Le 11 février de l’an de grâce 1544
En ce début de matinée le ciel été triste, la brume marine ne c’été pas encor levée. Ceci ne m’empêcha pas de charger mon navire de caisses et autres barriques entreposées sur le quai la veille au soir.
Le début de mon périple été déjas préparé, après avoir armé le Goellan, je passerais ma première nuit non loin de Vanne, dans une crique de Belle-île, où j’irais m’approvisionner en huile de baleine, pour essentiellement me chauffer, et en couverture de laine de moutons, car la réputation de la résistance à tous les temps de la laine des moutons de Belle-île n’est plus à faire auprès des tous les marins au long court. Ainsi demain je reprendrais la mer cap au sud pour longer les côtes africaines.
…
Me voilà enfin prêt au départ, plus vite je serais parti plus facile seras mon au revoir à Vanne. Après avoir souqué mon phoque, j’ai profité de l’étal de la mer pour sortir de chenal de Vanne et ainsi rejoindre la pleine mer, il ne me faudra qu’à peine 1h30 pour arriver à Belle-île et m’y encrer, pendant ce temps j’en profite pour vérifier une dernière fois les attaches de ma voilure.