Dielloù Gwened
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Dielloù Gwened

Les vieilles histoires et les vieilles pierres
 
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 Des nouveaux cadavres

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AuteurMessage
Isaïyl




Nombre de messages : 72
Date d'inscription : 28/01/2007

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MessageSujet: Des nouveaux cadavres   Des nouveaux cadavres EmptyDim 12 Aoû - 16:39

Sauvegarde du 13/08/2007 00:40:53
Lien original : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=254664
Nombre de messages sauvegardés : 8
Nombre de messages dans le topic au total : 8


anubis64 a écrit:
Anubis rentrait de la mairie, c'était son dernier jour, ces temps ci elle ne sortait que peu, les volets étaient fermés chez elle..comme si elle essayait de cacher un secret..
Avant de quitter définitivement sa situation de maire, celle ci avait remis les clefs de la mairie à Isaiyl, qu'elle avait croisée dans les bureaux, lui demandant de les donner à Jonell lors de la cérémonie d'investiture.
Avant d'entrer chez elle, elle regarda à terre, ces yeux en disait long sur son état de santé..elle était pâle, fatiguée, dépressive. Elle vit alors un bout de parchemin dans l'herbe, elle le prit et entra. Il faisait aussi noir que dans un four..elle prit d'une main tremblante une des bougies posées sur un meuble, et monta les escaliers doucement. Elle toussa fort, et parut perdre l'équilibre, lorsqu'elle se reprit à la rampe. Elle parcourue le message, un faible sourire illumina son visage, et elle continua de monter les marches. Elle avait renvoyé marguerite, sans autre explication que Nathanaël était assez grand maintenant..foutaise..mais elle ne voulait pas lui avouer le véritable motif. Elle entendit alors un gémissement provenant de la porte qui se trouvait à la droite de l'escalier, elle entra et accourue auprés de son fils brûlant de fièvre..
Les membres de l'enfant tremblaient, Anubis le pressait contre elle une larme coula, puis une autre, elle le serra plus fort encore, priant chaque instants Aristote de lui venir en aide.. Mais ce qu'elle ne savait pas, où en tous les cas ce qu'elle n'avait pas consicience, c'est que cette maladie la rongeait déjà de l'intèrieur..

Elle resta ainsi, son fils entre les bras, le pressant de temps à autre, essayant de lui donner de la chaleur humaine..mais ce fut trop tard, l'aube, et le corps inanimé, comme désarticulé, reposait dans les bras d'Anubis.

Celle ci se mit à hurler, faisant sortir toute la colère qu'elle avait essayé de garder. Comment pouvait on arracher la vie à son fils aussi facilement. La faible lueur de la lumière, éclairait une partie du visage de l'enfant, il était devenu maigre ces temps ci, ses os pourrissaient devant le regard de sa mère qui ne pouvait rien y changer..
Elle posa un drap sur le corps de Nathanaël, lorsqu'elle voulue se rendre à la cuisine elle ne put ses jambes étaient lourdes, sa tête et ses mebres lui faisaient mal. Elle attrapa un bout de parchemin, et une plume, et se mettant à écrire d'une main tremblante:

Citation :
Mes soeurs, mes amis, je ne vous l'ais jamais dit mais je vous aime..puissiez aller en paix, en ce jour je suis heureuse, la vie me quitte, mais je rejoindrais mon mari et mon fils.

A peine eut elle le temps d'écrire le mot fils, qu'elle s'écroula sur le lit prés de son enfant, et dans un soupir à peine audible elle dit:

J'arrive..
Isaïyl a écrit:
Isaïyl n'avait pas eu nouvelles de son amie Anubis depuis qu'elle avait laissé les clés de la mairie à Jonell. Il est vrai qu'elle ne semblait pas en pleine forme mais Isa pensait tout simplement qu'elle avait besoin de repos et l'avait donc laissée seule. Mais les jours s'étant ccumulés et sa présence ne se faisant toujours pas, le jeune homme commença à se faire du souci. Et puis son filleul, il espérait que sa nourrice prenait soin de lui. Bref, au final, il espérait que toute cette petite famille allait pour le mieux. Il espérait aussi que ce n'était pas la mort de Wimpinks qui refaisait surface dans l'esprit d'Anubis pour qu'elle soit aussi peu enjouée, active et pleine de couleurs.

Bref, il passa sur ses mauvaises pensées et décida de quitter sa boulangerie un moment, son Elyanore ayant eu besoin de se ressourcer spirituellement, et alla donc rendre une petite visite à son amie.

Quand il arriva devant la demeure, il n'entendit rien, pas de bruits, pas d'ombres, pas d'odeurs, rien.


Bizarre...

Il approcha de la porte et vit que celle-ci était entrebâillée. Il la poussa légèrement et pénétra dans le lieu qui semblait froid, vide, inhabité. cela inquiéta encore plus Isa. Il parcourut les diverses pièces du rez-de-chaussée et ne trouva qu'un salon vide et une cuisine où la plupart des aliments pourrissants atttiraient les mouches.

Serait-elle partie sans avertir quiconque ? se demanda-t-il.

ANUBIS ! NATH' ! Pas de réponses.

Il décida de monter les escaliers. Les marches grinçaient quelque peu. Il faisait sombre dans la deumeure malgré que le soleil luise à l'extérieur, une atmosphère pesante vibrait dans l'air. Arrivé à l'étage, le jeune homme avança rapidement à la chambre de la jeune femme. Personne, vide elle aussi, simplement quelques vêtements qui traînaient ça et là. Alors il se mit en quêe de la chambre du petit, la porte à droite de l'excalier. Il ouvra la porte et le sourire qu'il arborait à son arrivé se vit de plus en plus déchu par la vision d'horreur à laquelle il eut droit. Deux corps sans vie se trouvaient là, celui d'Anubis et de son fils.


Anubis, nooooooon ! Naaath' ! hurla Isa, les larmes aux yeux. Revenez parmi nous, c'est un ordre, revenez ! cria-t-il en tapant du poing sur le lit.

Ils étaient morts, sans doute depuis quelques jours déjà vu leur état de décomposition. Pourtant reconnaissables. Anubis avait gardé tout son charme malgré ce teint pâle et Nath' était resté tout aussi mignon, bien que plus blanc qu'un linge. Isa n'en crut pas ses yeux, l'Ankou les avait emportés sans prévenir.


Pourquoi ? POURQUOI ? cria le jeune homme de rage et de désespoir.

Il resta là, les larmes aux yeux, à regarder ces deux cadavres à qui il tenait tant.
nicogramme a écrit:
Nico passait devant la maison de sa collegue de régiment, Anubis, quand il entendit un cri de rage à l'intérieur. La porte était entrouverte et Nico risqua un oeil à l'intérieur tout en tendant l'oreille... Il se tenait devant la porte, n'osant pénétrer dans cette demeure de peur d'en déranger les habitants.

Ola? il y a quelqu'un?
Isaïyl a écrit:
Isa était empli de tristesse et de rage.

Comment ? Pourquoi avait-elle perdu la vie ?

Le jeune homme continuait à hurler sa haine envers on ne sait qui d'avoir enlever de cette vie son amie et son filleul.

Soudain, il entendit un bruit venant du hall d'entrée, une prte qui grinçait, puis une voix.


Ola? il y a quelqu'un?

Isa avait le visage trempré, les draps du lit étaient dans le même état. Il prit quelques secondes pour prendre un mouchoir dans sa poche et s'essuyer le visage. Ses yeux étaient rouges, mais il n'avait de toute façon aucune intention de cacher sa peine. Il se releva et laissa les cadavres dans la chambre. Il descendit alors les escaliers. Il s'arrêta à 5 ou 6 marches du sol, se tenant à la rampe. Un homme qu'il se disait avoir déjà croisé était là, dans le hall. Il ne savait plus trop où il l'avait vu et si c'était vraiment le cas. À vrai dire, il avait à ce moment à l'esprit des troubles qui l'empêchaient de penser à autre chose. Il le salua tout de même d'un signe de tête, reniflant quelque peu.

De...mat...*snif*...
nicogramme a écrit:
Nico reconnut immédiatement l'homme qui était dans l'escalier. Quel habitant de Vannes ne le reconnaitrait pas! Il semblait completement effondré.

Demat...

Tout va bien pour vous?
J'ai entendu des cris, je me suis permis de venir voir.
Si vous avez besoin d'aide, si je peux vous servir, comptez sur moi!

Nico reflechissait... C'etait pourtant bien la maison d'Anubis. Il ne la connaissait pas beaucoup, mais à la caserne elle parlait souvent de cette maison et de son fils. Il craint tout de suite le pire...

Ce ... Le sergent ... euh, Anubis va bien au moins?? Ou c'est son fils?
Que se passe-t-il? répondez moi seigneur Isaïyl!!
Isaïyl a écrit:
Elle...Il....

Isa descendit les quelques marches restantes pour attérir devant le jeune homme, balbutiant quelques paroles incompréhensibles.

Ils...

Le jeune seigneur tomba, dépité, en larmes dans les bras de Nicogramme. À vrai dire, il était le plus proche et plus fidèle amie d'Anubis et même le parrain de son fils, il était donc compréhensible qu'il soit à ce point touché.

Ils sont morts...*snif*...tous les deux...*snif*...emportés par l'Ankou depuis *snif* sans doute quelques jours *snif* déjà. Ils....pourquoi ? mais pourquoi ? pourquoi ?
nicogramme a écrit:
Comment? morts?

Nico soutint Isaïyl et l'assit sur une chaise de la salle où ils se trouvaient. Il cherchait ses mots mais ne put dire que maladroitement

Je ne sais pas que te dire. Cette nouvelle m'attriste également beaucoup...
C'est un personnage important dans la vie de Vannes qui disparait.

Il prit une chaise et s'assit aux côtés d'Isaïyl dans le silence
Isaïyl a écrit:
Isa ne sut que dire, un léger sourire vint s'inscrire sur ses lèvres en remerciement pour Nicogramme, mais rien d'autre, pas un mot, pas un bruit, seulement des larmes.

Il y a peu, c'est Léna qui disparaissait, la fille du Grand Duc et d'Amra, sans qu'Isa ait pu faire quelque chose, c'est entre autres choses pourquoi il avait quitté Rennes et s'en était retourné à Vannes. Mais voilà qu'à peine installé, il apprenait de son propre chef la mort de son filleul et de sa mère, son amie. Une vision d'horreur s'était présenté à lui, et là encore il n'avait rien pu faire. Que lui réservait le sort puisqu'il lui prenait ses proches les uns après les autres ? Pourquoi s'acharnait-il ainsi ? Que lui voulait-il ? Trop de questions se superposaient dans la tête du jeune homme qui ne trouvait aucune réponse.

Il adressa un regard de sympathie à Nicogramme. Et par ce regard il le remerciait d'être là et en même temps ce regard disait la haine qu'il avait pour l'Ankou, annonçant aussi la mort belle et bien réelle des deux personnes à l'étage.
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