou et Crapeaux soyez les bienvenus. Nous avons des chambres libres et vous pourrez vous en choisir une si vous désirez rester.

L'animal que tenait Le Fou sauta de sa main puis sortit de la cuisine. Une de ses pattes semblait mal en point.

Cet animal est blessé. Nous devrions le soigner. Dès qu'il rentrera.
Fou a écrit:
Le Fou répondit avec un sourire à ses deux interlocuteurs :
Pour le Crapaud, il vous a dit son nom, comme il l'a fait avec moi. Il est arrivé sur mon épaule un jour et est resté avec moi depuis. Je ne le connais depuis peu certes, mais le trouve fort sympathique.
Il a l'air blessé oui, sans doute à cause de cette femme qui ne l'a pas bien traité à l'auberge, mais je n'en suis pas certain.
Je passerai sans doute encore quelques nuits ici, je vous en remercie madame, le temps de faire le tour de votre ville, je ne sais encore qu'en penser. Depuis votre rencontre, je suis un peu rassuré. Je pensais les habitants si guerriers que leur boisson. Mais ca ne semble pas être le cas, vous êtes si accueillants, que je voudrais comprendre une telle différence entre les habitants d'une même ville.
J'ai tellement de question à vous poser que je ne sais par ou commencer...
Il resta là un moment à réfléchir tout en grimaçant, ses idées n'étaient pas très claires, comme souvent...
Orathor a écrit:
Orathor entra dans l'auberge et salua les personnes présente. Un homme, drôlement vêtu faisait des grimaces et tentait de ce consentrait à première vue. Orathor sourit à la vue de ce nouvel arrivant et salua Tamuril.

_ Demat Tamuril, comment allez-vous ??? Very Happy
Tamuril a écrit:
Votre animal aurait été agressé dans notre Auberge ? Voilà qui est surprenant. Ne vous méprenez pas sur la méfiance des Vannetais. C'est le lot de tout Breton. A force d'avoir été agressés pour obtenir finalement notre indépendance nous oublions parfois l'hospitalité. Pour vos questions. Commencez par la première qui vous vient à l'esprit.

Orathor fit son entrée dans la Salle Commune et salua.

Demat Orathor. Bien merci et vous ?
Fou a écrit:
Le Fou regardait Tamuril, il vit entrer un homme qu'il ne connaissait pas, il le salua d'un hochement de tête et répondit à son interlocuteur :

Non, point à l'auberge, mais à la taverne, excusez ma confusion. Dans mon pays, les tavernes n'existent pas, il n'y a que des auberges, je confonds donc parfois ces deux mots qui ne sont pas encore bien distincts pour moi.
Mon compagnon s'est fait agressé parce qu'il a sauté par mégarde sur une demoiselle qui avait peut-être trop usé de votre boisson nationale.
Ma première question sera donc la plus importante à mes yeux.
Il s'éclairçit la voix puis reprit:
Vous avez une reine m'a-t-on dit mais point de roi, votre roi est-il décédé?
A son sautillement d'un pied sur l'autre on devinait son impatience. Cette question lui brullait la langue depuis que la demoiselle lui avait conseillé de rentrer chez lui... chez lui... comme s'il pouvait y retourner...
Tamuril a écrit:
Tamuril sourit en se souvenant d'une conversation précédente. Son humeur se fit plus joyeuse en repensant à la proposition de sa Marraine.

C'est simple mon ami. Notre Reyne est célibataire. Voilà l'explication.
Bawika a écrit:
Voyant le crapaud sauter de la main du Fou et sortir de l'auberge, Bawika partit à sa recherche...

Crapeaux ? Crapeaux ? Où es-tu ? dit-elle en regardant de tous côtés dans la cour.
Le crapeaux de l'ombre a écrit:
Quand le Crapeaux revint à l'auberge, il faisait déjà nuit.
Il ne trouva pas le fou et décida de l'attendre, il bondit sur une table et n'en bougea plus.
Un petit objet, indistinct, était dissimulé sous le morceau de tissu qui lui servait de pansement…
Bawika a écrit:
Ne trouvant pas l'animal, Bawika était rentrée dans l'auberge et s'en était retournée à ses confitures. Il était temps de les mettre en pot à présent.
Tamuril a écrit:
Entretemps Tamuril avait commencé les pots. Bawika avait vraiment réussi de magnifiques confitures. Lorsque elle entra dans la cuisine il se retourna et vint l'embrasser.

Noz vat Loutig.
Bawika a écrit:
Noz vat Kalonig ! Je viens t'aider à finir les confitures. Je cherchais le crapaud mais je ne l'ai pas trouvé...

http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=169111&postdays=0&postorder=asc&start=210
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MessageSujet: Re: De retour à l'Auberge   De retour à l'Auberge EmptyVen 9 Fév - 10:58

Tamuril a écrit:
Bah il reviendra bien près de son maistre.

Ils finirent les pots en devisant et en roucoulant. Une fois ceux-ci rangés ils partirent prendre un repos bien mérité.
Fou a écrit:
Le Fou qui était resté à réfléchir à la réponse de Tamuril s'installa au salon pour méditer. Au bout d'un moment, il partit se coucher, le crapaud n'était pas encore rentré.
Au petit matin, encore éveillé par ce cri de guerre d'un petit animal de basse-cour, il descendit au salon et trouva le petit Crapeaux endormi sur la table. Il devait l'avoir attendu et ne le voyant pas revenir, s'était sans doute assoupi. Il s'installa sur une chaise et le regardait dormir.
Tamuril a écrit:
Tamuril s'était levé tôt. Il avait préparé le repas du matin pour ses Hostes. Puis il était allé dans son bureau travailler. Plusieurs messages l'attendaient. Il se mit à réfléchir aux conséquences d'une demande. Cela faisait la troisième du même genre. Même si la proposition était moins intéressante en terme de statut, celle-ci était plus précise et mieux construite. Il devait en parler à Bawika. Une autre concernait un RDV pour ce soir. Il devait préparer son sac et le dire à sa femme.
Un Roitelet apparu suivi d'une Mésange. La Mésange était porteuse d'un autre message. Son RDV était maintenant cet après-midi. Il devait faire vite.
Le Roitelet vint se percher au bord de la cheminée et le regardait.

Un Messager ?
Il s'approcha de l'oiseau et lui dit.

Nencetsân ?

L'animal répondit d'un tirouli puis se mit à chanter délivrant ainsi son message. Perplexe Tamuril s'installa dans son fauteuil. Qu'est-ce encore que ce délire ? Le Bardos a tué Artos ?
Il appela Sprid qui partit aussitôt avec le Roitelet. Puis il se rendit dans la Salle Commune.
Il y trouva Fou installé à une table devant Crapeaux endormi.


Demat Messire. Vous désirez une boisson ?
Fou a écrit:
Le Fou tourna la tête vers Tamuril et lui répondit :
Oui, avec plaisir. Auriez-vous du thé?

Il se dandinait un peu et ajouta:
Une reine peut-être célibataire sans être veuve chez vous? Ce n'était point permis dans le royaume d'où je viens...
Il y a sans doute beaucoup de différences entre nos peuples,dit-il d'un air songeur.
Votre reine a-t-elle un bouffon? Ou cela n'est-il pas coutume non plus ici?
Il attendait vaguement réponse à ses questions en jetant un oeil sur Crapeaux puis un autre coup d'oeil à sa bouteille avant de tourner à nouveau le regard vers cet homme qui était si aimable et accueillant. Il espérait ne point le vexer par ses discours et ses questions.
Tamuril a écrit:
Interloqué Tamuril réfléchit un instant. Thé ? Je connais une boisson de l'Orient lointain du nom de Tchaï peut-être est-ce cela ? Mais personne en Europe ne connait encore cette boisson.

Désolé mon ami mais cette plante ne fait pas encore partie de ma pharmacopée. Une autre boisson je pense vous sierais mieux. Je vous prépare cela.

En revenant de la cuisine Tamuril répondit aux questions de Fou.

Hé bien je ne connais pas vos origines mais sachez que la Bretagne a pour héritage une partie de la culture celte. Et donc la femme a plus de droit chez nous qu'ailleurs. Même si cela est loin de me satisfaire car il leur est interdit certaines choses.
Et je ne pense pas que la Reyne ait un bouffon. Vous devriez aller à Rennes et présenter requète.

Puis il repartit en cuisine finir son infusion qu'il apporta à Fou.

Vous voudrez bien m'excuser mais je dois vous quitter. Nous reprendrons cette conversation à mon retour. Installez-vous confortablement, vous et votre ami. Ken emberr.
Fou a écrit:
Le Fou regardait son interlocuteur s'éloigner, il lui parlerait plus tard...
Tamuril a écrit:
Tamuril alla à son bureau préparer son sac. Il laissa un petit mot à Bawika.

Citation :
Demat Loutig

Je dois m'absenter jusque demain soir. Je rentre au plus vite.

Pleins de boks
Tam

En sortant il salua tout le monde avant de prendre Bayard à l'écurie et de suivre le chemin du nord.

Kenavo d'an holl. Cher Fou j'espère vous voir à mon retour afin de reprendre notre conversation. Bon séjour à vous.

Sprid et le Roitelet vinrent le rejoindre. Encore une affaire à démeller. Il verrait à son retour.
rebeka a écrit:
Rebeka arriva à l' aubèrge espérant y trouver son amie Bawika... hélas, elle ne vit personne. Elle se contenta de glisser un petit mot sous la porte ... et parti le coeur serré.
Tamuril a écrit:
Tamuril mit Bayard à l'écurie puis alla dans la cuisine nettoyer les crustacés rammassés au port.
Bawika a écrit:
Lorsque son mari s'absentait, Bawika en profitait pour dormir pendant des jours entiers. Elle avait bien besoin de ça pour récupérer vu toute l'énergie qu'elle dépensait quand ils étaient ensemble ! Elle s'éveilla donc après 48 heures de sommeil, reposée et pleine d'entrain, et évidemment plus affamée que jamais. Par chance, elle trouva dans la cuisine son mari, en bonne compagnie, puisqu'il avait rapporté des fruits de mer. Elle alla l'embrasser, puis tomba en admiration devant le butin.

Ooooh ! Mon amoooouuur ! Que ces crustacés ont l'air appétissants ! Razz
Tamuril a écrit:
Noz vat Loutig. Oui ce sont des aliments pleins d'énergie. J'ai aussi ramené quelques épices. Ils sont prêts. Si nous passions à table ?
Bawika a écrit:
Bawika salivait et s'empressa de mettre le couvert.
Aera a écrit:
Aera arriva à l'auberge,
le coeur noué, elle fit les cents pas devant la porte, comment leur dire aurevoir, eux mes amis, mon menthor.....
Elle prit son courage à deux mains et entra avec un grand sourire, ne voulant pas qu'ils voient son desarroi!
elle avait envie d un bon verre de chouchen de leur cave si précieuse....
pour elle le meilleur chouchen de Vannes et même voir de bretagne!!!
car que savons nous dela cave de cette auberge!!!
si ça se trouve on serait surpris!!!!

Elle trouva les deux amoureux prêts à s'installer à table, mais elle ne devaitpas rester longtemps.....


Demat vous deux!! dit elle en s'eclaircissant la gorge
Fou a écrit:
Le Fou était resté longtemps enfermé dans sa chambre avec Crapeaux et sa bouteille. Il la portait toujours régulièrement à la bouche.
Il observait le crapaud sous tous les angles. Voir s'il allait mieux, comment il fonctionne, essayer de mieux comprendre qui il est.
Il n'a jamais vu de créatures semblables ou ressemblantes du royaume d'où il vient.
Il trouva un petit morceau de papier sous le tissus. Il ne se souvenait pas l'y avoir mis. Il le défroissa donc.
Tamuril a écrit:
Tamuril s'apprêtait à servir lorsque son Elève entra.

Demat Aera. Je te mets un couvert. Assieds-toi.
Aera a écrit:
Aera remercia Tamuril, elle profita du repas en leur compagnie, le bon vieux temps revenant à la surface, mais ne voulant pas déranger plus longtemps elle les enlaça chaleureusement avant de partir finir ses bagages....et leur laisser quelques paquets de bonbons à la violette et une bouteille de liqueur au même gout
J'espère vous revoir à mon retour ......et s'enfuit vers le village
Tamuril a écrit:
Après ce très agréable repas pendant lequel Aera semblait tendue Tamuril n'eut pas le temps de rattrapper son Elève avant qu'elle ne s'enfuit. Abasourdi il se rassit et resta là songeur.
Elvis a écrit:
Elvis entre dans l'auberge..

-Bonjours Mr Tamuril ! dite donc, c'est vrai que vous avez un gros nez!! GNAGNAGNAGNAGNAAAAAAAAAAAAAGNAAAAAAAA!!!! CLIPCLOPCLIPCLOPclipclopclipclopclipclopclipclopclipclopclipclop...
Bawika a écrit:
Bawika avait fort bien mangé. Elle était également très heureuse d'avoir partagé ce repas avec Aera, mais elle était préoccupée de la voir si bizarre. Elle espérait que son voyage lui ferait du bien et qu'elle reviendrait (oui, qu'elle reviendrait, hein ??? sinon !!! Evil or Very Mad ) heureuse et avec plein d'histoires à raconter.

Soudain, un garçonnet entra dans l'Auberge. Bawika ne l'avait jamais vu, mais elle lui trouva un air de famille avec quelqu'un... Elle eut à peine le temps de l'observer, que le garnement se mit à se moquer de Tamuril et à grimacer, puis partit en courant.


Ah ça ! C'est trop fort ! Evil or Very Mad Je me demande bien si... Les enfants de Rox et Chitoss seraient-ils déjà assez grands pour semer la terreur partout ??? Shocked
chitoss a écrit:
(oui...je n'ai pas la moindre idée du rythme espace temps ici alors disons qu'ils ont deja des mômes d'accord? )
Bawika a écrit:
chitoss a écrit:
(oui...je n'ai pas la moindre idée du rythme espace temps ici alors disons qu'ils ont deja des mômes d'accord? )

"qu'ils ont", ou "qu'ils sont" ? tu me fais peur là... Shocked
chitoss a écrit:
oups! héhéhé!..noooooooooon pas encore grand papa moi!!
Bawika a écrit:
Sur ce, Bawika se rendit à Vannes pour faire un tour en taverne, histoire de digérer...
nelly53 a écrit:
Nelly rentra très tard à l'auberge et monta très vite dans sa chambre, elle aperçut Chitoss et un enfant, serait ce un des triplés? seraient ils déjà si grands?
et Tam assis pensifs...
fatiguée, elle tomba comme une masse sur son lit et s'endormit
Orathor a écrit:
Orathor entra dans l'auberge saluer tout le petit monde. Au côté de Chitoss un garçonnet ressemblant comme deux gouttes à ce dernier s'amusait à écraser les orteils de son père. Tamuril, enfouit dans ses pensées et se tatait le nez d'un air inquiet. Bawika quand à elle jetait des regars suspicieux au garnement.

_ Demat Very Happy, s'excalama gaiement Orathor.

Ils se retournèrent d'un bloc et lui dirent demat. Le garçonnet lui tira la langue avant de revenir à son petit jeu.
Bawika a écrit:
Petit rappel :

Elvis a écrit:
Elvis entre dans l'auberge..

-Bonjours Mr Tamuril ! dite donc, c'est vrai que vous avez un gros nez!! GNAGNAGNAGNAGNAAAAAAAAAAAAAGNAAAAAAAA!!!! CLIPCLOPCLIPCLOPclipclopclipclopclipclopclipclopclipclopclipclop...
Arrow bruits de pas qui s'éloignent...

Bawika a écrit:
Sur ce, Bawika se rendit à Vannes pour faire un tour en taverne, histoire de digérer...
Arrow plus là...
Tamuril a écrit:
Sortant de ses pensées Tamuril regarda le garçonnet s'éloigner. Aussi mal élevé que son père. Il avait reconnu son Fillot et fut heureux de le voir à l'Auberge. Chitoss ne devait pas être loin.
Encore dans ses pensées il vit à peine Bawika partir et entr'aperçut Nelly monter dans sa chambre. Au moment où il se tatait le nez pour vérifier les mensonges de son Fillot Orathor entra.


Demat Orathor.
chitoss a écrit:
Bawika a écrit:
Petit rappel :

Elvis a écrit:
Elvis entre dans l'auberge..

-Bonjours Mr Tamuril ! dite donc, c'est vrai que vous avez un gros nez!! GNAGNAGNAGNAGNAAAAAAAAAAAAAGNAAAAAAAA!!!! CLIPCLOPCLIPCLOPclipclopclipclopclipclopclipclopclipclopclipclop...
Arrow bruits de pas qui s'éloignent...

Bawika a écrit:
Sur ce, Bawika se rendit à Vannes pour faire un tour en taverne, histoire de digérer...
Arrow plus là...

en effet...merci fillote.. :wink:
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Bawika




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MessageSujet: Re: De retour à l'Auberge   De retour à l'Auberge EmptyVen 9 Fév - 11:00

Tamuril a écrit:
Tamuril était repassé au port et avait fait un crochet par l'Herboristerie prendre quelques Bonbons à la Violette de Aera pour Bawika.
Sur le chemin menant à l'Auberge il croisa justement sa Femme. Après un long et tendre baiser il lui offrit les Bonbons.
Bawika a écrit:
Hier, en sortant de la taverne, Bawika était trop saoule pour parcourir un si long chemin jusqu'à l'auberge, et elle avait rejoint son fournil "Bawika Baraerezh" pour la nuit. Elle avait dormi sur ses sacs de farine et s'était réveillée dans le coltar... Combattant le mal par le mal, elle était retournée en taverne le soir.
Sur le chemin du retour, elle rencontra Tamuril. Ils s'embrassèrent et Tamuril offrit à Bawika des bonbons à la violette. Elle en mangea quelques-uns immédiatement pour masquer un peu son haleine chargée de chouchen, avant de le remercier chaleureusement. Puis ils repartirent en direction de l'auberge, Tamuril soutenant Bawika qui ne marchait tout de même pas bien droit...
Tamuril a écrit:
Tamuril ne fut pas dupe du stratagème de Bawika. Il avait bien senti le Chouchenn en l'embrassant. Cela compensait l'odeur de poisson qu'il dégageait lui-même.

Je reviens du Port avec quelques poissons. Je n'y aie pas vu Sub. J'ai affrêté un navire pour des épices et je voudrais savoir si il y a une règlementation à Vannes. Je n'ai d'ailleurs pas fini celle que je prépare pour les ports de Bretagne.
Bawika a écrit:
Bawika observait son mari avec un sourire niais et ravi sur le visage.

Waouh ! Un navire ? Tu veux m'emmener au bout du monde chercher des épices ??
Tamuril a écrit:
Décidément sa Femme avait forcé sur le Chouchen.

Non Loutig c'est un navire marchand vénitien qui viendra m'apporter cela dans quelques jours. Je n'ai pas encore les moyens de t'emmener faire ce voyage. Mais cela viendra.
Bawika a écrit:
Bawika se serra contre son mari amoureusement.

En attendant, tu m'as promis une promenade en barque sur le Liziec, tu te rappelles ? Moi, je n'ai pas oublié !
Tamuril a écrit:
Souriant aux propos de Bawika Tamuril hâta le pas.

La soirée est un peu fraîche. Prenons de quoi nous couvrir et profitons de ce magnifique clair de Lune.
Bawika a écrit:
Bawika, toujours pendue au bras de Tamuril, accélera elle aussi, et ils arrivèrent bientôt à l'auberge. Elle se précipita dans la chambre et en ressortit chargée de couvertures. Un petit détour dans la cuisine pour attraper une bouteille de chouchen, et elle était prête.

Je suis prête ! Very Happy
Tamuril a écrit:
Tamuril avait mis ses poissons dans un seau d'eau fraîche puis mis celui-ci à la cave bien couvert. En remontant il trouva Bawika fort chargée. Il l'allégea d'une partie de son fardeaux et ils prirent le chemin du Liziec.
Bawika a écrit:
Sur la berge, dans un coin abrité, attendait la barque qui était apparue mystérieusement sur la tête de Tamuril un beau matin. Tamuril aida Bawika à monter à bord, puis après avoir détaché l'embarcation, il sauta lestement à bord. Ils s'enveloppèrent dans les couvertures et Tamuril commença à ramer, tandis que Bawika débouchait la bouteille de chouchen en riant.
Tamuril a écrit:
Les effets de la boulasse avaient cela de magique. Un matin un mystérieux donnateur vous laissait un cadeau. Cette barque Tamuril l'avait déjà étrenné dans le nord. Maintenant elle servait à la détente et aux plaisirs. Il prit la direction d'un endroit plus calme dans les eaux du Liziec puis fit descendre la petite ancre. Ils se blotirent ensuite l'un contre l'autre en se bécottant et en bécottant la bouteille.
Bawika a écrit:
La nuit était froide mais Bawika était bien au chaud dans les bras de son mari et sous les couvertures. Le ciel était dégagé, et ils pouvaient admirer les étoiles. Elle savourait de pouvoir enfin passer du temps en amoureux avec son mari.
Tamuril a écrit:
Tamuril regardait les Etoiles. Artos était couché sur l'horizon Nord. Au dessus d'eux la Petite Ourse. Le Taureau à l'Est faisait face à Hercule à l'Ouest. Entre eux Pégase volait vers le Poisson. La nuit était étincelante. Ils était bercé par le flux régulier du Liziec qui s'en allait vers Vannes et la Mer du Milieu. Tamuril reprit une gorgée et s'enfonça un peu plus dans les couvertures. Il était bien. Il était heureux. Il était avec Bawika.
Bawika a écrit:
Bercée par le mouvement de la rivière et par les baisers de son époux, Bawika sentait son corps et son esprit s'engourdir. Ivre de chouchen et d'amour, elle s'endormit, serrée contre Tamuril.
Tamuril a écrit:
Tamuril sentit le corps de Bawika se détendre. Celle-ci s'endormait doucement. Le temps était clément et il ne pleuvrait pas. Ils étaient suffisamment couverts. Ils passeraient la nuit là. Le Mabinog continua à regarder les Etoiles. Sans s'en rendre compte il s'endormit aussi.
nelly53 a écrit:
Après une journée bien remplie, Nelly regagna l'auberge.
Il se faisait tard et la fraicheur automnale avait quelque peu engourdi ses muscles.
Elle commençà donc par allumer le feu dans l'âtre, prit un fauteuil et vint s'installer devant la cheminée
sabotin a écrit:
Sabotin avait passé toute la journée sur le toit de l'église à fixer les ardoises. Il s'était réchauffé avec de la prune et des cafés a demi brulants.

La mairie était secoué par un inénarrable branle- bas de combat, et il avait une tonne de courrier à remettre à Nelly.

En entrant dans l'auberge, une agréable flambée venait réchauffer son corps et il sortit aussitot une liasse de courrier de son havresac.

Devant l'âtre il croisa le regard de Nelly qui venait à peine d'arriver.

Elle avait un si joli sourire que sabotin rangea aussitot toute sa paperesse, puis elle lui tendit une main qu'il s'empressa de saisir et d' embrasser longuement.

-"Belle soirée ma chère Nelly, ..."

Les flammes éclairaient leurs gracieux visages , Sabotin avait aussitot oublié les efforts et la fatigue de la journée, il n'avait d'yeux plus que pour Nelly qui l'observait d'un air amusé
nelly53 a écrit:
A l'arrivée de Sabotin, le visage de Nelly s'illumina, atténuant l'effet de la fatigue et des courbatures.

Elle invita Sabotin à s'asseoir auprès d'elle. ils passèrent quelques moments à deviser sur les préoccupations du moment. mais ils laissèrent bien vite les soucis de côté pour profiter de la chaleur de l'âtre. La fatigue reprenant le dessus, Nelly posa sa tête sur l'épaule de Sabotin et les yeux ne pouvant plus lutter, finit par s'endormir.
une petite bûche de châtaigner criant de douleur aux attaques des flammes réveilla Nelly en sursaut.
Elle fût un peu surprise de la situation, et un peu gênée aussi, mais quand elle vit Sabotin qui ne lui avait pas laché la main et qu'elle eut croisé son regard, la gêne s'estompa aussitôt.
Nelly se sentait bien, la chaleur de l'âtre, la présence tout près d'elle de Sabotin, rien de mieux pour faire oublier une longue journée.
Il se faisait décidémment très tard...


- Sab, il est temps pour moi de monter dormir, je vais donc prendre congé et te laisser profiter de la chaleur de l'âtre.

Nelly se leva et devant la mine dépitée de Sabotin à l'idée de se retrouver seul , déposa sur sa joue un petit baiser, dégagea sa main de la sienne et monta à l'étage en direction de sa chambre ... Very Happy

Le lendemain elle se leva fraîche et dispo pour une nouvelle longue journée...
nelly53 a écrit:
Nelly après pris un bon petit déjeuner partit faire un tour au village
Tamuril a écrit:
Réveillés à la fraîche mais au chaud dans leurs couvertures Bawika et Tamuril paressèrent longtemps. Ils finirent par rejoindre la rive et rentrèrent à l'Auberge.
Dans la cuisine ils se préparèrent un copieux repas. Pendant que Bawika servait le Chouchenn Tamuril prépara les poissons pour la salaison.
Bawika a écrit:
Bawika apporta un verre à Tamuril et ils trinquèrent.

J'ai adoré cette petite escapade en barque ! Dommage que l'hiver approche, j'aimerais bien recommencer...
Tamuril a écrit:
Si l'hiver ne nous offre pas d'autres soirées généreuses nous en profiterons quand même dès le retour des beaux jours. Yec'hed mat Loutig !
Bawika a écrit:
Yec'hed mat !

Une fois les poissons prêts, ils se mirent à table et les firent disparaître rapidement. Repus, ils regagnèrent leur chambre et se couchèrent.

Noz vat, Kalonig... murmura Bawika à l'oreille de son mari.
Tamuril a écrit:
Noz vat Loutig !

Répondit-il en l'embrassant.
Tamuril a écrit:
Dès l'aube Tamuril était en train. Après avoir préparé le repas et pris le sien il partit pour le journal. Bientôt la diffusion.
Annette a écrit:
Dans un état crasseux Annette arriva à l'auberge....
Elle grimpa vite dans sa chambre, et fonça à la salle d 'eau, où elle y trouva des huiles parfumées et de quoi se laver.....
Un moment de détente.... enfin..... pensa t elle.

Elle sortit de l'eau bien plus tard après s'être un peu assoupie, et ressongea à la boîte....

Elle la prit en main et la seccoua à nouveau, il y avait un objet dedans c 'était certain! Elle descendit voir si tamuril était là.....


Il y a quelqu'un?
Tamuril a écrit:
Sur le pas de la porte de la Salle Commune Tamuril entendit un appel. Il se retourna et aperçut Dame Annette.

Demat Gente Dame. Que puis-je pour vous ?
Annette a écrit:
Demat sieur Tamuril!
Je suis ravie de vous voir, c'est justement vous que je cherchais!
Dans les souterrains, voyant le regard surpris de son interlocuteur elle rajouta, enfin c'est une longue histoire, nous avons trouvé ceci.... je me demandais si vous pourriez en percer le mystère?
Elle lui tendit la boîte et attendait son avis
Tamuril a écrit:
Tamuril prit l'objet dans ses mains. C'était un petit coffre fermé par un cadenas. Sur le dessus des symboles étaient gravés sur de petit carrés de bois amovibles. Leur disposition faisait que seul le détenteur de la clé du cadenas permettait d'ouvrir le coffret sans détruire l'agencement des carrés.
Pour que le texte ne soit pas perdu Tamuril alla à son bureau suivi de Annette. Là il recopia méticuleusement les symboles sur un parchemin vierge. Il sortit ensuite une dague et força le coffret.
Annette a écrit:
Annette arrêta tamuril dans son travail, elle espérait que sa soeur arrive pour voir le contenu de sa trouvaille....
Peut on attendre ma soeur ?
Elle doit arriver....
En même temps elle brulait de curiosité
blackdivinity a écrit:
Apres s'être lavée et changée, Black partit directement en direction de l'auberge.
Sa soeur et Tamuril l'y attendait déjà.
Demat Sieur Tamuril, je vois que vous vous appretiez à ouvrir la boite, je brule d'impatience de voir ce qu'il y'a dedans
Tamuril a écrit:
Tamuril s'arrêta net. La soeur de Annette entra au même moment.

Demat Gente Damoiselle. Voulez-vous ouvrir vous-même le coffret ? Enfin ce qu'il en reste.
blackdivinity a écrit:
Black accepta volontier d"ouvrir le coffret.
Elle le prit dans ses mains et l'ouvrit doucement.
Une grande clé, se trouvait à l'interieur, Black voulu la prendre mais se ravisa, il y'avait aussi de petit morceau de verre, une odeur acre se dégageait maintenant de la petite boite...
Un papier sous la clé, se consumait lentement...
Tamuril a écrit:
Sentant l'odeur Tamuril réagit immédiatement. Il lui prit la boîte des mains et en renversa le contenu sur les dalles de la pièce. La clé était intacte mais le message était déjà à moitié consummé. Il se maudissait de ne pas avoir flairé le piège. Il tenta de récupérer les restes encore fumant.
Annette a écrit:
Annette dechira un bout de sa chemise, et ramasse la clef avec.
c'était une grosse clef dorée, sans fioritures et lourde qui trônait dans la boîte.
Tamuril et Black regardaient le reste d'un vieux parchemin écrit dans une langue ancienne.

Ne sachant déchiffrer ça, les filles le lui confièrent avec un grand sourire et de beaux battements de cils...

S'il te plaaaaait, tu peux essayer de le traduire??
demandèrent elles en coeur!
Tamuril a écrit:
Tamuril toujours en colère contre son inattention regarda les symboles. Ils ressemblaient à ceux du coffret. Il reconnaissait les caractères grecs mais sous une forme archaïque. Les filles lui firent une demande si attendrissante que son amertume disparut. Il leur répondit dans un grand sourire.

Je pourrais essayer. Mais j'ai besoin d'un peu de temps et de documents se trouvant chez moi en ville. Je partais justement pour le journal. Je passerais prendre ce dont il me faut. Ma maison en ville est juste en face.
Annette a écrit:
Elles saluèrent tamuril, le remercièrent et Annette profita de son absence pour faire visiter les lieux à sa soeur avant de repartir vers la taverne savourer un bon chouchen bien mérité!!!!!
Tamuril a écrit:
Avant de partir Tamuril réunit les restes du coffret et le morceau de parchemin intact.

Je garde ceci si vous le permettez. Gardez la clé. Dès que j'a quelque chose je vous informe.

Il salua les Filles et prit le chemin du journal. L'agencement des pièces de bois lui disait aussi quelque chose. Il avait besoin de ses vieux ouvrages. Il se hâta car il était en retard.
Annette a écrit:
Discrètement, Comme presque toutes les nuits, à pas feutrés, Annette se glissait dans l'auberge, se faufilant, grignotant un morceau, si elle trouvait quelque chose en cuisine, rangeant ce qui trainait avant de monter vers sa chambre en douce, les escaliers craquaient parfois, mais jusqu'à présent n'avaient réveillé personne..... du moins le pensait elle

Comme tout les soirs, un sourire au coin des lèvres et un regard pétillant illuminaient son visage....

Elle s'installait souvent devant la fenêtre de sa chambre, regardant une ombre quitter les lieux ou levant le visage vers le ciel étoilé avec dans sa tête des tas de souvenirs.....

Ce soir là, sur le conseils de Bawika elle avait pris un autre oreiller dans la lingerie, et elle s'installa dans son lit avec un sous sa tête et l'autre par dessus, sait on jamais!


Après avoir passé une bonne nuit, elle se réveilla de fort bonne humeur, elle se leva et s’apprêta pour la messe, elle rencontra Milouse sur le chemin ce matin, qui lui se souciait beaucoup de sa présentation pour se rendre à l’église, elle rigola gentiment de sa tête, pensant que dieu juge plus l’âme que l’apparence et reprit son chemin.
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Bawika




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MessageSujet: Re: De retour à l'Auberge   De retour à l'Auberge EmptyVen 9 Fév - 11:03

Tamuril a écrit:
C'est tard dans la soirée que Tamuril suivi d'un Bayard bien chargé rentra. Il dut s'y prendre à plusieurs allers et retours pour débarraser son cheval du fardeau de livres et documents divers. Ayant laissé l'animal à l'écurie il se mit immédiatement au travail.
D'abord ranger le bureau. Car avec tous les travaux en cours il aurait besoin de place. Il dégagea tout ce qui ne servait pas dans l'immédiat. Le mur attenant à la Salle Commune étant en torchis il pourrait l'utiliser pour les cartes marines. Il alla chercher une table à tréteaux dans la dépendance. Il y en avait plusieurs pour les beaux jours d'été lorsque l'Auberge était pleine ou pour les célébrations. On pouvait les aligner dans la cour et recevoir beaucoup de convives. Le souvenir des mariages, et surtout du sien vint le distraire quelques instants. Il plaça cette table sous le mur et commença à y poser les instruments de mesures nécessaires au calcul des différents caps que prendront les nefs des Corsaires Bretons. Il y mit aussi ses rouleaux de cartes et les prémices du réglement portuaire.
Sur son bureau il plaça à droite les framents du coffret et le morceau de parchemin. A côté les différents ouvrages de langue à sa disposition. Puis le gros morceau. Là il aurait besoin de plus de place car la préparation des cours à l'Académie lui demanderait aussi de la place.
Le temps fila si vite que l'aube pointait déjà son nez. Tamuril prit un court repos avant de repartir au plus vite pour le journal. Diffusion dans la soirée. Il allait devoir faire fissa.
Tamuril a écrit:
Enfin le dernier exemplaire était posté. Tamuril rentra en hâte à l'Auberge. Il alla à son bureau et s'offrit un moment de détente dans son fauteuil. Quelques bouffées de sa pipe et un bon chouchen face au feu de la cheminée. Quelle belle image.
Après un moment il se mit à son bureau et travailla sur le parchemin du coffret. L'on retrouvait les mêmes caractères que sur les carrés de bois. Il prit la transcription complète qu'il avait fait auparavant et commença à séparer les symboles qu'il connaissait des inconnus. Il y avait là, mélangés à du Grec archaïque d'autres figures géométrique. Certaines lui étaient connues. Elles étaient utilisées pour nommer des Constellations.
Il se leva et alla farfouiller dans ses livres, revint à son bureau, se releva. Il fit ainsi plusieurs allers et retours jusque tard dans la nuit. En fait jusqu'à ce qu'il pique du nez sur ses documents et s'endorme là.
Bawika a écrit:
De retour à l'Auberge après avoir travaillé toute la journée à son fournil, Bawika se mit en quête de son mari. Elle le découvrit dans son bureau, assoupi sur ses parchemins. La pièce était métamorphosée, envahie de livres, de cartes et de parchemins de tous côtés.

Pas étonnant qu'il s'endorme ainsi avec tout ce travail, pensa-t-elle.

Elle resta un moment à le regarder, attendrie. Puis elle alla chercher une couverture et la déposa sur ses épaules, avant de s'installer dans un fauteuil pour dormir près de lui.
Kromm a écrit:
Comme chaque soir depuis quelques temps, ils s’étaient retrouvés en taverne…

Comme chaque soir, ils s’étaient assis l’un à côté de l’autre, presque épaule contre épaule…

Des vannetais entraient et sortaient, s’asseyaient pour un instant ou pour la nuit, buvaient, riaient, râlaient… jeunes ou vieux, hommes ou femmes, amis ou inconnus, vagabonds, paysans, tisserands ou forgerons… Ils venaient tous là le soir, à coup de « Demat !» lancés dans la salle, pour se retrouver entre bretons, tout simplement. Le plus riche offrait une tournée générale, le plus pauvre racontait une belle histoire, le feu crépitait dans la cheminée, le chouchenn coulait à flot au son des « Yec’hed mat ! », et les rires fusaient, et l’on chantait et dansait… et ils oubliaient tous pour un instant les malheurs de la vie...

Et tard dans la nuit, quand la taverne se vidait, et qu’ils se retrouvaient enfin seuls tous les deux, il lui prenait la main, sans mot dire, et elle posait la tête sur son épaule, et il lui murmurait des choses qui la faisait toujours sourire, et parfois rougir…

Alors venait le temps où, sans mot dire, sur un échange de regards, ils se levaient, elle se tenant à son bras, et lui, lui déposant son manteau sur les épaules pour qu’elle ne prenne pas froid… Un « Noz vat » lancé au tavernier, et il ouvrait la porte, la laissait passer, et refermait doucement derrière eux.


Comme plusieurs soirs avant celui-ci, ils se retrouvèrent ainsi, tous les deux, main dans la main, à marcher silencieusement dans les rues de Vannes. Dans le ciel parsemé d’étoiles par cette douce nuit d’octobre, de gros nuages venaient parfois masquer la Lune et assombrir les ruelles. Dans ces moments là, la main de la jeune femme serrait un peu plus fort celle de l’homme. Puis la clarté lunaire surgissait subitement, baignant de sa lumière la ville toute entière, et elle se tournait vers lui pour le voir sourire.

Elle aimait tant ce sourire !

Le bruit de leurs pas sur les pavés, la brise marine faisant frissonner les dernières feuilles des arbres… Même en prenant leur temps, même en ralentissant leurs pas, il leurs semblait qu’ils arrivaient toujours bien trop vite à l’auberge du Liziec !

Ce soir serait leur dernier soir. Demain, Annette prendrait la route de Rieux.

Ils ne s’en inquiétaient pas. Ils savaient qu’ils se retrouveraient dans peu de temps.

Arrivée devant l’auberge, elle se retourna et s’adossa contre la porte. Il s’approcha, et, la prenant doucement par la taille, se pencha à son oreille, lui murmura quelque chose, et ils échangèrent un long baiser…

Une fois montée dans sa chambre, chandelier à la main, elle s’approcha de la fenêtre pour le revoir une dernière fois. Vite ! Etait-il déjà parti ?

Il l’avait attendu.

Quand il aperçut sa gracieuse silhouette se découper dans l’encadrure de la fenêtre, il lui fit un petit signe de la main, puis s’en retourna vers la Maison sise…
Adele a écrit:
Adele qui voulait inviter encore une fois son amie chez elle fut surprise et ravie du spectacle ... Elle s'en fut discrètement en payant pour eux un pichet de chouchen.
Bawika a écrit:
Bawika se réveilla de fort bonne humeur. Son mari était toujours affalé sur son bureau, en train de ronfler. Elle déposa furtivement un baiser sur sa joue et se rendit dans la cuisine pour préparer à manger. Puis elle apporta son déjeuner à Tamuril, en espérant que l'odeur de nourriture allait le réveiller... Quant à elle, elle avait encore du travail au fournil, alors elle lui laissa un petit mot pour lui dire où elle était, et elle quitta l'Auberge pour rejoindre "Bawika Baraerezh", savourant le plaisir de faire le chemin sous le soleil qui réchauffait ce jour d'automne...
Annette a écrit:
Ouvrant un oeil et puis un autre, Annette, dans un semi sommeil encore tout imprégné de songes, se rendit compte qu 'elle avait bien dormi, trop dormi!!!
Le soleil était déjà levé....
Elle sortit du lit en catastrophe!
Se lava, s'habilla en vitesse et réalisa seulement en descendant quatre à quatre les escaliers qu' elle ne travaillait pas aujourd'hui!!!!

Oui, elle partait.....Comment avait elle pu l'oublier!
Elle sourit en y pensant et puis profita de sa journée pour ranger les affaires qu' elle prendrait avec elle et en laissa d'autres dans sa chambre pour son retour....Espérant que ça ne dérangera pas.
Annette a écrit:
Elle était revenue dans la soirée reprendre ce qu 'il lui fallait, après avoir bu quelques verres en taverne en bonne compagnie (bien sur!!)

Le temps n'était pas très doux, le vent soufflait et le froid du nord arrivait, elle espérait que ses compagnons et elle arriveraient sans encombres à Rieux le lendemain matin....

Main dans la main, Kromm l'accompagna jusqu'au bord du chemin, juste le temps d'un regard qui en dit long et le temps de lui faire un doux baiser sur la joue et la troupe se mit en route

(Elle avait laissé un mot pour les aubergistes)


Citation :
Demat deoc'h

Je serai de retour Mercredi, si tout va bien
merci encore pour votre accueil chaleureux.
Sieur Tamuril j'espère vous croiser à mon retour pour discuter de vos découvertes concernant cette boîte

Merci d 'avance

Annette
Tamuril a écrit:
[hors sujet mais j'en parle quand même] Désolé urgence irl.[voilà pourquoi mon absence]
Tamuril était resté enfermé dans son bureau. Tant de choses à préparer. Sprid et Munenn n'arrêtaient pas de faire des aller et retour. Lui aussi. Entre le mur de carte, son bureau, la cave à chouchen, son fauteuil et ses instruments.
Le temps n'avait plus la même valeur. Il pouvait se lever à minuit pour petit déjeuner pour vespres. Il dormait aussi bien dans son fauteuil qu'à son bureau.
Zut. Et l'Académie ?
Il sortit précipitamment, enfourcha Bayard sans le seller et fila en ville.
Annette a écrit:
Annette arriva fort fatiguée à l 'auberge, le temps de remercier en baillant ses amis, sa famille et surtout milouse qui avait été finalement d'une aide très précieuse et c'était révélé tres fidèle en amitié et elle monta, sauta sur son lit et....vit un pigeon sur le rebord de sa fenêtre Shocked
il semblait attendre depuis longtemps.... Question
Elle attrapa l'animal et lui détacha sa missive..., en contrepartie de quelques graines quelle gardait tjs pour son pigeon.
Elle ouvrit le document et devint blême, ne voulant en savoir plus, elle reposa la lettre sur la table et s'instala dans son lit....

Elle se retourna pas mal de fois avant de trouver un sommeil agité....
Annette a écrit:
Après quelques heures de repos, elle s'était réveillée un peu plus en forme....
Elle avait faim et soif...
Le temps de se laver, de se préparer et elle descendit en emportant cette lettre qui la tracassait tant.

Elle la regarda, elle venait de loin, mais n'osa pas la lire, pas encore....
Comment était ce possible qu 'il lui écrive !!!!...
Elle la mit dans son sac, pensant chercher un coin tranquille pour la lire....
Elle referma la porte de sa chambre sur les trésors qu'elle avait ramené de Rieux....Et songea à quelqu'un de plus proche.....
Tamuril a écrit:
Tamuril la tête encore farci de chiffres et de symboles rentra tard. Il trouva le mot de Annette. Sacré nom d'une tête en bois. Quel malpoli je fais. Heureusement elle reviendra.
Pestant contre le temps qui filait plus vite que lui il retourna à ses études. Le bureau était tel qu'il l'avait laissé. Il s'y installa et continua son travail.
Bawika a écrit:
Bawika revint de son fournil avec un grand panier plein de Bawipains sous le bras. Elle le déposa dans la cuisine et en ramena quelques-uns dans la salle commune, à la disposition de tous. En passant, elle vit de la lumière dans le bureau de son mari. Elle prit un Bawipain pour lui et frappa à la porte. Sans attendre de réponse, elle entra et alla l'embrasser.

Nozvezh vat Kalonig... Tu travailles beaucoup en ce moment... Tout va bien ?
Tamuril a écrit:
Le doux son de la voix de Bawika fit revenir Tamuril à la réalité. Son baiser lui redonna des forces.

Nozvezh vat Loutig. tout va bien et toi ?

L'odeur du Bawipain lui fit prendre conscience de la famine qui hurlait en son ventre.

Miam.
Bawika a écrit:
Bawika sourit en voyant son mari dévorer le Bawipain d'un air affamé et partit dans la cuisine. Elle revint avec d'autres Bawipains et quelques petites choses pour les agrémenter...

Oui, ça va. J'avais juste envie de passer un moment avec toi...

Elle s'assit sur un bras du fauteuil et passa sa main dans les cheveux de Tamuril en le regardant dans les yeux.
Tamuril a écrit:
Le corps repu le coeur quémandait sa ration maintenant. Pour ce soir les travaux attendront. Le regard de Bawika pénêtra au plus profond de son âme et le temps chavira. L'espace disparut pour ne laisser place qu'à Bawika.
Dehors une tempête s'était levée. La pluie battait les fenêtres et le vent faisait claquer les volets. Rien de tout ça ne les concernait. Il n'y avait plus qu'eux.
L'univers n'était pas assez grand pour les contenir et l'éternité ne suffira jamais à consummer leur amour.
Tamuril a écrit:
De retour à la réalité Tamuril reprit ses recherches. Il avait déjà déchiffré une partie de l'énigme du parchemin brûlé.
Citation :
De ses yeux …ide.. ……fixe,
De sa bouche auc…….sort,
Pourt…………….onnes la main,
Ell………….trera le passage …
Pr………..rde à ton impatience
Sinon des bêt………ourriras la panse.

Puis les autres signes gravés sur les pièces en bois étaient en fait les noms des planètes placées pour correspondre à ce qu'il semblerait être une date.
A ce moment entra le fils du Mestre Toueur avec un message du Letanant. Son navire était arrivé. Il donna un de ces fameux Bawipains au gamin qui repartit en courant tout joyeux. Puis il alla atteler les juments à la grande carriole. Il y avait de la manutention à faire. Il prit la direction du port de Vannes.
Tamuril a écrit:
De retour du port le Mabinog passa les heures suivantes [je pars bosser et rentre demain] à ranger, trier, comptabiliser,...
Il y avait là des malles avec quelques étoffes chatoyantes. La soie est une denrée rare. Bien sûr les épices d'Orient pour la Boutique et la cuisine de l'Auberge. Des ouvrages qu'il lui faudrait traduire sur les dernières découvertes et un nouveau sextant. Il se mit au travail sans plus attendre.
Kromm a écrit:
Kromm voulait faire vite.

Il entra silencieusement dans l'auberge. La salle principale était vide. Il distingua des bruits de pas dans une des pièces à côté. Probablement Bawika ou Tamuril.

Il se dirigea rapidement vers l'escalier et monta les marches deux par deux. A l'étage, plusieurs portes donnant sur des chambres.

"Voyons voir... sa fenêtre donne vers le sud, la dernière à gauche... Ce doit donc être... cette porte !"

Il s'approcha à pas feutrés et colla un instant son oreille derrière le montant. Etait-elle là ? Aucun bruit ne le laissait supposer.

Il prit le parchemin griffonné chez lui et le fit passer sous la porte :



Citation :
J'ai décidé de repartir dans les souterrains.

Si je me suis mal conduit envers toi, pardonne-moi...

Mais si tu es prête à m'accompagner, rejoins-moi.

Je t'attends à la Maison Sise

K.


Et il repartit en silence comm il était venu...
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Bawika




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MessageSujet: Re: De retour à l'Auberge   De retour à l'Auberge EmptyVen 9 Fév - 11:03

Annette a écrit:
Annette avait pas mal de boulot dans les bois, et elle était rentrée la veille avec une satanée migraine....
Elle avait beau réflechir à sa soirée et son passage à la maison Sise, quelques détails restaient plus que flous.....

Les journées étaient longues et à l'abri des regards, lors d'une de ses pauses, entre quelques coups de haches sur les arbres, elle avait ouvert cette fameuse lettre....celle qu 'elle gardait depuis peu avec elle....
Elle était restée sans bouger, comme sous le choc, inquiète.
Elle arrivait bien tard cette missive, trop tard....
La meilleure chose à faire est de ne pas en parler et de la cacher, de la garder comme un lourd secret.....

Apres mûre réflexion, ce jour là, elle revint à l'auberge, décidée à trouver un endroit pour la cammoufler....

une marche grinça et puis une autre, mais vite elle passa la porte de sa chambre et referma derrière elle.
Elle marcha sur un mot qu 'elle ne vit pas tout d'abord, trop absorbée par cette histoire.

Elle souleva sa paillasse

non pas assez discreeeet!!! grogna t-elle trop facile pour la trouver!!!
Elle regarda le tiroir du bureau de sa chambre,
là aussi..!! si on fouille tout, on verifiera là, pffff

Elle trouva un endroit qui lui paru correct en attendant et.....elle apercut enfin le mot au sol....

Un mot de kromm......il était venu ici...

Elle ne l'avait pas revu depuis cette nuit là et suite à cette lettre elle s' était un peu isolée.....

Il n'y était pour rien lui....

c'était il mal conduit?
mais si ça se trouve c est elle qui s'est mal conduite?

son cher Kromm semblait inquiet.

Décidée a le rejoindre elle prépara à la hâte un sac avec quelques affaires, en fait le sac se transforma vite en un 2e sac, bah fallait tout prévoir et pour le reste elle espèrait que kromm aurait ce qu il faut.
Mais elle devait voir tamuril au plus vite, pour avoir des renseignements et ensuite elle partirait maison Sise.
Annette a écrit:
la journée passait et elle n'avait pas croisé Tamuril....
Elle sortit, se dirigea vers le village et la rue de la monnaie avec une certaine hésitation.....
Kalipsos a écrit:
Kalipsos arriva à l'auberge, toujours en courrant... Elle commencait à voir des petites étoiles autour d'elle... "Whaaaaaaa Laughing " Elle ne prit pas le temps de reprendre son souffle, entra directement dans l'auberge et cria :
- Y'a quelqu'uuuuuuuuuuuuuuun ??? Sieur Tamuriiiiiiiiiiiiiiiiiiiil !!!!
Annette a écrit:
Annette était revenue à l auberge, apparemment il n'y avait pas qu elle qui cherchait tamuril....
Elle salua kalipsos et attendit avec elle en se tenant la tête.(c est au cas où elle tomberait Laughing )
Tamuril a écrit:
Tamuril avait le nez dans ses papiers. Non pas qu'il travaillait mais il roupillait. Il fut éveillé par des appels et sortit du bureau. Dans la Salle Commune beaucoup de monde l'attendait.

Nozvezh vat d'an holl. Heu ? Demat plutôt.
Annette a écrit:
Annette était heureuse de le voir!!!
Demaat!
hum on t'attendait, moi tu sais bien pourquoi....
comment vas tu?
Tamuril a écrit:
Bien merci les filles. Tu tombes bien Annette j'ai, je crois tout déchiffré et il faut faire vite. Allons dans mon bureau.

Au passage il prit chouchen et verres.
Kalipsos a écrit:
[hrp]dsl du retard je peux poster que le soir...[hrp]

Annette avait attendu Tamuril avec elle, elle semblait avoir besoin de son aide... Tamuril arriva enfin... Qu'il repartit aussitôt avec Annnette. "J'ai vraiment la poisse moi !..." Elle décida de laisser un mot à Tamuril et de repartir à la Maison des Lys.
Citation :
Sir Tamuril,

Vous devez venir au plus vite à la Maison des Lys, Adèle est inconsciente et nous ne savons pas, Bricot et moi, ce qui a bien pu lui arriver,
Cordialement,

Kalipsos.
Annette a écrit:
Annette qui avait discuté un peu avec kalipsos(ça semblait urgent aussi!!!)suivait Tamuril dans le bureau en lorgnant sur le chouchenn...
hum un peu de sérieux!!
Une fois arrivée dans la vaste pièce d'études, elle vit des parchemins partout, même certains affichés aux murs, il avait l air fort occupé avec tout ça!!!
Elle s'installa et attendit les résultats qu'il lui avait dit, tout en mettant sa curiosité de côté pour une fois!
Kalipsos a écrit:
Un pigeon arriva à l'auberge avec un message à la patte :
Citation :
Demat Sir Tamuril,

C'est encore moi Very Happy Adèle s'est par miracle réveillée qu'elle court déjà Razz Donc plus besoin de venir Embarassed

Cordialement,

Kali.
Tamuril a écrit:
Tamuril tâcha de rassembler ses idées.

Bon commençons par un verre de chouchen et ensuite je fais vite.

Après avoir servi il commenca ses explications.

Il y a plusieurs questions qui reste en suspens. Il sagirait de trouver une pièce pleine de statues dont le plafond serait percé de trous.
Annette a écrit:
Annette sourit, goûta poliment au meilleur chouchenn qu'elle connaisse et regarda surprise, Tamuril !
Oui c est la pièce d'où vient cette boîte!!!!
tu en sais plus?
Tamuril a écrit:
Tant mieux car le temps presse. Les pièces de bois de la boîte était une indication de temps. Une date en fonction de l'alignement des planètes. Et cette date c'est demain. Et à une heure précise. Je te l'ai noté sur un parchemin. A ce moment les rayons du soleil frapperont une statue. La clé doit être glissée dans la bouche. Attention car là j'ai eu du mal à tout bien déchiffré. Il y aurait un piège. Il y a une histoire de soleil. Toujours en rapport avec les signes des planètes. La course du soleil est inversée à un moment et celà met le cahos dans le cycle normal de rotation.
Je me demande si ce n'est pas dans la façon de tourner la clé dans la bouche de la statue. Tournez la clé dans le sens du chemin de la lumière donc sens giratoire destrogyre.
En tout cas cela devrait ouvrir un passage dans une pièce attenante. Je pense que le piège si il est déclenché se fera dans ce passage. A vous de vérifier.
Annette a écrit:
Elle essayait de tout comprendre.....
et c est tout pas plus de précisions?
oui j'en demande beaucoup, elle sourit timidement, mais ce piège???
Tamuril a écrit:
Hé bien relisez bien l'énigme. Il y est question de bêtes se nourrissant. Certainement de celui qui tourne la clé dans le mauvais sens. C'est tout. Je n'ai rien de plus.
Annette a écrit:
Voyant qu 'il semblait pressé elle prit les morceaux de le boite dans sa main et le parchemin qu 'il avait écrit....
Elle avait hâte aussi de montrer tout ça à ses amis.....
Elle termina son verre et remercia encore Tamuril avant de sortir
Tamuril a écrit:
Les éléments de l'énigme partis avec Annette un peu de place se fit sur son bureau. Il rangea les autres documents dont il n'avait plus besoin et sortit ses copies du GC. Il travailla un temps dessus en grifonnant à droite à gauche. Puis se remit à son autre projet. Il faudra que je retourne à l'Académie aussi. D'abord terminer cela. Il se remit au travail.
nelly53 a écrit:
Sabotin et Nelly rentrait de leur promenade on ne peut plus romantique de l'allée des saules... Nelly était aux anges, c'était comme une renaissance, Sabotin lui avait enfin déclarer son amour, il lui avait enfin dit " je t'aime".
Pour l'heure, pas question de mettre la charrue avant les boeufs :wink: Very Happy
Sabotin la raccompagna courtoisement à l'auberge.

Ils arrivèrent bras dessus à l'auberge. Sur le seuil de la porte, ils échangèrent un dernier langoureux baiser...


- Bonne nuit Sab, à demain, et puis une dernière chose... et chuchotant ...je t'aime

Nelly regarda Sab s'éloigner, il reprenait le chemin de la chambre d'hôte au "pain perdu".

Une fois Sabotin disparu au coin de la rue et envoyer un dernier baiser de la main, Nelly monta à sa chambre, s'allongea sur le lit et se mit à rêver toute éveillée...
Tamuril a écrit:
Tamuril avait travaillé à ses projets jusque tard dans la nuit de dimanche. Il avait envoyé des messagers à Rennes. Le temps pressait. De toutes parts ses amis avaient aussi envoyés leurs projets. Il partit donc de bonne heure pour une réunion pleinière.
Avant son départ il reçut un courrier du Duché. Il avait été renommé Chevalier. Il faisait partie du groupe de 5 qui devait rédiger la nouvelle Charte. Du travail de scribe. Il n'était plus passé à l'Assemblée des Trente depuis longtemps. Depuis qu'il avait rendu son épée sur décision du Duc au retour de sa dernière mission. Qui n'en était pas une puisqu'ils n'étaient déjà plus Chevaliers.
Pourquoi lui ? Il n'avait jamais participé à l'élaboration de la nouvelle Charte. Il n'en connaissait que la toute première mouture. Il se promit d'y passer pour voir ce qu'il en était. Il devait passer à la Cour d'Appel aussi.
Tamuril a écrit:
C'est au bruit du galop de Bayard que Tamuril fit son entrée à l'Auberge. Il fila droit dans la Salle Commune et afficha un parchemin.

De retour à l'Auberge Affiche14543em6th2

Il ne prit que le temps de boire un chouchen avant de repartir.
chitoss a écrit:
Chitoss entre...le regard sombre...

-Salut...y'a une chambre de libre?
blackdivinity a écrit:
Black arriva en courant à l'auberge.
Seul Chitoss était là. Elle le salua brièvement et laissa un mot à l'attention de Sieur Tamuril:
Citation :
Sieur Tamuril,
Nous avous eu quelques problèmes dans les souterrains, Annette et moi avons du ramener Kromm chez lui, il est blessé. Nous aurions besoin de quelques plantes et de bandages pour le soigner.
Merci,

Black.
Bawika a écrit:
Bawika sortit d'on ne sait où, où elle faisait on ne sait quoi, depuis on ne sait combien de temps, et tomba nez à nez avec Chitoss qui avait une mine épouvantable...

Demat Parrain ! Oui, il y a encore de la place, mais... Que se passe-t-il ?
Tamuril a écrit:
Tamuril rentra tard et trouva sa femme en compagnie de son Parrain. Il embrassa Bawika.

Nozvezh vat Loutig. Nozvezh vat Chitoss. Que se passe-t-il ?
Tamuril a écrit:
Tamuril découvrit le mot de Black.

Ha désolé. Je dois m'absenter.

Il partit dans son bureau prendre son sac et quelques fioles et fit seller Bayard. Il prit le chemin de Vannes vers la Maison Sise.
chitoss a écrit:
Bah..rien fillote..a part que j'ai quitter ma femme et je vais faire la meme chose avec ce village...voila...

Chitoss sort de l'auberge la tête base...
Bawika a écrit:
Bawika eut l'impression de recevoir un coup de poignard dans le coeur. Cette fois, les choses avaient l'air sérieuses... Choquée, elle ne trouva rien à répondre à son parrain, elle ne savait même pas si ses paroles auraient pu changer quoi que ce soit... Elle le regarda s'éloigner, incapable de réagir, de bouger, de parler... Puis, au bout d'un long moment, elle recula lentement jusqu'à sa chambre et s'y enferma à double tour.
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MessageSujet: Re: De retour à l'Auberge   De retour à l'Auberge EmptyVen 9 Fév - 11:05

Tamuril a écrit:
De retour de l'Académie Tamuril chercha Bawika. Il la trouva prostré dans leur chambre. Après une explication de la situation il prit sa Femme dans ses bras et tenta de la consoler pour masquer son chagrin.
Bawika a écrit:
L'arrivée de Tamuril fit du bien à Bawika. Mais il semblait encore plus bouleversé qu'elle. Elle sortit une bouteille de chouchen de dessous le matelas et ils la vidèrent sans rien dire. Puis elle lui demanda :

Il s'est passé quelque chose ? Tu as l'air si malheureux !
Anonymous a écrit:
La nuit venait de tomber sur Vannes. En passant la porte de Talmont un garde héla Turin.

- Monseigneur, les portes de la ville fermeront bientôt !
- Hé bien si je repasse vous m'ouvrirez. Vous me connaissez, non ?

Le garde ne s'attendait pas vraiment à cette réponse et ayant entendu parler du seigneur de Nizon, il se dit qu'il vaudrait mieux accepter.

- Très bien. Je ferai passer le mot à celui qui prendra le quart suivant.

Et Turin se remit en route, direction l'auberge du Liziec. Il avait fait la connaissance de Bawika à la taverne "Penn Kalet", qui l'avait invité à passer. Elle lui avait parlé de son époux et Turin s'était dit qu'il serait honoré de faire sa connaissance. Après avoir suivi le chemin à la lumière de la lune il arriva enfin en vue de l'auberge. Le bâtiment avait une allure chaleureuse. Il frappa à la porte et entre sans attendre de réponse.

- Nozvezh vat d'an holl !
Tamuril a écrit:
Tamuril se redressa.

Non rien Loutig. Ma Soeur Gann morte. L'Amiral au plus mal. Il m'a fait demander et je devrait y aller. C'est triste. Le Duc part. Eve quitte certaines de ses fonctions. Pit aussi. Je ne sais plus.

Ils entendirent du bruit et quelqu'un souhaitant le bonsoir. Dans la Salle Commune Tamuril reconnut l'homme qui se tenait quelque temps plus tôt face à son domicile sur la Place des Lices.

Nozvezh vat Messire. Entrez et installez-vous. Je vais vous chercher à boire. Un peu de chouchen ?
Bawika a écrit:
Oh… Je suis désolée, Kalonig…

Bawika eut à peine le temps de serrer son mari aussi fort qu’elle le pouvait, qu’ils entendirent du bruit dans la Salle Commune. C’était Turin, que Bawika avait rencontré il y a quelques temps en taverne. Elle le salua et sortit des verres en attendant que son mari revienne avec les boissons.
Tamuril a écrit:
Tamuril revint avec 2 bouteilles de chouchen. Il fallait bien ça pour débuter. Il servit à la ronde puis leva son verre.

Yec'hed mat Gannika. La plus belle de la Terre.
Freyia a écrit:
Décidée a enfin participer un peu plus à la vie de la communauté, Freyia allait commencer par une visite matinale à Tam et son épouse Bawika ! Ne voulant pas arriver les mains vides, elle avait préparé le soir précédent des rissolles. C'est les bras chargés qu'elle arriva à l'auberge.
Demat les amoureux !
Anonymous a écrit:
Turin avait accepté avec plaisir la boisson offerte par Tamuril. Il bu aussi à la santé de sa défunte suzeraine.

- C'est bien triste. J'ai eu peu de temps pour la connaitre et je n'en ai pas eu pour lui montrer ce que je pourrais faire pour elle.

Une jeune femme, qu'il ne connaissait pas entra à ce moment dans l'auberge.

- Demat ! Permettez-moi de me présenter : Turin, seigneur de Nizon. Et vous, qui êtes-vous ?
Tamuril a écrit:
Tamuril acquiessa en silence et but son verre. Son amie Freyia entra à ce moment.

Demat Freyia. Alors enfin sortie de ta tanière ? Attend que je te serve une verre.

Ce qu'il fit promptement.

Yec'hed mat !

Se tournant vers Turin..

Je connaissais bien votre Suzeraine. Elle était à la fois ma Marraine et ma Soeur.
Anonymous a écrit:
- Dans ce cas je vous prie d'accepter mes sincères condoléances. Je regrette de na pas avoir pu la cotoyer plus longtemps.
Tamuril a écrit:
Je vous remercie. Son esprit rôde encore dans nos mémoires et dans nos coeurs. C'était en effet une personne à connaître. Un grand coeur comme une brise d'été carressant les corps et un esprit mordant comme la bise du Nord.

Tamuril demeura pensif un instant à l'évocation du souvenir des aventures passées avec sa Soeur. Puis il resservit tout le monde.

Irmat d'an holl !
Kromm a écrit:
Kromm avait présumé de ses forces.

Il s'était arrêté plusieurs fois en chemin, depuis la Maison Sise. Ses blessures cicatrisaient bien (encore de nouvelles marques sur son corps !!), la bosse sur le front s'était entièrement résorbée, mais ces fichues côtes fêlées lui faisaient un mal de chien, qui le rappelaient à l'ordre à chaque faux mouvement.

Mais si le corps était encore souffrant, la tête était dure, et il avait tenu à rendre visite à Tamuril pour le remercier de l'avoir soigné.

Quand il ouvrit la porte donnant sur la salle commune, il sentit soudain ses jambes flageoler. Il s'appuya au chambranle et lança un :

- Demat.... d'an holl...
aux personnes présentes, puis, ouvrant son manteau, se dirigea droit vers la chaise la plus proche ou il pourrait enfin se reposer.

Alors que certaines personnes s'étaient retournées sur son passage, lui se revoyait quelques jours plus tôt, pénétrant en cachette dans l'auberge pour aller glisser un bout de parchemin sous la porte d'une des chambres du haut.

Il esquissa un sourire. Que d'événements passés depuis!

Il jeta son long manteau noir sur la chaise d'à côté et, profitant de la chlaeur bienfaitrice du feu de cheminée, attendit que la douleur s'estompe...
Tamuril a écrit:
Ils finissaient à peine de trinquer que Kromm entra dans la Salle Commune. A sa vue Tamuril partit à la cuisine et revint avec un breuvage à l'intention de l'homme qui venait d'arriver.

Demat Messire Kromm. Vous ne devriez pas vous déplacer. Tenez. Buvez ceci. Cela vous fera du bien. Pei to kwiteti, toni biueti. Pensa-t-il en le regardant prendre son bol.
Anonymous a écrit:
Alors qu'il trinquait avec Tamuril à la santé de Gannika de Pont-Aven, un homme en piteux état fit son entrée. Turin pensa le reconnaitre.

- Demat ! Vous me semblez allez bien mal. C'est vous que j'ai croisé en taverne ce matin, non ?
Bawika a écrit:
Pendant ce temps, Bawika montrait discrètement à Freyia le tricot qu'elle préparait pour Tamuril, tout en grignotant les délicieuses rissoles.

Voici la première manche ! dit-elle fièrement en caressant le lainage bleu parsemé de jaune. Je ne comprends pas, certaines mailles n'étaient pas assez serrées, alors j'ai été obligée de refaire des points, j'ai changé de couleur pour donner un style... J'aurais dû le tricoter en noir et blanc, ça aurait fait "moucheture d'hermine" !
Kromm a écrit:
Kromm s'adressa d'abord à son hôte :
- Je tenais à venir vous remercier, Sire Tamuril... Si j'ai pu faire le chemin jusqu'ici, c'est grâce à vous et à votre science des potions et remèdes...

Puis, se tournant vers Turin :
- En effet, Messire, nous nous sommes vu à la taverne ce matin. Mon nom est Kromm, et comme vous l'avez si justement remarqué, mon corps me fait défaut à cette heure. Mais de bonnes âmes veillent sur moi...

Il but encore une gorgée du breuvage que lui avait apporté Tamuril, et son regard se posa sur le nouveau Seigneur de Nizon, assis à quelques tables de là :
- ... je ne voudrais en aucun cas vous importuner, Messire Tamuril, vous étiez certainement en pleine discussion... Mais je serais heureux de vous accueillir en ma maison, rue de le monnaie. Nous aurons l'occasion s'il vous en dit de parler...

Il baissa la voix pour n'être entendu que d'eux deux :
- ... de parler de ces souterrains sous la ville, dont les ramifications m'ont l'air plus importantes qu'au premier abord...

Puis, reprenant sa voix normale, il rajouta en souriant :
- ... ne faîtes pas attendre votre hôte, je sens que la patience ne fait pas partie de ses vertus. Ni des miennes d'ailleurs ! Je vais me reposer un peu près de votre bon feu, après quoi, je vous le promets, je reprendrai la route de mon logis. Cette balade m'a fait grand bien...
Anonymous a écrit:
Turin sourit à la dernière remarque de Kromm.

- Vous vous trompez, mon brave. La patience est un trait qui ne me fait pas défaut, tout comme le calme.
Kromm a écrit:
"... et la modestie, jeune Seigneur de Nizon...tu l'as oublié..." compléta Kromm mentalement, en vidant son bol. La préparation que Tamuril lui avait apporté avait un léger goût amer, mais qui n'était pas désagréable.

Kromm continua le fil de sa pensée :
"Oui, Turin, tu sais aussi ce qu'est la politesse, en interrompant ainsi sans invitation ma conversation avec Tamuril. Tu sais reconnaître du premier coup d'oeil un individu, toi qui me prend pour un brave paysan, moi qui ai saigné plus d'hommes que tu n'as de poils sur ton bouc ! Bah... j'en ai vu beaucoup, des hommes comme toi, jeune Seigneur... Je plains les pauvres bougres qui seront sous ta coupe...Mais ton ambition finira par te dévorer toi-même..."

Kromm se cala dans son siège. Le breuvage de Tamuril commençait à faire son effet, et la chaleur de la cheminée aidant, il sentit un bien-être envahir tout son corps. Il chassa Turin de ses pensées comme on chasse une mouche de son visage et se mit à rêver à un doux visage souriant...
Kromm a écrit:
Quand enfin il se sentit à nouveau en forme pour repartir, Kromm se leva, passa son manteau sur ses épaules, salua les personnes présentes dans la salle et quitta l'auberge d'un pas alerte.

Il avait soudain hâte de rentrer chez lui...
Tamuril a écrit:
Tamuril laissa les jeunes coqs se jauger. Kromm absirbait le breuvage. Celui-ci l'aiderait dans sa quète. Cela se voyait à l'éclat qui perlait maintenant de son oeil. L'énergie nouvelle le fit se déplacer.

Kenavo donc Messire Kromm. Je passerais en votre logis tantôt pour y prendre de vos nouvelles.
Anonymous a écrit:
Turin salua aussi Kromm, puis il s'adressa à Tamuril.

- Vous voudrez bien m'excuser, baron, mais je dois rentrer. Quelques affaires à régler. Je suis heureux d'avoir fait votre connaissance.

Turin se leva.
Tamuril a écrit:
Hé bien kenavo Sire Turin.. Heureux d'avoir fait votre connaissance. Vous connaissez maintenant le chemin qui mène jusqu'à nous. Au plaisir de vous revoir donc.

Tamuril se dirigea vers son bureau. Encore un cours à terminer pour l'Académie. Il devait prendre la route immédiatement. Il devrait rentré demain dans l'après-midi.
Anonymous a écrit:
Alors que la maitre des lieux se dirigeait vers une autre pièce, Turin avança vers la porte. Il sortit et prit la direction de la cité.
Adele a écrit:
Entra dans la taverne en souriant à la ronde, elle cherchait Tamuril, mais prit du chouchen en attendant.
Bawika a écrit:
Voyant entrer Adèle, Bawika reposa son tricot et alla la saluer.

Demat Adèle ! Comment vas-tu ?
Adele a écrit:
Pas trop le moral Bawika...

Je peux voir Tamuril s'il te plait ? Me voilà Directrice de l'école sans les qualifications nécessaires...
Bawika a écrit:
Oh... Je suis désolée, Tamuril est sorti, il te faudra attendre son retour. Je peux te proposer un autre verre de chouchen pour patienter ?

Sans attendre de réponse, Bawika remplit deux grands verres.

Ta nomination de directrice est un peu soudaine, en effet, mais je suis sûre que tu t'en sortiras très bien ! Et puis, j'ai entendu parler d'un heureux évènement... Alors il ne faut pas se laisser abattre ! dit-elle en faisant un clin d'oeil à la future mariée.
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Bawika




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MessageSujet: Re: De retour à l'Auberge   De retour à l'Auberge EmptyVen 9 Fév - 11:05

alesius a écrit:
Alesius était essouflé, il rentra dans l'auberge en trombe et s'écriat

Y a quelqu'un????!!! Tam!!!!???? Bawi!!!!???
Bawika a écrit:
Bawika sursauta :

Oh ! Alesius ! Que t'arrive-t-il ? Un problème de chemise ?
alesius a écrit:
C'est Chitoss!!!, il est gravement blessé!!!!
Tam est là???, on a besoin de lui, c'est urgent, Rox est avec lui et Turin est allé voir si Eve était dans le coin!!! Sad


Hrp: Désolé je dois m'absenter je laisse Tam partir à la rencontre de Chitoss et Rox en compagnie D'alesius :wink:
Bawika a écrit:
Bawika devint pâle comme un linge en entendant cela.

Mon parrain adoré ? Mais que lui est-il arrivé ?! Oh, misère, et Tamuril qui est déjà parti à Rennes !

Paniquée, elle attrapa une bouteille de chouchen et en vida un bon quart d'une traite.

Bon, pas la peine de s'énerver...

Elle se rendit dans le bureau de Tamuril et prit le sac dans lequel il rangeait ses remèdes. Puis elle ressortit et dit à Alesius :

Je suis prête ! Allons-y !

Et ils quittèrent l'auberge en toute hâte.
nelly53 a écrit:
Nelly avait fait un tour au village et rentrait désormais à l'auberge, il lui restait un dossier urgent à traiter mais elle se dit que cela attendrait le lendemain, elle sentait le temps du repos arriver enfin. Elle alla s'asseoir dans un des grands fauteuils devant l'âtre, et si mit à rêver toute éveillée, bercée dans de tendres pensées...
Le flammes donnaient une ambiance tamisée dans la pièce et la chaleur venait réchauffer le corps fatigué de Nelly prit de frissons
sabotin a écrit:
Sabotin avait assisté à la marche pour la paix et passé une bonne partie de la journée au chateau. A cette heure ci Nelly comme à son habitude terminait la soirée à l'auberge.

Avec un peu de chance, il pouvait peut être lui faire partager les derniers instants de la journée.

Il se glissa discrètement dans l'auberge et remarquait la silhouette familière de nelly absorbée par ses songes devant une belle flambée.

Il s'approcha d'elle sans faire de bruit ....mais Nelly avait l'ouïe fine et se retourna aussitôt.

Sabotin lui ouvrit les bras et Nelly vint s'y blottir immédiatement. Il lui murura à l'oreille:


-"Tu m'as manqué aujourd'hui, je t'ai cherché et tu es là, te voilà enfin déchargée de tes lourdes fonctions au duché".

Il la serra longuement dans ses bras puis s'approchait avec elle du feu.

-"D'ici quelques jours, je vais entreprendre un très long voyage dans une ville où tout le monde se déplace en gondole. Il parait que cette ville est une république de marchands, je vais donc être un peu loin de toi et j'appréhende notre séparation".

Il l'embrassa tendrement et reprit:

-"Jusque là partageons encore quelques bons moments".
nelly53 a écrit:
Nelly blottie dans les bras de Sabotin, se sentait bien. Fini les paperasses, fini le boulier pour quelques temps...

"Sab, je suis soulagée, je souffle enfin, cela n'a pas été de tout repos mon mandat. Je suis contente de revenir au village et surtout de pouvoir te retrouver...
Avec tout çà, nous avons eu peu de temps pour nous..."

Nelly et Sabotin blottis devant l'âtre savouraient pleinement ce moment
sabotin a écrit:
Ils avaient pris place sur la banquette l'un à coté de l'autre. Le plasir d'être ensemble les soulageait de tous les mauc de la journée.

Sabotin penchait sa tête vers celle de nelly, ils ponkèrent ainsi un bon moment et la douce chaleur de l'âtre remplit leurs rêves de lumière.
nelly53 a écrit:
Nelly et Sabotin bien installés devant l'âtre, sans s'en rendre compte finirent par s'endormir.
Le feu s'étant peu à peu éteind, la fraîcheur matinale réveilla Nelly...
Surprise elle fût quand elle vit l'heure qu'il était. Délicatement, elle ota sa main celle de Sabotin, et se leva doucement afin de ne pas le réveiller.
Elle s'empressa de ranimer le feu en y rajouter quelques bûches.

Elle s'affaira à la cuisine préparer de quoi assurer le petit déjeuner pour les clients de l'auberge à leur réveil.
Il était bien tard et le pain qu'elle avait mit à lever devait être enfourné au plus vite avant que des clients ne passent

Elle laissa sur la table un petit mot pour Sabotin lui disant qu'il ne fallait pas qu'il s'inquiète, elle était partie à son échope.
Freyia a écrit:
L'excellent Chouchen de Bawika et Tamuril lui était très vite monté à la tête. Freyia se sentait étrangement bien mais avait l'impression que le temps c'était arrêté...
Elle répondit à Bawika : "Ton tricot est magnifique ! Les couleurs sont fort bien choisies et Tam sera ravi." Elle réalisa aussitôt que Bawika n'était plus là et que quelque chose de grave c'était passé
Un peu honteuse de sa beuverie elle décida de remettre de l'ordre dans l'auberge pour se faire pardonner. Embarassed
Adele a écrit:
Adele s'était fait discrète, elle attendit un moment pour se glisser horss de l'auberge sans déranger Sabotin et Nelly. Elle fila chez elle pour avant d'aller chez Dame Roxadana
Bawika a écrit:
En arrivant à l’Auberge, Bawika trouva Freyia en train de s’activer dans la salle commune.

Oh ! Merci beaucoup ! C’est très gentil de ta part, alors que je manque à mes devoirs de maîtresse de maison, je n’ai pas trop eu le temps de m’occuper de l’Auberge aujourd’hui…

Elle se dirigea vers la cuisine tout en continuant à parler.

Je vais préparer de la tisane, le temps s’est rafraîchi dehors, je peux t’en servir une tasse si tu veux ?

Pendant que l’eau chauffait, Bawika attrapa un parchemin et écrivit à son époux.

Citation :
Mon Canard,

Je t’apporte de bonnes nouvelles, mon parrain semble aller beaucoup mieux, il s’est réveillé et même brièvement levé… Il est un peu agité mais je pense qu’il sera bientôt rétabli.
Je suis rentrée me reposer à l’Auberge, je retournerais le voir demain pour continuer les soins.
Roxadana est fatiguée mais elle a l’air de tenir le coup pour l’instant. Je lui ai donné le remède que tu m’as conseillé pour elle. Merci beaucoup, Kalonig !
J’espère que tout se passe bien à Rennes. Je ne vois d’ailleurs pas comment il pourrait en être autrement, entre personnes de bonne volonté, ayant en commun de vouloir servir au mieux le peuple breton… Sache en tout cas que je suis très fière de toi !
Je t’embrasse de tout mon cœur,

Da garout a ran,

Bawika

A présent l’eau bouillait. Elle mit la tisane à infuser et confia sa lettre à Sprid qui s’envola aussitôt. Puis elle servit la tisane et but sa tasse en silence. Elle se sentait soudain très fatiguée…

Je te prie de m’excuser, Freyia, mais j'ai passé des heures au chevet de mon parrain blessé, et j’ai besoin de me reposer, je vais donc me coucher. J’espère te revoir bientôt !

Et Bawika disparut dans sa chambre.
Tamuril a écrit:
Sprid revint heureux de trouver des Bawipains. Quels sauvages dans cette Capitale. Pas même un Bawipain.

Citation :
Demat Loutig

Ma Canne ? Cannette ?
Je suis heureux d'apprendre que Chitoss va mieux. J'ai ouï dire qu'il avait été agressé ?
Pour le moment ici tout se passe pour le mieux. Le temps de trouver ses marques et de lire toute la paperasse pour me mettre au courant ne nous a pas empêché de commencer à travailler. Tous y mettent du leur et je suis content de la bonne entente qui reigne au sein du Conseil.
J'essaierais de me libérer rapidement pour venir te voir. Sinon tu pourrais envisager un petit voyage là-bas. Déjà pour l'intronisaton tu seras là. Dès que Anguillerusée me donne une date je te préviens.

Sot on ganit Loutig
Tam
chitoss a écrit:
-Salut fillote!!!...me revoilà sur pied...grace a toi plus particulierement...je suis venu te dire a quel point je t'en suis reconnaissant...je ne peux rester longtemps...j'ai plein de types a aller pendre....au revoir .
Freyia a écrit:
Ne t'excuse pas Bawika ! Tu as eu une rude journée. Je suis ravie de voir que ton parrain va meiux grace à toi. Passe le bonjour à Tam de ma part et repose toi. A bientôt
Tamuril a écrit:
Tamuril avait galopé sans s'arrêté. Quelques heures auprès de sa Doulce avant de retourner au travail. Il s'arrêta à l'église St Patern qui était sur la route le temps d'assister à la messe.
Bayard serait le moins bien loti car il allait passer la journée à se reposer. Il prendrait Patof et laisserait l'étalon avec les juments cette fois-ci.
Tamuril entra dans la Salle Commune et salua à la ronde.


Demat d'an holl. Tournée générale et yec'hed mat !
Bawika a écrit:
Bawika était de bonne humeur, elle avait reçu une lettre de son mari et la visite de son parrain qui était déjà rétabli. L’auberge était vide et la journée s’annonçait calme. Elle fit un grand feu dans la cheminée et s’installa dans son fauteuil avec son tricot. Elle espérait qu’il serait terminé à temps pour l’intronisation ! Toute à son ouvrage, elle ne cessait de penser à Tamuril dont l’absence commençait à lui peser. Soudain la porte s’ouvrit, elle se retourna et, comme dans un rêve, elle vit apparaître son époux.

Tamuril !

Elle se leva d’un bond et courut se jeter dans ses bras. Elle s’accrocha à lui comme si elle ne voulait plus jamais le lâcher. Il lui avait tellement manqué !

Tu m’as tellement manqué, Kalonig !
Tamuril a écrit:
Tamuril serra Bawika dans ses bras. Il lui donna les bonbons pris à la Boutique et ils allèrent dans son bureau boire la liqueur de Violette.
nelly53 a écrit:
Nelly rentra à l'auberge. Quand elle arriva, tout était calme dans la grande salle. une odeur qui lui était familière lui chatouilla les narines.Elle réfléchit un instant, et se souvint enfin ... " de la violette ! voilà" pensa Nelly. Elle se souvint tout à coup de la bouteille de liqueur de violette offerte par Aera.

Décidément tout était calme en cette soirée, à la taverne décalée personne, ici personne.
Elle se prépara une tisane, Elle tournait en rond dans la salle. elle ranima le feu dans l'âtre puis debout devant la cheminée, la tisane à la main, elle contemplait les flammes en pensant à son tendre Sabotin parti depuis trois jours...
sabotin a écrit:
Sabotin aussitôt de retour de son voyage n'avait qu'une seule idée, celle de retrouver Nelly. La nuit était déjà avancée, il remonta l'allée qui mène à l'auberge sous un vent de nord-est ,qui le faisait frissonner.

Il entra dans la salle où l'attendait impatiemment Nelly et courut vers elle:


-"Nelly, mon coeur je suis de retour, viens vite dans mes bras, tu m'as manqué".

Nelly se jeta dans ses bras lui donna des baisers, et ils demeurèrent longuement enlacés. Puis elle le fit asseoir auprès d'elle, ils se mirent assis côte à côte sur la banquette et Sabotin lui conta une partie de son voyage....

Oubliant rapidement tout ce qui n'était pas leur amour, ils s'abandonnèrent à la joie des retrouvailles. Sabotin souffla quelques bougies et se cala au fond de la banquette. Il attendit que nelly s'endorme à ses côtés. Elle se blottit dans ses bras, le visage tourné vers lui et plongea rapidement dans un profond sommeil.

Sabotin était si heureux de retrouver son amie, qu'il avait du mal à trouver le sommeil, mais au bout d'un long moment une douce chaleur l'envahit et il piqua de la tête à son tour.
Tamuril a écrit:
Sirotant et devisant Bawika et Tamuril entendirent quelques bruits venant de la Salle Commune. Entrebaillant la porte ils virent Nelly et Sabotin près de la cheminée. Ils s'éclipsèrent doucement vers leur chambre afin de les laisser à leurs retrouvailles. Les leurs seraient courtes car Tamuril devait rapidement repartir.
nelly53 a écrit:
la nuit était passée sans que ni Sabotin, ni Nelly n'aient eu le temps de s'en apercevoir, de doux rêves l'avaient bercée...
nelly se réveilla toujours blottie dans le creu des bras de Sabotin, couverte par son mantel, qu'il avait du déposer quand les flammes de l'âtre perdirent vie et que la fraicheur matinale commençait à se faire sentir.
Sabotin était déjà éveillé et lui souriait. Ils savouraient ces quelques moments de sérénité.


"- Demat Sab,
oulà, mais tu as vu l'heure le jour est levé, tous deux avons du travail, tu dois filer à la mairie puis à Rennes, Bayard ton fidèle compagnon va commencer à connaître le chemin Very Happy
quant à moi, j'ai aussi à faire, je dois préparer quelque chose d'urgent...

... euh... Je te le redis encore... tu m'as manqué pendant ces trois jours..."

Nelly déposa sur les lèvres de Sabotin un tendre baiser avant de se lever pour aller préparer un copieux petit déjeuner d'amoureux :wink:
Et ils repartirent bras de dessus bras dessous à la mairie, où du travail les attendait...
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MessageSujet: Re: De retour à l'Auberge   De retour à l'Auberge EmptyVen 9 Fév - 11:06

Adele a écrit:
Adele entra dans l'auberge quand un coûple de tourtereaux en sortit (on se demande bien qui ... Cool )
Elle profita du monde attablé pour lancé son annonce :

VANNETAIS ! L'ECOLE EST DESERTE DEPUIS TROP LONGTEMPS !!!!! J INVITE CHACUN D'ENTRE VOUS A POSTER POUR ASSURER LE LIEN ENTRE LES HABITANTS ET LES NOUVEAUX VENUS !
DES COURS DE BRETONS, DE POLITIQUE, D'HISTOIRE, LOIS EN VIGUEUR DANS NOTRE BONNE VIEILLE VILLE, CONDUITE EN TAVERNE ET DANS LA HALLE ET TOUT CE QUE VOUS TROUVEREZ INTERESSANT A TRANSMETTRE !

Petite précision, les professeurs auront droit à une choppes de chouchen en guise de paiement.

Intéressé veuillez me contacter par mp.
Tamuril a écrit:
Tamuril en plein rêve dans les bras de Bawika entendit le message.
Ha bon ? L'école déserte ? Mais je croyais les écoles bien fonctionner. Hum...

Il sortit son encrier et nota. Prévoir réunion avec Grain de Sel pour mise en place du programme cul. Hum... Cela va prêter à confusions.
Il rajouta à "cul" "ture". Ces premières semaines lui avaient pris tout son temps. Ils avaient à peine ébauché le programme avec la Porte Parole. Les autres chantiers en urgence étant démarré il aurait désormais plus de temps à y consacrer.
Bawika a écrit:
Tamuril a écrit:
Prévoir réunion avec Grain de Sel pour mise en place du programme cul.

Shocked Shocked Shocked

Bawika, qui lisait par dessus l'épaule de son mari, fut rassurée de le voir ajouter quelques lettres au nom du fameux programme. Tout en se disant qu'elle ferait peut-être bien d'aller faire un tour à Rennes pour veiller au grain... Evil or Very Mad Twisted Evil
Tamuril a écrit:
Tamuril sentit une présence derrière lui.

Demat Loutig. Il embrassa sa femme. Prête pour quelques emplettes ? Nous avons plusieurs invitations.
Adele a écrit:
Adele était contente, Mr le Duc avait entendu le message !
Bawika a écrit:
Emplettes ? Bawika se leva et attrapa ses affaires. Je suis prête, bien sûr !
Le crapeaux de l'ombre a écrit:
Apres un voyage on ne sais ou, le Crapeaux revint à l'auberge.
Il cherchait en vain son ami le Fou... Dans la chambre, dans la grande piece...
Le coeur de la petite bête se serra...
Il décida de l'attendre , sous une table ,jusqu'a son retour.
Le tissu du Fou , toujours apres sa pate, en guise de souvenir , si son ami ne revenait pas...
Fou a écrit:
Le Fou revint à l'auberge, l'air sombre, pour la première fois sans sa bouteille sous le bras. Il passa la porte, crasseux, les mains usées jusqu'au sang, le regard livide, il s'installa sur une chaise et vit le Crapaux, son ami qui était la sautillant, l'air perdu, le tissu toujours avec lui.
Tous deux étaient dans un piteux état, tous deux avaient sans doute beaucoup souffert récemment, notamment de l'absence l'un de l'autre; mais le Fou avait une tâche à accomplir, c'était chose faite.
Il tapota la tête de son compagnon, le prit dans les mains et partit se coucher en sa compagnie dans une des chambres de l'étage, il était épuisé et trouva tout juste la force de déposer le batracien sur un des bords du lit avant de s'y laisser tomber sans risquer de blesser son ami.
Il s'endormit, ou plus justement s'évanouit.
Tamuril a écrit:
La veille Bawika et Tamuril avaitent passé une journée merveilleuse chez les meilleurs Tisserands de la ville.
De retour à l'Auberge Tisserandvl0

Ils se préparaient maintenant pour leurs invitations de mariages.
Une clameur attira l'attention de Tamuril.
Tiens les élections ont commencé.

Sprid ? Hou. Hou. Sprid ?

Après avoir écrit son message il envoya l'Oiseau.
Bawika a écrit:
Bawika n'avait jamais acheté autant de vêtements d'un coup. Elle ne se lassait pas d'essayer et de réessayer sans cesse ses nouvelles robes, les assortissant de tous les chapeaux, rubans, souliers, foulards, mantels et autres accessoires qu'elle possédait, pour trouver la tenue la plus seyante, sous le regard admiratif de son mari qu'elle venait en fait déranger toutes les dix minutes pour avoir son avis... Après quelques heures consacrées à cette futile mais agréable occupation, elle se décida à emmener tels et tels effets, et entreprit de préparer les bagages.
Le crapeaux de l'ombre a écrit:
Lorsque Crapeaux vit son ami entrer dans l'auberge, il ne put s'empecher de sautiller partout.
La joie lui était soudainement revenu, et son secret... Peut etre que son ami l'aiderai...
Crapeaux se laissa porter comme à son habitude, tout en observant son ami le Fou, il semblait vraiment fatigué, comme s'il revenait d'un long voyage , tout comme lui...
Fou se laissa tombé sur le lit et plongea directement dans un profond sommeil.
Crapeaux sautilla jusqu'a l'épaule de son ami , s'y blottit, et s'endormit, heureux...
Bawika a écrit:
Après avoir installé leurs bagages dans la carriole, Bawika et Tamuril quittèrent l'auberge. Ils étaient attendus à un mariage dès le soir et tenaient à ne pas être en retard. La carriole s'éloignait tranquillement de Vannes et Bawika était ravie de faire ce voyage avec son époux. Mais en passant près de la forêt, elle ressentit soudain une profonde angoisse, sans savoir à quoi elle était dûe. Elle ne quitta pas les grands arbres de la forêt des yeux, scrutant les bois avec inquiétude, jusqu'à ce que la carriole s'en soit éloignée et qu'ils aient disparu de son champ de vision. Sans avoir compris son pressentiment, Bawika se serra contre son mari et essaya de penser à autre chose...
Tamuril a écrit:
Le geste de Bawika le fit revenir à la réalité. Il écoutait la forêt depuis plusieurs minues. Des signes l'alarme, de sang, de peur, de mort. Mais il en est toujours ainsi dans un forêt. Pourquoi en était-il plus réceptif aujourd'hui ? Il serra Bawika contre lui pour la rassurer et se concentra tout entier à cette tâche. Les clameurs de la forêts se turent car la peine de sa famme submergeait tout. Qu'y a-t-il ?
Fou a écrit:
Le Fou se leva, d'un bond et se dirigea en courant à l'extérieur de l'auberge, il courut vers les bruits de discussions et de haussements de ton, emportant avec lui son fidèle compagnon.
Fou a écrit:
Après avoir participé à l'agitation vilaine, le Fou revint à l'auberge avec son compagnon batracien.
Il s'installa à une table de la salle à manger et posa le crapaud devant lui. Il l'examina sous toutes les coutures, si je puis dire ainsi. Il vit que son ami ne lachait pas le morceau de tissu qu'il lui avait posé un jour en guise de bandage. Il le prit donc délicatement, sans forcer Crapeaux à lacher son bien, et en lui faisant comprendre qu'il voulait juste l'examiner. Il ne l'éloigna donc pas trop pour ne pas l'apeurer inutilement.
nelly53 a écrit:
Nelly rentra fort lasse à l'auberge. Elle monta direct dans sa chambre, s'affala sur son lit et s'endormit...
kerlane a écrit:
A son tour kerlane entra dans l'auberge, Nelly venait de rentrer dans la chambre, il y grimpa, s'accroupi contre sa porte et commanda une bouteille de chouchen !
nelly53 a écrit:
Quand Nelly se réveilla, stupéfaction, elle se vit encore toute habillée.
Elle ne mit point grand temps à faire un brin de toilette, fort heureusement l'aubergiste hors pair qu'était Bawika veillait toujours à ce qu'il y ait à disposition de l'eau dans les brocs.

ceci fait, elle se mit à la petite table et se mit à son courrier.
quelques temps plus tard, elle sortit de sa chambre pour descendre prendre son petit déjeuner.

Elle failli trébucher et pour cause, Kerlane était là endormi au pied de la porte, une bouteille à la main.

et bé! pas possible ! mais que fait-il donc là ? ah oui je sais, mon garde du corps. Very Happy Il faudra que je le rassure une bonne foi pour toute que je n'ai vraiment rien à craindre pensa Nelly

Elle enjamba ce brave Kerlane et à pas de loup pour ne pas le réveiller descendit.
Finalement, les tourments de la veille lui revinrent à l'esprit et lui coupèrent l'appétit. Elle avait appris que les tumultes de cette campagne allait faire déserter Vannes de quelques âmes encore, et combien n'oseront pas venir de peur de ne pas être à la hauteur , pensait Nelly.
Elle était un peu eccoeurée, toutes ces insultes inutiles, toutes ces intolérances, toute cette non remise en cause de soi-même de certains la minaient.
Le but premier de Nelly était de rendre ce village accueillant et chaleureux, tout en assurant un revenu le plus équitable possible pour tout le monde, pour que règne avant tout l'harmonie. Nelly avait des idées plein la tête encore qu'elle n'avait d'ailleurs pas mis dans son programme, même si elle l'avait déjà évoqué au conseil municipal ou au conseil ducal le temps de son mandat ducal. nelly avait pour habitude de n'amener les choses que lorsqu'elle était sûre du bien fondé et d'avoir suffisament appronfi le sujet.
Nelly était déçue que la place du village se transforme en quasi-pujilat, bel exemple! pensait-elle. Il restait deux jours avant les scrutins et toute l'énergie de la veille qu'elle avait dépensée lui donnait l'impression que cela n'avait servi servi à rien.
Alors la mort dans l'âme, elle se dit qu'elle ferait mieux de garder son temps et son énergie pour potacher ses idées, les présenter à ses collègues conseillers pour être le plus rapidement possible prête à les présenter aux villageois au cas où les clés de la mairie lui serait confiée.

Le noeud au ventre et la gorge serrée, elle quitta l'auberge et alla s'enfermer dans son bureau à la mairie.
Adele a écrit:
Adele passa à l'auberge pour souhaiter bonne cance à Nelly mais elle l'a rata de peu :? .
Tant pis se dit elle, elle réveilla Kerlane et lui proposa de boire à la victoire de Nelly en attendant de pouvoir parler à notre Fou.
kerlane a écrit:
Adele et kerlane était attablés, ils buvaient à la victoire de Nelly !
Kerlane dit à Adele: Tu crois que Nelly pourrait voter une loi en faveure de l'ancienne religion et contre la chasse à l'ours ?
chitoss a écrit:
-Salut la compagnie!!..dites donc , vous devinerez jamais a quoi j'ai rêvé la nuit derniere.....ouf...je prendrais bien un verre...
Adele a écrit:
DEMMMMAAAAAAAATTTT CCCHHHHHHCCCCCCCCHHHHIIIIII !!!!
Quelle ancienne religion Kerlane ? Pour tes questions le spé vient d'entrer... oui le viell homme ridé... Cool
Tamuril a écrit:
Bawika et Tamuril rentrèrent à l'Auberge. Le temps de servir la Compagnie Tamuril repartit pour la ville.

Demat d'an holl ha yec'hed mat !
Bawika a écrit:
Depuis quelques jours, Bawika ne se sentait pas très bien, elle était angoissée, oppressée, comme si une catastrophe était sur le point de se produire... Mais elle avait beau essayer d'en chercher les raisons, elle n'y trouvait aucun sens. Le mariage de Gomoz et Amra lui avait permis de chasser un peu ses pensées sombres, pourtant la journée de la veille lui avait été plus pénible encore que les autres, et elle fut soulagée de rentrer chez elle. Le temps avait maintenant l'air d'être suspendu... Et elle sentait qu'elle ne tarderait plus à savoir quel malheur allait s'abattre sur la Bretagne...

Tandis que Tamuril partait à Vannes, elle alla s'allonger quelques heures pour se reposer du voyage. A son réveil, elle trouva un message de Morteeau qui semblait avoir besoin d'aide. Bawika prit le sac de Tamuril qui lui avait déjà servi à soigner son parrain et laissa un mot à son mari :


Citation :
Kalonig,

Je pars aider Morteeau qui a découvert une personne blessée.
Je te tiendrais informé de la suite des évènements...
Da garout a ran !

Bawika

Puis elle quitta l'auberge en direction de la maison de Morteeau, elle espérait le trouver là-bas...
Fou a écrit:
Le Fou entendit parler du deuil de la reine de Bretagne. Il eut à la fois une pensée de soulagement et une de profond malaise.
Tout cela lui rappelait le deuil qu'il portait encore lui-même, celui de son propre souverain. Peut-être maintenant les bretons le comprendraient-ils mieux? Comprendraient-ils mieux la raison qui l'a fait quitter son royaume, lui le bouffon d'un roi assasiné par son propre sang. Encore est-il qu'il n'ait pas entendu parler d'un tel scandale ici, mais qu'était-il arrivé à cette Reyne Nathan?
Une mort de plus, voila qui le désolait, mais il ne connaissait point cette personne, ceci ne l'affecterait donc que peu, si ce n'est de voir des mines déconfites et des visages en pleurs dans les prochaines heures et les jours suivants parcourir les rues de Vannes tels des somnambules.
Sprid a écrit:
Sprid avait apporté à Tamuril le message de MorteEau trouvé à la Boutique. Celui-ci le renvoya à Bawika pour lui demander d'y aller. Il était déjà loin de Vannes.
En arrivant Sprid trouva l'Auberge vide. Il déposa le message de Tamuril et prit celui que Bawika avait laissé.
Plusieurs heures plus tard, c'est fourbu qu'il revint avec une réponse.


Citation :
Demat Loutig,

Hé bien ne tiens pas compte de mon précédent message alors.
Je suis loin de Vannes et une affreuse nouvelle vient de me parvenir.
La Reyne est morte.
S'il te plait. Rejoins-moi à Rennes pour les funérailles.

Me ivez. Da garout a ran
Tam
Le 8éme Templier a écrit:
Le cavalier arriva bientôt en vue de l'auberge du Lysiec, la plus réputée de Vannes au dire du soldat, qui lui vait indiqué le chemin, à la porte St-Pathern. Quand il fut sur le pas de la porte, Baldur descendit de cheval et se dirigea à grand pas vers la porte. Il s'avança dans la grande salle ou quelques clients sirotaient leur verre, ou jouaient aux cartes. Le vieil homme attendit qu'on le ressoive.
alesius a écrit:
Alesius passa boire un verre à l'auberge, cela faisait tellement longtemps qu'il n'y avait pas mis les pieds...
Je passa le pas de la porte, salua les personnes à l'intérieur et m'assis à la table qui se située prés de la cheminée qui crépitait
Je me servis un verre, quand soudain mon regard se posa sur un inconnu assis non loin de moi, aprés quelques secondes je vis une épée accrochée à son ceinturon
je me leva, m'approcha de lui et lui tint ces paroles...

- Demat messire, je n'ai pas l'honneur de vous connaitre, je me présente je suis Alesius, lieutenant de police de notre charmante ville
L'inconnu fit un signe de la tête
- Enchanté Lieutenant mon nom est Baldur
- J'ai cru remarqué que vous étiez armé, sachez car je doute que vous soyez au courant que le port d'arme est interdit aux étrangers en Bretagne, de ce fait auriez vous l'obligence de me remettre votre épée messire!?
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Bawika




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MessageSujet: Re: De retour à l'Auberge   De retour à l'Auberge EmptyVen 9 Fév - 11:08

Bawika a écrit:
Bawika arriva à l'Auberge et y trouva Alesius en compagnie d'un homme en armes qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Voir Alesius lui rappela qu’il y a quelques temps, il lui avait offert sa chemise pour sécher ses pleurs, et elle se dit qu’elle ferait bien de ne pas oublier de l’emmener…

Demat, Alesius…

Elle le regarda d’un air navré, elle ne savait pas quoi lui dire… Mais il devait sûrement comprendre et partager la même peine qu’elle… Elle se tourna vers l’inconnu :

Demat, Messire…

Puis elle alla chercher, comme à son habitude, une bouteille de chouchen et des verres.

Servez vous, messieurs ! Je ne peux malheureusement pas vous accompagner, je dois partir pour Rennes au plus vite.

S’adressant de nouveau à l’homme :

Si vous souhaitez être hébergé ici, vous êtes le bienvenu. Comme vous l’avez compris, je ne peux pas vous accueillir personnellement plus longuement, mais vous trouverez des chambres à l’étage, et la cuisine par ici. Faites comme chez vous…

Un parchemin posé sur une table attira soudain son regard. En le lisant, elle sut qu’elle ne s’était pas trompée, et qu’elle n’avait plus de temps à perdre. Elle fila dans sa chambre et prépara ses bagages. Elle choisit une tenue seyante pour le voyage, s'enveloppa également d'une cape de son mari, et mit dans un sac les robes noires qu’elle avait achetées il y a peu… Et sa chemise de collection... C’était suffisant. Elle ressortit et s’arrêta juste le temps d’écrire quelques mots sur un parchemin et de l’envoyer à Tamuril par l’intermédiaire de Munenn pour lui annoncer son arrivée.

Citation :
J’arrive !
Da garout a ran

Puis elle se rendit aux écuries. Elle sella Patof, accrocha solidement ses affaires, et monta. Elle n’avait guère l’habitude de chevaucher seule. Mais elle voulait rejoindre son époux au plus vite. Alors elle fit galoper le cheval en direction de Rennes, sa cape trop grande volant derrière elle.
nelly53 a écrit:
nelly rentra tard à l'auberge, elle monta dans sa chambre. Elle alluma une belle bougie et fit une prière pour la mémoire de la Reyne disparue.
puis elle ne tarda pas à se coucher.
Le 8éme Templier a écrit:
Baldur observa l'homme s'approchait de lui, qui lui recommanda de retirer son épée durant son séjour en cette belle terre. Il décrocha le ceinturon qui retenait son épée et la posa sur une table. L"aubergiste arriva et lui fit quelques recommandations, avant de retourner près de ses amis. Le chevalier sortit dehors. Kerlane, le valeureux soldat, prononça encore le nom d'Orathor ... Il resta songeur. Orador était il vraiment là ? Baldur enmena son cheval aux écuries et demanda de l'aide au vayant Kerlane. Le vieil homme déposa la selle sur une rembarde et emorta ses effets dans l'auberge, tellonait par Kerlane. Il prit une modeste chambre et déposa ses quelques effets, remerçiant le jeune homme d'être venu l'aidé. Quand il fut parti, Baldur rangea ses effets et enleva sa côte de maille, avant de revêtir une tunique noir, à l'écusson brodait d'un griffon, tenant entre ses serres une épée. Il s'allongea et s'endormit sur son lit.
nelly53 a écrit:
Nelly se leva encore un peu lasse, elle avait cauchemardé toute la nuit. Ce devait être le décès de la Reyne qui l'avait travaillé. Après avoir fait une petite prière en sa mémoire elle descendit, L'auberge était calme, les voyageurs de passage prenaient leur petit déjeuner en silence.

Nelly les salua au passage et fila vers l'église.
kerlane a écrit:
Arrivez à l'auberge kerlane attacha le destrier à un crochet scellé au mur et entra dans les lieux. Puis il commanda du pain et du lait caillé.
kerlane a écrit:
Kerlane s’approcha de la cheminée, se délesta de sa harpe qu’il portait sur son dos, puis il sorti un parchemin qu’il avait trouvé la veille au soir dans la rue Notre Dame, c’est un poème certainement pensa t’il, et toute la nuit il avait cherché une composition musicale pour l’accompagner. Assis en tailleur tournant le dos à la salle vide et silencieuse, la harpe calée tout contre lui le regard humide et perdu dans les flammes dansantes du foyer, il se mit à pincer une corde puis deux et d’une voix douce et venant du plus profond de son être, il chanta en pensant à sa noble Reyne défunte:


Si les matins de grisaille se teintent
S'ils ont couleur en la nuit qui s'éteint
Viendront d'opales lendemains
Reviendront des siècles d'or cent fois mille et mille aurores encore.

Si mort à mors duchesse, noble Dame
S'il n'en sera plus que poudre de corps
Dorme son cœur bordé d'or
Reviendront les siècles d'or cent fois mille et mille aurores encore.

Si moribonds sont les rois en ripaille
Si leurs prisons sont des cages sans fond
Viennent l'heure des évasions
Reviennent des siècles d'or cent fois mille et mille aurores encore

Si mort à mors duchesse, noble Dame
S'il n'en sera plus que poudre de corps
Dorme son cœur bordé d'or
Reviendront les siècles d'or cent fois mille et mille aurores encore.


Si mille soleils de métal prennent voile
Dix mille soleils de cristal font merveille
Viennent des lueurs de vermeil
Reviennent des siècles d'or cent fois mille et mille aurores encore

Si mort à mors duchesse, noble Dame
S'il n'en sera plus que poudre de corps
Dorme son cœur bordé d'or
Reviendront les siècles d'or cent fois mille et mille aurores encore.

Si mille brigands à l'encan font partage
Dix mille enfants des torrents font argent
Viennent des fleurs de safran
Reviennent des siècles d'or cent fois mille et mille aurores encore

Si mort à mors duchesse, noble Dame
S'il n'en sera plus que poudre de corps
Dorme son cœur bordé d'or
Reviendront les siècles d'or cent fois mille et mille aurores encore.


HRP: Tri Yann "Si mort à mors" !
Faltingues a écrit:
Faltingues arriva en milieu de journée. Il apportait victuailles et boissons. En l'absence de Bawika et Tamuril, à Rennes pour les obsèques de la Reyne, l'Auberge devait recevoir dignement ses Hostes.
L'Auberge était vide. Les deux hommes avec lui descendirent les tonneaux à la cave pendant que Faltingues faisait l'inventaire dans la dépendance. Un peu de ménage et de rangement et il repartirent pour Vannes.
kerlane a écrit:
Faltingues dit: L'auberge était vide Evil or Very Mad
chitoss a écrit:
Laughing Laughing Laughing
Le 8éme Templier a écrit:
Baldur avait dormit tout le jour et se leva en début de soirée. Cela faisait quelques semaines qu'il n'avait pas gouté au plaisir de sommeiller dans des couvertures. Il poussa ses couvertures et se frotta le visage. Le jour baissait. Le chevalier se leva et fit un brin de toilettes, puis il se taya la barbe, qui n'avait pas était soigné depuis quelques jours. Ses effets militaires trainait pa terre, et il s'empressa de les ranger dans la petite commode, près de la fenêtre. Il se vêtit d'une chemise noir, d'un pantalon noir et de chausses de la même couleure, bien qu'il ne soit pas en deuil. Baldur enfila un manteau et ouvrit les fenêtres, pour aérer sa chambre. Il prit un petit couteau qu'il accrocha derrière sa ceinture et descendit en bas. La fin le tenayait. Il salua les quelques personnes présentes et alla se servir un copieu repas au buffet. Tout en mangeant, il demanda Kerlane qui était entré :

_ Tu ne connaitrais pas un maître forgeron qui pourrait ferrer mon cheval, mon jeune ami ?

Kerlane s'assit en face du chevalier, une miche de pain dans la main et se frotta le menton.

_ Bah ... il me semble que Morteeau est forgeron.
_ Je te remerçis jeune Kerlane, dit-il avec un sourire. Le village est en émoi, des brigands trainent dans le coin il me semble ?

Kerlane serra les points et enchaina avec force.

_ Oui de maudits brigands qui déttroussent les honnêtes gens. Je vais suivre un petit groupe qui va se charger de botter le train à ses maudits voleurs Evil or Very Mad

Baldur rit et finit son assiette.

_ Eh bien je vais aller faire un tour du côté de ce dénommé Morteau, qui j'espère, me viendra en aide Very Happy

Il s'essuya la bouche et sortit dehors. La nuit était tombé. Le chevalier sella son cheval, qui renacla, trsè mécontant de devoir reprendre la route, mais Naldur lui glissa à l'oreille :

_ Ne t'inquiète pas mon tout beau, nous allons faire changer tes fers :wink:

Le cheval, du nom de Tempête, sortit du box. Baldur monta sur son destrier et chevaucha vers les portes de la ville.
kerlane a écrit:
Kerlane commanda un bol de lait caillé. Aujourd'hui se dit il on enterre sa Reyne, il ne boira pas de chouchen, non pas aujourd'hui, mais demain oui demain, où une nouvelle ère commencera pour la Bretagne, une ère pas des plus joyeuses non, déjà au loin des nuages noires annonciateurs de mauvaises nouvelles pointent leur nez !
kerlane a écrit:
Le bar frétillait encore lorsque kerlane eu finit son déjeuner. Il était décidé à aller voir le forgeron, il ne savait comment il aller surmonter sa timidité mais il avait décidé d’offrir cette crémaillère au jeune couple, c’est important se dit il, un foyer sans crémaillère, c’est comme un Barde sans sa Harpe. Ainsi en avait conclu kerlane, et quand il avait une idée en tête rien ne pouvait l’en détourner.
Il paya son dû, puis il prit la direction de la rue Bourreau.
tiscolus a écrit:
Tiscolus rentre dans l'auberge et n'y trouve personne, etonant se dit il! Il decida de rester et attendre jusqu'à ce que quelqu'un franchise la porte pour lui payer un verre ou deux ...En attendant il discuta avec l'aubergiste Bawika la dame de Tamuril...
Bawika a écrit:
Bawika a écrit:

Puis elle se rendit aux écuries. Elle sella Patof, accrocha solidement ses affaires, et monta. Elle n’avait guère l’habitude de chevaucher seule. Mais elle voulait rejoindre son époux au plus vite. Alors elle fit galoper le cheval en direction de Rennes, sa cape trop grande volant derrière elle.

Rolling Eyes

HRP Pour être plus claire : BAWIKA N'EST PAS LA POUR LE MOMENT et c'est écrit sur cette même page, à peine qq posts plus haut... /HRP
kerlane a écrit:
HRP: tricolus tu parles à un travelo là Very Happy

RP: Holla Triscolus mais tu parles tout seul là ? Et bien mon ami tu as trop bu !!! Kerlone l'aida à s'installer à table et commanda une excellente bouteille de chouchen avec des sardines grillées, que son ami Triscolus et lui dégustére tranquillement !
nelly53 a écrit:
Nelly rentra tard de son bureau , elle ne mit point grand temps à monter se coucher.
nelly53 a écrit:
Nelly avait très peu dormi cette nuit là, le soin de ses animaux, faire un tour dans ses champs voir si la pluie n'avait point mis à mal ses légumes, l'avait contraint à se lever tôt. Elle prit un petit déjeuner léger.

La grande salle de l'auberge était étrangement calme. les propriétaires absents, les clients déjeunaient en silence.
Nelly alla les saluer et leur demander s'il avait tout ce qu'il leur fallait. On lui répondit qu'ils ne manquaient de rien. Il est vrai que l'organisation de la maîtresse des lieux n'était plus à démontrer :wink: Very Happy

Après avoir devisé un peu avec ces clients de passage, Nelly prit la direction du centre du village.
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Bawika




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MessageSujet: Re: De retour à l'Auberge   De retour à l'Auberge EmptyVen 9 Fév - 11:10

Bawika a écrit:
Arrivant en vue de l'Auberge, Bawika coupa à travers champs pour aller directement aux écuries. Elle y resta un moment pour s'occuper de Patof, puis elle fit discrètement le tour de l'Auberge et y entra par la porte de service. Elle était sale et fatiguée et n'avait pas envie de voir du monde pour le moment. Elle mit de l'eau à chauffer, et pendant ce temps, elle alla voir s'il y avait du monde à la cuisine. Elle entrebaîlla la porte... Personne ! Elle entra comme une voleuse, prit un fromage entier et une bouteille de chouchen dans le buffet, et repartit aussitôt. Une fois l'eau à bonne température, elle prit un bain tout en grignotant son fromage et en buvant le chouchen. Lavée, délassée et rassasiée, il ne lui restait plus qu'à prendre quelques heures de repos avant de pouvoir reparaitre en société...
chitoss a écrit:
Chitoss longe le mur de l'auberge...il voit de la lumiere a l'interieur...il reconnai sa fillote....

-PSSSST! FILLOTE!..C'EST MOI!...TU ES SEUL??...FAUT QUE J'TE PARLE! VITE AVANT QU'ILS ARRIVENT!!
Bawika a écrit:
Bawika s'apprêtait à souffler sa bougie lorsqu'elle entendit du bruit. Elle s'enveloppa dans un grand châle et ouvrit doucement une fenêtre. Elle eut un peu de mal à reconnaitre la voix de son parrain qui semblait altérée par son état plus qu'étrange, mais c'était bien lui... Un peu inquiète, elle était néanmoins contente qu'il se soit décidé à venir vers elle, peut-être pourrait-elle l'aider, ou du moins en savoir plus sur ce qui lui arrivait...

Parrain ? C'est toi ? Entre vite, euh... Tu seras en sécurité ici !

Et elle ouvrit en grand la fenêtre.
chitoss a écrit:
Chitoss entre en vitesse , referme la fenetre et tir les rideaux.....il est agité et son esprit va dans 10 directions a la fois...

-Alors tu les as vu?...ils sont partout!....ils ont faillis m'avoir hier soir.....faut que je parte...j'me pousse en France.....ne le dis a personne...ils ont des espions partout....?....chuuuuuuuut!....ecoute...

Chitoss regarde nerveusement dehors en tirant les rideaux legerement....

-Ils sont la....je doit partir maintenant...
Bawika a écrit:
Bawika observait attentivement son parrain, il était très agité, en proie au délire, et semblait complètement paranoïaque. Elle pensa qu'il valait mieux jouer son jeu pour éviter de le braquer.

Ne t'inquiète pas, tu as été très discret, je suis sûre que personne ne t'a vu entrer ici... Et puis tu ne peux pas partir comme ça ! Bois donc un peu de chouchen, et mange un morceau de ce fromage, ça te donnera de l'énergie pour le voyage, dit-elle gentiment en lui tendant la bouteille et du fromage. D'ailleurs, que vas-tu donc faire chez les françois ?

Elle s'approcha de la fenêtre et écarta un peu le rideau, avec beaucoup de précautions. Comme elle s'y attendait, elle ne vit absolument rien dehors.

Dis-moi, parrain, ces espions doivent être bien cachés, je n'ai pas réussi à en voir un seul ! Sais-tu qui les envoie ? Et ce qu'ils te veulent ?
chitoss a écrit:
-Ils veulent ça....

Chitoss sort son petit coffre de son sac et enleve sa botte pour prendre la clé qu'il y cache...

- Je vais te montrer fillote...mais je t'avertie...tu ne devra en parler a PERSONNE sinon...

Soudain , un bruit a l'exterieur...

-CHUUUUUUUUUUT....ils sont là....faut que je parte!!

Chitoss remet son coffre dans son sac , remet sa botte et et se pousse par la porte de devant......

La clé est resté sur le plancher....

Bawika a écrit:
Bawika sursauta, elle avait entendu le bruit elle aussi... Son parrain avait-il raison ? Ou devenait-elle folle elle aussi ?

Parrain ! appella-t-elle.

Mais il était déjà parti. C'est là qu'elle remarqua qu'il avait oublié la clé du coffre qui renfermait... elle ne savait même pas quoi... Elle la ramassa et la regarda. C'était une petite clé ordinaire. Elle la serra dans sa main, il allait falloir lui trouver une bonne cachette ! Elle alla ensuite à la fenêtre et écarta le rideau pour regarder dehors si elle voyait les fameux espions... Mais elle ne vit que Sprid étalé sur le rebord de la fenêtre. Visiblement, il l'avait percuté, pensant peut-être qu'elle était ouverte... Elle ramassa l'oiseau et le secoua un peu.


Eh bien ? Tu joues les espions ? Tu nous as fait peur pour rien, à mon parrain et à moi...

Il reprit conscience et s'envola jusqu'en haut de l'armoire, l'air un peu honteux de son erreur de pilotage. Bawika sourit, cacha la clé quelque part, et alla se coucher, car toutes ces émotions l'avaient fatiguée...
Tamuril a écrit:
Tamuril rentra tard mais pas les mains vides. Il était passé par la Boutique et avait pris un sachet de Bonbons à la Violette. Merveilleuse recette de Aera.

Dans l'écurie il vit Patof en forme. Bawika était là. Il alla doucement jusqu'à leur chambre. Sa femme dormait profondément. Il déposa le sachet près d'elle et un baiser sur sa joue, puis se glissa hors de la chambre vers son bureau. Au passage il prit une bouteille de Chouchenn à la cuisine. Sprid, qui l'avait précédé, picorait dans un Bawipain. Il le suivit jusqu'à son bureau.
lord_ulysse a écrit:
Lord_ulysse entra dans la taverne, épuisé, après avoir passé la soirée à la maison de quartier

Demat. Je voudrais savoir si vous avez une chambre pour moi.
Tamuril a écrit:
Affairé à la cuisine Tamuril entendit quelqu'un dans la Salle Commune et s'y rendit.

Demat Messire. Soyez le bienvenu. Bien sûr nous avons de belles chambres disponibles. Prenez un siège et un petit verre de Chouchenn en attendant de vous la montrer.
lord_ulysse a écrit:
Lord_ulysse pris fort volontier le siège et le petit vers de chouchen, et attendit en reniflant les deliéieuses odeurs venant de la cuisine.

Trugarez, messire.
nelly53 a écrit:
Nelly venait de la taverne de Vincent, elle était passée chercher quelques dossiers à la mairie et s'en retournait à la boulangerie. Elle passa à l'auberge pour voir avec Tam et Bawika si tout se passait comme prévu pour l'inauguration du lendemain. une messe serait faite tout spécialement pour feue notre Reyne , une bénédiction d'une plaque commémorative serait faite, et serait transportée en procession place du Roy, ladite place serait dorénavent rebaptisée:"Plas ar Rouanez Nathan/ place de la Sainte Reyne Nathan" .

Elle y retrouva Lord_Ulysse attablé devant un verre


demat Lord, ravie de vous retrouver ici, vous verrez, vous vous plairez ici, les aubergistes sont toujours très accueillants.

permettez moi de vous offrir un verre

Tam était occupé aussi à offrir une bouteille

- Demat Tam, pas trop fatigué ces temps-ci, tous ces aller-retour entre Rennes et ici
Tamuril a écrit:
Je vous en prie Messire.

Nelly arriva. Ses paroles remirent Tamuril dans le temps présent.

Demat Nelly. Je dois en effet l'être. Je viens de m'apercevoir que je croyais que nous étions déjà dimanche. Je m'affole pour rien depuis se matin.

Il partit en riant à la cuisine chercher du Chouchenn et revint avec 3 verres qu'il servit.

Yec'hed mat ! Dit-il, riant encore.
Bawika a écrit:
Des éclats de rire réveillèrent Bawika. Elle reconnut la voix de son mari et se leva aussitôt. Après s'être habillée et coiffée, elle sortit de sa chambre et se rendit dans la salle commune. Il y avait un peu de monde. Hum, pensa-t-elle, j'ai bien fait de ne pas me précipiter ici en chemise de nuit...

Demat d'an holl ! Bienvenue à l'auberge, dit-elle en souriant à l'inconnu qui était attablé là. Puis elle se tourna vers Nelly : Demat Nelly, comment vas-tu ?

Enfin elle alla déposer un baiser sur les lèvres de Tamuril.

Demat Kalonig ! Je suis très heureuse de te voir...

Elle observa la table, comptant les verres.

Ca ne dérange personne si je bois à la bouteille ?
Tamuril a écrit:
Tamuril embrassa sa femme.

Demat Loutig. Hooo. Voyons attends. Je t'apporte un verre.
Bawika a écrit:
Déçue, Bawika se résigna à boire dans un petit verre au lieu d'une grande bouteille...
Tamuril a écrit:
Voyant sa femme assoiffée, Tamuril repartit chercher des munitions.
lord_ulysse a écrit:
Lord_ulysse se reservit un autre petit verre.

Eh bien, je suis bien content d'avoir trouvé cette superbe auberge. Non pas que les rues de Vannes ne soient pas confortables !
Que préparez-vous Tamuril ?
nelly53 a écrit:
l'ambiance était à la détente à l'auberge, on vit descendre Bawika en forme, elle semblait avoir profité de quelques heures de sommeil en plus de son mari :wink: Very Happy

- Demat Bawika, je vois que tu es en forme, tu réclames déjà une bouteille Laughing
comment je vais? bien, malgré que je sois comme ton cher mari, en grand manque de sommeil ces derniers temps.

je prendrais donc volontiers de quoi me requinquer mais avec modération, je dois être capable d'aller faire mon marché pour les besoins de la mairie. Justement je dois y aller, les denrées de mes chers administrés ne doivent pas trop traîner. Et je dois ensuite filer très vite à la mairie, j'aurais surement du courrier mais ne pourrais hélas le traiter que demain.

Je vous dis à demain pour la messe


Les hommes devisaient de choses et d'autres. Lord_Ulysse semblait tout à son aise, pas étonnant, l'ambiance de cette auberge n'était plus à démontrer depuis longtemps.
Nelly après avoir bu un verre ou deux prit congé en indiquant qu'elle devait s'absenter du village jusqu'au lendemain.
Tamuril a écrit:
Devezh mat Nelly. A demain.

Hé bien aujourd'hui de simples saucisses grillées accompagnés d'une sauce aux Pommes. Et bien sûr de succulents Bawipains.

A ces mots (enfin le dernier) l'on vit apparaître Sprid. Toujours aussi curieux et surtout gourmand.

Je vais allez chercher les Pommes à la dépendance et je vais préparer la sauce. C'est assez long à cuire. En attendant servez-vous en Chouchenn. Je vous laisse la bouteille.
Tamuril a écrit:
Tamuril avait passé une partie de l'après midi à préparer la sauce aux Pommes. Il en fallait au moins 1 litre pour présenter aussi le buffet du lendemain.

Heureusement il y avait dans la dépendance tous les ingrédients nécessaires. La Bretagne est connue pour ses vergers et l'Auberge en a un. 12 bonnes grosses Pommes feraient l'affaire. Il prit aussi 2 beaux oignons et 50 gramme de Raifort. Le reste se trouvait à la cuisine.
Depuis les Croisades il était possible d'avoir certaines épices orientales. Elles serviraient pour la préparation.
Il éplucha les 12 Pommes et les coupa en quartiers. Il les mit à cuire à feu doux pendant 30 minutes après les avoir recouvertes d'eau fraîche du puits.
Dans une terrine il mélangea le reste des ingrédients :

Le Raifort fut râpé et les 2 oignons hachés menus. Il prit un bâton de Cannelle qu'il réduisit en poudre pour en utiliser 2 cuillérées à café. Il réduisit de la même façon des Clous de Girofle pour avoir 1 cuillérée à café. Et autant pour la Moutarde en poudre et le Poivre Blanc. Il incorpora ensuite 1 cuillérée à soupe de sel et 50 centilitres de Vinaigre de Malt.Et enfin 200 grammes de Sucre.

Entretemps l'eau des Pommes s'était évaporée et les quartiers devenus tendres pour les réduire en purée. Tamuril mélangea le tout et le porta à ébulition. Ensuite il laissa mijoter pendant 1 heure à feu doux, tout en remuant.

Une fois refroidi il mit le tout dans une terrine.


Voilà qui accompagnera très bien les grillades.

Il avait fait provision de saucisses, côtelettes et tranches de lard. Il y aurait aussi de la longe de Porc rôtie puis bouillie aux Aulx verts, aux oignons et au Pain grillé. Une crétonnée de légumes nouveaux et une Purée aux Racines (Carottes, Navets, Oignons) accompagneront le tout.
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Bawika




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MessageSujet: Re: De retour à l'Auberge   De retour à l'Auberge EmptyVen 9 Fév - 11:11

nelly53 a écrit:
Tout le conseil municipal était venu aider Tamuril et Bawika à préparer la réception qui suiverait la bénédiction de la place "Plas ar Rouanez Nathan"

Avec soin, les tables furent dressées, la grande salle revêtait des couleurs chatoyantes. Le décor avait été soigné pour l'occasion.

les boulangers, bouchers, taverniers arrivèrent en nombre pour garnir les tables.
Les odeurs diverses de tous ces mets mettaient l'eau à la bouche.
et l'on vit aussi s'entasser dans un coin de la salle, les tonneaux de chouchenn.
lord_ulysse a écrit:
Excusez-moi, je ne cesse d'entendre parler de "Bawipain" ? Quelle est donc ce suculent met ?

Sur ce, lord_ulysse se resservi sans remord un autre petit verre
Kante a écrit:
Est ce qu'il y a des crêpes pour le déssert ?

J'adore les crêpes Very Happy
Tamuril a écrit:
Au milieu des grillades Tamuril répondit à Kante.

Bien sûr il y en aura. La pâte repose et est bientôt prête.
sabotin a écrit:
Oh! les beaux tonneaux de chouchen, un ptit verre va nous réchauffer les coeurs avant de passer à table..
Tamuril a écrit:
Voilà. Voilà.

De retour à l'Auberge 3verresvinbi5
marquise66 a écrit:
Marquise avait suivi la foule vannetaise et ils étaient enfin arrivés a l'auberge. Elle alle saluer Tam' qu'elle n'avait pas osé déranger durant la cérémonie, ainsi que sa fabuleuse femme.
En passant devant le buffet, elle attrapa un bawipain et le dégusta en déambulant parmi les gens présents pour prendre des nouvelles de tout le monde...
Bawika a écrit:
Très occupée à veiller à ce que chacun soit servi, Bawika fit néanmoins une petite pause pour se servir un verre de chouchen et répondre à la question de Lord_Ulysse :

Les Bawipains sont les pains que je fabrique dans mon fournil ! Leur particularité est d'être difformes et tous différents les uns des autres... Ils ne sont donc pas très présentables, mais n'en restent pas moins délicieux. Tenez ! dit-elle en lui en tendant un. Goûtez donc !
Tamuril a écrit:
Tamuril passa aussi avec des Bawipains.

De retour à l'Auberge Bawipainska8

Tout en se désaltérant un peu.
De retour à l'Auberge Verreabsdj4
Annette a écrit:
Dés la fin de l'inauguration de la place en la mémoire de la très sainte Reyne, ils avaient suivi la foule jusqu'à l'auberge en murmurant par ci par là quelques mots pour ne pas trop se faire remarquer....et quelques rires commençaient à s’élever, la joie de cette bénédiction emplissait les cœurs… et redonnait un peu de paix en cette journée froide et ensoleillée.

Cela faisait un bon moment qu'Annette n'était passée saluer Bawika et Tamuril, elle s’en réjouissait à l’avance et même plus depuis leurs entrevues hilarantes en tavernes.
Elle gardait toujours un souvenir particulier de ce couple attentionné et accueillant !

Elle serra tendrement la main de Kromm en passant la porte, submergée par tant de souvenirs qu’elle conservait de cette auberge…elle en avait le regard tout embrumé !.


Tout ses allers-retours entre Rieux et Vannes, et sa chambre à l'étage, qui l’avait accueillie et protégée du froid, où elle avait réussi à casser l’encrier…. (Elle se demanda un instant si ses affaires étaient toujours là? Elle irait voir plus tard….ce n’était pas le moment)

… les nuits où elle était rentrée en douce pour farfouiller dans la cuisine à la recherche d’un petit quelque chose à se mettre sous la dent,…. Nelly qui bien souvent s’endormait devant l’âtre alors qu’Annette avait envie de crier son bonheur au monde entier…. sa sœur et Kromm qui avaient dû la ramener plus d’une fois après une beuverie en taverne… et sa démarche suspecte et chaotique en montant le grand escalier pour éviter cette satanée marche qui grince….
Ah ! Cette auberge avait fini par être pour elle comme une seconde maison…


Kromm lui prit la taille et lui sourit. Lui aussi, se souvenait sûrement de beaucoup de choses…

Ils étaient arrivés en renfort pour aider à préparer la réception tout en saluant les personnes qui étaient déjà présentes dans la salle.

Les festivités commencèrent et le repas s’annonçait plutôt bien !
Ils s’installèrent à table à côté de certains habitants du village qu’ils connaissaient bien et les discutions allèrent bon train…
Des mets, plus délicieux les uns que les autres, se succédaient avec les bouteilles de chouchen qui défilaient et commençaient à se vider à une vitesse stupéfiante…


Sans oublier les bawipains ....

Merci tamuril!
nelly53 a écrit:
hum!! comme çà sent bon les bawipains tout frais et les crêpes Razz

et en voilà de bien jolis verres bien remplis, je me laisse tenter pour une fois.

Allez Tam ressers nous un verre Very Happy
sabotin a écrit:
Le bruit des verres et des assiettes remplissait la salle. Sabotin surveillait Nelly du coin de l'oeil...elle en était déjà à son troisième.

Les plats défilaient à toute allure, de quoi casser le régime le plus strict.

"Tiens Nelly, une petite grillade, on la partage ?".
nelly53 a écrit:
- oui mon bien aimé on partage cette grillade

[i] Nelly regardait intensément Sabotin
Tamuril a écrit:
Tamuril passait de tables en tables. Puis vint le moment des crêpes.
De retour à l'Auberge Crepesfx0

Servez-vous. Il y en a d'autres.
sabotin a écrit:
Merci Tam, oh ! nelly je crois que là je vais encore craquer! Goûte celle à la confiture, je te jure que c'est délicieux.

Sabotin en propose un petit morceau à Nelly, avec un regard plein de douceur.
Enzo52 a écrit:
Enzo arriva devant l'auberge. Elle entendait les voix de ses chers amis, et une joie immense l'envahit.

Elle hésitait à pousser la porte. Cela faisait si longtemps qu'elle était partie... Après un temps de réflexion, elle se décida enfin.


Bonjour tout le monde...

Elle avait presque chuchoté tellement elle était angoissée. Comment allaient-ils réagir à son retour?
marquise66 a écrit:
Marquise, qui en était a sa troisieme crepe, se retourna en entendant quelqu'un entrer. Elle connaissait ce visage...mais de nom seulement...mais où???
Elle chercha rapidement dans sa mémoire puis se souvint où elle l'avait vu : le bureau de Nelly a la mairie!!!! Sur le portrait de famille.... Il s'agissait d'Enzo...
Marquise se tourna vers Nelly qui savourait la crepe que lui tendait Sab', elle ne semblait pas avoir entendu sa soeur entrer... Elle lui tira la manche...


-Nelly... tu devrais te retourner...il y a une surprise pour toi...
Bawika a écrit:
Bawika, entendant la porte s'ouvrir, s'approcha pour accueillir la personne qui arrivait, son verre de chouchen à la main. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle reconnut Enzo ! Elle en laissa échapper son verre qui se brisa sur le sol (fort heureusement, il était presque vide !) et resta pétrifiée, n'osant pas en croire ses yeux.

Enzo ! Shocked Je... C'est bien toi ? Je ne rêve pas ?

Bawika s'approcha d'elle et la serra dans ses bras. Indubitablement, Enzo était bien réelle !

Eh bien... Je crois que nous allons avoir tous beaucoup de choses à nous raconter ! Entre donc, il y a du monde qui va être aussi ravi que moi de te revoir ! Et... je vais te chercher un verre de chouchen, ça ne sera pas de trop je pense ! Comme ça, ça m'évitera de te monopoliser ! :wink:
Annette a écrit:
Annette qui était toujours là, se releva pour admirer cette nouvelle venue dont elle connaissait tant de choses....Elle repensa aux vieux parchemins qu'elle avait trouvé dans la maison de quartier puis s'avança timidement vers Cette Dame.....

Demat Dame Enzo, je suis ravie de vous rencontrer....

Elle n'osa trop lui poser de questions et retourna à sa place discrètement, voyant que Bawika s'occupait fort bien d'elle....
nelly53 a écrit:
Nelly dégustant les crêpes en bonne compagnie, se vit tirer sur la manche et quand elle se retourna, elle crut tout d'abord rêver, mais non ....

- ENZOOOOOOOOO !!!
ma petite soeur... je te croyais perdue, partie si longtemps, je n'y croyais plus, quel bonheur !!!

Nelly courut embrasser sa petite soeur, la serra très fort dans ses bras
- Tu sais depuis ton départ comme l'a dit Bawika, il va y en avoir des choses à raconter...
Tu nous a tellement manqué...
Enzo52 a écrit:
Enzo était folle de joie. Ses chers amis ne l'avaient pas oublié! Elle les serra un par un dans ses bras, et salua chaleureusement les gens qu'elle ne connaissait pas encore. Bawika lui apporta un verre de chouchen, qu'elle bu d'une traite avec reconnaissance (là où elle était jusqu'à maintenant, il n'y avait pas de chouchen...). Elle s'installa auprès de ses amis, et savoura longuement ce doux moment. Elle n'aurait jamais imaginé un tel bonheur, après tant de temps...

Je suis partie trop longtemps loin de vous, mes amis. J'ai loupé une partie de notre histoire, mais je compte bien rattraper ça! J'attends avec impatience que vous me contiez vos aventures, mais d'abord, je voudrais porter un toast à ma grande soeur Nelly qui a fait un bout de chemin pendant mon absence, et puis à vous tous qui êtes restés fidèles à notre chère ville!
Alors, à vous! Very Happy
alesius a écrit:
Alesius qui rentrait de mission, décida d'aller faire un tour à l'auberge afin d'y prendre un petit remontant
Al s'arreta devant l'entrée de l'auberge et entendit un vacarme énorme à l'intèrieur

Mais c'est la fête à Vannes!!!! Very Happy se dit il!!!
Tout curieux il passa la porte de l'auberge, et là!!!!!!!!!
Il n'en cru pas ses yeux sa marraine, celle qui l'avait accueilli à son arrivé à Vannes était de retour

Alors Enzo comment ca va?!!! comme ca me fait plaisir de te voir!!!
Al la prit dans ses bras, puis se servit un verre tant l'émotion était forte
lord_ulysse a écrit:
Tandis que la joie des retrouvailles éclatait, Lord-ulysse enchainat un bawipain sur une crèpe. Le chouchen accompagnai merveilleusement ces délices.
Il se tourna vers Annette.


Comment allez vous depuis Rieux ?
kerlane a écrit:
Kerlane arriva exténué, il avait galopé des lieux et des lieux pour annoncer cette nouvelle.

Hoyé hoyé vannetaises et vannetais, à ce jour une grande nouvelle nous ai parvenue, notre bien aimée mairesse, Dame Nelly a été anoblie !!!

Elle est devenue Baronne, et je propose pour fêter cela que nous levions notre verre à cette excellente nouvelle ! Kerlane prit son verre, le leva aussi haut qu’il le peu et lança à l’assemblé : A Nelly !!!!!
lord_ulysse a écrit:
Lord_ulysse leva son verre à moitié plein ( ce n'était pas le moment de le qualifier d'a-moitié-vide )

A Nelly !

Puis il applaudit chaleureusement
Annette a écrit:
Restée un peu l’écart, non loin de Kromm, Annette appréciait le retour de Enzo et savourait les délices de la table, lorsque son vieil ami Lord_ulysse vient prendre de ses nouvelles

Elle le salua chaleureusement

Demat mon cher mentor !
Cela fait bien longtemps ….Avez vous recut mon message ?

Elle lui fit un sourire et ne le laissa pas entamer sa réponse, trop ravie de le voir

Ah je deviens…heu… toujours la même j’espère ??
Et vous ?
Racontez moi ?

Lorsque la nouvelle apportée par Kerlane retentit dans l’auberge !
Annette ne savait trop que penser de cette nouvelle mais félicita Madame la maire.

Félicitations Nelly!
alesius a écrit:
Al se remit de ses émotions et salua le reste des personnes présentes à l'auberge
C'est une bonne nouvelle pour Nelly, elle le mérite amplement, alors tournée générale!!!! Very Happy
lord_ulysse a écrit:
Après avoir but à la santé de Nelly, Lord_ulysse se tourna vers Annette.

Je suis très heureux de vous revoir !
Moi, je vais très bien. Il me reste encor quelques affaires à régler en France, et tout sera parfait...Mais bon.
Je trouve que Vannes est une ville particulièremennt joyeuse et acceuillante. Vous y faites quoi exactement ?
nelly53 a écrit:
Nelly était aux anges, elle était si bien, quelques moments de répit avec ses amis de longue date, les nouveaux si sympathique comme Kerlane et Lord-Ulysse, sa petite soeur qui lui avait tant manqué, elle s'était fait tellement de sang d'encre pour elle.

tout le monde se régalait de crêpes et de chouchenn quand Kerlane annonçà la dernière nouvelle en date. C'est vrai que Nelly n'aimait guère se mettre en avant. Elle avait reçu la veille une missive lui annonçant la nouvelle qui ne l'étonnait guère puisqu'après moults discussions avec la duchesse et amie Valuu, ella avait fini par accepter de porter un titre.
Elle qui un mois avant ne sentait pas prête du tout, préférant rester à la hauteur de tout un chacun. Elle avait à coeur de rester abordable par tout le monde. Et notamment par les tous jeunes arrivants dans son village.

Depuis son refus d'être anoblie par le duc Amalric, on lui avait souvent fait comprendre qu'elle avait eu tort, qu'elle méritait ce titre, que la noblesse, elle avait avant tout dans le coeur, que sa ses propos souvent amenés avec sagesse seraient fort appréciés à la cour des hermines où elle devrait avoir sa place.
petit à petit , l'idée fit son chemin et Nelly se laissa convaincre et ce grâce à cette conviction restée intacte : Nelly porterait un titre mais elle resterait avant tout dans son coeur et dans sa façon d'être, Nelly la Vannetaise .

tout le monde trinquait à la nouvelle .

Nelly d'ailleurs n'avait pas encore officilaisé la chose, elle devait porter allégeance à la la duchesse, mais ses administrés passaient avant.
c'est comme son champ de vaches ou son échoppe, elle veillait tellement à ce que les marchés soient bien suivis, qu'elle se couchait tard le soir après avoir fait son tour . et en oubliait de travailler dans son échoppe, par 2 fois c'est arrivé le temps de son mandat.


Merci les amis, oui trinquons à cette bonne nouvelle Very Happy

Mais soyez rassurés , je reste avant tout Nelly, alors entre nous surtout pas de baronne :wink: juste Nelly.

mon titre je le garde quand je serais obligé dans les grandes occasions :wink: et qu'il sera de mon devoir de le montrer.

yec'hed mat !
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Bawika




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MessageSujet: Re: De retour à l'Auberge   De retour à l'Auberge EmptyVen 9 Fév - 11:13

Annette a écrit:
Tout en savourant le chouchen de l'auberge, en saluant Nelly de la tête, comme pour la féliciter, Annette expliquait à son vieil ami ce qu'elle faisait à vannes, elle lui parla de son champs de blé et de son désir d'aider les nouveaux arrivants en ville....et que par la même occasion elle avait réouvert la maison de quartier où il était plus que le bienvenu et où ils auraient l'occasion de parler plus longuement .
Elle aborda aussi, discrètement, la présence de Kromm dans sa vie.
celui ci, d'ailleurs, était parti dans de grandes discutions avec la tablée.
Kromm a écrit:
Alors qu’Annette répondait à Lord Ulysse, Kromm à côté d’elle racontait à des convives stupéfaits la fin du sinistre Tobias. Dégustant moult crêpes arrosées d’un délicieux chouchenn, il avait pris un œil malicieux pour tenir tous ses auditeurs en haleine. Quand il sentit soudain qu’on le tirait par la manche. Un bawipain à la main, il se retourna, un peu surpris qu’on puisse l’interrompre dans son récit, et découvrit un de ces gamins dont il avait fait ses « indics » sur le marché :
- Oui, Ti’Jean ? Que veux-tu ? Tiens, prends donc une crêpe, c’est jour de fête aujourd’hui !

Kromm tendit l’assiette au petiot qui n’osait se servir, intimidé par la présence de tout ce monde à l’auberge.

- Allez, sers toi, n’aie pas peur !

Ti’Jean prit enfin d’une main une crêpe dans la pile, alors qu’il tendait à Kromm une missive de l’autre :
- Un messager à cheval est arrivé en ville tout à l’heure, Sergent. Il vous cherchait, mais comme tout le monde était déjà ici…

Alors que Kromm, l’œil interrogateur, décachetait déjà le pli, le gamin poursuivit :
- Je lui ai dit que je vous connaissais bien et que je savais ou vous trouver. Il m’a donné ce parchemin en me demandant de vous le remettre au plus vite….

Kromm écoutait maintenant l’enfant d’une oreille distraite. Il lisait le contenu du pli et son front se barra d’une ride soucieuse. Tout en finissant sa lecture, il fouilla dans sa poche et en ressortit un écu qu’il tendit au garçon :
- C’est bien, Ti’Jean. Tiens, prends ça pour ta peine. L’homme est-il encore en ville ?
- Non, Sergent. Il est reparti aussitôt, et… il m’a donné aussi un écu, vous savez …

Kromm sourit à l’enfant en lui ébouriffant sa tignasse :
- Tu es un honnête petit gars. Garde cette pièce, et ressers toi si tu as faim…

Ti’Jean ne se fit pas prier, repiocha dans la pile de crêpes, puis alla rejoindre un groupe d’enfants qui jouaient dehors.

Les personnes autour de Kromm le regardaient d’un air interrogateur. Annette, tout en parlant avec Lord Ulysse, s’était soudain inquiétée de le voir aussi soucieux et se pencha sur lui :

- Que ce passe-t-il, mon Kalonig ?

Kromm posa sa main sur celle de sa bien aimée et tenta un sourire qu’il espérait rassurant :
- Ce n’est rien, ma douce, je t’expliquerai. Mais je vais devoir bientôt m’absenter un moment de la ville…. Je dois rentrer à la Maison Sise, maintenant. Mais reste à t’amuser ici avec tes amis, si tu veux !
- Non, je rentre avec toi. Aide-moi simplement à récupérer les dernières affaires que j’ai laissé dans ma chambre, à l’étage !

Annette s’excusa auprès de Lord Ulysse. Ils se levèrent tous les deux en essayant de rester discret et montèrent à l’étage. Annette ouvrit la porte de sa chambre avec la clé qu’elle avait conservée. Ils entrèrent dans la pièce et refermèrent derrière eux, retrouvant le silence après le brouhaha de la salle commune. La jeune femme ouvrit l’armoire et prit un sac de toile :
- J’en ai juste pour une minute !

Kromm ouvrit la fenêtre en grand et resta pensif, les mains posées sur la balustrade. Le ciel était tourmenté tout comme lui. Les branches d’arbres, complètement dénudées maintenant, fouettaient l’air sous de brusques rafales de vent. Il prit une grande inspiration, et sentit soudain la jeune femme venir dans son dos et poser sa joue contre son épaule :
- Que ce passe-t-il, mon aimé ?
- J’ai reçu une lettre du père de Tanyya. Il me demande instamment de venir le retrouver au plus vite...
- Le père de Tanyya ? Mais pourquoi ?
- Je ne sais pas. Il ne l’a pas précisé dans sa lettre.
- Tu veux que je vienne avec toi ?

Kromm se retourna et prit Annette dans ses bras en souriant :
- Non, ma douce. Reste ici. On a besoin de toi à la Mairie. Surtout en ce moment. Je ne partirai pas avant la fin de la semaine, et j’espère être de retour très rapidement

Elle se blottit un peu plus contre lui en chuchotant :
- Tu vas me manquer, mon tendre…
- Tu me manques déjà, ma douce… Mais une fois que je serai rentré, je serais tout à toi et nous pourrons enfin partir !

A ces mots, elle se recula un peu, lui sourit et ils s’embrassèrent tendrement.


Quand ils descendirent quelques instants plus tard dans la salle avec les dernières affaires d’Annette sous le bras, et qu’ils quittèrent l’auberge du Liziec pour la Maison Sise, plus personne ne faisait attention à eux….
marquise66 a écrit:
Marquise avait bien mangé et bien (beaucoup?) bu mais les journées passaient sans meme qu'elle s'en rende compte, et meme si elle se sentait bien entourée de ses amis, elle devait partir, elle avait promis a sa soeur qu'elle repasserait la voir...elle ferait un petit crochet par la maison des Lys afin de vérifier que ses habitants se portaient bien avant...

Marquise se leva et salua tout le monde, puis se dirigea vers la porte...
Fou a écrit:
Le fou dans son coin était resté,
Pour qu'une histoire soit racontée,
Dans les jours à venir,
L'histoire même du passé et de l'avenir.

Il s'installa à son étude,
Prit la plume et l'encre,
Et en toute quiétude,
Ecrivit l'histoire des cancres.

L'histoire achevée,
La nuit avait filé,
Telle une ombre
Dans la pénombre
Qui s'évanouit
Petit à petit.

Elle avait laissé place au jour
Le temps de se parer de ses beaux atours
Pour se rendre d'un pas enjôleur
A la maison des conteurs.

Là bas, il s’installerait
Et raconterait
L’histoire de son peuple
Qu’il avait prit pour exemple
Pour ce conte sage
Contenant un message.
provencale a écrit:
bonjour a tous plusieurs personne m'ont conseiller de me présenter mais ou doit je le faire ?

merci de votre aide a tous!!
Isaïyl a écrit:
(Tu dois aller sur "Aide et tutorat" :wink: mais ne poste plus ici stp :? , je te retrouve sur ce topic! Very Happy )
Tamuril a écrit:
Tamuril avait reçu un message. Le devoir l'appelait au loin. Il eut le temps de souhaiter la bienvenue à Enzo et à reféliciter Nelly.
Il embrassa tendrement sa femme et partit au travail.


Ken emberr d'an holl.
De retour à l'Auberge Crepe3dn3
Bawika a écrit:
Bawika ne savait plus où donner de la tête avec toute cette agitation. Son mari devant repartir, elle l'accompagna à l'extérieur et le regarda s'éloigner. Puis elle rentra dans l'Auberge, vérifia qu'il y avait suffisamment de bouteilles de chouchen à disposition des soiffards qui se trouvaient encore là, puis elle entreprit de ranger un peu celles qui avaient déjà été vidées, histoire de faire de la place...
chitoss a écrit:
Gilles le pulpe voyageur debarque a l'auberge avec une missive..

Citation :


Salut fillote...

Je reviens a Vannes vendredi....

Je me sens beaucoup mieux maintenant...bizarrement je me sens mieux depuis que j'ai perdu mon paquetage dans une riviere en la traversant...

J'ai perdu mon petit coffre qui contenait ce talisman qu'un bizarroĩde de
marchant ambulant m'avait vendu il y a quelque années de ça

Je me demande vraiment si ca ne serait pas ce talisman qui me fesait perdre la boule....j'ai commencé a sombrer quand j'ai justement retrouver le coffret dans le fond de mon échoppe...je crois vraiment que ce truc m'as jeté un sort ou je n'sais quoi.....

Si je me souviens bien j'ai brulé ma maison avant de m'enfuir alors je t'écris pour reserver une chambre a l'auberge le temps que je rebâtisse ma maison...

A la r'voyure fillote
Bawika a écrit:
Bawika était en train de balayer la salle commune avec énergie, lorsqu'elle flanqua un grand coup de balai dans quelque chose de... mou... Elle sursauta et regarda de quoi il s'agissait.

Mais ! Qu'est-ce que... ? Oh ! Gilles ! Euh... Embarassed Désolée... J'espère que je ne t'ai pas fait mal... Ooooh... Mais je parle à un poulpe... ça ne va pas du tout !

Elle attrapa Gilles et chercha le message qu'il devait certainement porter... Après l'avoir trouvé, elle déposa le poulpe dans un baquet d'eau fraîche, cela semblait lui plaire... Puis elle lut le message, un grand sourire se dessinant sur son visage au fur et à mesure de sa lecture. Elle prit alors la plume pour répondre à son parrain :

Citation :
Demat parrain !
Je suis très heureuse d'apprendre que tu seras bientôt de retour et que tu te sens mieux... Je te réserve une chambre à l'auberge dès maintenant, ne t'inquiète pas !
J'ai une bonne nouvelle pour toi : tu reviens à temps pour l'élection de Miss Hiver... Cela aurait été dommage que tu rates ça !
Je t'attends de pied ferme,
Ken emberr !
Bawika

Elle confia la lettre à Sprid, car Gilles risquait de ne pas avoir le temps d'amener la réponse à Chitoss avant son arrivée ici... Elle donna le parchemin à l'oiseau, en lui recommandant de le lâcher au-dessus de Chitoss sans s'approcher de lui, car cela aurait pu être dangereux... Il s'envola, et Bawika se rendit à l'étage pour préparer dès maintenant une chambre à son parrain. Elle avait toujours la clé du mystérieux coffret que son parrain avait perdu... Elle décida de la garder sans lui en parler, de peur que cela ne réveille sa folie...
Tamuril a écrit:
Tamuril avait emmené Munenn avec lui. Celle-ci apporta un message.

Citation :
Demat Loutig,

Je ne sais toujours pas quand je pourrais me libérer pour venir te voir.
La semaine a commencé très vite avec les nouvelles règles de guerre qui se mettent en place et son lot d'erreur. Puis les longs débats sur la Justice et à la Cour des Hermines.
Je me languis du jour où nous nous retrouverons. J'espère que tu te portes à merveille et que tu n'as pas trop de travail. En cas de besoin demandes à Faltingues de venir t'aider.

Da garout a ran
Tam
Bawika a écrit:
Bawika redescendit dans la salle commune et y trouva Munenn porteuse d'un message pour elle. Des nouvelles de Tamuril ! Ravie, elle se hâta de lui répondre :

Citation :
Demat Kalonig,
Tu me manques énormément toi aussi, je sais que tu as beaucoup de travail et je comprends très bien que cela te retienne loin d'ici... D'ailleurs, avec les élections qui viennent de se terminer, je peux t'assurer que tu n'as rien raté ! Mais je me doute que tu dois en voir de belles dans le même genre de ton côté...
Je suis plutôt tranquille à l'auberge en ce moment, je n'y vois pas grand-monde, cependant, mon parrain devrait bientôt s'y installer, car il est de retour à Vannes ! J'en suis très heureuse, même si c'est ton retour à toi que j'attends le plus...
Da garout a ran
Bawika

Puis elle renvoya Munenn vers Rennes, et regagna sa chambre pour aller se coucher.
Faltingues a écrit:
Faltingues était arrivé tard. Il avait déchargé les tonneaux dans la cave et mis les autres marchandises dans la dépendance.
Au matin il reprit la route. Avant son départ il laissa un mot à la Maistresse de la Maison.


Citation :

Demat Loutig,

Je me morfond aussi à attendre le moment où je te retrouverais. Cela approche.
J'envoie Faltingues avec cette lettre. Il apporte de quoi approvisionner l'Auberge. Surtout si Parrain s'installe. Il ne pourra pas rester mais il sera tout près. Alors en cas de besoin fais appel à lui.
Les dernières élections à Vannes ont fait écho jusqu'à Rennes. On en entend parler dans les salles du Château. Et pas toujours en bien. Cela a eu le don d'en énerver quelques uns. Je pense que d'ici peu il devrait y avoir de l'animation. Je n'en sais guère plus que les bruits de couloirs.
J'espère que Parrain arrêtera un temps ses bétises. Bon courage avec lui.

Da garout a ran Loutig,
Tam
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MessageSujet: Re: De retour à l'Auberge   De retour à l'Auberge EmptyVen 9 Fév - 11:14

Kromm a écrit:
Kromm avait passé une très agréable soirée en taverne en compagnie d’Annette et de vieux amis qu’il n’avait pas revus longtemps, dont sa chère Duchesse. Le temps avait passé trop vite, si bien qu’il avait décidé le lendemain d’aller rendre une petite visite à Bawika, et peut-être aurait-il ainsi l’occasion de voir également Tamuril à l’auberge.

Il marchait d’un pas alerte dans les rues de Vannes, l’esprit serein. Il était redevenu un simple citoyen anonyme parmi d’autres, ne se souciait guère des débats stériles qui secouaient la place publique, vivait avec la femme qu’il aimait, et projetait un beau voyage avec celle-ci à travers tout le Duché. Une vie simple et tranquille, en quelque sorte !

Arrivé devant l’auberge du Liziec, il poussa la porte d’entrée et constata que la salle commune était déserte. Sans doute Bawika était à l’étage ou dans les cuisines en train de préparer ses fameux bawipains. Il s’installa à une table pour patienter, et prit un pichet d’eau pour se servir. Il allait porter le verre à ses lèvres quand la porte s’ouvrit en grand et il entendit une voix forte s’écrier :

- Par les cornes de Belzebuth ! Mais c’est ce bon vieux Kromm !!!

Le sang se glaça dans ses veines. Cette voix, il l’aurait reconnu entre mille. Elle sortait tout droit des enfers. Il se tourna vers le nouvel arrivant. En face de lui, un homme d’âge mur à l’embonpoint bien affiché, les cheveux noirs comme des ailes de corbeau, la barbe drue, vêtu d’une chemise, d’un justaucorps en cuir, de braies rapiécées par endroit et de bottes arrivant jusqu’au genou. Il portait un bandeau noir sur l’œil gauche. Il s’avança vers Kromm en éclatant de rire. Ce dernier restait muet de stupeur : il semblait voir surgir un revenant.
- Et ben alors, Kromm ! Dis-moi : qu’est-ce que tu fous dans ce trou à rats ?

Kromm, la mine sombre, laissa l’autre s’asseoir à sa table :
- Bonjour Robert… Je te croyais mort…

Robert, dit L’Ecorcheur, qui avait une manière bien à lui de faire parler des prisonniers sur le champ de bataille pour leur faire avouer ou ils cachaient leurs écus…

Le borgne redoubla d’un rire tonitruant :

- Mort ? Ah, Kromm, Kromm…. C’est vrai que la dernière fois que l’on s’est vu, j’étais bien mal en point, contre ces damnés espagnols…

Il cracha par terre en faisant la grimace, et montra son bandeau :
- J’y ai même laissé un œil, maudits soient ces fils de chiens !
- Tu es bien loin de ta Franche-Comté, Robert…

L’autre fit la moue en se versant un verre d’eau. Etait-ce à cause du liquide ou de la question posée ?
- Tu sais bien, Kromm, des gars comme nous, on n’a pas de patrie, on se vend au plus offrant, voilà tout… Mais les temps sont durs, en ce moment… Pas de riche Seigneur en guerre… tous veulent la paix, pouahh ! Alors, on doit se diversifier, si tu vois ce que je veux dire….

Kromm lui jeta un œil soupçonneux :
- Non, je ne vois pas, Robert…

L’Ecorcheur eut un sourire inquiétant :
- je suis en train de former une petite troupe. J’ai quelques hommes qui campent à deux lieues d’ici… Tu aurais ta place, avec nous, tu sais… Et puis, tu doit connaître la région, non ? Ca pourrait nous être utile….

Le visage de Kromm s’assombrit et il commença à se lever :
- J’ai arrêté tout ça depuis longtemps, Robert. Oublie-moi, ça vaut mieux pour nous deux…

L’autre le retint par le bras, et murmura d’un air inquiétant :
- Quand on est mercenaire, on l’est jusqu’à ce que la mort vienne nous chercher, Kromm…

L’ex-sergent de police dégagea son bras et se dirigea vers la porte. Il avait soudain besoin de prendre l’air. L’autre lui emboîta le pas. Une fois dehors, Kromm se retourna vers son ancien compagnon d’armes :
- Encore une fois, Robert, un conseil… Reste loin de moi et de cette ville !

Et il pressa le pas vers la cité sans se retourner une seule fois, sentant le regard de l’autre s’appesantir sur lui, comme une menace sourde. Son passé qu’il croyait enfoui à jamais venait de ressurgir comme une blessure qui ne guérit pas…
Bawika a écrit:
Bawika s’était installée dans le bureau de son mari pour lui répondre.

Citation :
Demat Kalonig !
J’ai bien reçu les marchandises apportées par Faltingues, merci !
Eh bien, nous devons avoir une sacrée réputation dans le Duché avec toutes ces histoires ! J’espère que tout va finir par s’arranger…
Mon parrain n’est pas encore venu à l’Auberge, il doit être très occupé par l’élection de Miss Hiver, je suppose…
Je pense beaucoup à toi, mais ne te morfonds pas trop quand même…
Da garout a ran
Bawika

Après avoir confié le parchemin à Sprid, elle le regarda s’envoler en direction de Rennes. Elle entendit alors des éclats de voix dans la Salle Commune. Il semblait y avoir de nouveaux clients. Elle y entra, mais le silence régnait à nouveau. Il n’y avait qu’un homme à l’allure peu avenante. Elle alla se présenter et lui demander si elle pouvait faire quelque chose pour lui, puis, après lui avoir servi une bouteille de chouchen, elle décida d’aller se promener en ville. Elle se couvrit bien et quitta l’Auberge.
nelly53 a écrit:
Après quelques jours passés hors de Vannes, pour les affaires du village, Nelly était rentrée dormir à l'auberge, à la fois fatiguée et inquiète. Elle était passée par le château de Guérande pour rendre visite à sa petite sœur Eve lui présenter ainsi qu’à toute la famille ses condoléances , mais elle trouva porte close.
Depuis son retour, toutes sortes de rumeurs couraient dans le village. Un rodeur dans le village semblait semer la terreur. Sans compter celle selon laquelle une troupe de cavaliers aurait encerclé le village. On ignorait encore quelles étaient leurs intentions mais l'expression de leur visage ne présageait rien de bon. On lui avait même rapporté que son filleul Kephrem avait été reconnu menant un groupe d’hommes. Le sang de Nelly se figea…

Nelly salua les clients encore attablés et monta. Elle s'allongea sur son lit, croisa les mains derrière sa tête et se mit à penser.
Pensées qui allaient vers son bien aimé, qu'elle ne voyait plus. Il était trop occupé au château de Rennes avec tous ses jugements en cours. Elle le savait inquiet aussi et fatigué. Tout comme Nelly il avait perdu son enthousiasme…
N'arrivant pas à dormir, elle se rassied sur le bord du lit et prit une plume


Citation :


Demat mon bien aimé,

Je n'arrive pas à dormir ce soir, je m'inquiète pour toi. Tu as tant de travail. Je sais que tu n’as plus le cœur de revenir au village, et tu restes tapi dans ton bureau au château, travaillant jusque tard chaque nuit. Mais la délivrance est proche mon cœur...

Tu me manques tant
Da garout a ran

Nelly

Nelly fit prendre l’envol à Erold la missive à sa patte.
Nelly essaya de se recoucher mais elle n’arrivait à trouver le sommeil alors elle se releva, descendit et finalement décida d’aller dans son échoppe, elle trouverait bien quelques occupations…
On la vit sortir l’air sombre de l’auberge et se diriger vers sa boulangerie
Bawika a écrit:
Bawika arriva à l'Auberge très tardivement. Elle rentra dans l'écurie avec Patof mais, en descendant de la selle, elle ne réussit pas à tenir debout et se laissa tomber dans la paille. Elle était bien trop ivre pour se relever et regagner sa chambre, alors elle s'emmitoufla dans sa cape trop grande et s'endormit là.
Tamuril a écrit:
Tamuril avait reçu la missive de Bawika. Un mauvais froid avait empêché Sprid de revenir de suite avec sa réponse.

Citation :
Demat Loutig,

Notre réputation n'est plus à faire. Ils arrivent trop tard. Et le mépris que je découvre avoir envers eux m'empêche de trop me morfondre et de tenir.
Ne t'inquiètes pas pour Chitoss. Il est passé par tellement d'épreuves que ce n'est pas une élection qui va le détruire.
Il y a de mauvaises rumeurs concernant Vannes qui empuantissent les couloirs du Château. Des relents de vomissure. Certainement des donneurs de leçons qui devraient en prendre. Je vais demander à Faltingues si il peut passer à l'Auberge. Je serais plus rassuré.

A très bientôt Loutig,
Da garout a ran,
Tam
Bawika a écrit:
Bawika se réveilla dans la paille.

Mais… où suis-je ?

Elle regarda autour d’elle et reconnut l’écurie.

Ah… Je me souviens maintenant.

Elle se leva avec difficulté, et sortit de l’écurie. Il avait neigé la veille et tout était encore blanc. Elle s’épousseta un peu afin de faire tomber les brins de paille qui s’étaient accrochés à ses vêtements et à ses cheveux, et elle rentra dans l’Auberge. Elle découvrit Sprid qui se chauffait les plumes près des braises de la cheminée.

Spriiiiid ! Mon cher ami ! Donne-moi vite le message que tu portes !!!

Elle fronça les sourcils en lisant le parchemin, puis elle répondit :

Citation :
Demat Kalonig,
Quel dommage, encore des rumeurs… Enfin… Si certains n’ont rien de mieux à faire de leur temps que de déverser leur fiel en s’imaginant que c’est utile et constructif, libre à eux… Plus que quelques jours et je te ferai oublier tous ces soucis. J’ai tellement hâte de te retrouver !
Da garout a ran
Bawika

Elle chargea Munenn d’apporter ce message à Tamuril. Puis elle se rendit à la cuisine pour préparer une tarte aux pommes. Elle attendait de la visite et voulait recevoir son élève en tricot le mieux possible. :wink:
marquise66 a écrit:
La neige continuait de tomber quand une petite boule entra dans l'auberge... Apres une demi-heure d'éfeuillage, on pouvait reconnaitre que cette petite boule n'était autre que Marquise, qui avait enfilé tout ce qu'elle avait trouvé chez elle pour ne pas avoir froid...

Elle regarda autour d'elle, le salon était vide...son petit nez qui commençait a peine a se dégeler sentit un délicieux fumet en provenance de la cuisine. Bawika devait y etre...

Marquise se dirigea vers la cuisine pour aller saluer son futur professeur...


-Demat Baw c'est moi! euh...Marquise! Je sais pas si tu te souviens mais hier soir dans le tonneau je t'ai demandé si tu voulais bien m'apprendre a tricoter...alors voila je suis là avec mes aiguilles et ma volonté...
nelly53 a écrit:
Nelly rentrait à l'auberge, elle sentit une bonne odeur qui semblait sortir de la cuisine . Elle s'y aventura pour voir qui pouvait se trouver là...
Nelly dissimulait toujours sous son manteau son affreux couteau de boucher...
Bawika a écrit:
Bawika était en train de sortir sa tarte aux pommes du four et elle sourit en voyant entrer Marquise.

Demat ! Bien sûr je m'en souviens ! Je n'avais pas assez bu pour oublier... :wink: Tu as l'air frigorifiée ! Viens vite t'assoir près de la cheminée, j'ai fait du thé, on va en boire une bonne tasse avec une part de gâteau, cela te fera du bien, puis nous pourrons nous mettre à l'ouvrage...

Elle vit également arriver Nelly.

Ah ! Nelly ! Je suis contente de te voir ! Viens donc partager la tarte aux pommes avec nous, si tu veux !

Et elle déposa trois assiettes remplies d'une grosse part de tarte chacune sur la table, avant de servir le thé à ces demoiselles.
nelly53 a écrit:
Nelly une fois franchi le seuil de la cuisine, Nelly y vit Bawika en compagnie de Marquise. Elles étaient confortablement installées devant la cheminée.

- Demat les filles ! comment allez vous ? une part de gâteau et un thé bien chaud , volontiers Bawika je suis frigorifiée, mais avant je monte me changer, je reviens de ma boulangerie et je suis pleine de farine.

la bonne excuse pour Nelly pour aller ranger soigneusement ce qu'elle dissimulait. Tout de même , Nelly se dit qu'elle était tombée sur la tête ces jours ci :wink: Laughing
Elle redescendit quatre à quatre et alla s'installer avec Marquise et Bawika


- hum çà sent drolement bon cette tarte Bawika, çà tombe bien j'ai une faim de loup Razz

et toi Marquise quoi de neuf? que fais ton homme ces temps ci, je suis passée à son bureau parce que j'ai un gros souci à la boulangerie... et je ne l'y ai pas trouvé, mais j'ai laissé un petit mot alors je pense qu'il devrait passer voir .
marquise66 a écrit:
Comment résister a un si bon gouter? la question ne se posait meme pas pour Marquise. Elle s'installa avec Bawika et attendirent Nelly. Quand celle-ci les rejoignit, elle semblait avoir repris quelques couleurs, surement le froid, se dit Marquise. Elles gouterent toutes les trois assises pres du feu et cet apres-midi devant etre dédiée a une séance intensive de tricotage se changea en une séance intensive de bavardage...

-Al? Il est rentré chez Elfyn prendre quelques affaires dont il avait besoin. Il a passé la nuit a la maison pour veiller sur moi, les temps sont dangeureux en ce moment et j'aurai parié voir quelqu'un m'épier...

Marquise vit Nelly frissonner, elle allait lui demander si ça allait quand la porte s'ouvrit, faisant sursauter les filles.
alesius a écrit:
Al decida de passait à l'auberge voir sa bien aimée, il se doutait qu'elle se trouverait là bas
Il entra et vit trois jolies jeunes femmes blotis auprés de la cheminée


Demat vous trois dit-il en enlevant sa veste

Il s'approcha de la cheminée pour se réchauffer un peu puis embrassant tendrement son ange
Il se retourna ensuite vers Nelly...

j'ai recu ton petit mot ca n'avait pas l'air d'aller, explique moi en détail ce qu'il s'est passé Nelly?
marquise66 a écrit:
Marquise vit avec soulagement que ce n'était autre que son ange qui venait de rentrer dans la piece...Elle l'embrassa tendrement et se blottit dans ses bras tandis que celui-ci se servait une part de tarte...Nelly pris la parole et lui raconta ce qui s'était passé a la boulangerie.
Marquise frissonna.
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Bawika




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MessageSujet: Re: De retour à l'Auberge   De retour à l'Auberge EmptyVen 9 Fév - 11:14

alesius a écrit:
Alesius était de plus en plus inquiet, il fallait vraiment faire quelquechose...

Bon en attendant que l'on mette la main sur ce chien, restez le moins possible toute seule...
Puis aussi je voulais vous faire savoir afin que vous puissiez prendre toute vos précautions, d'aprés certaines sources, un groupe important d'hommes armés seraient en position autours de la ville, je n'ai pas plus d'informations à l'heure actuelle, mais faites bien attention à vous j'ai deja fais ce qu'il fallait pour essayer de limiter les dégats mais ils sont trés nombreux apparemment...

Alesius avait l'esprit rempli d'inquiétude en ce jour de fête
Aprés avoir demandé la permission à Bawika, Al se leva et alla se servir un grand verre de chouchen
nelly53 a écrit:
on vit arriver Alésius et après que Marquise eut raconté les déboires de Nelly, il commençà à relater les allées venues inquiétantes d'un groupe armé aux abords du village. et tandis qu'Al se servait un grand verre de chouchenn

Al merci de mener ta petite enquête en attendant je ne suis guère rassurée de retourner seule à la boulangerie... Je demanderais bien à Sab mais il est bloqué au château de Rennes ces derniers temps. promis je ferais attention et puis quand je sors je suis arm... euh j'essaie de pas faire voir que j'ai la peur au ventre...

Allez les filles on laisse le thé de côté et on accompagne Al pour un verre Very Happy renchérit Nelly dissimulant son inquiétude
Bawika a écrit:
Bawika pâlit au fur et à mesure du récit qu'elle entendait.

Eh bien ! Je ne savais pas qu'il se passait de telles choses en ville ! Voilà qui est très inquiétant... Heureusement que Tamuril a demandé à Faltingues de revenir à l'Auberge, je me sentirais plus rassurée s'il est là...

Elle amena des verres et une autre bouteille de chouchen, et servit tout le monde.

Tu as raison Nelly, ne nous laissons pas abattre et buvons un bon coup de chouchen, ça nous fera du bien !
marquise66 a écrit:
Tandis que Bawika servait tout le monde en chouchen, Marquise sentait une angoisse monter en elle. Elle était courageuse mais elle n'était pas inconsciente pour autant et savait prendre conscience du danger qui rodait.

Ils passerent l'apres midi a échaffauder toute sorte de plans pour empecher qu'une catastophe ne survienne, puis la nuit commença a tomber. Marquise demanda a Baw si elle avait une chambre de libre pour la nuit, ne voulant pas rester seule...Elle plongea dans le regard de Al et lui demanda s'il voulait rester avec elle. Celui-ci acquiessa. Marquise et Al saluerent Nelly et Baw et prirent congé dans une des chambres de l'auberge.

Le lendemain, Marquise s'éveilla dans les bras de Al, elle commençait a y prendre gout. Elle le réveilla avec de doux baisers et ils allerent se préparer pour se rendre a la messe en ce jour de fête...


(faut que j'aille a la messe quand meme :wink: je reviens apres pour ma leçon Very Happy )
Bawika a écrit:
Pendant ce temps, Bawika sortit tout ce dont elles auraient besoin pour tricoter : des pelotes de laine de toutes les couleurs...

De retour à l'Auberge Laineqd1De retour à l'Auberge Sanstitreqw4De retour à l'Auberge Imagesps3

des aiguilles à tricoter...

De retour à l'Auberge B152qt2De retour à l'Auberge Pelyc2

du fil...

De retour à l'Auberge Lepetitpanierabobines28ey8

Une fois toutes ses affaires installées sur la table, elle s'assit dans un fauteuil et reprit le tricot qu'elle préparait pour Tamuril afin d'avancer un peu son ouvrage.
nelly53 a écrit:
Nelly aussi s'était absentée de l'auberge laissant Bawika à son tricot pour se rendre à la messe. Elle en revint apaisée. l'homélie de Kante l'avait réconfortée. elle se dit qu'il fallait surtout ne pas oublier de laisser quelques couverts et mets pour des gens de passage même sans le sou.
Elle promit à Bawika de lui rapporter du bon lait, légumes pour participer à cette bonne action.
bawika acquiesca et toute deux préparèrent une jolie table et mirent à la porte une petite affiche invitant les gens sans le sou à venir à la fois calmer leur faim et se réchauffer auprès de l'âtre. La neige continuait de tomber au dehors.

On vit alors quelques temps plus tard, une jeune femme et un enfant entrer timidement. Nelly et bawika les accueillèrent sans poser de questions. les regards suffisaient pour deviner...
Nelly les invita à rester auprès de l'âtre une fois le repas terminé. ils se réchauffèrent. On pouvait lire dans les yeux de la jeune femme toute la reconnaissance pour ces quelques moments de bonheur. bonheur simple que d'avoir simplement un repas chaud et un toit ou s'abriter par ces froides journées et nuits hivernales. Car Nelly avec l'autorisation de Bawika proposa de partager sa chambre,pour la nuit qui allait venir.

L'après midi passa ainsi, Bawika se remettant à son tricot auprès du feu, Nelly et la jeune femme jouant aux cartes avec l'enfant sur un tapis au devant de l'âtre.

Moments de sérénité ...
Une seule chose manquait à Nelly en ce jour... Son bien aimé... toujours au château... Une pensée alla vers lui. "Da garout a ran Sab " pensa Nelly
marquise66 a écrit:
Marquise était revenue a l'auberge apres la messe. Elle avait vu Nelly peu avant elle mais celle ci ne l'avait pas entendu dans le froid. Lorsqu'elle entra a l'auberge, Nelly préparait la table, la tete dans les nuages, une jeune femme jouait avec son enfant et Bawika tricotait au coin du feu.

Marquise aida rapidement Nelly a disposer les couverts, elle lui déposa un bisou sur la joue voyant la tristesse de son amie et alla observer Baw.

Marquise était impressionnée par la vitesse de Baw quand elle tricotait. Elle lui expliqua qu'il fallait compter les mailles... Marquise observa les moindres gestes de Baw toute la fin de l'apres midi.

Lorsque la nuit commença a tomber, Marquise salua tout le monde, elle devait rentrer se préparer pour passer le réveillon chez sa soeur...
nelly53 a écrit:
Bawika avait tricoté et Marquise bien suivi la leçon :wink: , pendant ce temps Nelly avait continué de passer un peu de temps avec l'enfant. Puis Marquise en fin d'après midi prit congé pour aller passer la soirée chez sa soeur. Nelly embrassa Marquise et lui souhaita de passer une excellente soirée.

Tandis que Bawika continuait de manier les aiguilles avec dextérité, Nelly invita la jeune femme et son enfant à la suivre pour montrer sa chambre où ils pourraient passer au moins une nuit bien au chaud.
Nelly embrassa Bawika et monta.

deux paillasses et couettes en plume d'oie furent installées à même le sol et on pu voir les grands écarquillés et brillants du jeune enfant et de sa mère.
La nuit fut douce pour chacun.

le lendemain matin, tout le monde se leva bon pied bon oeil.
tout le monde descendit et mit la main à la pâte pour préparer un délicieux petit déjeuner.
Auprès de la cheminée se trouvaient des paquets . Etrange , qui avait pu passer pendant la nuit ? :wink:
il y en avait pour tout le monde Very Happy
L'enfant et sa mère trouvèrent des paquets à leur nom. et quelle surprise !
Nelly avait envoyé quelques commandes par missive et la livraison avait eu lieu pendant la nuit.
une paire de sabots toute neuve pour la mère qui marchait quasiment sur les talons tellement la sienne étaient usée. et un mantel pour l'enfant qui tellement frêle par la restriction de nourriture, faisait pitié en voyant le peu de vêtement qu'il avait sur lui.

Nelly aussi avait reçu des paquets " tiens donc, je n'avais rien commandé pour moi :wink: il faudra que je remercie les bons saint maritains " pensa Nelly en voyant les petits mots

L'enfant n'en croyait pas ses yeux, et demanda à sa mère de qui cela pouvait bien - t il venir. La mère lui répondit que c'était certainement quelqu'un de bon. La joie de l'enfant était tellement immense que la mère ne put dissimuler son émotion et des larmes coulèrent sur ses joues.

La jeune femme et Nelly échangèrent sans un mot un regard complice. Toutes les deux s'étaient comprises.

Puis la jeune femme expliqua qu'ils devaient reprendre la route, ils espéraient retrouver de la famille installée dans un comté lointain.

Nelly mit dans leur besace de la nourriture pour plusieurs jours et les raccompagna aux portes du village.
et la mère


- Merci pour tout, et n'oubliez pas de remercier aussi dame Bawika pour l'hospitalité. Nous n'oublierons jamais notre passage à Vannes.

L'enfant sauta au cou de Nelly et lui fit un gros bisou. Nelly le lui rendit. Elle lui glissa dans la poche discrètement une bourse d'écus sans qu'il s'en aperçoive, elle se doutait que la mère ne l'accepterait pas si elle le savait. Il la trouverait chemin faisant... "De quoi se nourrir en taverne durant leur périple" pensa Nelly.
Les deux femmes se regardèrent, aucun mot ne put sortir de leur bouche ni de l'une ni de l'autre. Mais les regards en disaient long. Une accolade s'en suivit. Elles essayèrent toutes deux de dissimuler leur émotion, mais celà fut difficile...

Nelly vit s'éloigner la femme et l'enfant .
Elle les vit se retourner souvent, jusqu'à ce que peu à peu ils ne soient plus à portée de vue.

Il était temps pour Nelly de se bouger, elle savait que le village avait besoin ces temps ci de redoubler de surveillance, elle alla très tôt voir s'il restait des places disponibles dans la milice du village.
Mais vu l'heure , elle fut la première. Et toute la journée elle sillona la ville ...
Bawika a écrit:
Bawika avait passé de longues heures au coin du feu à tricoter et à apprendre cet art à Marquise. La jeune fille semblait très douée. Plus douée que Bawika à ses débuts ! Elle avait gardé le premier essai de tricot qu'elle avait tenté de confectionner pour Tamuril, et qui était plein de trous. Heureusement, elle avait beaucoup progressé ensuite, et elle avait presque terminé un nouveau vêtement qui était de bien meilleure facture.

Elle décida plus tard d'aller faire un tour en taverne, et prit la route de Vannes. Elle retrouva quelques amis au « Révolté incompris » et passa un bon moment avec eux, jusqu’à ce qu’un inconnu entre et tienne un étrange discours à son égard… Ses paroles, bien qu’un peu incohérentes, effrayèrent beaucoup Bawika, qui n’arrivait pas à déterminer si c’était celles d’un esprit dérangé ou si elles étaient le signe d’une menace réelle… Kenshiro et Gloth, qui avaient assisté à la scène, essayèrent de la rassurer tant bien que mal, mais sans succès. Après avoir entendu les récits de Marquise, Nelly et Alesius, un peu plus tôt, et bien qu'elle n'ait rien à se reprocher, elle n'arrivait pas à prendre cela à la légère...

Finalement, c’est accompagnée de Kenshiro que Bawika revint à l’Auberge. Elle frissonnait rien qu’en pensant aux paroles de l’homme
. « Ayez méfiance des coins de rues sombres »… « Ne sortez plus jamais seule »… Elle prépara une chambre à Kenshiro et lui souhaita une bonne nuit, puis elle regagna la sienne, où elle s’enferma à clé. Elle explora ensuite quelques malles où Tamuril rangeait diverses choses, et finit par en ressortir un grand Athamé. « Parfait ! » pensa-t-elle. Ainsi armée, elle se sentait un peu plus rassurée. De plus, elle n’était pas seule dans l’Auberge. Et Faltingues devait bientôt arriver… Bawika se coucha toute habillée et ne laissa allumée qu’une petite bougie sur sa table de nuit. Elle pensait à son mari. Elle aurait aimé qu’il soit là en ce moment précis… Mais elle ne voulait pas l’inquiéter. Ce n’était peut-être que les élucubrations d’un ivrogne… Elle finit par s’endormir, serrant dans ses mains l’Athamé et le mouchoir que lui avait donné l’inconnu, s’éveillant en sursaut au moindre craquement de bois ou souffle de vent…
Adele a écrit:
Adele, peu de temps après son retour, décida de se rendre à l'Auberge histoire de saluer tout le monde ! Elle se rendit compte que pendant son absence, il s'en était passer des choses... Mais elle savait pas quoi. Elle demanderait à Bawika et Nelly et Ma si elle est là. C'est quoi cette masse de soldats à côté de Vannes ? Elle avait rencontrer la famille Guérande au complet, les avaient salués mais apparement ils ne l'ont pas vu ...
Faltingues a écrit:
Faltingues avait reçu la demande de Mestre Tamuril. Il était sur les chemins et une tempête de neige le bloqua. Il put enfin arriver à l'Auberge.

Transi de froid il entra dans la Salle Commune au retour de l'écurie. Il alla droit activer les braises de la grande cheminée et s'y chauffa un temps. Puis, plein de fatigues il alla se reposer dans sa petite chambre. Il verrait Dame Bawika après.
Bawika a écrit:
Bawika se réveilla après une nuit sans repos, peuplée de cauchemards... Mais ce qui s'était passé en taverne était bien réel... Cependant, maintenant que le jour s'était levé, elle avait beaucoup moins peur. C'était la colère qui l'emportait par-dessus tout. On osait la menacer ? Quelle impudence ! Elle n'était pas femme à se laisser faire sans réagir ! Elle se leva en fulminant et dut tremper dans un bain chaud pendant plus d'une heure avant de sentir ses muscles tendus par le stress se délasser. Elle passa ensuite à la cuisine et dévora tout ce qu'elle pouvait dans l'espoir de se sentir mieux. Mais elle était toujours d'une humeur massacrante lorsqu'elle entra dans la Salle Commune. Elle y tomba nez-à-nez avec Adèle.

Demat Adèle ! Contente de te revoir... Mais, je suis désolée, j’ai une affaire très urgente à régler. Je te laisse une bouteille de chouchen si tu veux, je reviendrais tout à l’heure.

Et elle se rendit dans le bureau de Tamuril, où elle rédigea une lettre pour le Procureur…
Faltingues a écrit:
Faltingues s'était levé de bonne heure. Il avait fait le tour de la propriété et tout semblait calme. Il inspecta les berges du Liziec puis revint à l'Auberge.
Il sella un cheval et alla en ville.
Sprid a écrit:
Sprid se balladait autour du domaine lorsqu'il aperçu au loin une silouhette familière. Il s'empressa d'aller à la rencontre de Munenn qui rentrait avec un message de Tamuril.
Après l'avoir déposé à la cuisine ils repartirent partager un excellent Bawipain.


Citation :

Demat Loutig,

Mes derniers jours. Pas pire que les autres si ce n'est que même le Grand Duc s'y met. La grâce accordée au traître signe le désaveu du Conseil ducal et le mien en particulier. Le choc fut rude même si je m'y attendais. Je l'avais prédit lors d'un débat sur une éventuelle grâce ducale. Comme pour la précédente sur les révoltés j'estime que cette grâce est une erreur.
Cela a l'avantage de savoir dans quel camp se trouve le Grand Duc maintenant. Et puisque j'ai déçu, même les 58% de Bretons qui m'avaient fait confiance, je ne pense pas nécessaire de continuer plus longtemps cette mascarade. Il n'y a plus d'honneur à servir cette Bretagne francisée. Je vais rendre tous leurs atours à ces Messires et redevenir simple gueux.
Je pourrais me consacrer plus longtemps à ce que j'aime le plus. Toi. Je pense être de retour à l'Auberge vers le 29 ou le 30 suivant le temps que je rencontrerais sur le chemin.

Da garout a ran Loutig
Tam
Adele a écrit:
Pas de problème Bawika prends tout ton temps ! Trugarez pour le chouchen ! Mias tu as l'air préoccupé ?
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Bawika




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Date d'inscription : 06/02/2006

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MessageSujet: Re: De retour à l'Auberge   De retour à l'Auberge EmptyVen 9 Fév - 11:16

Bawika a écrit:
Après avoir écrit au Procureur, Bawika se rendit à la cuisine où elle trouva une lettre de son époux, qu’elle lut immédiatement. Elle était soulagée que ce mandat prenne fin, Tamuril n’avait pas ménagé ses efforts et la façon dont il avait été traité en retour la dégoûtait. Elle prit un parchemin et répondit :

Citation :
Demat Kalonig,

Cette lettre te trouvera sans doute sur le chemin du retour. J’ai hâte de pouvoir enfin te serrer dans mes bras… Je sais que ces deux mois ont été difficiles, mais je ne pense pas que tu aies déçu tant de bretons. Seules certaines personnes en particulier se sont plaintes, s’acharnant sur toi et ton conseil au mépris justement de l’expression de la volonté d’une majorité qui vous a élus… Je trouve cela écoeurant… Alors je comprends ta décision et la soutiens, quoi qu’il advienne.
Sois prudent sur les routes...
Da garout a ran !

Bawika

Elle roula le parchemin et le donna à Sprid, et comme à son habitude, elle le suivit des yeux, volant loin de l’Auberge. Le cœur plein d’amertume, elle resta un long moment devant la fenêtre à regarder le ciel. Puis elle soupira, se retourna, mit un coup de pied dans une bouteille de chouchen vide qui traînait par terre, et regagna la Salle Commune. Adèle se trouvait toujours là.

Me revoilà ! Encore un peu de chouchen ?
Faltingues a écrit:
Faltingues avait écumé quelques tavernes en ville la veille. Il cuvait son vin dans l'écurie. Bien au chaud dans la paille il se rendormit. Il devait partir dans la journée pour la forêt. Un peu plus de repos lui ferait du bien.
Adele a écrit:
Volontier ! Alors Dame Bawika, qu'elles sont les nouvelles §
Bawika a écrit:
Bawika sourit.

Tamuril sera bientôt de retour ! Bonne nouvelle, n'est ce pas ?
Adele a écrit:
Ca c'est sûr !! Au fait comment va notre druide préféré ? (Adele propose à Bawi de trinquer !!!)
Bawika a écrit:
Bawika se remplit un verre et trinque avec Adèle.

Yec'hed mat ! Je pense qu'il ira mieux une fois qu'il sera de retour près de moi...
Faltingues a écrit:
Il était parti tard dans la forêt. Il y campa malgré le froid. Au petit matin il revint avec une fournée de bois qu'il rangea sur le côté de l'aile ouest. Puis il passa à l'écurie.
En sortant il aperçut Sprid et Munenn décrire des cercles de plus en plus grands dans le ciel nuageux. Ils partirent ensuite vers le nord et se perdirent dans l'horizon. Il rentra dans la Salle Commune et salua à la ronde.


Demat d'an holl. Un petit verre pour me réchauffer serait le bienvenu.
Bawika a écrit:
Bawika sourit à Faltingues et lui servit un grand verre de chouchen.

Demat Faltingues ! Je suis heureuse que vous soyez là ! Tenez... et yec'hed mat !
chitoss a écrit:
Chitoss entre pour rendre visite a sa fillote favorite.

-
Salut fillote , ca va?...Tam est de retour?
Bawika a écrit:
Demat parrain ! Non, il n'est pas encore arrivé... Tu veux un verre de chouchen en attendant ?
chitoss a écrit:
-Merci fillote mais je repasserai plus tard....a la r'voyure!
Tamuril a écrit:
Après avoir trinqué Faltingues retourna à la forêt. Au mi d'une clairière il aperçut Sprid et Munenn faire des cercles au loin. Intrigué il suivit leur direction et trouva Tamuril campant dans un sous-bois.

Demat Messire.

- Demat Faltingues. Tu vas bien ?

Oui merci. Et vous ? Tout le monde vous attend à l'Auberge. Que faites-vous ici.

- Je prend un peu de repos et je ceuille Houx et Gui pour l'Auberge. J'ai bientôt fini. Et toi que fais-tu ici ?

Je viens chercher le bois de votre affouage. Il en reste à ramener.

- Je t'aide et nous rentrerons ensemble.
Evenice06 a écrit:
Elle passa devant l'auberge du Liziec et ne vit personne à l'intérieur, Bawika et tamuril devaient s'être absentés..
Lui revinrent en mémoire les folles soirées déjantées entre filles qui s'y étaient passées...
Elle eut un sourire attendri à cette évocation, et repensa aussi aux Bawipains, si succulents...
Elle entra et en souvenir de ce temps là, si plein d'insouciance, laissa un bouquet de fleurs des champs sur la table..
Et repartit plus loin continuer son tour du village...
Spadassin a écrit:
Spadassin, de passage à Vannes, cherchait un endroit où se reposer pour la nuit. Il devait attendre sa compagne qui devait arriver plus tard et il ne pouvait décemment plus garder les yeux ouverts.
Voyant qu'il y avait une faible lueur à l'intérieur et que la porte était ouverte...il entra.

Il y a quelqu'un? Toop Toop?

Ne voyant personne, il contourna une table fleurie et s'assis près de l'atre en attendant un signe de vie. Isayl lui avait conseillé cet endroit, il ne pouvait qu'être bien accueilli ici.

Il lui fallait un peu de repos...juste un peu de repos...rien qu'une heure ou d...

Ronfl...ronfl...ronfl..Emi?..où es tu?...ronfl...ronfl...
Et il sombra dans un royaume empli de chevaliers, de fées et de paillettes
Tamuril a écrit:
Tamuril et Faltingues arrivèrent au milieu de la matinée. Il déchargèrent le bois et menèrent les chevaux à l'écurie. Puis entrèrent dans la Salle Commune.
Ils y trouvèrent un homme endormi près de l'âtre. Un bouquet des rares fleurs des champs de cette époque trônait sur une table. Faltingues les emporta pour les mettre dans un vase. Tamuril réanima le feu sans faire de bruit pour ne pas éveiller l'homme endormi. Faltingues reposa les fleurs et leur vase sur la table et partit à la cuisine leur préparer le repas. L'Auberge semblait vide. Bawika devait être à son fournil.
Tamuril ensuite décora la Salle Commune de branches de Houx et de Gui puis fit de même dans leur chambre, le bureau et les couloirs de l'étage. Il n'y en avait pas assez pour toutes les chambres. Il en déposa cependant dans celles occupées régulièrement par leurs ami(e)s.
Il rejoignit ensuite Faltingues et ils se restaurèrent devant une bouteille de Chouchen.


Yec'hed mat ! Heureux d'être de retour.

- Irmat Messire !
Faltingues a écrit:
Après s'être restaurés et avoir trinqué les deux hommes prirent le chemin de la ville.
Spadassin a écrit:
Spadassin se réveilla en début de soirée
Et zut...j'ai encore pioncé pendant toute la journée...
Il nota la cheminée allumée et se leva pour se réchauffer les mains

Youhou?
Personne...
keldelehouf a écrit:
Keldelehouf poussa la porte de la taverne et s'écria

Aubergiste a boire tooooouuuuurnéééééééééééée générale!!!!

Bonjour Tamuril!!!! comment va? quoi de neuf dans cette belle ville de Vannes?
nelly53 a écrit:
Nelly rentrait du village dépitée parce qui se passait devant la mairie.
Tam et Baw n'étaient pas là, elle vit deux hommes qu'elle ne connaissait pas. Elle les salua


Demat messires, vous êtes de passage à Vannes ?
permettez que je vous offre un verre d'excellent chouchenn que détient Tam
Subplongeur08 a écrit:
Aprés sait fait sa petite place dans l'arsenal comme au bon vieux temps, Sub de dirigea vers une taverne qu'il espérait toujours aussi chaleureuse.

Demat à vous Exclamation
Une grande chope de chouchen Patron Exclamation Exclamation
Tamuril a écrit:
Faltingues et Tamuril avait fêté leur retour dans les tavernes. Faltingues repartit au matin pour Vannes. Tamuril reçut ses amis présents.

Demat Keld'. Heureux de te voir à Vannes ? De retour parmi nous ? Demat Sub. Toi aussi tu reviens ?

Il embrassa Nelly.

Demat Nelly. Merci de ton aide.

Demat Messire.

Après avoir salué l'inconnu, qu'il lui semblait connaître pourtant, il alla quérir des verres et des boissons et servit tout le monde.

Bonne année à toutes et à tous. Yec'hed mat !
Subplongeur08 a écrit:
Deamt Tam en effet je devrait pouvoir être là tous les jours maintenant
Tamuril a écrit:
Super Sub. Je vois que tu as gardé ton galon de Capitaine du Port. Cela tombe bien. Et ton Lieutenant ? Des nouvelles ?
Subplongeur08 a écrit:
Pas encor, je vais fair le tour de Vanne pour me réhabituer et le chercher un même temps :wink:
Tamuril a écrit:
Moi aussi je ferais un tour de Vannes. Il y a longtemps que je ne suis pas réellement venu. Il doit y avoir du changement. Buvons en attendant.

Tamuril resservit.

Yec'hed mat !
Subplongeur08 a écrit:
Yec'hed mat Exclamation
Bawika a écrit:
Bawika avait dû s’absenter et n’en crut pas ses yeux lorsqu’elle fut de retour à l’Auberge. Les lieux étaient magnifiquement décorés de houx et de gui, un beau bouquet de fleurs trônait sur une table, et un petit groupe de personnes trinquaient ensemble. Et au milieu de ce groupe se tenait Tamuril. Bawika se précipita vers lui, bousculant Sub au passage, et lui sauta au cou (à Tamuril, pas à Sub):wink:

Enfin je te retrouve ! lui dit-elle avant de l’embrasser passionnément.
keldelehouf a écrit:
bonsoir a tous!!!
non Tam désolé je reviens pas a Vannes juste sur le forum^^

allez TOURNEE GENERAAAAAAAAAAAAAAAAAALE!!!!!!!!!!!!!
Subplongeur08 a écrit:
Héééé doucement Bawika

Sub ce releva en ce tenant le fessié
nelly53 a écrit:
Nelly était ravie de revoir Bawika, Tam et Sub

à votre retour Tam et Sub et Yec'hed mat !

Nelly se réjouit à l'idée de voir Tam reprendre un peu de bon temps avec sa douce et ses amis. fini pour lui le stress et les désillusions.
Nelly partagea un bon moment autour de la table, souriant en voyant Sub se relever se tenant le fessier.
Puis elle devait partir faire un tour au village prendre les dernières nouvelles. le temps lui manquait ces temps-ci.
Elle salua tout le monde et prit congé
Tamuril a écrit:
Heureusement que le verre de Tamuril était vide. Il faillit être aussi renversé lorsqu'il reçut avec un immense plaisir sa femme dans ses bras. Ils s'embrasèrent longuement.

Loutig ! Da garout a ran.

A l'invite de Nelly ils trinquèrent de concert. Puis, après avoir salué celle-ci et leurs amis, les époux partirent main dans la main, yeux dans les yeux, loin des regards indiscrets afin de combler la longue absence de Tamuril.
Faltingues a écrit:
Il avait passé la fin de semaine à écumer les tavernes du port et de la ville. Il avait même passé une nuit à la Cochonne du Golfe. Mais le lieu dépérissait.
La Salle Commune était vide. Il alla jusqu'à sa chambre et s'endormit.
Tamuril a écrit:
Tamuril rentra du port avec son poisson. Il le mit dans un seau puis alla ranger les bouteilles de Liqueur. Il en prit une qu'il déposa dans leur chambre, côté Bawika. Cela serait une belle surprise.
Il alla attiser le feu de la grande cheminée de la Salle Commune puis repartit en cuisine préparer les bars.
Faltingues a écrit:
L'odeur du poisson grillé fit se lever Faltingues. Son corps encore endormi suivit les effluves jusque dans la cuisine.

Demat Messire. Que voilà une odeur alléchante.
Tamuril a écrit:
Tamuril se retourna.

Nozvezh vat Faltingues. Vas nous quérir de la boisson j'ai bientôt fini.

Pendant que les poissons terminaient de griller Tamuril finit sa sauce provençale. Lorsque Faltingues revint ils s'installèrent et soupèrent à la lueur des chandelles et de l'âtre encore flamboyant.
Faltingues a écrit:
Il était revenu de la cave avec les bonnes bouteilles. Il les connaissait d'autant plus facilement que c'était lui qui les avait rangé.
Les bars étaient délicieux et la sauce au Basilic se mariait très bien.

Où Messire Tamuril avait-il trouvé du Basilic en cette saison ?

La chaleur de la cheminée (et celle des boissons) apporta une douce quiétude dans la cuisine. Les deux hommes devisaient de choses et d'autres et se rappelaient leurs voyages passés.
Malgré toutes ces années à se cotoyer Faltingues connaissait peu du passé de Tamuril. Il avait rencontré il y a quelques mois sa famille pour le mariage celtique qui finalement n'a pu avoir lieu. Drôles de gens au language ancien et aux moeurs différentes. Il était resté avec eux plusieurs jours et avait vu que malgré ces différences c'étaient des êtres humains qui riaient, pleuraient, s'aimaient.
Il se secoua et trinqua avec son ami à toutes les choses leur passant par la tête.
Tamuril a écrit:
Les bouteilles ramenées par Faltingues n'étant pas suffisantes ils firent chacun leur tour des aller et retour jusqu'à la cave. Ces va et vient leur donnèrent le tournis. Il finirent sur un banc dans la cour face à la Lune encore bien ronde. Eux aussi.
Bawika a écrit:
Bawika avait eu du mal à quitter son lit depuis le retour de Tamuril. Il faut dire qu'elle avait un peu perdu l'habitude de la vie conjugale ces derniers temps, et que son époux l'avait complètement épuisée... Lorsqu’elle se réveilla enfin, point de Tamuril à ses côtés, mais la vue d’une belle bouteille de liqueur la rassura : il n’était sans doute pas loin d’ici… Bawika se leva et se prépara rapidement. Ses retrouvailles avec Tamuril lui avaient presque fait oublier certaines obligations, aussi elle se hâta de quitter l’Auberge en direction de Vannes.
Tamuril a écrit:
Faltingues et Tamuril avaient eu du mal à s'en remettre. La cuite fut sévère. Tamuril, las de ses dernières batailles avait passé les jours suivants dans un triste état. Un état triste. Il ruminait sa détresse en errant dans la forêt voisine, entre le Domen de Kerino et la forêt au Leu.
Les délires qui l'assaillaient lui firent voir Feue sa Soeurette-Marainne Gannika. L'orgueil et la fierté ne faisaient parfois pas bon ménage. En tout cas elles n'étouffaient pas la perfidie. Le coup de froid attrapé lui apporta la fièvre qui empira sa désorientation. La faiblesse n'était pas bonne conseillère.
Il finit par tomber au fond d'une combe et sombra corps et âme dans la noirceur de l'esprit humain.
Subplongeur08 a écrit:
En cette matinée Sub laissa un peut sa fabrication de hache pour faire un tour dans Vannes. Hélas Vannes été bien triste, Sub qui croyait revenir dans sa ville si jouyeuse, il en été tout autre. Crying or Very sad

Y'a quelqu'un Exclamation Exclamation Question Exclamation Exclamation
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