[Rp]Rue des vierges dite rue du jage Gwellan

vincent_le_grand a écrit:: Tout le conseil municipal était réuni rue des vierges, ainsi que de nombreux vannetais.
Quand Mr le maire eu finit de parler, Vincent le Grand monta sur l'estrade de bois. Tout Vannes se demandai ce qu'il se passait... Enfin, Vincent parla :

En tant que Porte parole de la ville, et sur l'idée de notre Maire, je vous annonce que la rue des vierges portera dorénavant un nouveau nom : Rue des vierges dite rue Gwellañ. Avant que les questions ne fusent, je tient à vous dire quelques mots sur ce grand Vannetais.
Gwellañ fut un exemple d'intégration. En effet, il a commencé en bas de l'échelle, comme simple ouvrier à la carrière. Mais loins de renoncer, il achète avec ses économies un champs ou il cultivera avec amour des legumes. Puis, quelques temps plus tard, il prendra sa premiere décision politique en entrant dans la guilde des maraîchers. Cette décision fut la premiere d'une longe serie. Car comme tout vannetais, Gwellañ aimait Vannes et la Bretagne et il était désireux de voir ce beau duché resplendir sur les royaumes. Il devient donc membre de l'ordre de l'hermine. Mais il ne laisse pas Vannes tomber, en devenant, en plus de son nouveau métier de forgeron, lieutenant de police.
En 1453, les élections ducales de novembre marque un tournant dans sa vie. Membre du groupe Bretagne Unie, il devient juge pendant deux mois. Janvier 1454, il se représente et est de nouveau juge du duché. Puis pensant que le temps était venue pour lui de se retirer de la vie politique, il rentra dans les ordres, ou il restera faire des pèlerinages jusqu'à la fin de ses jours. Et, c'est avec un grand regret, que Vannes déplora sa perte le 14 juin 1454. Il laissa bien sur ses proches, mais aussi Vannes et la Bretagne orphelin. Il restera à jamais dans nos coeurs !

Le conseil municipal souhaite donc, pour que la mémoire de Gwellañ ne tombe pas dans l'oublie, et pour le remercier de tout ce qu'il à fait pour Vannes, rebaptiser la rue des Vierges. Chers amis, Bienvenue Rue du juge Gwellañ !

Certain parmi vous se demanderont pourquoi la rue des vierges à été rebaptisée, et pas une autre ... Tout simplement car Gwellañ aimait particulièrement cette rue, c'était chez lui, et se sera pour longtemps encore, chez lui !

Vive Gwellañ, Vive Vannes, Vive la Bretagne !
Ni vaniteux, ni vantard ! Tout simplement Vannetais !

Vincent salua la foule, répondit à quelques questions, et laissa les autres orateurs s'exprimer...

Gannika a écrit:: Bravoooooo! Vive Gwellañ!

Ca lui aurait plu, cette rue, ma foi ouioui c'était un grand homme...

Kante a écrit:: Visiblement Emu, le nouveau Maire, Kante, monte sur l'estrade et déroule un fin parchemin:

Chers Vannetaises, Chers Vannetais,

Il y a peu de temps, un grand personnage de Vannes nous a quitté. Oui le Juge Gwellan n'est plus. Lui qui vous a si longtemps défendu, d'abord en tant que Policier, puis ensuite en tant que Juge, a déjà, sans aucun doute, rejoint Aristote au plus haut des Cieux.

Mais, le souvenir du juge Gwellan ne devait pas se perdre. C'est pourquoi le Conseil Municipal a souhaité accoler son nom à celui de la rue des Vierges; Pourquoi cette rue, et bien tout simplement parce qu'il y comptait beaucoup d'amies et qu'il appréciait particulièrement cette petite rue tranquille et ses commerces de "grande proximité" ouvert à toute heure.

Ainsi tous se souviendront. Les générations futures de Vannetais demanderont : mais qui était donc le Juge Gwellan, alors, il y aura toujours un ancien pour raconter, une larme au coin de l'oeil, ses hauts faits, ses coups de gueules, ses maladresses, ses finesses, mais aussi sa grande générosité et son amour profond de la Bretagne.

Et, je terminerai par ces mots qu'il disait si bien : Bezañ kozh evel ar bed

damien_chon a écrit:: Damien avait suivi cette petit cérémonie, et il approuvait grandement cette idée.

Galatée s'empresserait sûrement de modifier la carte de la ville à son retour.

Amra a écrit:: Amra avait ecouté les discours du porte-parole et du maire, decidement Vannes et ses habitants avaient encore de long jour devant eux...
ils etaient unis !
elle esperait que cete fois la tranquilite etait bien revenue... elle sourit
et applaudit !

nelly53 a écrit:: Nelly aux côtés d'Amra et de Damien écoutaient avec attention les discours . Elle était ravie de cette idée. et pensa que si Gwellan nous voyait de là haut, il serait heureux que l'on perpétue sa mémoire.

Fialkowsky a écrit:: Snif Snif

J'aurez bien voulu renconter Monsieur Gwellañ.
En tout cas grace a cet rue on se souviendra de lui.

Vannes continura t'elle d'etre se qu'elle est ?

nelly53 a écrit:: mais bien sûr que Vannes va continuer à être un merveilleux village.

Jeremec a écrit:: Mon petit Gwellou tu et partit mais tu restera dans notre ville et nos coeurs.

deSauvigny a écrit:: Le diacre Morgan deSauvigny était là à la demande du conseil pour bénir cette rue.
Il avançait vêtu d'une dalmatique rouge et précédé d'un grand nombre d'enfants de choeur.
Il se plaça sur l'extrémité de la rue et Vincent le Grand se dirigea vers lui, lui apportant une plaque de marbre où était gravé en des lettres magnifiques Rue du Juge Gwellan
Il prit l'encensoir des mains de l'enfant puis ensença la plaque en disant

Seigneur,
Toi le Très-Haut,
Toi qui a le pouvoir de nous créer et de nous rappeller,
Tu donnes à chacun une tâche afin qu'il participe à la vie de ce monde,
Nombreuses sont celles que Tu as confié à Gwellan et c'est brillament qu'il y a répondu.
Tu as maintenant choisi de la rappeler auprès de Toi, mais sur Terre, le souvenir de ce grand homme va et doit rester dans les mémoires,
C'est pour cela aujourd'hui que la rue des vierges prend le nom de Rue du Juge Gwellan.
Je bénis donc cette plaque en l'honneur de Gwellan,
Qu'elle soit le témoignage de l'amour qu'Il te portait et qu'il portait à Vannes et à la Bretagne.

Prenant de l'eau bénite il traça un signe de croix sur la plaque, puis, passant au milieu de la foule il bénit la rue ainsi que tous ceux qui s'y trouvaient.
C'est donc en procession que la plaque fut placée sur le mur.
Le diacre se tourna vers la foule et marqua d'un grand signe de croix tous ceux qui était là.

Que cette rue soit bénie en Ton nom Très-Saint ainsi qu'en celui d'Aristote ton prophète, de Christoss ton messie et de tous ceux qui oeuvrent pour le Royaume.

Amen !

Il laissa aux enfants de choeur le soin de ranger et se dirigea vers le maire et le conseil.

vincent_le_grand a écrit:: Vincent remercia longuement deSauvigny et il accrocha la plaque au coin de la rue sous de nombreux applaudissements... Il se retourna et dit simplement :

Merci pour lui

Melle Estelle a écrit:: Mlle Estelle réapparut en ville après plusieurs jours d'absences. D'après les rumeurs, elle serait restée au château de l'Argoët depuis l'enterrement de Gwellañ.
Lorsqu'elle arriva à la "Cochonne du Golfe", il faisait déjà nuit. Il y avait plusieurs clients dans l'établissement et comme souvent Rozenn et Katell étaient occupées. Elle fit le tour du salon pour saluer les personnes qui s'y trouvaient. Elle rejoignit ensuite sa chambre pour se reposer un peu.
Plus tard, Katell qui avait appris son retour, vint frapper à la porte. Après en avoir reçu l'autorisation, elle entra et salua sa patronne. Elle la mit au courant des dernières nouvelles du village depuis qu'Estelle l'avait quitté, et s'attarda notamment sur le changement de nom de la rue des vierges.
Mlle Estelle en fût tout attendrie. Nul doute que son vieux juge aurait apprécié le clin d'oeil. Elle demanda à Katell de prévenir le maire que jusqu'à la fin de son mandat il pourrait profiter gratuitement des services de la "Cochonne du Golfe".
Les deux femmes discutèrent un moment encore, puis Mlle Estelle renvoya Katell à son travail. Quand l'employée fut sortie, Estelle se coucha, exténuée par le voyage et par le deuil.

Enzo52 a écrit:: Enzo avait pleuré comme une imbécile pendant toute la cérémonie. Elle allait encore passer pour une folle... Elle n'était pas encore bien remise de la mort de Gwellan, et c'était dur d'y penser comme ça. Mais néanmoins, elle trouvait l'idée merveilleuse, et, il faut le dire, pleine d'humour, qu'aurait certainement apprécié Gwellan.

Elfyn_ap_Gwirino a écrit:: Elfyn au loin avait assisté a la ceremonie

si vannes a changé, de belles manieres, differents mais elle a changé, arriverais je a conserver a conserver l'etat d'esprit des disparus de Vannes...

Melle Estelle a écrit:: Mlle Estelle reprenait ses petites habitudes. Il faisait particulièrement beau sur Vannes aujourd'hui. Les petites rues étroites de la ville permettaient de protéger du soleil et la chaleur restait supportable.
Mlle Estelle s'était postée, comme souvent, devant l'entrée de son établissement. Elle tentait d'attirer le client de passage, venu à Vannes pour le marché, elle jetait des regards narquois aux femmes qui passaient là avec un air de mépris ou de dégoût. Deux hommes entrèrent plein d'entrain, suivis de la patronne qui les confia à deux de ses filles, puis ressorti faire le pied de grue. Un jeune homme timide, profita que la rue soit déserte pour entrer en douce. Estelle se dit qu'elle avait sous les yeux un nouveau gaillard qui perdrait sa virginité à "la cochonne".
La matinée se déroula ainsi, au rythme des entrées et sorties d'hommes de tous âges et de tous genres.

deSauvigny a écrit:: Madame,
au risque de perdre mon image je vous préviens.

Je vous demande d'arrêter vos occupations au plus vite.

Vous pêchez par luxure chaque jour et vous gâchez l'amour que Dieu nous donne.

Je vous invite à venir vous confesser sinon je risque de porter cette histoire plus haut.

Sur ce, le diacre lui adressa un sourrire aimable puis s'en alla.

Evenice06 a écrit:: Elle sortit de chez elle, au 6 rue des Vierges...
Pour elle ,cette rue s'appellerait toujours la rue des Vierges...Ce nom lui rappelait toute la période heureuse de ses fiançailles heureuses avec Popeye..et ne comprenait pas pourquoi ce n'était pas la rue où habitait le Juge qu'on avait débaptisée...
Mais comme on ne lui avait pas demandé son avis en tant qu'habitante de la rue.....

Elle regarda les rosiers en pleine floraison dans la barque devant la maison, la rame qui lui avait servi un temps, sa plaque de médecin de Vannes,offerte par tamuril et tout d'un coup la nostalgie de toute cette période l'assaillit...
Elle repensa aux concours de couteaux organisés par le Juge,les soirées tavernes mémorables, les vannetais de l'époque ,dont beaucoup étaient partis ou morts, les fou-rires,son indignation quand Melle Estelle était venue s'installer dans la rue des Vierges, les blagues,la joie de vivre et toujours Gwellan,Gwellan, Gwellan...

Elle rajusta son uniforme,remit de l'ordre dans ses cheveux,câla son épée dans son baudrier et se redressa..

Elle avait vu poasser le curé très vite devant elle, absorbé dans ses pensées..tellement absorbé qu'il ne l'avait pas saluée...
Elle le vit s'arrêterr à hauteur d'une femme un peu plus haut,dire quelques mots et repartir très vite....
Elle reconnut Melle Estelle devant la porte..

Elle s'avança,serrant dans sa main une boîte...s'approcha et lui sourit..

"Bonsoir Melle Estelle...

Je vois que notre curé est très pressé ce soir...serait-il en retard pour sa messe??
Melle Estelle,je devais venir depuis plusieurs jours vous voir, mais mes obligations m'ont empêchée de venir plus tôt..
Je ne voudrais pas remuer votre chagrin à nouveau ,mais je suis chargée d'une mission concernant le Juge Gwellan..
Voilà..vous savez combien il était valeureux..lors de la Campagne de l'Hermine,il a été volontaire pour une mission de défense et à ce titre l'Armée a décidé de lui décerner,hélas à titre posthume,la Croix du Combattant volontaire..
Comme vous êtes son héritière et que vous l'avez accompagné jusqu'au bout,je pense normal que ce soit à vous qu'on la confie cette Croix ,en souvenir de lui...
Je suis très honorée et très fière de vous remettre cette Croix décernée à Gwellan .."

Elle ouvre la boîte qu'elle serrait très fort dans sa main et présente la décoration à Melle Estelle...

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Melle Estelle a écrit:: Mlle Estelle s'était amusée des remontrances du diacres. Une nuit entre ses mains expertes et pour sûr il oublierait toutes ses paroles de grenouille de bénitier. Puis elle vit le capitaine de l'armée bretonne approcher. Elle sortait de sa maison à quelques mètres de là, l'air pensive. Elles n'avaient jamais été proches. D'ailleurs peu de vannetaises étaient proches d'Estelle en dehors de ses employées. Mais peu importe, son fond de commerce ce sont les hommes, n'en déplaise au cureton en partance pour d'autres cieux.
Tout en suivant le fil de ses pensées, Mlle Estelle regardait Evenice approcher. Elle tenait une petite boîte dans la main. Lorsqu'Estelle entendit le nom de Gwellañ, elle décrocha un peu de la conversation. Elle se souvint alors d'une conversation qu'elle avait eu avec le duc de Guérande il y a quelques jours, lorsqu'il avait passé une nuit à "la cochonne du Golfe". Il lui avait parlé de se sortie avec le juge pendant la guerre. Tous les deux ils avaient surveillés la frontière du Poitou. A eux deux, grâce à la ruse, la force et le courage, ils avaient mis hors d'état de nuire quatorze militaires poitevins. L'affaire avait fait grand bruit dans les hautes sphères mais les deux conseillers ducaux s'en étaient bien amusé.
Mlle Estelle prit la médaille que lui tendait le capitaine breton. Elle ne savait qu'en faire et prononça juste un "Merci. Merci pour lui."

Evenice06 a écrit:: Elle regardait Melle Estelle ...elle l'avait rarement vue de prés, sauf lors de l'enterrement du Juge,mais ce jour là,Melle Estelle avait le visage tellement gonflé par les larmes et le chagrin qu'il en était presque difforme..

Elle se demanda,comme toute femme l'aurait sans doute fait ,quel âge elle pouvait avoir...Sa conclusion fût "sans âge"...
On sentait une femme de caractère,voire à poigne même, habituée à diriger...
Toutefois,une certaine douceur émanait de ses yeux....sans doute,était-elle aussi habituée aussi à consoler...

Curieusement, Evenice se sentait solidaire de cette femme, qu'elle avait d'abord haïe (son éducation ressortait..),puis ignorée (tant qu'elle ne la dérangeait pas ), plaint (parce que son chagrin était tellement violent de la perte du Juge)...
Maintenant elle ne dirait pas qu'elle se sentait proche,mais en tout cas,elle la voyait différemment..
Soulagée d'avoir accompli sa mission délicate, elle vit que Melle Estelle ne savait pas trop quel comportement avoir ....Pour elle,cette décoration ne représentait rien, strictement rien,mis à part le fait qu'elle récompensait Gwellan...
Les quelques brefs remerciements qu'elle énonça poliment le démontraient..
Alors Evenice lui sourit à nouveau....

"Vous savez,Melle Estelle,les décorations militaires ne représentent quelque chose que pour ceux qui ont vécu l'évènement...
Je comprends que celle-ci ne remplace pas le Juge pour vous...
Mettez-là dans le fond d'un tiroir et n'y pensez plus...ou faites-en don à l'église,peut-être vous en saura-t-elle gré plus que de vous voir faire votre métier tranquillement en apportant des emplois à Vannes !!!"

Et elle éclata de rire de voir l'air surpris de Melle Estelle...

Melle Estelle a écrit:: Lui aussi se moquait des distinctions. Il n'a jamais arboré sa médaille de la Sainte Martine. Il n'a jamais cherché à être baron.
Il avait sa conscience pour lui et c'est tout ce qui comptait à ses yeux.
Maintenant, vous voudrez bien m'excuser, j'ai du travail.
Au revoir.

rebeka a écrit:: Rebeka avançait d' un pas déterminé. Elle arriva devant la porte et frappa trois coup brievement mais fermement.

Rebeka : Melle Estelle, Vous ne me connaissez certainement pas je m' appelle Rebeka.
Je voudrais vous parler, c' est d'une extrème importance

Melle Estelle a écrit:: Mlle Estelle avait croisée Rebeka plusieurs fois dans la journée. A chaque fois cette dernière lui avait dit qu'elle voulait lui parler, mais occupée par des affaires plus importantes, Estelle l'avait ignorée ou même envoyée ballader.
Une fois ses affaires réglées, Mlle Estelle s'était mise en quête de Rebeka et avait fini par la retrouver faisant le pied de grue devant "la cochonne du golfe". Elle aurait pu faire une bonne employée pour son établissement, il faudrait lui en toucher deux mots un jour.

Me voilà ! Désolée d'avoir été un peu abrupte tout à l'heure, mais j'avais d'autres priorités. Qu'est-ce que tu me veux ma mignone ?

rebeka a écrit:: Rebeka avait un regard très sombre...

Allons droit au but, vous m' avez fait perdre beaucoup de temps. Celà dit les impératifs existent donc j' accèpte vos excuses!
Je suppose que vous avez appris la nouvelle?

Melle Estelle a écrit:: J'apprend des nouvelles tous les jours mon p'tit.
Alors, de quoi s'agit-il cette fois ?
Une femme pas contente que son mari traine dans mon établissement ?
Un jeune coq déçu par ses premières performances ?
Une maison concurrente qui ouvre à Vannes ?
Faudrait voir à être plus précise mon chou, surtout si tu es pressée.

rebeka a écrit:: Rebeka était outrée par l' attitude de cette bonne femme... non mais pour qui se prennait elle franchement!!! Elle avait du mordant, mais Béka redoublerait de piquant!!!

Ne soyez pas sarcastique Melle!!! C' est une affaire sérieuse!!! Raymonde vous connaissez?
Biensure que vous connaissez!!! Elle travaillait chez vous à ce qu'on raconte!!Et bien elle à été retrouvée morte. Parlez moi d' elle, de ses habitudes, de ses fréquentations de sa famille... je veux savoir tout ce que vous savez sur elle.

Melle Estelle a écrit:: Malgré la terrible nouvelle, Mlle Estelle ne sembla pas affectée d'apprendre la mort de Raymonde.

Tu es le nouveau policier du village mon p'tit ?
Alors, Raymonde... Qu'est-ce que je pourrais te raconter sur elle.
Pas grand chose d'intéressant; Raymonde était quelqu'un d'assez insignifiant à vrai dire.
Elle avait une quarantaine d'années, personne, même elle, ne sait exactement quand elle est née. L'histoire raconte qu'elle a été déposée sur les marches de l'église de Fougères. Elle a été recueillie par les soeurs mais bien qu'elle fût éduquée dans la foi, elle n'a jamais montré un grand enthousiasme pour suivre les préceptes d'Aristote.
Très jeune, elle fugait régulièrement pour tenter d'échapper à la vie monastique.
Un jour que je revenais de Rennes, je l'ai croisée en chemin. Elle avait tenté de me brigander, mais vu son âge et même si je n'étais pas beaucoup plus vieille qu'elle, je n'eu aucune difficulté à la mettre hors d'état de nuire. Voyant toute la détresse du monde dans ses yeux, j'ai pris le temps de l'interroger et c'est là qu'elle me raconta son enfance.
Pour la punir autant que pour l'aider, je lui ai alors proposé de travailler pour moi. Malheureusement, après quelques mois, je du me rendre à l'évidence qu'elle n'était pas faite pour satisfaire les clients au lit. Aussi est-elle devenue une simple servante de mon établissement. Elle s'occupait du ménage et de la préparation du repas pour le reste du personnel.
Son mauvais caractère a fait que nous ne nous sommes jamais senties proches l'une de l'autre et je pense qu'elle est restée à "la cochonne du Golfe" pendant toutes ces années parce qu'elle ne savait pas où aller. Je crois que notre rencontre lui a coupé les ailes et qu'elle n'a jamais eu de véritable ami(e).
Pas une très grosse perte, même s'il me faudra lui trouver une remplaçante assez rapidement. Quand tu en auras assez de faire la police, ça t'intéresserait pas de travailler pour moi ?

rebeka a écrit:: Rebeka ne sut comment réagir... d'un côté elle aurait bien mis une paire de claques à cette vulgaire femme, mais de l' autre elle se disait qu' elle ne valait même pas le coup qu'on s' enèrve!!! Elle se ressaisit et la dévisagea...

Travailler pour vous!!! Même pas en rêve!

Alors comme ça cela ne vous fait rien du tout d' apprendre la mort de cette pauvre fille!!
Enfin. Et vous ne voyez personne qui aurait pu lui en vouloir? rien de suspect ces derniers temps, vous n' avez vu personne d' inconnu? vous qui avez les confidence sur l' oreiller, personne ne vous à confier de choses!!! Vous n' aller pas me faire croire que vous n' avez surpris aucune conversation tendentieuse...

Melle Estelle a écrit:: Mlle Estelle était toujours impassible face à son interlocutrice qui semblait maitriser sa colère avec moultes difficultés.

Parce qu'elle n'est pas morte de manière naturelle ? Tu ne me l'avais pas dit ça !
A vrai dire ça ne change pas grand chose et puis j'aurais pu la tuer le jour de notre rencontre, alors on peut dire quelle a gagné presque 30 ans.

S'apercevant que Rebeka ouvrait de grands yeux horrifiés, Mlle Estelle ajouta :

Tu verras mon p'tit que quand on a compris que nous sommes tous en sursis sur cette terre, on voit les choses différemment.
Pour les confidences, je doute qu'un assassin se vante de son crime chez moi, mais je tendrai l'oreille.
Sinon, des gens qui lui en veulent je ne vois pas. Elle s'est fâchée avec quelques clients mais de là à la tuer il y a un pas que peu de personnes franchiraient.

Locuste a écrit:: Se présenta à la porte de Mlle Estelle ...

Bonjour !!

Je souhaitais vous offrir quelque chose de spécial, vous ne me connaissez pas, mais vous connaissez bien mon fiancé Urto qui était très proche du Juge ...

Et comme je ne vois pas souvent mon Urto, je tue le temps comme je peux et j'ai peint ceci ... Je ne sais si cela vous plaira mais voilà ... Acceptez ou mettez le au feu mais c'est avec plaisir que je vous l'apporte ...

N'attendant pas la réponse de Mlle Estelle, Locuste repartit comme elle était venue mettant le paquet dans les mains de celle-ci !!

Melle Estelle a écrit:: Mlle Estelle prit ce que lui avait apporté la fiancée d'Urtogrim. Elle ne regarda pas de quoi il s'agissait, surtout étonnée par le sans-gêne de cette femme qui s'incruste dans une conversation et repart sans demander son reste.

Elles sont bien étranges les femmes de ce villages...

Locuste a écrit:: Se rendit compte en route qu'elle avait interrompu la conversation de Mlle Estelle et de plus n'avait même pas salué Reb' qu'elle aimait beaucoup ...

Elle fit demi-tour ... S'excusa de son sans-gêne, fit une biz à Reb' et salua Mlle Estelle ...

Et se dit que si ça dérangeait elle pouvait encore effacer ses post'

Melle Estelle a écrit:: C'est ça, bonjour ! A plus tard mon chou !

rebeka a écrit:: Rebeka partit en même temps que Locuste, claquant la porte de chez Melle Estelle, après l' avoir saluée sèchement

Melle Estelle a écrit:: Mlle Estelle un peu héberluée de voir Rebeka partir de cette manière, lança à la cantonnade :

Pas la peine de me remercier. Moi aussi je t'aime ! Au plaisir !

Puis, à Katell qui s'amusait de la situation, elle ajouta en souriant :

Ah ! J'te jure, y a vraiment des coups de pieds au derrière qui se perdent !
Sinon, tu ne connais pas la meilleure ? Y a un type qui s'était installé chez Gwellañ ! Il a fallut que je hausse un peu le ton, mais tout est rentré dans l'ordre. D'ailleurs, il faut que j'y retourne.

Alors qu'elle se dirigeait vers la sortie, elle pensa soudain au papier qu'elle tenait dans la main. Elle le déroula et sourit en voyant le dessin. Puis elle le tendit à Katell :

Jette moi ça au feu !

Elle quitta "la cochonne du Golfe" et prit la direction de la place des lices.

Melle Estelle a écrit:: Après avoir réglé ses affaires avec le bureau du cadastre et après avoir répondu aux questions de Rebeka sur la mort étrange de Raymonde, Mlle Estelle s'était absentée.
Elle avait prévenu ses filles qu'elle se rendait à Rieux, voire même Rennes pour tenter, soi-disant, de trouver une nouvelle servante.
Quelques jours plus tard, alors qu'il faisait particulièrement chaud sur Vannes comme souvent depuis plusieurs semaines, des enfants qui jouaient près de l'église Saint Patern, aperçurent deux femmes qui approchaient. Ils allèrent se cacher dans un arbre tout proche pour les épier et leur jouer un vilain tour. Malheureusement pour eux, quand ils reconnurent Mlle Estelle, ils se dirent que ce serait une mauvaise idée que de l'embêter; l'un des enfants du groupe se souvenait encore de la fessée qu'il avait reçu 2 ans plus tôt de la part de la patronne de "la cochonne du Golfe" pour avoir osé ennuyer un client de la maison close.
Les gamins restèrent donc calmes et silencieux, perchés dans leur arbre. Ils en profitèrent tout de même pour dévisager l'autre femme. Ils ne l'avaient jamais vu à Vannes. Elle était crasseuse, ces vêtements étaient dans un piteux état, et elle n'était franchement pas la plus jolie des filles qu'ils avaient pu voir dans leurs courtes vies. Malgré la saleté qui couvrait son visage, elle semblait assez jeune et ils lui donnèrent 20 ou 25 ans tout au plus. Ses cheveux, tenus par un fichu bleu, étaient bruns, tout comme ses yeux. Elle n'était pas très grande, moins de cinq pieds et était plutôt boulotte, ce qui ne l'empêchait pas de dégager un certain charme.
Les deux femmes passèrent près de l'arbre, dans lequel régnait un silence de cathédrale. Elles arrivèrent enfin à la porte Saint Patern et Mlle Estelle salua le garde en faction d'un clin d'oeil coquin. Il y répondit par un magnifique sourire édenté.

- Demat mam'zelle ! Vous r'v'nez t'y pas d'Rieux ?
- Pourquoi cette question, mon lapin ?
- Bah c'est qu'la porte de Talmont l'est plus sur la route de Rieux qu'la mienne !
- Disons que j'aime casser mes habitudes. Allez, à ce soir peut-être si tu n'es pas de garde.
- Pour sûr ! A c'soir mam'zelle !

Une fois la porte dépassée, elles prirent sur la gauche pour tomber directement dans la rue des vierges. Elles passèrent devant la première maison, aujourd'hui innocupée et Mlle Estelle tendit la main en direction de "la cochonne du Golfe" et dit à sa suivante :

- Voilà, nous y sommes enfin ! Bienvenue à Vannes !

Elles pénétrèrent dans l'établissement, accueillies par Katell.

- Demat ma mignone ! Tout va bien ?
- Oui, mademoiselle.
- Bien. Je te présente Soizig. Elle va remplacer Raymonde. Fais-lui prendre un bain et donne-lui des habits propre. Je sais que mes clients ne sont pas toujours très difficiles, mais elle risque d'en faire fuir bon nombre si on y change rien.

Puis, elle s'adressa à sa nouvelle employée :

- Quand tu seras débarbouillée, tu iras au marché au poisson. Tu nous fera une cotriade pour ce soir.
- Bien, mademoiselle.

Mlle Estelle regarda ses deux filles s'éloigner puis se dirigea vers sa chambre pour se reposer un peu du voyage qu'elle venait d'effectuer.

Melle Estelle a écrit:: Près d'une heure plus tard, alors que Mlle Estelle se trouvait dans la salle principale de "la cochonne du Golfe", Soizig refit son apparition. Elle se présenta devant sa patronne, aussi confuse qu'effrayée.

- Tu reviens les mains vides ?
- Excusez-moi, mademoiselle, mais je n'ai pas trouvé de marchandise.
- Tu m'en diras tant. Et pour quelle raison ?
- Il ne restait qu'un vendeur et sa marchandise avait un aspect bien étrange.

Mlle Estelle sourit.

- Il ressemblait à quoi ce marchand ? Une espèce de chasseur, plutôt beau gosse, tout droit sortit de sa forêt ?
- Oui.
- Tu as bien fait alors. Dans ce cas, oublions la cotriade, tu nous feras un kig ha farz. Et souris un peu que diantre, on penserait que tu viens de croiser un fantôme !

Turin. a écrit:: Turin, venait d'arriver à Vannes avec le Tro Breizh. Il ne connaissait pas cette ville qu'il n'avait jamais eu la chance de visiter.
Dès son arrivée, il se précipita en direction de la taverne municipale. Là, il retrouva Bartimeus1, qu'il avait rencontré quelques jours plus tôt à Rieux. Il fit aussi la connaissance d'Adèle, vannetaise, qui pu répondre à ses questions.
Deux jours plus tôt, à Rieux, il avait appris l'existence de "la cochonne du Golfe". Non pas qu'il soit porté sur les filles de joie, du moins pas plus qu'un autre, mais parce qu'il espérait y trouver sa mère. Celà faisait plusieurs mois qu'il avait quitté le monastère poitevin dans lequel des moines franciscains l'avaient élevé. L'un d'entre eux avait fini par lui apprendre qu'il était le "fils du meilleur et de la catin" et depuis il parcourait le monde à leur recherche; le Maine, la Normandie, la Cornouaille et enfin la Bretagne. Jusqu'ici il avait fait chou blanc, mais cette fois il se disait que le Tro Breizh lui porterait chance.
Apprenant donc par Adele, l'emplacement du bordel vannetais, Turin quitta la taverne et se dirigea en direction de la rue des vierges. Il ne savait toujours rien sur "le meilleur", mais "la catin" serait peut-être là...

Melle Estelle a écrit:: Mlle Estelle avait repris le cour normale de sa vie. "La cochonne du Golfe" demandait beaucoup de travail pour maintenir sa réputation et attirer les clients de tous les villages de Bretagne. Elle avait appris le départ du Tro Breizh et attendait avec impatience l'arrivé des pélerins à Vannes. Ils avaient beau être croyants, il n'en oubliaient pas pour autant les plaisirs terrestres.
Aussi ne fut-elle pas surpise de voir un client qu'elle n'avait jamais pousser la porte de son établissement.

- Bonjour beau ténébreux ! Bienvenue à "la cochonne du Golfe" ! Dis-moi quels sont tes goûts je trouverai le moyen de les satisfaire.

Turin. a écrit:: Le jeune homme reste quelques instants sur le pas de la porte, sans dire un mot. Il observait la femme, attentivement. Enfin, il se décida à répondre

- Hum ! Bonjour madame !

Elle reprit instantanément

- Mademoiselle ! Mlle Estelle, patronne de cet établissement ! Le meilleur du monde connu.
- Excusez-moi, je ne venais pas vraiment pour profiter de vos services.
- Ah bon ? dit-elle intriguée Que viens-tu faire ici alors ?

Et il lui raconta son histoire. L'éducation dans un monastère franciscain dans le Poitou, les moines qui lui cachent la vérité et enfin celui qui délie sa langue, mais en jouant aux énigmes. La fuite du monastère, l'errance à la recherche de ses parents et, finalement, ce qu'il croyait être la bonne piste.

jonell a écrit:: Jonell passa par hasard rue des vierges... Elle se rendit compte que cette rue aavit changée... elle remarqua même qu'elle ne portait plus le nome de la rue des vierges, mais celui de Gwellañ...

Elle se dit alors que cela faisait un certain qu'elle ne l'avait point apperçu ce cher juge... un peu grognon quelque fois, mais en réalité très sympatique sous sa barbe, avec ses faux airs sévères...

Que lui était-il arrivé ?...
Dans tous les cas, donner son à la rue dans laquelle il avait passé une bonne partie de son existance était une très bonne initiative !!

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